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Sports - Page 49

  • BILAN D’UN MANDAT MUNICIPAL A VANVES : DONNER UN NOUVEAU SOUFFLE AU SPORTS

    Vanves au Quotidien poursuit cette semaine sa série d’articles sur le bilan avant les Municipales de 2014 qui vont permettre de voir quel est le bilan de l’équipe municipale en place, à partir de son programme municipal pour 2008-14,  axé autour de 3 grands objectifs : Vanves Agréable, Vanves Vivante et Vanves Solidaire. Dans le cadre de « Vanves Vivante » l’un des objectifs de la ville était de permettre de « s’épanouir dans une ville à taille humaine » grâce à la culture et aux sports. Qu’en est il 6 ans après ( le programme étant en gras) pour le sport où il fallait trouver un « souffle neuf ». A noter, et ce n’était pas prévu, dans le programme, la ville a mis en place un FDVS (Fonds de Dotation pour le Sports de Vanves) en 2011

    VANVES VIVANTE : S’EPANOUIR DANS UNE VILLE A TAILLE HUMAINE

    2) Pratiquer un sport : trouver un souffle neuf

    - Poursuivre la modernisation des équipements existants : reconstruction du gymnase Roche, reconstruction d’une tribune de football aux normes, salle de remise en forme à la piscine

    Ce sera plutôt pour le prochain mandat si l’équipe conduite par Bernard Gauducheau est reconduite en Mars Prochain. Le Vanves Infos de Janvier 2014 présentait d’ailleurs le projet de nouvelles tribunes couplées avec de nouveaux vestiaires et un club house.

    - Création de nouveaux équipements : boulodrome couvert de 4 pistes, salle multi-sports pour les pratiques douces (Yoga, GV..),

    La municipalité a réalisé un terrain synthétique dit de « dernière génération » sur le terrain annexe  qui a permis d’augmenter sensiblement le nombre d’heures d’utilisation. Il a été accompagné par une rénovation de son éclairage en bénéficiant des dernières technologies en terme d’économie d’énergie.  La ville en a profité pour implanter une cuve de stockage d’eau de pluie (600 m3) sous ce terrain, alimentée en continu par le réseau de drainage de ce terrain dont la superficie de captage d’eau de pluie est de 7000 m2 ainsi que d’une partie de la toiture de la piscine d’environ 450 m2. Le volume stocké est complété ponctuellement par les eaux de baignade de la piscine lors des 3 opérations de vidange des bassins imposées par le législateur. Ce terrain synthétique a été inauguré le 16 Juin 2012 et baptisé Yves Saccard, du nom d’un dirigeant du club de football

    Par conte, le boulodrome n’a pas vu le jour et ne devrait même pas être inscrit pour plus tard même s‘il est envisagé de couvrir les terrains synthétiques (green set) du tennis.

    - Saisir au sein d’Arc de Seine toutes les opportunités liées à l’acquisition du complexe sportif Marcel Bec (12 ha) à Meudon

    Pour l’instant les opportunités d’accès à cet équipement sont quasi nulles en dehors de la fête des familles en Juin

    - Utilisation au bénéfice des vanvéens du Palais des Sports Charpentier à Issy les Moulineaux et de la patinoire de Meudon

    Il en est de même pour le palais des Sports Robert Charpentier en dehors de quelques matchs de l’équipe première de basket, Issy les Moulineaux s’en réservant la primeur.

    - Aider au développement de la pratique sportive notamment sur les terrains rue Louis Vicat.

     

    C’est le cas avec le Fun Park inauguré en Février 2008 juste avant les élections municipales et réaménagé depuis. 

  • BASKET : EN PLEIN ESSOR A VANVES MALGRE UNE FRAGILITE EN ILE DE FRANCE

    Vanves serait en 4éme place du championnat dans sa poule après avoir battu deux de ses leaders, Tremblay, et Poligny Jura Basket sur ses terres  donnant aux vanvéens une première victoire en déplacement. En tous les cas beaucoup de vanvéens suivent de prés l’évolution de cette équipe première de basket du stade de Vanves qui fait beaucoup parler d’elle. Il est intéressant de noter que l’institut régional du sport (IRDS) avec l’Institut d’Aménagement et d’Urbanisme (IAU) de l’Ile de France viennent de publer  une étude qui passe au crible la pratique du basket en Île-de-France, sport actuellement en plein essor. « Avec 60 000 licenciés et 417 clubs répartis sur un quart des communes franciliennes, le basket est bien ancré en Ile-de-France. Mais ce constat masque cependant de forts contrastes entre les départements. Très présent dans les Yvelines et l’Essonne, il l’est moins en Seine-Saint-Denis et à Paris. Aujourd’hui la poursuite de ce développement du basket francilien pourrait s’appuyer sur un effort en faveur de la pratique féminine et du jeu à 3 contre 3 en milieu scolaire. Plus généralement, la question des équipements reste, en Île-de-France, un point épineux, comme pour beaucoup de sports collectifs pratiqués en  salle » indique cette étude.


    Selon les derniers chiffres,  80 000 Franciliens pratiqueraient au moins une fois par semaine  le basket faisant de l’Ile de France,  la 2éme ligue régionale avec près de 60 000 licences recensées au cours de la saison 2012-2013.  « Le début des années 2000 a marqué un renouveau de cette discipline : au cours des dix dernières années, ce sport a connu une croissance de ses effectifs de l’ordre de 30 %  contre 12,2 % en moyenne pour la France. La région capitale est ainsi celle qui a connu le plus fort accroissement » indique cette étude avec quelques explications : « Cette discipline est très présente dans les médias depuis deux ans suscitant un regain d’intérêt. Notamment grâce à la présence de nombreux français de NBA dans le championnat de France à la rentrée de la saison 2011-2012 a donné un coup de projecteur sur le basket français ;  la médaille d’argent remportée par l’équipe de France féminine aux Jeux olympiques de Londres semble avoir également profité à l’ensemble du basket français. Enfin, les équipes nationales françaises terminent l'année 2013 brillamment. Les femmes ont remporté la médaille d'argent à l'Euro féminin et l'équipe de France masculine vient de remporter, pour la première fois de son histoire, le titre européen. Nul doute que ces récents résultats vont susciter un engouement des plus jeunes pour ce sport et accroître encore la pratique ».

