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collége

  • LA RENTREE SCOLAIRE A VANVES : LA PREMIERE JOURNEE DE RENTREE DU NOUVEAU PROVISEUR DE MICHELET, BERNARD GARY

    C’est le jour J pour Bernard Gary, nouveau proviseur du lycée Michelet, qui a accueillit les enseignants hier lors de la journée de pré-rentrée, et les internes en fin de journée. Il accueillera aujourd’hui, individuellement les élèves, niveau par niveau, entouré de leurs professeurs principaux, au théâtre, avec quelques consignes « pour apprendre à cohabiter dans le gros village, à ne pas se marcher sur les pieds. Les élèves ont le droit à tout le respect des adultes mais je leur rappellerais qu’ils doivent aussi le respect aux enseignants. Le respect, c’est comme l’amour, il faut que cela soit partagé, sinon cela ne peut pas marcher bien longtemps. Pour nous, cela peut paraître de la routine, mais il faut  se souvenir que ce n’est pas le cas pour eux, ni d’ailleurs pour les professeurs ». Comme d’habitude, une attention particulière sera apportée aux nouveaux collégiens qui entrent en classe de 6éme et qu’il  accueillera avec, à ses côtés, le maire de Vanves : « C’est un rite initiatique. On va chouchouter un peu ses siziémes. Ils en ont rêvé depuis un certain temps. Mais c’est une vraie révolution copernicienne, car s’ils avaient un seul instituteur, ils auront 10 ou 11 professeurs, ils pourront jouir d’une liberté un peu nouvelle, mais la gérer n’est pas aussi facile que cela, surtout lorsqu’on a 11 ans. Mais en même temps, on n’oublie pas notre rôle de les aider à grandir. On va commencer à leur laisser une petite autonomie, encadrée, car il faut qu’ils grandissent »

    Vanves Au Quotidien - Quelles seront les caractéristiques et les nouveautés de cette Rentrée 2014 ?

    Bernard Gary : « La réforme du lycée est arrivé à son terme. Le collège a connu quelques modifications dans l’organisation du brevet. On ne nous annonce rien de nouveau, mais mon expérience tend à montrer qu’il faut être prudent en la matière. Nous sommes dans un fonctionnement de continuité. J’ai constaté dans le discours du ministre une nouveauté qui me réjouit : Un appel général à la bienveillance vis-à-vis des élèves. Dans les établissements, on veut le meilleur pour les éléves, parfois de façon un peu radical, et cet appel à la bienveillance qui n’est pas un appel au laxisme, nous rappelle qu’ils sont petits en 6éme, ados en lycée.

    VAQ – Et la section bi-langue au collège ?

    B.G. : «  Elle existe déjà au collège avec une session français-anglais-allemand, et s’étend au lycée en commençant par les Secondes cette année, les 1éres à la Rentrée 2015 et les Terminales à la Rentrée 2016-17. Son objectif théorique est que les élèves maîtrisent avec une égale compétence, l’une ou l’autre de ses langues vivantes. Elle repose aussi sur un projet culturel, car l’objectif n’est pas uniquement de maîtriser l’allemand ou l’anglais mais aussi de connaître les pays, leur culture, leur histoire…C’est une classe un peu plus exigeante, car il faut que les élèves mènent de front les apprentissages de ces langues, ce qui demande un travail plus lourd. L’idéal serait qu’en nous quittant, ils soient à peu prés bi-langue

    VAQ - Combien en attendez-vous d’élèves ?

    B.G. : « Nous attendons 2400 élèves dont 600 au collège, 1500 au lycée, 450 en prépas scientifiques, littéraires et économiques dont 250 en 1ére année, et le reste en 2éme année, avec 170 Internes.

    VAQ - Avez-vous vérifié une fois de plus que ce lycée est victime de son succés  avec cete pression sur l’Internat?

