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ELECTIONS - Page 56

  • LENDEMAINS D’ELECTIONS SUR LE CANTON DE VANVES : DEBRE ET BERGER REMETTENT LES PENDULES DE LA MAJORITE UMP/UDI A L’HEURE !

    Cette victoire d’Isabelle Debré et de Jean Didier Berger (UMP) remet les pendules à l’heure au sein de la majorité UMP/UDI et notamment dans l’ancien canton-ville de Vanves.

    Il faut se souvenir qu’en 1980, lorsqu’André Roche (RPR) est décédé et avait été remplacé par Gérard Orillard (RPR) son 1er adjoint, il avait été passé un accord tacite entre RPR et UDF pour se partager la ville-canton, la ville revenant au RPR et  le canton  à l’UDF, non sans quelques tentatives hégémoniques d’un côté comme de l’autre. Ainsi lorsque Roger Aveneau  (UDF) a ainsi remplacé André Roche au Conseil Général où il a été élu en jusqu’en 1998, il avait eu contre lui au 1ertour en 1980, Claude Lemel alors 1er adjoint RPR de G.Orillard. Mais pas aux élections cantonales suivantes de 1986 et de 1992.  La défaite en 1995 de Didier Morin (RPR) qui avait succédé à Gérard Orillard (RPR) décédé des suites d’une longue maladie, en 1991,  avait quelque peu changée la donne.  Bernard Gauducheau (UDF) était devenu,  en quelque sorte,  le leader de l’opposition RPR/UDF, même si Isabelle Debré (RPR) était présent au conseil municipal pour son premier mandat (dans l’opposition) et n’avait pas encore le poids (politique) qu’elle a acquisepar la suite. Il est vrai qu’il était entré au conseil municipal  en 1989 et avait été maire adjoint chargé des écoles et de la Jeunesse de G.Orillard et de D.Morin. En fonction des accords, il  remplaçait Roger Aveneau  (UDF) au Conseil Général  en battant François Bordes (PS) en 1998 et devait laisser le leadership à Isabelle Debré (RPR)  pour les Municipales de 2001.

    Il n’en a rien été puisqu’il a profité de son avantage pour essayer d’imposer une primaire  à Isabelle Debré qui avait reçu l’investiture RPR. Ce qui a  aboutit finalement à la présence de deux listes RPR  et UDF face à  Guy Janvier (PS) qu’il  a réussit à battre en arrivant devant la liste RPR au 1er tour  et en imposant ses conditions aux gaullistes qui n’ont eu droit qu’à 6 élus et 3 maires adjoints dont la place de 1ére maire adjoint au lieu de 2 si Isabelle Debré n’avait pas menacé de se retirer. Elle en garde d’ailleurs un très mauvais souvenir. Ainsi l’UDF obtenait les deux postes de maire et de conseiller général de Vanves, ce que n’avait pas pu faire le RPR. Mais cela n’a duré que 3 ans, car Bernard Gauducheau était battu par Guy Janvier en 2004 puis en 2011 aux élections cantonales,  sans qu’il y ait un candidat  UMP. Aux municipales, il réussissait à imposer une liste unique UMP/NC en 2008 et UMP/UDI en 2014, même si pour cette dernière élection municipale, certains élus et  militants UMP  auraient préférés partir sous leurs couleurs. Entretemps, le maire était élu en 2010 au Conseil Régional et Isabelle Debré  entrait au Sénat en 2004 puis était réélu en 2011 où elle devenait l’une des rares femmes vice présidente de la haute Assemblée lors de son renouvellement en Septembre 2014.

    Du coup durant l’automne 2014,  Isabelle Debré,  sollicitée par Patrick Devedjian président du Conseil Général, alors que le maire de Vanves était indécis sur le fait d’y aller de nouveau ou de privilégier finalement  les régionales, pour faire équipe avec JD Berger (qui souhaitait se présenter)  sur ce nouveau canton de Clamart/Vanves et transformer l’essai en le ramenant dans la majorité départementale. Ce qui a été réalisé dimanche dernier. Ainsi la majorité UMP/UDI revient à un équilibre plus normal, même si cela a fait grincer des dents du côté centriste, avec un maire UDI et une conseillère général UMP, comme dans les années 80 et 90 mais à l’inverse. Et cet équilibre est un bien commun à la majorité qui lui a toujours permis de diriger cette ville à l’image de la majorité départementale gaulliste/centriste qui gére ce département depuis 50 ans.

