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Sport - Page 56

  • STADE DE VANVES : COMITE DIRECTEUR AUTOMNALE ELARGI APRES UN PSYCHODRAME ESTIVAL

    L’assemblée générale du Stade de Vanves Mercredi soir à Panopée a marquée la fin d’une première séquence qui devrait amener cette association omnisports à améliorer son fonctionnement et auquel réfléchissent un groupe de travail constitué au sein du comité directeur et bien sûr la Municipalité.

     

    « Notre volonté est de renforcer la structure associative du Stade de Vanves, école de responsabilité. Demander ce que l’on peut faire soi même au lieu d’attendre que la collectivité fasse tout. Nous nous sommmes rencontrés le 4 octobre dernier et j’ai retenu deux choses essentielles de cette réunion avec les présidents des sections : Les exigences administratives ont changé, ce qui prend du temps et de l’énergie de la part des bénévoles. Un certain nombre de difficultés dans la gouvernance du Stade de Vanves. La Municipalité va réfléchir ausssi de son côté : Nous sommes prêt à accompagner cette volonté de remettre à niveau (en moyens financiers, personnels complémentaires) cette association. Car le Stade de Vanves est le bras armé de la politique sportive de la ville. Notre partenariat doit être plus étroit sans s’immiscer bien évidemment dans son fonctionnement. Il faut que nous soyons plus précis dans notre convention qui sera révisée à la suite de nos réflexions réciproques. Ce sera l’occasion de repartir sur de nouvelles bases, et de lui redonner un second souffle. Le moment est de faire ce travail pour rester une structure associative avec un fonctionnement plus professionnel » a déclaré Bernard Gauducheau en répondant à François Praud qui a fait allusion dans le courant de cette soirée au débat qui agite le Comité directeur et ses 15 sections depuis quelques mois : « Le stade de Vanves a un fonctionnement lourd avec un seul salarié. Il est assuré essentiellement par des bénévoles. Mais il n’a pas la meilleure organisation qui soit par rapport à une association similaire (dans d’autres communes). C’est pourquoi à la suite de la réunion du 4 Octibre et au Comité Directeur du 20 Octobre, un groupe de travail a été constitué pour trouver des réponses à ces questions et à ces besoins ». 

     

    CLASH ET REUNION

    Pour ceux qui auront manqué le début du feuilleton, il faut savoir que le torchon brûle entre le maire adjoint chargé des Sports, Maxime Gagliardi, qui souhaite « relooker » ou « bouster » cette association en lui donnant de véritables moyens de fonctionner  et le président du Stade de Vanves François Praud qui, dans un moment de découragement à la suite les événements qui ont touché notamment la section football, avait fait savoir qu’il en avait assez, qu’il ne se représenterait pas à l’assemblée générale, qu’il était prêt à passer la main, qu’il  fallait lui trouver un successeur etc… avant les vacances d’été d’où il est revenu requinqué, reconnaissant qu’il avait parlé un peu rapidement, et que pour l’instant il n’y a pas de successeur vraiment sérieux prêt à s’investir dans une fonction qui prend du temps. Même si Bruno Chauvet, président de la section Basket avait été sollicité, celui-ci préférant s’investir dans la section basket, ou Yves Jurado, président de la G.R. s’était déclaré candidat si jamais…

    François Praud  était donc prêt  à la Rentrée à mettre en place une nouvelle organisation, reconstituer un bureau plus prêt des adhérents et actifs. Et surtout ne pas s’en laisser compter, en étant très remonté contre Maxime Gagliardi, avec lequel il aurait eu un clash qui a provoqué cette réunion du 4 Octobre à l’intiative du Maire Bernard Gauducheau : « J’ai ressenti des difficultés et des grognements. Et plutôt que laisser pourrir la situation, j’ai rencontré François Praud sur le devenir du Stade de Vanves, pour réfléchir à sa succession dans la mesure où il avait parlé de passer de relais, et préparer le 70éme anniversaire du stade de Vanves en 2011 » avait il expliqué aux présidents des sections tout en les rassurant : « Ce qui m’intéresse, c’est que le Stade de Vanves reste une association omnisport. Et ne pas perdre du temps dans des positions ego-centriques ».

