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politique - Page 166

  • CANTONALES A VANVES : PAS DE VACANCES POUR LES CANDIDATS

    Pas de vacances pour les candidats aux cantonales. D’autant plus qu’ils commencent à dévoiler leurs programme. Bernard Gauducheau (NC) a fait distribuer la semaine derniére sa brochure de 6 pages sur papier glacé après l’avoir présenté et commenté lors d’une réunion publique à l’école Lemel voilà plus d’une semaine. Guy Janvier (PS) devrait être présent à Clamart aujourd’hui à 16H comme beaucoup de candidats socialistes pour accueillir Martine Aubry qui lancera un appel « pour une autre politique du logement » avec des propositions concrétes. Un des chevaux de bataille du conseiller général de Vanves.

     

    Bernard Gauducheau : « Il faut une nouvelle ambition pour Vanves »

    Le programme de Bernard Gauducheau  est le fruit de rencontres et d’échanges réguliers avec les vanvéens. « Il vise à poursuivre la modernisation de notre ville et à renforcer les solidarités. Il inscrira Vanves dans la dynamique des Hauts de Seine, département le plus innovant de France » explique t-il dans une tribune qui ouvre ce document. « Malheureusement, depuis 7 ans, le conseiller général sortant a privilégié l’opposition partisane affaiblissant ainsi la place de Vanves dans les débats locaux et nuisant aux intérêtes de notre commune. Aucun projet ne s’est d’ailleurs réalisé à son initiative. Il faut donc une nouvelle ambition pour Vanves afin de  recréer un réel lien actif avec le conseil général par des actions fortes qui porteront rapidement leurs fruits » ajoute t-il.

    Sur 4 pages ce document présente ses priorités dans 4 domaines :

    - « Pour notre cadre de vie, Vanves au cœur de notre projet » qui lui permet de s’exprimer notamment sur  l’habitat : « A Vanves, le partenariat efficace entre la ville, l’Office Départemental d’HLM et les divers bailleurs sociaux devrait nous permettre d’attendre 25% de logements sociaux dans un proche avenir sachant qu’il est de 23,6% en 2011 ». Et La tranquillité publique, en rappelant la rénovation du commissariat de police avec  la création d’un réseau de vidéoprotection de 10 caméras « dont l’extension reposera dans les années à vennir sur un partenariat entre la mairie et le département ».   

    - « Pour une solidarité active, répondre aux besoins de chacun », c'est-à-dire des seniors – développer les moyens afin de mieux accompagner les malades et les famillers dans la perspective du futur « plan dépendance » - des personnes fragiles – restructuration du pôle social situé rue A .Briand devant permettre à terme de coordonner et de moderniser les services à la personne et aux familles – des personnes  handicapées – partenariat d’action sociale avec le département qui doit être renouvelé  avec des objectifs ambitieux en matière d’insertion dans la vie locale et de sensibilisation du public aux problématique du handicap   - et des enfants avec leur famille – nouvelle structure petite enfance à l’étude rue de Châtillon.

    - « Pour notre avenir, l’emploi et l’éducation au service de l’ambition » avec l’accélération de la rénovation du collége Saint Exupery, l’encouragement de l’initiative « Vallée de la culture » à proximité de Vanves.

    - « Vanves et le Conseil Général des Hauts de Seine, un partenariat à renforcer » dans plusieurs domaines comme l’aménagement (Ilôt Cabourg), l’accueil petite enfance (1 M€ investis par le département), la solidarité (600 vanvéens titulaires du RSA aidés), la jeunesse (10 dispositifs communaux en faveur de la ciyoenneté soutenus par le Conseil Général), de cadre de vie (réfection J.BLeuzen, rénovation A.Fratacci avec couloir  de bus, Marcheron-Larmeroux bientôt).

