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Sport - Page 36

  • LES SERVALS DE VANVES : L’HISTOIRE D’UNE PASSION PAR LE RUGBYNISTERE

    Si le dimanche c’est jour de foot à Vanves, le samedi c’est jour de rugby depuis plus d’un an maintenant grâce aux Servals de Vanves créé par 4 frères, ex-lycéens de Michelet,  dont le blog relate les exploits régulièrement grâce à l’un de ses trois fondateurs Laurent Cazenave-Lacroutz.  Un article voilà plus de deux mois relatait « la superbe histoire de la création des Servals de Vanves, entre obstacles et satisfactions ». Il était paru sur un site dénommé  LeRugbynistere.fr qui est « le site de Rugby indépendant No 1, créé par deux passionnés d'Ovalie ». ... avec ses chroniques, ses prononstics, son blog où il  invite occasionnellement ou régulièrement, ses coups de coeur à s'exprimer à travers leur chronique.

    L'équipe de Vanves ne vous dit sûrement rien, pourtant, l'histoire des Servals – du nom du félin de la savane africaine – vaut la peine d'être contée. À l'origine du projet, trois frères, dont Laurent Cazenave-Lacroutz, qui souhaitait jouer au rugby sans avoir à subir le rythme d'une équipe s'entraînant plusieurs fois par semaine. Lui vient alors l'idée de créer un club avec ses frangins pour pratiquer un rugby axé sur le jeu et accessible à tous. Bref, un rugby basé sur le plaisir, le partage et les fameuses valeurs © du ballon ovale. Ce sera finalement du rugby à 7, plus ludique que le 15, qui fait surtout la part belle au jeu de mouvements tout en restant accessible aux débutants : « la ville de Vanves (92) a été séduite par notre projet et nous a généreusement laissé utiliser leur terrain synthétique de... foot. Mais quand on aime jouer, on joue même s'il n'y a pas de poteaux. Le terrain trouvé, il fallait faire venir des joueurs partageant notre vision du rugby et souhaitant jouer à 7. Nous avons prospecté dans le lycée de notre ville, lycée où j'avais notamment pu côtoyer des joueurs comme Hugo Bonneval et Nicolas Garrault (avec qui je jouais en équipe de jeunes à Clamart). On a débuté comme ça et on s'est lancé, un peu dans l'inconnu » explique Laurent Cazenave Lacroutz. 

    Les premiers entraînements, en septembre 2013, rassemblent une vingtaine de joueurs, de 15 à 40 ans. On y trouve des lycéens comme des élèves de classes préparatoires, des universitaires... « Nos entraînements étaient fondés sur trois piliers : un maximum de jeu libre (1h-1h10 de jeu sur 1h45), des exercices que chacun pouvait proposer et mettre en place (tout le monde pouvait être l'entraîneur d'un jour) et une bière (ou un coca pour les plus jeunes) et un goûter à la fin des entraînements, occasion de se connaître et de partager comme en minimes ou en cadets ». Sauf que, comme dans n'importe quelle équipe, l'hiver fait baisser drastiquement le nombre de joueurs. Viennent les premiers obstacles, sans compter sur des footballeurs peu désireux de partager leur terrain. Heureusement, au printemps, des matchs sont organisés, à 7 comme à 15. « On a vraiment apprécié malgré de belles branlées. L'immense satisfaction que je retire de cette première année est d'avoir pu faire découvrir le rugby à de nombreux débutants et le sentiment d'avoir contribué à la découverte de ce magnifique sport auprès d'un public qui n'aurait jamais fait le premier pas. »

    L’APPORT SURPRENANT DE RUGBYNISTERE

    Le problème des Servals, c'est le faible nombre d'équipes pratiquant le 7. Pour la saison 2014-2015, direction le championnat FFSE qui présente plusieurs avantages, du niveau à la localisation des clubs (en Île de France) en passant par le nombre de joueurs sur la feuille de match (15 minimum) et la licence peu onéreuse. Mais comment trouver des joueurs ? Laurent explique : « Le Rugbynistère nous a alors été d'une grande aide. Fan du site, j'avais pu voir qu'une  « communauté rugby » avait été créée dessus avec la possibilité de mettre en ligne la page de son club. J'ai décidé de remplir la fiche du club et à partir de là, j'ai commencé à recevoir pas mal de mails de joueurs arrivés récemment sur Paris, qui voulaient reprendre le rugby sans les inconvénients d'un club habituel. Grâce au Rugbynistère, nousavons ainsi enregistré l'arrivée d'une dizaine de joueurs supplémentaires et ça continue encore ! »