     

    DEFENDRE CE QUI VOUS RAPPROCHE

    Après un tour de table, il était apparu très nettement qu’il y avait un probléme de fonctionnement et d’organisation général au sein de cette association qui fonctionnait plutôt comme un patronage, sans mutualisation des moyens financiers, logistiques et matériels,  sans véritables stratégie et objectif,  avec un comité directeur plutôt passif, « qui ne sert à rien », « pas opérationnel du tout » qui « ne constitue pas un organe de décision ». D’autant plus que certains dirigeants attendent un soutien de la part du secrétariat où il faudrait une personnne de plus, plus compérente,  pour les soutenir, pour faire par exemple des demandes de subventions qui deviennent complexes,  parce qu’ils sont déjà envahi par les contraintes administratives imposées par leur fédération qui leur prennent du temps et qu’ils n’ont pas la compétence pour certaines démarches complexes. « J’ai l’impression d’avoir entendu les mêmes propositions formulées voilà deux ans lors d’une autre réunion similaire » avait alors constaté Maxime Gagliardi qui considére que « le rôle du Stade deVanves et son importance nécessite effectivement des compétences en rapport  - car il représente la ville dans des compétitions nationales, défend son image, gére un budget associatif qui est le plus important de la ville – même si la tâche est difficile, il faut donner aux adhérents envie de s’investir ».

    Et de son côté, Bernard Gauducheau avait demandé que « les dirigeants du Stade de Vanves prennent en main leur avenir en partenariat avec la ville, sans tenir compte d’éventuels divergences internes, des tensions possibles qui sont inévitables mais qui peuvent aisément être surmontées sachant que toutes les sections du Stade de Vanves ont plus d’intérêt commun et gagneront en force et efficacité si elles défendent ensemble ce qui les rapproche ». Du coup, le Comité Directeur du Stade Vanves qui suivait, décidait de créer un groupe de travail chargé de  mener une étude sur les améliorations possibles à apporter à son organisation. Voilà où on en était le Stade de Vanves lorsque s’est déroulé son assemblée générale à la veille de l’un des rares et longs ponts de cette année 2010 et dans une salle où il est particulièrement difficle de trouver une soirée libre pour organiser une telle réunion alors que cela l’est moins dans d’autres sales communales. Ce qui explique le peu d’adhérents par rapport aux dirigeants bénévoles ce soir là. « Ce qui serait bien pour une AG, c’est qu’il y ait des adhérents ! » n’a pas manqué de dire Bernard  Gauducheau en arrivant à Panopée. « D’autant plus lorsque l’on sait ce qu’ils apportent à la ville et au Stade ». Ambiance. D’autant plus que le président du Stade Vanves et le maire adjoint chargé des sports ne se sont pas serrés la main, ni salués, même si le premier s’est exclamé en voyant arriver le second : « Tiens voilà mon copain ! ».

     

    DES MOMENTS TENDUS

    Tout cela n’a pas empêché l’AG de ronronner comme à l’habitude en donnant l’impression d’être un Comité Directeur élargi. Hommage aux stadistes disparus, malheureusement nombreux – Maurice Mafne, Daniel Gery, Alain Jaunas, Marcel Dambron, Yves Saccard – minute de silence, film vidéo qui permet aux présidents du Stade comme des 15 sections de dresser un bilan de la saison passée et quelques perspectives pour la suivante. François Praud a noté que la saison dernière a été compliquée à ses débuts à cause de la neutralisation du gymnase Maurice Magne pour cause de grippe A H1N1, ce qu’a reconnu le maire en parlant « de moments tendus heureusement résolus rapidement »,  puis par la suite à cause des incidents qu’a vécu la section football. « Si nous ne sommes pas exigeants sur lesrésultats sportifs vis-à-vis des dirigeants sportifs, nous le sommes sur la non violence » a-t-il déclaré en annonçant l’arrivée d’un éducateur spécialisé recruté avec l’aide financière de la ville pour encadrer les jeunes footballeurs.