    B.G. : « La pression est réelle depuis le mois de Juin. J’en ai parlé avec Patrick Sorin.  Etre interne, est une chance et un privilége, parce qu’il y a bien évidemment beaucoup plus de demandes que de possibilités d’accueil. Ses pressions ne viennent pas uniquement des familles, mais de beaucoup d’interlocuteurs qui tous, à bon droit, aimeraient promouvoir telle ou telle carrière de tel ou tel élève méritant. Les critères sont connus de tout le monde : les ressources des familles, l’éloignement… Sachant qu’on ne pourra pas donner satisfaction à tout le monde. On essaie d’être les plus juste et les plus équitables possible. On va commettre des injustices, on en est désolé par avance. Mais lorsque la demande est, à ce point, supérieure à l’offre, on gére le plus humainement et le plus honnêtement possible.  

    VAQ - Qu’en est il au niveau des professeurs ?

    B.G. : « Avec une classe de plus au collège, le lycée devrait compter 180 professeurs avec 7 ou 8 professeurs qui ont mutés, et peuvent avoir une longue ancienneté dans la carrière, parce que c’est comme pour les proviseurs, arriver au lycée Michelet demande d’avoir un gros baréme, et des nouveaux qui vont vivre leurs premières expériences professionnelles, un peu moins de 10% des effectifs. Et c’est une conséquence de la pyramide des âges des enseignants qui est en train de changer : Ses10 à 15 dernières années, il y a eu beaucoup de départ en retraite, moyennant quoi, même dans un lycée prestigieux comme Michelet, nous voyons arriver des collègues plutôt jeunes, ce qui est bien pour l’homogénéité et la dynamique du groupe enseignant, avec des ceux  qui ont de l’expérience et sont parfois un peu blasés et d’autres qui découvrent le métier. Nous allons ainsi  accueillir 6 professeurs qui n’ont jamais fait la classe. Il faudra, à la fois, les rassurer, les assurer de notre solidarité pleine et entière, et les accompagner car c’est pour eux un grand moment, après avoir travailler des années, pour devenir enseignants.

    VAQ - Et du personnel.

    B.G. : « C’est ce personnel dont j’ai décidé de parler dans mon discours de pré-rentrée car on a souvent tendance à les oublier. Ces jours-ci, ils étaient en train de nettoyer le parc. Ils commencent tôt le matin, terminent tard le soir, notamment pour l’internat où ils sont sur le pied de guère pour le petit-déjeuner et le dîner. Ce n’est pas le personnel le plus reconnu et les mieux payé. Et pourtant sans eux, il n’y a pas d’établissement. Je vais leur tirer un coup de chapeau car ils le méritent, et rappeler  aux enseignants que les conditions de travail du personnel reposent sur notre vigilance. Cela ne coûte rien lorsqu’un enseignant demande aux élèves de mettre les papiers dans les corbeilles. Et la Région a fait ce qui lui incombait au niveau des conditions de salaires e sociales de ce personnel. On peut faire une partie du chemin et les aider.

    VAQ - A quels premiers dossiers allez-vous atteler ?

    B.G. : « Ce n’est pas trop sur un plan pédagogique mais matériel : Des travaux très important en perspective sur les équipements sportifs. La piscine va être fermée pendant quelques mois, car ayant vieillie, elle a besoin d’être entretenu. Il y en a pour un million de travaux, dont certains ont été déjà réalisés, l’infirmerie ayant été entièrement rénovée. C’est une opération de longue haleine. L’objectif est de mettre ses équipements à la disposition du plus grand nombre. Autant qu’ils soient en bon état. C’est un lycée qui coûte cher à la Région. 

    VAQ – Qu’en est il de la délicate question de la sectorisation des colléges de Vanves (Michelet, Saint Exupery) ?