    Aujourd'hui, le club compte une quarantaine d'inscrits (24 ans de moyenne d'âge) qui profitent de la devise du club, « Ad majorem Ludi Gloriam », comprenez « Pour la plus grande gloire du jeu » et s'est même trouvé sponsors et mécènes. La mairie de Vanves envisage également de faire construire des poteaux de rugby lors de la rénovation d'un des terrains de foot de la commune. Laurent peut conclure sereinement : « Partis de rien, nous sommes désormais quasiment un vrai club à force de détermination mais aussi grâce à de petits coups de pouce du destin dont l'aide du Rugbynistère. À titre personnel cela me permet également de réaliser un petit rêve : celui de jouer des matchs avec mes trois frères de 24, 20 et 16 ans. »

  • UN CHAMPION DE FRANCE TAI CHI A VANVES : SEBASTIEN LALARDIE FONDATEUR DE L’ASSOCIATION LES ARTS MARTIAUX FANG (TAI CHI)

    A l’occasion des championnats de France de Wushu, arts martiaux chinois (kung fu et Tai Chi )  qui regroupaient 600 adaptes, toutes disciplines confondues à Limoges, les 21 et 22 Mars dernier, Sébastien Lalardie a remporté la médaille d’or en style Yan, dans la catégorie vétéran. « Le tai chi a différent styles qui correspondent à différents maîtres qui ont spécialisés leurs formes ». Et le style Yan est le plus pratiqué dans le monde,  jusqu’à Vanves » indique t-il. Pour en arriver là, il est passé par les championnats régionaux qui se sont déroulés le 31 Janvier dernier au stade Pierre de Coubertin.  Son association des Arts Martiaux Fang (Tai Chi) a présenté 3 autres passionnés, avec lui, qui ont ramenés 3 autres médailles : Vincent Cornet (médaille d’or dans la catégorie seniors), secrétaire, Murielle Chérubin (Argent) et  Sophie Hauswald (Bronze). Sébastien Lalardie est le seule à être monté à Limoges.  Pour le Ta Chi, un tel championnat se présente sous la forme de Taolus qui sont l’équivalent des katas en japonais, c’est à dire un enchainement codifié de mouvements présentés avec des figures imposées. Comme au patinage artistique, un jury de 5 persones les note à partir de différents critéres (la fluidité, la souplesse, la coordination)

     

    Cette association Arts Martiaux Fang a été fondée par Sébastien Lalardie avec Vincent Cornet et Murielle Chérubin voilà deux ans, au printemps 2013, avec la volonté de faire connaître et aimer les arts martiaux chinois, la culture chinoise de façon générale. Elle est l’une de ses multiples associations ou écoles d’arts martiaux apparues ces dernières années à côté de la section arts martiaux avec ses différentes disciplines tai chi, Aikibudo, judo… : L’Académie du Diato Ryu, l’institut du Gojuryu Karaté Do France IGKDF, Le Viet Vio Dao Long Sog Hai qui pratique de l'art martial vietnamien Vietvodao, style Thanh Long Son Hai, l’école Fushan Kwoon, et deux associations de boxe chinoise et thaïlandaise.

     

    RENFORCER LA SANTE ET LES REFLEXES

    Cette association permet ainsi de pratiquer le tai chi, et surtout le wushu  « qui se distingue en deux types d’art martial,  Interne avec le bagua zhang qui utilise beaucoup plus l’énergie que la force musculaire, externe avec le kung fu qui utilise la force, la vitesse et les muscles. Le bagua zhang est  le travail de l’énergie interne  au sens de la médecine traditonnelle chinoise,  ce que l’on appelle le ji en chinois, la ti en japonais. Mais il est très influencé par le kung fu, car on y retrouve beaucoup de ses mouvements pratiqués de manière beaucoup moins dure. Il est à  mi chemin entre le kung fu et le tai chi, avec des mouvements lents et rapides, où l’on sent tout de même la frappe, où nous avons un aspect beaucoup plus visibles du combat. Mais nous  travaillons surtout sur cet art martial interne pour renforcer la santé des pratiquants, améliorer leurs réflexes. Il en est de même avec  le tai chi, mais on le voit beaucoup moins, car quand il est pratiqué à vitesse plus rapide, c’est un art martial  de combat terriblement efficace. Il a été importé en Europe pour la santé surtout, en appuyant sur l’aspect  zen et sérénité, mais c’est une conséquence de l’aspect  martial de l’art. Mais un combattant ne doit il pas avoir une bonne condition physique pour pouvoir combattre » explique t-il

     

