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politique - Page 166

  • UN HISTORIEN DE VANVES ET SOCIAL DONNE QUELQUES PISTES POUR UNE REFORME DES RETRAITES

    Beaucoup ne savent pas, d’autres l’ont oublié, mais un vanvéen a écrit en 2008 un petit livre sur les retraites tout à fait d’actualité à quelques jours de la dernière manif contre le projet de réforme du gouvernement : « Vive la retraite ! Passé, présent et avenir d’une conquête sociale majeure ». Et pourtant tout le monde le connaît. Il s’agit de René Sedes, auteur de nombreux autres livres comme « Ceux du 13 », mais aussi « 20 siécles de combats pour la dignuité » sur l’histoire de l’intégration professinnelle des travailleurs handicapés, « Quand les Auberges de Jeunesse couvraient toutes les routes », toujours en autoédition. 

     

    « Depuis plus de quinze ans, notre systéme de retraite par répartition subit des atteintes qui mettent son existence en jeu. A partir des prétextes les plus divers : progression continue de l’espérance de vie, exemples-des-autres-pays-européens, contraintes économiques… » explique t-il en considérant qu’en réalité, derrière les discours de convenance, ce qui est en cause, ce sont les conquêtes sociales de la Libération qui visaient à l’établissement d’une société de citoyens solidaires et non pas un conglomérat d’individus mis en concurrence. « La loi de la République et non pas la loi du plus fort ». A travers 138 pages, il  parle des retraités – « La retraite n’est pas une nouvelle vie, c’est une phase nouvelle de la vie » - et de leurs conditions de vie,  retrace l’histoire de cette conquête qui a été « plus longue qu’on ne l’imagine », démonte les mécanismes d’une démolition programmée,  en éclairant le débat sur retraite par répartition – constitution d’un pot commun – et retraite par capitalisatin qui n’est autre chose qu’une « tirelire individuelle » confié à son banquier ou à son assureur. « La répartition principe d’égalité, de solidarité interprofessionnelle et intergénérationnelle est un facteur de paix sociale. A l’inverse, la capitalisation porte en ellle-même (même si elle se déguise en « épargne personnelle ») des ferments d’inégalité et elle est de nature à exacerber les tensions sociales ».   

    Il ouvre quelques pistes en vue d’une véritable réforme : « construire un systéme de retraite qui ne soit ni rabrougri, ni ratiociné (exactement le contraire de ce que l’on offre aujourd’hui) mais qui assure dignité et sécurité à celles et ceux qui y ont droit après une vie de travail ». Prendre en compte la pénabilité réelle du travail, « par une réduction significative du temps de cotisation », et les salariés entrés tardivement dans le monde du travail du fait d’études de plus en plus longues mais aussi à ceux touchés par de longues périodes de chomage et de précarité. Fixer comme plancher l’équivalent du Smic pour les salariés ayant cotisé le nombre de trimestres requis. A l’inverse, pour mettre un terme à des dérives scandaleuses, fixer un plafond de 5000 € mensuels, réactualisé comme les autres retraites. Remettre à un niveau convenable les pensions de reversion. Procéder à la suppression progressive des prélévements qui se sont accumulées au fil des ans (CSG, CRDS et Cotisation SS) mettant ainsi un terme aux notionsde « retraite brute » et de « retraite nette »… « Cet ensemble de mesures, nettoyant enfin le statut des retraités de l’ensemble des scories de toute sorte accumulées depuis des décennies en raison de politiques à courtes vie, rendrait à ceuxc-ci la place qui leur revient de droit dans la société, c'est-à-dire des citoyens de plein exercice et non pas des assistés caricaturés en voyageurs et croisiéristes, sans cesse d’être accusés d’être une charge pour l’Etat et l’une des principales causes du déficit public » 

  • APRES LE VOTE DE LA REFORME DES RETRAITES, TROIS QUESTIONS A LA SENATEUR DE VANVES

    La lassitude était perceptible sur tous les bancs, vendredi dernier, tout au long des débats. Certains orateurs de l'opposition, hébétés de fatigue, peinaient parfois à trouver leurs mots. «Nous n'avons jamais perdu notre temps à entendre les uns et les autres s'exprimer», avait déclaré sur un ton apaisant le président du groupe UMP, Gérard Longuet, après 150 h de débat – sans compter 30 h de travaux pour la commission des affaires sociales,  prés de 1000 amendements examinés, dont quelques uns ont été rédigés et défendus par Isabelle Debré, dont plus du tiers des 131 amendements provenaient de l’opposition sénatoriale, permettant 18 évolutions majeures selon le ministre Eric Woerth. I.Debré est notamment à l’origine de l’extension aux militaires non officiers le bénéfice d’un départ à la retraite anticipé lorsqu’ils parents d’un enfant atteint d’une invalidité qui a été voté à l’unanimité.

     

    Isabelle Debré  au coeur du débat et des décisionnaires.  

     

    Vanves Au Quotidien - Jamais vous n’aviez participé à un tel débat au Sénat depuis votre élection en 2004 ?

    Isabelle Debré : « C’est un des débats les plus longs de la Véme République, ce qui prouve que l’enjeu était important. L’ambiance était assez chaude. Mais la majorité présidentielle a été très soudée , la gauche a fait de l’obstruction, sur le groupe CRC (socialistes). Mais c’est la démocratie. On ne peut pas dire qu’il y a eu un déni de démocratie, surtout après 140 H de débat,  bien au contraire. J’insiste sur le fait que le vote unique n’empêche pas la présentation de tous les amendements qui onty tous été présenté et examiné.

