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Sport - Page 53

  • WEEK END SPORTIF REUSSI POUR LA SECTION BOULES LYONNAISES DE VANVES PAS TRES ELOIGNE DES PRESIDENTIELLES DE 2012 ET DE LA FECLAZ

    A croire que les boulistes de Vanves sont devenus sarkozystes ! Ils ont organisé leur traditionnel  échange du jumelage entre les sections boules lyonnaises de Vanves (Hts de Seine)  et d’Albens (Savoie) à la mi Février comme d’habitude depuis plus de 15 ans, ce week-end, entre le premier déplacement à Annecy et le premier grand discours du président candidat  Sarkozy à Marseille. 11 boulistes vanvéens ont ainsi participé du 17 au 19 Février au grand concours de Rumilly (Hte Savoie)  juste à côté d’Albens en étant logé chez des familles de boulistes de cette petite commune située sur la route qui relie Aix les Bains à Annecy, pas très loin de la Féclaz (à moins d’une heure de route) très connu des vanvéens et du chalet du Col de Sire.

     

    4 équipes doublettes avaient été mobilisées avec 3 accompagnateurs pour ce déplacement annuel qui a ses traditions depuis une quinzaine d’année. Départ en voiture du PMS André Roche le Vendredi à la mi-journée pour plus de 500 km d’autoroutes faites en 5/6H. Accueil dans le boulodrome d’Albens avec ses 8 jeux, pour un apéritif suivi d’un dîner au cours duquel une choucroute a été servie, plat éminement savoyard comme tout le monde sait. Mais très revigorant pour ce froid sec qui régnait alors. Evidemment, les albanais (gens d’Albens) ont plaisanté et « chambré » les vanvéens : « Vous arrivez trop tard ! C’est hier qu’il fallait être à Annecy ! ». D’autant plus que le président candidat s’est déplacé tout près de Rumilly et d’Albens, à la Formagerie Chabert, où certains d’entre eux s’étaient déplacés pour apercevoir Nicolas Sarkozy. « Je lui ai serré la main ! Il nous a dit que « la Savoie c’est la meilleure ! On va essayer de passer ! » racontait aux boulistes,  Claude qui l’aime bien.

     

    Tout à côté, Joel qui l’aime pas du tout, mais qui s’est quand même déplacé pour le voir à la fromagerie, pestait : « Il a promis plus de travail, plus de salaire. Et si on fait le calcul, le pouvoir d’achat a baissé de 11% en 5 ans. Alors que les actionnaires avec le CAC 40,  c’est +40% de dividende » tentait il d’expliquer alors que Claude le coupait : « Et les autres ils ont fait quoi ? ». Un troisiéme bouliste albanais expliquait alors que « cela transparait dans les clubs de Boules (d’Albens et de la Région), car les jeunes ont d’autres préoccupations que jouer aux boules. Ils pensent à manger. Et ce n’est pas le cas avec les boules. Il y a de moins en moins de licenciés. Et à la sortie de l’usine, on ne se retrouve plus à boire le coup au bar !». Murielle qui était à la fromagerie aussi, l’a trouvé « petit et arrogant »… « parce qu’il nous a regardé de travers en arrivant chez Chabert. J’aurais voulu discuter 30 s avec lui » regrette-t-elle

     

    La politique était bien loin des préoccupations des boulistes vanvéens lorsqu’ils ont commencé à jour dés samedi matin dans le tout nouveau boulodrome de Rumilly. Le Dauphiné du 18 Février titrait : « Tous à la neige » alors que pour les boulistes c’était « tous à la boule ». Et pour la Savoie, c’était « Samedi noir » avec la transhumance dans les stations d’hiver. La première journée ne s’est pas trop mal passée, les 4 équipes de Vanves passant le 1er tour pour la première fois, sachant qu’il y avait 4 à 5 ex-champions de France dans les 64 équipes engagés. Deux se sélectionnaient en 8éme de finale, l’une dénommée « Coca et Cola »  facilement, la seconde « grande gueule » plus difficilement avec tout de même parmi elle un ex-champion de France cadet dénommé « Bijou ».