    A Suivre : Les élections régionales en toile de mire

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    PMS ANDRE ROCHE : L’ABERRATION DE LA FERMETURE DE L’ACCES JB POTIN

    Si les autorités municipales appliquent scrupuleusement les consignes en matière de Vigipirate, ce n’est pas tout à fait le cas au PMS André Roche. Depuis la mise en place du niveau « Alerte Attentat », il n’y a qu’un seul accès, par la rue du Docteur Arnaud, celle de la rue Jean Baptiste Potin étant fermée et cadenassée, pour des raisons de sécurité et de surveillance (rapprochée). Soit disant. Du coup, tous ceux qui ont à se rendre au secrétariat du Stade et aux courts de tennis sont obligés de « faire le grand tour », comme ils disent, certains râlant, non pour le trajet à pied à effectuer, mais surtout  lorsqu’il pleut ou vente. Les sections Boules Lyonnaises et Tennis ne voient plus passer, même en coup de vent, certains adhérents pour venir prendre des nouvelles, saluer les dirigeants ou membres présents… et surtout parmi les plus anciens qui ont du mal à marcher. C’est tout un pan de convivialité qui a disparue à cause de cette porte fermée. Et notamment le dimanche, lors des matchs de football ou de basket, où le PMS est inaccessible par la seule entrée du Docteur Arnaud. 

    Mais là, où c’est le plus aberrant dans cette fermeture de la porte JB Potin, c’est qu’elle ne sert à rien. Car en pleine journée et durant la semaine, un autre accès est maintenant ouvert qui relie directement le parc F.Pic au PMS A.Roche entre 9H et 17H30 pour permettre aux scolaires d’accéder aux équipements sportifs, sans surveillance, comme cela a toujours été le cas, même en dehors de Vigipirate. Et donc tout le monde l’utilise, même les habitants du clos Montholon qui traversent le PMS, car bien évidemment, malgré Vigipirate, on entre comme dans un moulin à vent dans cet équipement sportif censé être plus surveillé qu’à l’habitude. Il y aurait eu même des vols. Les présidents des sections Tennis et Boules Lyonnaises ont adressés un mail à l’adjoint chargé des Sports pour lui demander au moins d’ouvrir cette porte entre 9H et 19H pendant qu’il fait jour. Car à  quoi sert il  de laisser fermer l’accès de la rue JB Potin, si les vanvéens peuvent entrer par le parc ? Mais cet accès du PMS a toujours été source de conflit entre les sportifs et les municipalités qui se sont succédées depuis très longtemps, et a même provoqué une sacré colère de Bernard Gauducheau au dernier bureau municipal lorsqu’il appris ses faits, qui a étonné plus d’un des participants.

    PROCURATION : UN ACCUEIL PAS DU TOUT CONVIVIAL AU COMMISSARIAT DE POLICE

    Les vanvéens se plaignent ses derniers temps d’un accueil pas du tout convivial lorsqu’ils se déplacent au commissariat de Vanves pour déposer plainte notamment ou faire ce qu’on appelle une « main courante ». Et notamment ceux qui ont été victimes des cambriolages ses derniers temps, ou de ses jeunes qui envahissent les résidences autour de la rue de Châtillon que ce soient les parties communes ou les caves, mettant en avant les effets du plan Vigipirate qui les occupent énormément, le manque d’effectifs – 1/3 – au commissariat victime des réductions de personnel entamé sous l’ére Sarkozy etc…Tout cela restait au niveau des « on dit » jusqu’au jour où une élue de Vanves, et pas des moindres, a eu l’occasion de s’en apercevoir tout simplement parce qu’elle accompagne des vanvéens, pour leur rendre service, surtout lorsqu'ils ont des difficultés à marcher,  dans leurs démarches administratives pour obtenir une procuration. L’un d’entre eux, conduit en voiture par  Isabelle Debré, a pu s’en rendre compte. Alors qu’elle l’attendait dans son véhicule, il est entré au commissariat, accueillit  comme dans un jeu de quille au guichet par les permanenciers. « J’ai remis le formulaire que m’avait donné madame Debré, ayant rempli la partie me concernant. Et j’ai entendu : « Mais ce n’est pas le bon formulaire ! Et puis, il faut écrire en majuscule ! » Elle m’en montre un autre en me disant : « C’est celui là qu’il fait remplir ! » - « Donnez le moi, je vous le raménerai ! » - « Non !Je ne  vous le donne pas. Il faut le remplir sur place ». Du coup, je suis parti et j’ai rejoint Isabelle Debré qui attendait dehors : « Vous voyez ! Ce n’est pas long » me dit elle. Et là, je lui explique que je ne l’ai pas rempli…Ni une, ni deux, elle est sortie de son véhicule. On est retourné au commissariat. Et là, lorsqu’ils l’ont vu, ils étaient tous au garde à vous. J’ai été impressionné. Elle demande alors ce qui n’allait pas. Et là, un commandant est   descendu des bureaux. Et j’ai pu remplir le bon formulaire » raconte ce vanvéen qui n’en revient pas encore tout en étant indulgent pour la police. « Mais c’est quand même incroyable d’en arriver là ! On comprend que ce genre de démarches administratives devrait être fait en mairie comme pour les passeports, les cartes d’identité… car la police a autre chose qu’à faire que de l’administratif. Mais il me semble que c’est peut être, pour une raison politique, car une procuration pour une élection doit être délivrée par une autorité neutre sur le plan politique » 