     

    Logement : Le combat emblématique de Guy Janvier

    Pour Guy Janvier (PS), cet appel que lancera Martine Aubry, 1ére secrétaire du PS, aujourd’huii à 16H, « pour une autre politique du logement » ne pouvait pas mieux tomber, même si cela se déroule à Clamart, commune voisine tout de même, en présence de nombreux maires de grandes villes françaises, dans le département des Hauts de Seine où 14 villes sur 36 sont toujours hors la loi SRU, imposant un taux de 20% de logements sociaux, toutes administrées par la Droite, sauf Asnières. « Le Clan Sarkozy du 92 se sait actuellement protégé et continue de se cacher derrière les prix élevés du foncier pour ne pas construire de logements sociaux et souvent même en détruire » expliquent ses collégues socialistes. Il en a fait l’un de ses combats emblématique à Vanves même si celle-ci respecte bien l’obligation de 20% de logements sociaux (23,6%) en visant les 25%. Ce qui ne l’empêche pas d’expliquer que « de nombreuses personnes sont inéluctablement chassées des villes et en particulier de Vanves. Les jeunes peuvent difficilement s’y installer. Pire, certaines familles avec de jeunes enfants vivent dans des logements insalubres, parfois à 5 ou 6 dans 20 m2. Au total, le département compte 25 000 logements insalubres et 100 000 personnes en attente de logement social, dont 1 000 à Vanves ». Tout en constatant que les appartements dans le privé se vendent à des prix très élevé (6000 € le m2) ou se louent de 500 à 600 € par mois dans les constructions neuves.

    Occasion de rappeler que dans ses 50 propositions, le PS 92  propose de passer au rythme de 2000 à 5000 constructions par an de logements sociaux, de créer un bouclier logement pour aider les familles altoséquanaises qui consacrent plus de 30% de leurs ressources à leur logement, de rendre abordable les loyers en limitant leur augmentation – « On lancera une pétition citoyenne pour que les loyers n’augmentent pas et restent raisonnable dans le privé »  -  d’abaisser le niveau des charges en favorisant les économies d’énergie (et d’eaux),  de réduire les 25 000 logements insalubres recensés, de développer un plan d’action pour le logement des étudiants et jeunes travailleurs

  • UN HISTORIEN DE VANVES ET SOCIAL DONNE QUELQUES PISTES POUR UNE REFORME DES RETRAITES

    Beaucoup ne savent pas, d’autres l’ont oublié, mais un vanvéen a écrit en 2008 un petit livre sur les retraites tout à fait d’actualité à quelques jours de la dernière manif contre le projet de réforme du gouvernement : « Vive la retraite ! Passé, présent et avenir d’une conquête sociale majeure ». Et pourtant tout le monde le connaît. Il s’agit de René Sedes, auteur de nombreux autres livres comme « Ceux du 13 », mais aussi « 20 siécles de combats pour la dignuité » sur l’histoire de l’intégration professinnelle des travailleurs handicapés, « Quand les Auberges de Jeunesse couvraient toutes les routes », toujours en autoédition. 

     

    « Depuis plus de quinze ans, notre systéme de retraite par répartition subit des atteintes qui mettent son existence en jeu. A partir des prétextes les plus divers : progression continue de l’espérance de vie, exemples-des-autres-pays-européens, contraintes économiques… » explique t-il en considérant qu’en réalité, derrière les discours de convenance, ce qui est en cause, ce sont les conquêtes sociales de la Libération qui visaient à l’établissement d’une société de citoyens solidaires et non pas un conglomérat d’individus mis en concurrence. « La loi de la République et non pas la loi du plus fort ». A travers 138 pages, il  parle des retraités – « La retraite n’est pas une nouvelle vie, c’est une phase nouvelle de la vie » - et de leurs conditions de vie,  retrace l’histoire de cette conquête qui a été « plus longue qu’on ne l’imagine », démonte les mécanismes d’une démolition programmée,  en éclairant le débat sur retraite par répartition – constitution d’un pot commun – et retraite par capitalisatin qui n’est autre chose qu’une « tirelire individuelle » confié à son banquier ou à son assureur. « La répartition principe d’égalité, de solidarité interprofessionnelle et intergénérationnelle est un facteur de paix sociale. A l’inverse, la capitalisation porte en ellle-même (même si elle se déguise en « épargne personnelle ») des ferments d’inégalité et elle est de nature à exacerber les tensions sociales ».   