    Il a salué les nouveaux présidents de sections : Paul Rambon aux Arts Martiaux qui a remplacé Jérôme Tournier qui a reçu la Médaille du Stade de Vanves, Dominique Billat aux Boules Lyonnaises, Françoise Roumier à la G.V. Durant le film, les présidents de section sesont exprimés. Ainsi la section Basket a dépassé le club de Sceaux au niveau formation des jeunes grâce à 15 moniteurs/éducateurs. La section Hand souhaite que son équipe première joue plus souvent au gymnase André Roche qui dispose d’une tribune pour son public de supporters. Le stadiste de l’année, absent pour cause d’entrainement, a été révélé : Yann Calanquin, entraîneur des nageurs de compétition de la section natation qui a été sélectionnée comme meilleur entraîneur des Hauts de Seine. Enfin l’intervention du Maire qui a insisté sur l’action de la municipalité – subventions, équipements sportifs – et ses initiatives en matière d’animations sportives avec Vanves en sports, Kivanis etc…

  • VANVES PRECURSEUR DES NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES PAR LE SPORTS

    Luc Chatel ministre de l’Education Nationale a lancé la semaine dernière l’idée d’une expérimentation d’après-midi sportifs dans une centaine de classes de colléges et de lycées à partir de la Rentrée. Ce qui a fait sourire dans les chaumières vanvéennes ou tout au moins chez ceux qui se souviennent que dans les années 50, notre commune avait expérimenté de nouveaux rythmes scolaires dénommés à l’époque « le tiers temps pédagogique ». Il aurait dû même se souvenirs des propos de Guy Drut qui était alors le ministre de la Jeunesse et des sports de Jacques Chirac : « C’est Vanves qui est à l’origine des nouveaux rythmes scolaures. Voilà plus de 40 ans – on était à la fin des années 90 – démarrait dans cette ville des Hauts de Seine le « tiers temps pédagogique »

     

    Inspiré par le docteur Max Fourestier – dont l’un des groupes scolaires de Vanves porte le nom – créateur des classes de neige, ancêtre de toutes les classes de découverte, ce « tiers temps pédagogique » a été appliquée dés la Rentrée de 1950, pendant dix ans à l’école Gambetta non seulement du CM1 à des classes de fin d’études en 1950 et 1951, mais aussi de la 6éme à la 3éme entre 1953 et 1959. Il prévoyait une matinée (8H30-11H30° consacrée au travail des disciplines essentielles. L’après midi se partageait entre des activités sportives et culturelles (2H) après une sieste obligatoire d’une heure pour les écliers en CP, puis des cours ou des études dirigées d’une heure à une heure et demi après un goûter et une récréation de 20 mm. « Ainsi en une semaine, en considérant le temps d’activité et de détente physique par rapport à celui des cours et des travaux intellectuels, nous avions un rapport de 10H sur 30, soit un tiers du temps scolaire » indiquait alors la directrice de l’école Gambetta.

     

    Les résultats attestés par des documents officiels furent étonnants : 90% de reçus au BEPC (contre 33% pour les autres) : « Nous avons permis à ces jeunes entre leur 12éme et leur 17éme année, de bénéficier d’un véritable épanouissement physique, d’acquérir un esprit d’équipe, de développer des aptitudes de ténacité, de solidarité, de sans froid, d’énergie, et d’être bien armés contre les épreuves de la vie » constatait Max Fourestier à cette époque. « Je n’ai rien inventé, mais simplement copié le modèle anglais » ajoutait il en montrant les nombreux articles et rapports suscité par cette « expérience de Vanves ». L’un d’entre eux avait même titré « l’exercice physique, un reméde contre les blousons noirs ».

    Comme quoi Luc Chatel n’a rien inventé. Simplement, il s’est inspiré du modèle allemand  où alors jeune éléve, il avait été scolarisé pendant 6 mois. Et il vise les établissements situés dans les ZEP, c'est-à-dire les quartiers difficiles de la banlieue.  