     

    Le lendemain, la première (Joël Bertin et Benoït Bacon) gagnait jusqu’à la demi finale comprise, mais devait partir pour rejoindre Vanves sans jouer la finale, et la seconde (Sylvain Jaunais et Christophe Cothias) perdait en demi-finale avec les honneurs. Ainsi la prestation des 4 équipes du Stade de Vanves était très positive pour Dominique Billat président de la Section Boules Lonnaises de Vanves et à l’origine de cet échange qui permet aux boulistes vanvéens de se frotter aux grandes équipes du Sud de la France. D’ailleurs quelques champions d’Aix lesBains avaient participé au Challenge de la Ville de Vanves en Septembre dernier et au moins une équipe de Rumilly pourrait participer au Challenge Jaunas du 1er Avril prochain. Tout cela pour monter que le stade de Vanves et les week-end sportifs ne se résument pas seulement au basket, au hand et au football.  

  • AU FIL DE L’ETE 2011 A VANVES : LE DEPART DISCRET A LA RETRAITE D’UN SAMOURAÏ

    Nous terminons ce portrait de Gérard Clerin par ses activités sportives qui viennent d’être couronné par l’attribution du grade de 7ème Dan pour son expertise technique mais également son engagement pour le développement de l’aikido, de l’aikibudo et des disciplines affinitaires en France et autour du globe. Cette nomination en fait le 2ème plus haut gradé en Aikibudo dans le monde qui  est toujours au Stade de Vanves et n’a pas du tout pris sa retraite sportive

     

    II – LE SPORTIF ACCOMPLI

     

    Parallélement à ses activités professionnelles, Gérard Clérin a fait partager sa passion des arts martiaux, aux vanvéens comme à tous ceux qui l’entouraient, après avoir découvert ce sport vers le milieu des années 60. « J’ai débuté par le karaté, mais j’ai finis par me spécialiser en Aikibudo. Entre les deux, j’ai pratiqué plusieurs autres martiaux, et participé aux championnats du monde Kendo en 1970 à Tokyo » racontait il dans Vanves Infos en Octobre 1996 en rappelant qu’il a commencé à enseigner dans la section Arts Martiaux du Stade de Vanves en 1973  - créée par Maurice Martin - et qu’il a créé un club d’aïkibudo, faisant bénéficier de ses liens amicaux privilégiés avec Alain Floquet, spécialiste des Arts Martiaux (Kendo, Karaté, Aïkibudo).

     

    C’est presque un sacerdoce car en dehors et en complément du Stade de Vanves, il est professeur d’arts martiaux à l’ASPP de Paris depuis 1970 et membre du Conseil d’administration de 2004 à 2008, formateur des candidats aux brevets d’état au sein de la FFAAA (Fédération Française d’Aikido, Aikibudo et Affinitaires) depuis 1988. En tant que membre du comité directeur fédéral depuis 2004, il a en charge la commission formation et handicap. Siégeant à la CFAM (Confédération Française des Arts Martiaux) depuis 2008, il est nommé Responsable Technique National de la FFAAA par le Ministère J & S en 2011.

     

    A Vanves, il a participé au développement de la section Arts Martiaux qui s’est étoffé du judo à l’Aîkibudo, puis au Jujitsu, et au Taïchi Chuan, organisé des stages internationaux et des démonstrations sous la direction de Maîtres Japonais, comme ce fut le cas au gymnase Maurice Magne qui comprend un magnifique Dojo, dans les années 80, une nuit des Arts Martiaux dans les années 90 et s’est déplacé régulièrement au Japon. « Les arts martiaux servent certes à se défendre mais aussi à développer son corps et son esprit. Une école de sociabilité par la confrontation qu’elle provoque et les échanges qu’elle propose ». Rien à voir avec un sport violent : « A travers la lecture des Kanji, ces idéogrammes chinois et japonais, on se rend compte que les arts martiaux représentent surtout l’accesion à l’harmonie et à la paix, à un certain équilibre de l’être humain à travers un travail physique et mental sur soi même ».    