    Il ouvre quelques pistes en vue d’une véritable réforme : « construire un systéme de retraite qui ne soit ni rabrougri, ni ratiociné (exactement le contraire de ce que l’on offre aujourd’hui) mais qui assure dignité et sécurité à celles et ceux qui y ont droit après une vie de travail ». Prendre en compte la pénabilité réelle du travail, « par une réduction significative du temps de cotisation », et les salariés entrés tardivement dans le monde du travail du fait d’études de plus en plus longues mais aussi à ceux touchés par de longues périodes de chomage et de précarité. Fixer comme plancher l’équivalent du Smic pour les salariés ayant cotisé le nombre de trimestres requis. A l’inverse, pour mettre un terme à des dérives scandaleuses, fixer un plafond de 5000 € mensuels, réactualisé comme les autres retraites. Remettre à un niveau convenable les pensions de reversion. Procéder à la suppression progressive des prélévements qui se sont accumulées au fil des ans (CSG, CRDS et Cotisation SS) mettant ainsi un terme aux notionsde « retraite brute » et de « retraite nette »… « Cet ensemble de mesures, nettoyant enfin le statut des retraités de l’ensemble des scories de toute sorte accumulées depuis des décennies en raison de politiques à courtes vie, rendrait à ceuxc-ci la place qui leur revient de droit dans la société, c'est-à-dire des citoyens de plein exercice et non pas des assistés caricaturés en voyageurs et croisiéristes, sans cesse d’être accusés d’être une charge pour l’Etat et l’une des principales causes du déficit public » 

  • APRES LE VOTE DE LA REFORME DES RETRAITES, TROIS QUESTIONS A LA SENATEUR DE VANVES

    La lassitude était perceptible sur tous les bancs, vendredi dernier, tout au long des débats. Certains orateurs de l'opposition, hébétés de fatigue, peinaient parfois à trouver leurs mots. «Nous n'avons jamais perdu notre temps à entendre les uns et les autres s'exprimer», avait déclaré sur un ton apaisant le président du groupe UMP, Gérard Longuet, après 150 h de débat – sans compter 30 h de travaux pour la commission des affaires sociales,  prés de 1000 amendements examinés, dont quelques uns ont été rédigés et défendus par Isabelle Debré, dont plus du tiers des 131 amendements provenaient de l’opposition sénatoriale, permettant 18 évolutions majeures selon le ministre Eric Woerth. I.Debré est notamment à l’origine de l’extension aux militaires non officiers le bénéfice d’un départ à la retraite anticipé lorsqu’ils parents d’un enfant atteint d’une invalidité qui a été voté à l’unanimité.

     

    Isabelle Debré  au coeur du débat et des décisionnaires.  

     

    Vanves Au Quotidien - Jamais vous n’aviez participé à un tel débat au Sénat depuis votre élection en 2004 ?

    Isabelle Debré : « C’est un des débats les plus longs de la Véme République, ce qui prouve que l’enjeu était important. L’ambiance était assez chaude. Mais la majorité présidentielle a été très soudée , la gauche a fait de l’obstruction, sur le groupe CRC (socialistes). Mais c’est la démocratie. On ne peut pas dire qu’il y a eu un déni de démocratie, surtout après 140 H de débat,  bien au contraire. J’insiste sur le fait que le vote unique n’empêche pas la présentation de tous les amendements qui onty tous été présenté et examiné.

    VAQ - Quels ont été les temps forts de ses 15 jours de débat ?

    I.D. : « Ce débat a surtout été très long. Le rapporteur a fait preuve de calme, d’ine résistance physique hors norme car on ne peut pas le remplacer, ni le relayer. Les ministres sont restés calmes, sereins, faisant preuve, de pédagogie. Et mes colléguex de la mazjorité présidentielle ont dû apprendre à se taire parce que nous avions envie de ruer dans les brancards. Et c’est à l’honneur du sénat d’avoir des débats très longs, siégeant jour et nuit, pensant 140 à 150 h, avec des nuits jusqu’à 4H du matin et même le samedi. On ne peut pas parler de déni de démocratie

    VAQ - Qu’allez-vous faire aujourd’hui à la CMP ?

    I.D. : « Nous sommes 3 sénateurs de la MP, le rapporteur général, Alain Vassel, le rapporteur de la loi Dominique Leclerc et moi même en tant que Vice Présidente de la Commission des Affaires sociales qui alons apporter quelques modifications. Nous savons déjà sur quels points nous voudrions bouger que je ne peux pas vous les dévoiler encore. J’ai fait remonté quelques préoccupations à mon rapport. J’ai déjà eu l’occasion de participer à 2 ou 3 CMP dont la Modernisation et l’Epargne Salariale comme rapporteur qui est toujurs titulaire de la CMP. Mais une CMP de cette importabnce qui engage notre avenir est passionnant, car on est au coerur du débat et des décisionnaires.