    VAQ - Quels ont été les temps forts de ses 15 jours de débat ?

    I.D. : « Ce débat a surtout été très long. Le rapporteur a fait preuve de calme, d’ine résistance physique hors norme car on ne peut pas le remplacer, ni le relayer. Les ministres sont restés calmes, sereins, faisant preuve, de pédagogie. Et mes colléguex de la mazjorité présidentielle ont dû apprendre à se taire parce que nous avions envie de ruer dans les brancards. Et c’est à l’honneur du sénat d’avoir des débats très longs, siégeant jour et nuit, pensant 140 à 150 h, avec des nuits jusqu’à 4H du matin et même le samedi. On ne peut pas parler de déni de démocratie

    VAQ - Qu’allez-vous faire aujourd’hui à la CMP ?

    I.D. : « Nous sommes 3 sénateurs de la MP, le rapporteur général, Alain Vassel, le rapporteur de la loi Dominique Leclerc et moi même en tant que Vice Présidente de la Commission des Affaires sociales qui alons apporter quelques modifications. Nous savons déjà sur quels points nous voudrions bouger que je ne peux pas vous les dévoiler encore. J’ai fait remonté quelques préoccupations à mon rapport. J’ai déjà eu l’occasion de participer à 2 ou 3 CMP dont la Modernisation et l’Epargne Salariale comme rapporteur qui est toujurs titulaire de la CMP. Mais une CMP de cette importabnce qui engage notre avenir est passionnant, car on est au coerur du débat et des décisionnaires.  

  • REFORMES DES RETRAITES : LA SENATEUR DE VANVES PORTE PAROLE DE L’UMP

    C'est fait. Après l'Assemblée nationale, le Sénat a adopté à son tour vendredi soir le projet de loi sur les retraites. Le texte a été adopté par 177 voix contre 153. La majorité UMP et Union Centriste a voté pour sauf les centristes du MoDem qui se sont abstenus. La gauche PS, CRC-SPG (communistes et parti de gauche), Verts et RDSE (Radicaux, à majorité radicaux de gauche) ont voté contre.

     

    Mère des réformes, pour le président de la République Nicolas Sarkozy, le projet de loi recule de 60 à 62 ans, à l'horizon 2018, l'âge légal de départ à la retraite et de 65 à 67 ans l'âge de départ sans décote (c'est à dire même si la durée de cotisation nécessaire n'est pas atteinte). « Ce moment est solennel parce qu'il est celui de la lucidité, de la responsabilité, du courage » a déclaré le ministre du Travail Eric Woerth en concluant les débats. « Le gouvernement avait un objectif: que l'équilibre du texte soit préservé. Faire évoluer le texte oui, le dénaturer non » a-t-il lancé.

    Lors des explications de vote, c’est Isabelle Debré qui a parlé au nom de l'UMP et en a profité pour rétorquer face aux socialistes  que «la première mesure d'équité et de justice sociale, c'est d'abord de financer le système des retraites». Il est vrai que le président du groupe PS, Jean-Pierre Bel, avait estimé que, par sa guérilla de retardement, la gauche sénatoriale avait «réussi à déjouer les plans élaborés par le président de la République et ses conseillers». Le mouvement social d'opposition à la réforme des retraites est «massif» et «profond», a estimé le sénateur de l'Ariège.

    En début de semaine prochaine, les deux assemblées par le biais de la commission mixte paritaire se mettront d'accord sur un texte définitif et le vote final aura lieu à la fois à l'Assemblée et au Sénat entre mardi et jeudi. La Commission mixte paritaire (7 sénateurs, 7 députés) dont fait partie Isabelle Debré,  chargée d'établir un texte commun entre les deux assemblées, se réunira lundi 25 octobre.

     

    ISABELLE DEBRE AU SENAT : « Le première des justices est de financer ls retraites ! »

     

    La déclaration d’Isabelle Debré au Sénat à la fin de 150 H de débats et 131 amendements adoptés :

    « Au nom de l'UMP, je tiens à remercier les ministres pour leur écoute et leur disponibilité. Mes remerciements s'adressent aussi à Mme Dini et à M. Leclerc, grâce à qui nous avons un texte équilibré. Je rends hommage à son sens de l'écoute et à sa résistance. L'état de nos finances faisait de cette réforme un impératif : il en allait de la sauvegarde de notre système de répartition. Le groupe UMP se réjouit que la majorité ait eu le courage d'entreprendre cette réforme sur les retraites. Effectivement, la première des justices, c'est de financer les retraites !

    La solution retenue a été la plus réaliste : nous ne pouvions nous enfermer dans les dogmes du « toujours plus » ; la majorité a fait le choix de la responsabilité pour maintenir les retraites actuelles et garantir les retraites futures. Nous nous réjouissons que la Haute Assemblée ait rééquilibré les temps de travail et de retraite. Avec un âge de départ porté à 62 ans, la durée de la retraite sera au moins supérieure de trois ans à ce qu'elle était en 1980. Il n'y a donc aucun recul social, mais uniquement une prise en compte des réalités démographiques. De nombreux aménagements ont été acceptés : pour les mères de famille, pour les parents d'enfants handicapés, pour les travailleurs exposés à l'amiante. Notre Haute Assemblée peut se réjouir du travail accompli afin que la réforme soit le plus juste possible. Nous soutiendrons votre projet et nous vous félicitons pour votre volontarisme »