     

    Il reste encore des témoins de cette « expérience de Vanves » et non des moindres comme Gérard Gadras, ancien commerçant du marché à la retraite, qui partage sa vie entre Vanves et la côte d’Azur. « C’était formidable. Cela a été les trois belles années de ma scolarité. Cela nous changeait de l’ordinaire. Nos copains nous enviaient dans les autres écoles. On travaillait mieux parce qu’on faisait du sport après les cours ». De même chez les enseignants, comme Bernard Villars, ancien journaliste, qui avait été professeur de gymnastique au collége : « Il est malheureux de constater que cette « expérience de Vanves » dont peu de gens se souviennent, n’a servi à rien, sauf pour quelques mesures timides. Pourtant, elle a prouvée sa supériorité tant sur le plan sportif que sur le plan intellectuel. Seule la routine et le désir de ne rien changer ont fait barrage à son application ». Et la nouvelle tentative de Luc Châtel s’ajoute à d’autres.  

  • EXPLICATIONS FOOTBALLISTIQUES A VANVES

    Bernard Gauducheau a réunit Jeudi dernier en fin d’après midi avec François Praud, président du Stade de Vanves, l’ensemble des dirigeants et des représentants de la section football, une partie des jeunes footballeurs  - sur les 120 convoqués - avec quelques parents,  après les événements du 14 Février 2010 « qui ont mis en danger la vie de quelques jeunes » après une bagarre assez violente.  

     

    Il a salué les dirigeants bénévoles « pour leur investissement personnel dans une discipline sportive qui, effectivement, pose problèmes, à Vanves comme ailleurs ». Ils ont décidé, d’un commun accord « de reprendre, à la base l’organisation de la section football, de lui donner les moyens de re-définir les règles d’organisation et de fonctionnement, d’arriver à ce que les parents s’engagent beaucoup plus aux côtés des dirigeants. L’objectif était de faire comprendre que c’était un enjeu qui nécessitait la solidarité de tous pour préserver cette discipline sportive. D’autant plus que le football peut être un beau sport, portant de vraies valeurs, facteur d’intégration ».

     

    Cet ancien responsable de l’IFAC qui forme les animateurs encadrant les jeunes dans de multiples activités organisées par les collectivités locales a tenté d’expliquer « qu’il ne faut pas laisser les choses aller comme cela, mais considérer cette discipline sportive comme un peu à part en mettant en place des moyens exceptionnels, revoir les conditions d’encadrement, améliorer les installations sportives, ré-instituer peut être les « grands frères » qui avait donné des résultats. Mais notre objectif est que toutes les parties prenantes se sentent concernées, avec un re-cadrage à la base, pour ces jeunes qui viennent de couches populaires très diverses ». 

    Ainsi  des règles très précises seront instituées au moment de l’inscription, inscrit dans une charte qu’ils signeront, et qu’ils devront respecter durant toute la saison sportive. Des solutions seront trouvées pour que les dirigeants ne se sentent pas isolés, mais soutenus face à de tels phénomènes, lorsqu’ils encadrent ces jeunes, pour éviter ce genre d’incident, car le 14 Février dernier, le dirigeant bénévole qui encadrait ses jeunes, était tout seul lorsque les faits sont survenus.

     

    « Il me semble que cela leur a fait du bien de sentir que tout le monde s’était mobilisé, ville, stade de Vanves, pour rejouer collectif, pour reprendre en main cette situation et permettre à des jeunes de jouer au football dans de bonnes conditions,  pour que ce sport retrouve sa vraie place dans le monde sportif, surtout lorsqu’on voit ce qui se déroule actuellement » indiquait Bernard Gauducheau à la sortie de cette réunion. «  Nous montrons à Vanves une volonté de reprise en main par cette démarche, mais il faut être suivi par le district, la FFF, et repenser les choses pour assainir la situation et faire que chacun soit respecté ».