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Lycée - Page 20

  • LA RENTREE 2013 A VANVES : A MICHELET, UNE ANNEE SCOLAIRE ANNIVERSAIRE

    Le 150éme anniversaire de la création du lycée Michelet en 1864 devrait être célébré tout au long de l’année scolaire 2013/14, et servira de fil rouge pour un certain nombre de temps forts et des travaux pédagogiques. Patrick Sorin, proviseur, animera ce matin la réunion de rentrée (traditionnelle) des professeurs et accueillera les nouveaux professeurs (40). A cette  occasion la couverture du Mémento 2013/14 de Michelet est consacré à cet anniversaire, et cette réunion sera clôturée par un exposé de Pascale Maestracci, professeur du lycée à la retraite, qui est secrétaire du Comité d’organisation créé en Juin dernier par le proviseur pour préparer et organiser ces célébrations. En fin d’après-midi, il accueillera les 160 internes, tous élèves en prépa et mardi matin à 9H30, les élèves de 6éme : « C’est un moment important, et je souhaite que les élèves le vivent comme un honneur.  On essaie d’y mettre les formes » indique t-il en reconnaissant « qu’on se dirige vers une Rentrée tout à fait classique, sans problèmes particuliers ».

     

    « La Rentrée est une opération assez bien maîtrisée : 9 mois de préparation, et depuis 10 jours, du plein temps » explique Patrick Sorin, proviseur qui vit sa 9éme Rentrée à Michelet, sa 26e ou 27e  en tant que chef d’établissement. « Techniquement, nous sommes habitué et nous savons  en quoi elle consiste. Elle se prépare 9 mois à l’avance, presque 10 puisqu’en Novembre, nous faisons les prévisions d’effectifs d’élèves, parce que tout part de là ». Il reconnaît avoir la chance d’avoir autour de lui, « des collaborateurs exceptionnels »,  du principal du collège jusqu’au jardinier, soit 260 adultes au service de cet établissement scolaire :

    - 175 professeurs dont une quarantaine de nouveaux et parmi eux, une dizaine de débutants : « J’ai toujours été très soucieux de proposer à l’établissement d’accueillir de nouveaux professeurs parce que c’est plus facile de démarrer ici qu’ailleurs, et cela fait du bien à tout le monde. Une équipe pédagogique efficace, est une équipe mélangée, intergénérationnelle » explique t-il en précisant « qu’en 9 ans, 65% des professeurs ont été remplacés, à cause notamment d’un fort mouvement de départs à la retraite depuis quelques années, ce qui a permis de rajeunir leurs effectifs »

    - 90 personnes sont chargées de la gestion de la vie scolaire, administrative, financière et  matérielle  grâce une intendance, du personnel d’entretiens techniques. Ils sont sur le pont depuis 3 jours, après des travaux de peinture tout l’été, pour la remise en place des tables et des chaises, la tonde des pelouses, l’entretien et la mise en place des 500 ordinateurs. « L’ENT  (Espace numérique de travail) de la  région n’étant pas une réussite pour l’instant, ni suffisamment opérationnelle, j’ai souhaité attendre que cet outil progresse, et voir  ce qui se passe. Ce qui ne veut pas dire que l’on n’a pas un intranet maison, mais on n’est pas passé encore à l’ENT de la Région » indique t-il à cette occasion. 

     

    Michelet  est victime de son succès, car il ne manque pas d’élèves. « J’ai les pires difficultés à maîtrise globalement les effectifs : 400 de plus en 10 ans. Nous accueillerons 2250 élèves au total lors de cette Rentrée, 600 collégiens, 1200 lycéens, 450 prépas dont 160 vivent en internat. J’avais au printemps, mille demandes pour ses 160 places d'internat, car chacun a bien compris l’énorme avantage d’avoir une place en internat qui évite de perdre du temps de transports, et permet de  bénéficier d’une émulation, d’une dimension collective, d’un entraînement, de soutiens, de solidarités qui est pour beaucoup dans l’état d’esprit de Michelet ». Ainsi Michelet est à saturation. Guy Janvier (PS) conseiller général et membre du Conseil d’administration pour le collége avait demandé, mais sans succès, l’année dernière,  de retoucher la carte scolaire, pour équilibrer les effectifs entre les deux collèges, Michelet en sur-effectif, St Exupery disposant de places. Mais voilà, il y a une sectorisation pour justement éviter des affectations sauvages : «  On ne choisit pas son établissement au collège. Donc, nous prenons les élèves de notre secteur. Vanves est divisé en deux, territorialement, et je ne prends pas de dérogations. Il y a eu quelques programmes immobiliers dont les effets ont été ressentis sur le collège et le lycée. Et il y a une attractivité du lycée notamment en entrée en seconde, qui fait l’objet d’une attaque en règle chaque année. Ils prennent tous les moyens possibles pour les faire entrer ici » indique Patrick Sorin

     