    LE BAGUA ZHANG PEU CONNU EN FRANCE

    « Beaucoup de ses pratiquants sont venus au bagua zhang parce qu’ils aiment bien le tai chi - mais c’est un peu trop lent -   ainsi que le kung fu mais passé 30 ans, c’est trop violent ! C’est le juste milieu entre les deux. Mais cet art martial est peu connu en Europe. Et nous avons pris le pari de le proposer depuis un an et demi » indique t-il. Ainsi le professeur d’Arts Martiaux Feng,  Xiao Fen Fang, entraineuse de l’équipe de France de wushu qui est né en Chine et s’est installée en France voilà une vingtaine d’années,  enseigne le wushu,  avec  le tai chi et  le bagua zhang, ainsi que le kung fu. A l’école maternelle Lemel tous les mardis soir (Tai chi entre 20H30 et 21H30, bagua zhang entre 21H30 et 22H). De 15, au début,  ils sont passés à 27 passionnés, de 18  (30 maintenant) à 71 ans, débutants pour l’essentiel, attirés par l’aspect reposant et anti stress, et qui montent en expérience ensemble. « On propose un cours d’essai gratuit pour voir pour ceux qui veulent essayer » annonce t-il.

     

    NAP ET TELETHON

    Cette  association participe aussi aux rythmes scolaires avec l’enseignement du kung fu : « Nous faisons découvrir à des classes entières, au lieu de prendre des demi-classes, sur 7 séances, le kung fu, cet art martial  que ces écoliers voit typiquement au cinéma à travers Jackie Chan et Jet Li. Et tous accrochent,  les garçons plus que les filles même si au début elles ont tendance à croire que c’est un truc de garçon, et au final, elles se prennent au jeu quelquefois plus qu’eux. Ainsi les enfants apprennent à être très attentif au respect du maître, de l’adversaire, des équipements. Et ils sont réceptifs à cela » indique ce champion qui a fait participer son association au téléthon l’année dernière.  

  • LES RESULTATS SPORTIFS DU WEEK-END A VANVES

    FOOTBALL : Défaite du Stade de Vanves en football 4 à 1 contre l'A.C.B.B. « Résultat logique compte tenu que nous ne sommes jamais rentré dans ce match!! L'équipe de l'A.C.B.B. est la réserve de l'équipe fanion qui joue en championnat de France amateur. Il y a quelques semaines nous regardions vers le haut du classement, maintenant il faut plutôt surveiller les équipes qui nous suivent. Il reste 4 matches, il nous faut encore, minimum une victoire et un nul pour assurer notre maintien » commente Jean Claude Vignal, président de la Section football du Stade qui est revenu sur un petit raté survenu dimanche matin. « Il y avait un arbitre officiel, le coup d'envoi du match était fixé à 9h30, les adversaires étaient en retard, l'arbitre les a mis forfait.Visiblement il n'avait pas envie d'arbitrer ce match. De ce fait, les 2 équipes ont joué en amical.Il est vrai que les adversaires ( Gennevilliers ) étaient frustrés de s'être déplacés pour rien, d'où quelques propos peu aimable vis-à-vis de l'arbitre ».

     

    RUGBY : Les Servals ont participé ce week-end au tournoi 7 à Paris organisé par l’ENSTA. « Dans une poule relevée, les Servals ont  très mal commencé leur tournoi en perdant 4 essais à 3 face à Madrid dans un match rageant car à leur portée avant de s’incliner de nouveau de peu face à Paris I sur le score de 3 essais à 1. Le troisième match face au futur vainqueur de l’épreuve (Centrale Nantes) a laissé moins de place au suspense avec une nouvelle défaite 5 essais à 1. Néanmoins, l’équipe s’est ressaisie avec une victoire de prestige face à l’équipe nationale de Norvège sur le score de 6 essais à 2 » indique Laurent Cazenave-Lacroutz.

     

    PISCINE : Avec le retour des beauxjours, de la chaleur et des vacances ( de printemps), les vanvéens retrouvent le chemin de la Piscine Municipale dont le règlement est devenu plus draconien depuis les récents travaux effectués visant à une meilleure hygiéne. Les nageurs doivent se déchausser à l’entrée de l’établissement car l’interdiction du port des chaussures a été étendue aux vestiaires, au-delà de la démarcation signalant l’entrée dans une zone de port non autorisé. Seul le port de chaussures de bain est toléré dans les vestiaires et aux abords des bassins. Le port du bonnet est aussi obligatoire. Pas de bermudas, shorts, cuissards, mais des maillots de bains classiques type slip, boxer, maillot une ou deux pièces.  Enfin l’interdiction de stationner dans l’établissement a été étendue aux poussettes, ce qui a fait hurlé certaines mères de familles qui demandaient un local pour les stationner comme dans les créches.