     

    Mais voilà, le développement de la discipline sur le territoire reste cependant assez fragile à cause d’une concurrence entre le basket et l’ensemble des sports de salle dans les enceintes sportives. « L’essor du futsal, le succès grandissant du badminton, ou la présence importante du handball obligent à un partage des créneaux d’entraînements dans les équipements déjà fortement sollicités. Dans ce contexte, les clubs peinent à fidéliser les nouveaux licenciés » constate cette étrude qui ajoute comme autre explication que ce sport est majoritairement masculin : « Que ce soit en club ou dans la rue de manière auto organisée, la pratique du basket est, en Île-de-France, une pratique essentiellement masculine »

     

    La Fédération essaie de rémédier à ces fragilités en se positionnant  aujourd’hui fortement sur le basket à 3 contre 3. « Ce jeu réservé jusque-là aux pratiques informelles est aujourd’hui réglementé par la Fédération internationale de Basket-ball. Les ligues ont pour mission d’implanter cette « nouvelle » pratique sur les playgrounds en organisant tournois et classements et en supervisant l’arbitrage. Une licence obligatoire pour participer aux épreuves a été créée à cet effet. Son coût est volontairement peu élevé, la fédération cherchant  ainsi à attirer de nouveaux licenciés. Pour la même raison, elle contribue également au développement de cette discipline au sein des établissements scolaires ». Enfin, elle essaier de développer le basket féminin : «  La masculinisation de la pratique du basket est particulièrement marquée en Île-de-France. Alors que les femmes représentent 38% des licenciés au plan national, elles n’en regroupent que 26% dans la région. En fait, avec l’arrivée en France du modèle américain, plus athlétique et masculin, l’image de ce sport s’est fortement « virilisée ». Cette faible représentation des femmes dans le basket s’explique également par la difficulté, pour les équipes féminines d’accéder aux équipements et par le manque d’entraîneur ayant l’ambition de les encadrer. Aujourd’hui la situation est telle que les effectifs féminins sont parfois insuffisants pour la mise en place d’une équipe dans le club ».

  • LAURENT LACOMERE SE SOUVIENT : MES RENCONTRES AVEC ALAIN MIMOUM AVEC QUI J’AI COURU AU CROSS DU PELERIN DE VANVES

    Laurent Lacomére, maire adjoint chargé de la Sécurité a été un adepte de la course à pied au Racing Club de France, à la section Athlétisme du Stade de Vanves qui l’a amené à rencontrer Alain Mimoun qui vient tout juste de nous quitter : « J'ai rejoint les rang du Racing Club de France un dimanche matin d'Octobre 1951. J'avais alors 15 ans et Alain Mimoun en avait le double. Il n'avait pas encore gagné le titre de champion olympique mais il était déjà une idole. Il il était devant moi… Tous les athlètes, y compris les plus modestes et les plus jeunes, le tutoyaient et l'appelaient par son prénom, moi, paralysé par  l'émotion,  je lui  ai dit : « bonjour Monsieur ». Il m'a regardé droit dans les yeux est m'a répondu « toi, tu es bien élevé !  »

     

    « Par la suite, au gré des entrainements et des compétitions, il m'arrivait de parler « course à pieds » avec lui. Ses propos reposaient toujours sur les mêmes valeurs: le travail, l'effort, le sérieux, la ponctualité.  Pour lui, la réusite ne pouvait être que le résultat d'une souffrance, il ne connaissait pas la facilité. Son  patriotisme n'avait d'égal que sa vénération par sainte Thérèse de Lisieux! Mais il en parlait peu. Blessé au pied lors  de la glorieuse conquète du mont Cassin par les Français,  en 1944, il s'est sauvé de l'hopital militaire de campagne afin d'échapper  à l'amputation prévue par les chirurgiens. Il en parlait de temps à autres pour montrer sa défiance envers les médecins militaires de l'époque » continue de raconter Laurent Lacomére. « Plusieurs années plus tard nous nous sommes retrouvés à Vanves pour courir au cross du Pèlerin, en catégorie « vétéran ». Il avait 55 ans et moi 40. Inquiet comme d'habitude, il voulait absoluement gagner  et il me harcelait de questions sur la valeur des concurrents et sur les difficultés du parcours. Il m'a demandé de mener la course en partant très vite pour   « tuer » ses éventuels adversaires et pendant la course, il me disait tous les dix mêtres: « vas y ! », « méne !  Vas y ! ». Bien évidemment, au bout d'un tour, j'étais dans le rouge et mon mollet a explosé devant le resraurant de la Tourelle. Il s'est retourné, m'a « enguelé » et dit : « c'est rien !  Viens ! ».  Bien sur il gagné le cross et sa joie était celle d'un insatiable compétiteur. Enfin, nous nous sommes vu pour la dernière fois  il y a une dizaine d'années lors d'une réunion RPR. Anonyme dans la foule, je l'ai vu et  nous sommes tombés dans les bras l'un de l'autre. Paul Philippart, journaliste, a été témoins des brêves retrouvailles qu'il a pris en photo. Alain, c’est un grand champion et plus encore, un homme d'exception, un modèle pour tous les jeunes de  banlieue ».