    « Septembre 2013, est la première Rentrée du ministre Peillon » - Il avait accueilli son prédécesseur Luc Chatel le premier jour de la Rentrée 2009 -  «  alors que la loi d’orientation sur la refondation de l’école est sortie le 8 Juillet 2013. Chacun a compris que dans un premier temps, le ministre s’intéressait au 1er degré, avec priorité aux primaires, mais on voit se profiler à l’horizon, quelques beaux dossiers sur le second degré pour la Rentrée 2014 : Nous allons rediscuter du collège unique, non pas dans son principe il est réaffirmé, ce qui est très heureux, mais sur l‘idée d’une différenciation des pratiques pédagogiques pour s’adresser à tout le monde, car les besoins ne sont pas les mêmes selon les élèves. Sur le lycée, nous nous orientons de plus en plus vers une liaison entre le lycée et l’enseignement supérieur, ce qui est assez nouveau. C’est  ce que l’on appelle le « bac-3/bac+3 » avec l’idée qu’au lycée, on prépare la suite, et qu’il faut atteindre d’un objectif : au début des années 2000, les pays de l’UE avaient fixé à 50% d’une classe d’âge, le taux d’accés à un diplôme de l’enseignement supérieur. Nous en sommes  à 42% 13 ans après. C'est-à-dire qu’il faut que l’on envoie de plus en plus d’élèves en 2éme, en  1ére, en terminale, qu’il faut former de plus en plus de bacheliers afin qu’ils aient de plus en plus, la possibilité de décrocher un diplôme de l’enseignement supérieur : BTS, licence, et pour nous parce que nous avons des bacheliers généraux, le niveau master ».

  • VANVES AU CŒUR DES DOSSIERS ABORDES DANS LES ASSEMBLEES DEPARTEMENTALE ET REGIONALE

    Le Conseil Régional Ile de France  et le Conseil Général des Hauts de Seine ont tenu leur dernière séance avant les vacances d’été, avec beaucoup de questions inscrites à l’ordre du jour. Parmi-celles-ci quelques unes sont au cœur de l’actualité vanvéenne

     

    LA PROTECTION MATERNELLE ET INFANTILE :

    Les élus socialistes sont intervenus au Conseil Général des Hauts de Seine hier, pour que des moyens supplémentaires soient affectés aux PMI, notamment en matière de personnels, et ont indiqué qu’ils soutiennent toutes les actions menées le personnel des PMI. « La dégradation des PMI dans les Hauts-de-Seine est récente et peut être facilement interrompue » a indiqué Guy Janvier, conseiller général de Vanves,  au nom du groupe PS. Avec ses collégues Bernard Lucas, Luc Bérard de Malavas, ils ont réaffirmé l'importance d'un réseau de protection maternelle et infantile (PMI) efficient dans le Département. En effet « il est scandaleux que le Département invoque des prétendus problèmes financiers pour justifier la baisse de moyens imposée aux professionnels des PMI » a tonné Guy Janvier lors d’une conférence de presse  quelques jours auparavant : « Les centres de PMI sont une compétence obligatoire des conseils généraux, et le Département Hauts-de-Seine avec un budget de 1,9 milliards d'euros est en mesure de financer largement ce dispositif. De plus, le bon fonctionnement de la prévention grâce à un réseau de PMI permet d'éviter à plus long terme des coûts humains et financiers, notamment en matière de soins »

     

    UNE MUTUALISATION DES EQUIPEMENTS SPORTIFS VILLE-LYCEE

    Le Conseil Régional a entendu une communication sur la conférence régional du sports qui vient d’être récemment créé, pour relever avec le mouvement sportif francilien (19 400 clubs, 271 000 bénévoles, 2,3 millions de licenciés) de nombeux défis autour d’un projet partagé : équipement du territoire, formation, soutien aux bénévoles, développement des pratiques nouvelles, approche des questions de santé, d’éthique, de développement durable. L’une des questions soulevés dans cette instance est justement le sport et les équipements scolaires qui fait l’objet d’un groupe de travail, tout à fait d’acualité à Vanves, avec le Lycée Michelet, où ville, Région avec l’éducation national travaillent ensemble depuis un an, pour permettre de réhabiliter ces équipements sportifs du lycée et les ouvrir aux stadistes de Vanves.

    L’une des pistes de réflexion est la mutualisation des équipements, notamment pour adapter les nouveaux sites sportifs aux impératifs de la pratique scolaire et du sport de proximité, pour une meilleure optimisation de leur usage. Ainsi les équipements à construire dans un lycée ou une ville devront répondre à la fois au contenu des propgrammes d’EPS et aux besoins d’une population en recherche d’une offre à la fois de proximité et qualitative. Car si Vanves a la chance d’avoir un lycée avec un parc doté d’installations sportives – ce qui lui d’être le pemierà avoir une piscine et une équipe de rugby -  ce n’est pas toujours le cas, un certain nombre de lycées manquent d’équipement sportifs intra muros et rencontrent des difficultés pour accéder aux installations sportives municipales

  • LE LYCEE MICHELET A VANVES EST IL UNE VRAIE PASSOIRE ?

    Le lycée Michelet serait il devenue une véritable passoire, tout le monde  pouvant entrer dans cet établissement scolaire prestigieux de notre ville.

     

    Un ancien éléve de Michelet qui y a séjourné et étudié au milieu des années 50 s’est promené tranquillement aux alentours de 16H30 lundi après-midi pour revoir ses lieux, qu’il a fréquenté : la chapelle (fermée) où il a fait sa première communion, le pavillon Mansart mais pas le bureau de Proviseur  - « de toute façon, quand on y allait, cela bardait » - rencontrant de-ci, de-là quelques professeurs ou agents techniques qui ont pris cet homme barbu sympathique pour l’un des leurs. Il a même échangé quelques mots avec l’un d’entre eux, avant de continuer vers les cuisines et leur cour intérieure toujours pavée, l’ancien gymnase et le théâtre, et le jardin. Ainsi ce vanvéen expatrié en Colombie Britannique, a pu entrer, se promener et sortir sans que personne ne lui demande rien du tout. Un vrai passe-muraille qui n’a pas eu besoin de faire le mur comme certains éléves sont habitués Bd du Lycée pour éviter de faire le grand tour. Il est vrai que les parcsmétres collés contre le mur facilitent le passage de ces jeunes volants.