     

    Enfin, Gérard Clérin est un sportif Sportif accompli, « qui a participé au premier Marathon de Paris en 1976 où il a franchit la ligne d’arrivée des 10 éditions suivantes avec des temps remarquables. Au cross du Pèlerin, au cross du Figaro, à Paris-Versailles, aux 20 km de Paris et sur le Marathon, il a défendu les couleurs de l’athlétisme du Stade de Vanves. Nageur, il a côtoyé l’équipe de France à l’époque Christine Caron et avait débuté un long entraînement en vue de traverser la Manche à la nage. Gymnaste, il a eu le privilège de faire une démonstration devant Youri Gagarine lors de son passage à Malakoff. Karatéka, il s’est entraîné avec Dominique Valéra, champion du Monde de la discipline » confie son fils Emmanuel très fier de son pére dont il a ssayé de suivre les traces sportives,  en parlant de ses ses médailles bronze J & S en 1996, d’argent J & S en 2001, d’or J & S en 2011.

  • PENDANT PLUS DE 15 ANS, VANVES A EU SA COURSE DE VELO

    En cette période de Tour de France, qui sera suivi par ces fameux critériums en province dont la Bretagne et la Normandie,  où se trouvaient la caravane et le peloton ses derniers jours, sont les fiefs, rappelons justement que Vanves a eu pendant plus d’une quinzaine d’années,  son critérium ou sa course de vélo

     

    Cette course de vélo qui se déroulait généralement le premier Vendredi de Juinen soirée, était née de la rencontre entre des passionnés de la « petite reine » : Lucien Robin, président du Cyclo Club d’Igny, André Mollard son vice président qui dirigeait l’entreprise artisanale Turino, installée alors rue Pauil Lefebvre à Vanves, qui équipait les champions cyclistes, et Michel Launay, président de la section cyclotourisme du Stade de Vanves avec Michel Colombier et Jean Fontaine. Les premiers cherchaient une ville prête à acueillir une course cycliste. Les seconds ont dit « pourquoi pas ! ». Et la commune de Vanves alors administrée par André Roche a donné son feu vert.

    La première course cycliste de Vanves s’est déroulée le premier vendredi du mois de Juin 1976. Au début, les cyclistes faisaient pratiquement 35 à 40 fois le tour de ville du Plateau au Clos Montholon, soit 4 à 5 km, mais dans l’autre sens que « la Vanvéenne » avec une arrivée en côte, rue Antoine Fratacci, entre le commissariat et la mairie. Puis le circuit a été raccourci, afin de susciter l’intérêt des spectateurs qui pouvaient voir plus souvent passer les coureurs, avec une arrivée sur le Plateau, rue Jean Jaurés. « On recherchait généralement un tracé et un circuit équilibré avec une côte, du plat, des tournants » expliquaient ses organisateurs « en prenant en compte, bien sûr, les contingences de la circulation, de la sécurité routière ».

     

    Le circuit vanvéen était difficile pour les cyclistes qui souffraient généralement sur la célébre côte de l’avenue Victor Hugo le long du Lycée Michelet ou sur les pavés ( d’alors) de la rue d’Issy. Un circuit qui provoquait une course très dure, très rapide, très sélective, appréciée de surcroît par les participants à cause de nombreux prix et primes offertes par les commerçants de Vanves, et annoncé par le speaker au micro à la tribune installée à l’arrivée. « C’étaient généralement des amateurs de 27/28 ans qui avaient commencé généralement comme cadets et qui étaient, pour cetains, de futurs espoirs » indiquaient à cette époque les organisateurs. D’ailleurs certains vainqueurs ont marqué cette course  ou se sont fait remarqué : Daniel Levau, amateur de 1ére catégorie, un normand qui écumait les courses comme celle-ci, le canadien, Boher qui était passé professionnel et a marqué de sa présence le championnat du monde en 1989 et 1990….

    Mais voilà cette course a été victime du manque de bénévoles pour veiller au bon déroulement de la course sur le circuit, de la paralysie de la circulation qu’elle générait dans la ville, de l’hostilité de certains habitants qui allaient jusqu’à jeter des clous sur la voie publique emprunté par les cyclistes etc…La ville avait même envisagé de l’organiser dans un hall du parc des expositions, avant que ses organisateurs jettent l’éponge.