    B.G. : « Il y a un vrai problème. Il faut que l’on travaille sur l’image de l’établissement. Quand vous considérez les résultats obtenus par les deux colléges, à une demi virgule prés, ils  sont identiques. Mais l’histoire de ce lycée fait que, pour un certain nombre de familles, il n’y a qu’un seul bon établissement, Michelet. Ce qui, objectivement, est  infondé et très injuste par ailleurs. Quoi qu’ils en soient, on ne peut pas continuer ainsi, car cela pose des problèmes humains avec, ce qui est une absurdité économique, un collège aux effectifs trop chargé d’un côté, et un collège à moitié vide de l’autre. Aucune collectivité territoriale ne peut accepter de faire fonctionner un établissement  qui tourne à moitié à vide, et de l’autre côté un établissement où c’est le trop plein. Il va donc falloir que l’on tranche dans le vif. J’ai rencontré M le maire en Juillet. Il en est convaincu tout comme nous. IL va donc falloir sans doute sectoriser autrement la commune de Vanves. Mais la carte scolaire est de la responsabilité régalienne du Conseil Général. Nous allons établir un travail de concertation qui devrait commencer dés la Rentrée avec les deux collèges, les fédérations de parents d’élèves, les élus locaux et le conseil général des Hauts de Seine. On va heurter peut être certaines familles, mais on va faire preuve de pédagogie avec les parents comme avec les élèves et leur expliquer que c’est pour le bien de tout le monde. De toute façon, s’ils sont à Saint Exupery, ils viendront au Lycée à Michelet, et ils auront goûté aux deux établissements.

  • LA RENTREE 2013 A VANVES : A MICHELET, UNE ANNEE SCOLAIRE ANNIVERSAIRE

    Le 150éme anniversaire de la création du lycée Michelet en 1864 devrait être célébré tout au long de l’année scolaire 2013/14, et servira de fil rouge pour un certain nombre de temps forts et des travaux pédagogiques. Patrick Sorin, proviseur, animera ce matin la réunion de rentrée (traditionnelle) des professeurs et accueillera les nouveaux professeurs (40). A cette  occasion la couverture du Mémento 2013/14 de Michelet est consacré à cet anniversaire, et cette réunion sera clôturée par un exposé de Pascale Maestracci, professeur du lycée à la retraite, qui est secrétaire du Comité d’organisation créé en Juin dernier par le proviseur pour préparer et organiser ces célébrations. En fin d’après-midi, il accueillera les 160 internes, tous élèves en prépa et mardi matin à 9H30, les élèves de 6éme : « C’est un moment important, et je souhaite que les élèves le vivent comme un honneur.  On essaie d’y mettre les formes » indique t-il en reconnaissant « qu’on se dirige vers une Rentrée tout à fait classique, sans problèmes particuliers ».

     

    « La Rentrée est une opération assez bien maîtrisée : 9 mois de préparation, et depuis 10 jours, du plein temps » explique Patrick Sorin, proviseur qui vit sa 9éme Rentrée à Michelet, sa 26e ou 27e  en tant que chef d’établissement. « Techniquement, nous sommes habitué et nous savons  en quoi elle consiste. Elle se prépare 9 mois à l’avance, presque 10 puisqu’en Novembre, nous faisons les prévisions d’effectifs d’élèves, parce que tout part de là ». Il reconnaît avoir la chance d’avoir autour de lui, « des collaborateurs exceptionnels »,  du principal du collège jusqu’au jardinier, soit 260 adultes au service de cet établissement scolaire :

    - 175 professeurs dont une quarantaine de nouveaux et parmi eux, une dizaine de débutants : « J’ai toujours été très soucieux de proposer à l’établissement d’accueillir de nouveaux professeurs parce que c’est plus facile de démarrer ici qu’ailleurs, et cela fait du bien à tout le monde. Une équipe pédagogique efficace, est une équipe mélangée, intergénérationnelle » explique t-il en précisant « qu’en 9 ans, 65% des professeurs ont été remplacés, à cause notamment d’un fort mouvement de départs à la retraite depuis quelques années, ce qui a permis de rajeunir leurs effectifs »