  • ELECTIONS DEPARTEMENTALES A VANVES : UNE CAMPAGNE APATHIQUE, ATONE

    L’ensemble des politiques, élus et militants, reconnaissent que cette campagne est particulièrement apathique, notamment à Vanves par rapport à Clamart où les lendemains de l’alternance gauche-droite sont assez chaud, avec les polémiques sur le logement et la cité 3 F à la Plaine, l’aménagement du quartier de la gare, l’interdiction de distribuer des prospectus etc… Peu de réunions publiques sont prévues : L’UMP avec Isabelle Debré et Jean Didier Berger à l’école Larmeroux hier soir et le 18 à Clamart (au théâtre Jean Arp), le FdeG/PC le 16 à Clamart (Maison des Associations) et le 18 à Vanves.  EELV ne fera pas de réunions publiques privilégiant le terrain. Quant au  PS, il  n’a communiqué ni dates, ni lieux pour l’instant.

    Les candidats privilégient plutôt de terrain à Vanves, devant Intermarché, Carrefour Market, mais aussi Lild au Clos Montholon, la gare Vanves/Malakoff mais aussi de Clamart où transitent des Vanvéens, le métro, tôt le  matin et en fin d’après-midi mais aussi le dimanche pour toucher les vanvéens qui vont au marché de Malakoff comme l’a fait le PS dimanche dernier.  Mercredi dernier, dés le matin, Boris Amoroz (FdeG/PC) était sur le Plateau avec Lucie Heurter et Gérard Aubineau pour commencer à distribuer leurs programmes résumés dans un « quatre pages ». Les portes à portes sont aussi de règle en fin d’après midi : «L'accueil est d'ailleurs particulièrement bon dans les HLM de l'office départemental à Vanves, ses habitants étant particulièrement sensibles aux problématiques et aux politiques du conseil général. Du côté de Clamart, le projet d'opération spéculative du maire, souhaitant détruire les 700 HLM des 3F interpelle non seulement les habitants desdits 3F, mais tous les habitants des HLM du Haut-Clamart lors de nos portes-à-portes »indique Boris Amoroz.

    Isabelle Debré (UMP) multiplie aussi les visites et les portes à portes, avec ou sans Jean Didier Berger, et participe à de nombreux manifestations locales comme ce fut le cas pour l’inauguration de la créche Pomme Canelle, et ce  sera le cas pour le match Expograph Vanves-Marseille samedi à 15H au PMS André Roche où elle donnera le coup d’envoi. Le programme des candidats UMP a été distribué le week-en dernier. Catherine Naviaux et Roland Nabiau, candidats écologistes privilégient le terrain, avec des rencontres avec les électeurs « dans des secteurs où ils ne sont pas forcément d’accord avec nous ». Elle a commencé à distribuer cette semaine, son  programme avec un quatre pages départemental intitulé« Vers plus de démocratie, Vers un environnement préservé, Vers une solidarité renforcée », et un tract plus local insistant les circulations douces entre Clamart et Vanves, les transports en commun

    Guy Janvier (PS) fait  même les sorties d’école avec Remy Carton son suppléant. Tout comme à droite, le conseiller général socialiste  est victime aussi de la « gréve de campagne » de certains élus et militants. La plupart des jeunes qui ont fait la campagne des municipales ne sont pas aussi présents  et mobilisés qu’en 2014,  en dehors de Remi Carton, qui parait - sur les réseaux sociaux - plus préoccupé par les motions et la préparation du Congrés PS que la campagne elle-même selon ses détracteurs. Mais ils sont tous les deux, sur le terrain pour tracter, boîter, rencontrer les électeurs. Cette gréve ou ce timide soutien s’explique aussi par le fait que la section est « hollandaise » alors que Guy Janvier est aubryste. Et le message de soutien de Martine Aubry n’a pas plu à certains. En tous les cas, le conseiller général  sortant  a le mérite de la persévérance,  ne se décourageant en aucune sorte devant l’adversité, ni les sondages qui se révèlent catastrophiques pour le PS. Il arrive tout de même en seconde place à 25% des voix contre 36% à I. Debré et JD Berger. « Tout est possible, rien n’est joué ! » répéte t-il inlassablement.