    - 90 personnes sont chargées de la gestion de la vie scolaire, administrative, financière et  matérielle  grâce une intendance, du personnel d’entretiens techniques. Ils sont sur le pont depuis 3 jours, après des travaux de peinture tout l’été, pour la remise en place des tables et des chaises, la tonde des pelouses, l’entretien et la mise en place des 500 ordinateurs. « L’ENT  (Espace numérique de travail) de la  région n’étant pas une réussite pour l’instant, ni suffisamment opérationnelle, j’ai souhaité attendre que cet outil progresse, et voir  ce qui se passe. Ce qui ne veut pas dire que l’on n’a pas un intranet maison, mais on n’est pas passé encore à l’ENT de la Région » indique t-il à cette occasion. 

     

    Michelet  est victime de son succès, car il ne manque pas d’élèves. « J’ai les pires difficultés à maîtrise globalement les effectifs : 400 de plus en 10 ans. Nous accueillerons 2250 élèves au total lors de cette Rentrée, 600 collégiens, 1200 lycéens, 450 prépas dont 160 vivent en internat. J’avais au printemps, mille demandes pour ses 160 places d'internat, car chacun a bien compris l’énorme avantage d’avoir une place en internat qui évite de perdre du temps de transports, et permet de  bénéficier d’une émulation, d’une dimension collective, d’un entraînement, de soutiens, de solidarités qui est pour beaucoup dans l’état d’esprit de Michelet ». Ainsi Michelet est à saturation. Guy Janvier (PS) conseiller général et membre du Conseil d’administration pour le collége avait demandé, mais sans succès, l’année dernière,  de retoucher la carte scolaire, pour équilibrer les effectifs entre les deux collèges, Michelet en sur-effectif, St Exupery disposant de places. Mais voilà, il y a une sectorisation pour justement éviter des affectations sauvages : «  On ne choisit pas son établissement au collège. Donc, nous prenons les élèves de notre secteur. Vanves est divisé en deux, territorialement, et je ne prends pas de dérogations. Il y a eu quelques programmes immobiliers dont les effets ont été ressentis sur le collège et le lycée. Et il y a une attractivité du lycée notamment en entrée en seconde, qui fait l’objet d’une attaque en règle chaque année. Ils prennent tous les moyens possibles pour les faire entrer ici » indique Patrick Sorin

     

    « Septembre 2013, est la première Rentrée du ministre Peillon » - Il avait accueilli son prédécesseur Luc Chatel le premier jour de la Rentrée 2009 -  «  alors que la loi d’orientation sur la refondation de l’école est sortie le 8 Juillet 2013. Chacun a compris que dans un premier temps, le ministre s’intéressait au 1er degré, avec priorité aux primaires, mais on voit se profiler à l’horizon, quelques beaux dossiers sur le second degré pour la Rentrée 2014 : Nous allons rediscuter du collège unique, non pas dans son principe il est réaffirmé, ce qui est très heureux, mais sur l‘idée d’une différenciation des pratiques pédagogiques pour s’adresser à tout le monde, car les besoins ne sont pas les mêmes selon les élèves. Sur le lycée, nous nous orientons de plus en plus vers une liaison entre le lycée et l’enseignement supérieur, ce qui est assez nouveau. C’est  ce que l’on appelle le « bac-3/bac+3 » avec l’idée qu’au lycée, on prépare la suite, et qu’il faut atteindre d’un objectif : au début des années 2000, les pays de l’UE avaient fixé à 50% d’une classe d’âge, le taux d’accés à un diplôme de l’enseignement supérieur. Nous en sommes  à 42% 13 ans après. C'est-à-dire qu’il faut que l’on envoie de plus en plus d’élèves en 2éme, en  1ére, en terminale, qu’il faut former de plus en plus de bacheliers afin qu’ils aient de plus en plus, la possibilité de décrocher un diplôme de l’enseignement supérieur : BTS, licence, et pour nous parce que nous avons des bacheliers généraux, le niveau master ».