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ELECTIONS - Page 55

  • VANVES ET LES ELECTIONS REGIONALES : PECRESSE (UMP) LANCE SA CAMPAGNE ET LES ESPRITS S’ECHAUFFENT A LA REGION

    Les élus et militants UMP vanvéens n’étaient pas aussi nombreux que ceux de l’UDI,  samedi dernier, tout simplement parce que le lancement de campagne de Valérie Pécresse, chef de file de l’UMP pour les régionales s’est déroulé en Seine Saint Denis, à Rosny, et un samedi matin. Parce que « c’est ici dans le 93 que se joue une bonne partie de l’avenir de la Région Capitale » dans « un département resté à gauche, où la majorité des villes est désormais dirigé par notre famille famille politique » a expliqué Valérie Pécresse dans une salle des fêtes, pas assez grande pour accueillir les 2000 franciliens présents selon les organisateurs. « J’ai rêvé d’une région qui ne confondrait pas politique et idéologie, politique et sectarisme, où l’éthique et le bon usage de l’argent public remplacerait le clientélisme, l’opacité, le gaspillage » a déclaré Valérie Pécresse devant la fine fleur des élus franciliens, des parlementaires aux maires, avec notamment Isabelle Debré

    Valérie Pécresse s’en  est pris au bilan de la gauche, de l’échec du trio JP Huchon, MP de la Gontrie, « son bras droit depuis 13 ans », et la verte Emmanuelle Cosse en dénonçant une région « fracturée de toute part » au niveau territorial, économique et social, éducatif, transport , numérique, environnemental, humain. « Le vrai bilan de la gauche c’est 17 ans d’impuissance, d’immobilisme, de fatalisme » avec une « gauche régionale, championne de l’esquive : Je ne suis responsable de rien, comptable de rien, coupable de rien… Leur bilan c’est leur boulet, ils veulent s’en exonérer, ils n’y échapperont pas ». Elle a d’ailleurs dénoncé un  incroyable gâchis comme l’UDI, l’inefficacité de la Région  - « Ce ne sont pas les feux de cheminée qui sont responsable de la pollution mais les bouchons routiers ! » - le clientélisme  en dénonçant « ses subventions versées aux associations bien connues des cercles socialiste, communistes et verts », et le manque criant d’ambition : « Avez-vous entendu parler d’un grand projet régional depuis 17 ans ? Le Grand Paris ! Mais c’est Nicolas Sarkozy qui l’a fait ! » a-t-elle constaté en posant la question : « Un quatrième mandat pour quoi faire ? » 

    Elle a commencée à donner une idée  des objectifs poursuivis :« Redonner à l’IDF son premier rang » c’est à dire redonner la fierté d’habiter en IDF, réparer une région fracturée, faire de la Région IDF le moteur de l’avion France. Elle défendra d’ailleurs trois valeurs - l’autorité, la liberté et la justice – qu’elle a illustrée par les propositions défendus par le groupe UMP au Conseil Régional : Sécurisation des transports, des commerces de proximité, des quartiers, des lycées, soutien au logement intermédiaire, à l’accession sociale en refusant de « financer plus de logement social là où il y en a déjà plus de 30% », abroger la réduction de 75% dans les transports aux 167 000 étrangers en situation irrégulière.

    Elle a surtout donnée une idée de la campagne qu’elle a décidée de mener d’ici Décembre 2015,  participative, au plus près des franciliens, de leurs attentes, de leurs besoins. C’est pourquoi elle viendra à leur rencontre : « Vous me verrez partout, dans les gares, sur les marchés, auprès des lycéens, des salariés, des entrepreneurs, des familles, des agriculteurs, des ouvriers, des retraités… » en s’étant donné pour objectif d’ici l’été de parcourir les 100 circonscriptions d’IDF en 100 jours. Ainsi, pendant que les chefs de file UDI et UMP franciliens lancent leur campagne,  la majorité socialiste a pris un métro de retard en en étant encore aux primaires, pour départager JP Huchon et MP de la Gontrie, sa 1ére Vice présidente, alors que les dernières élections locales ont démontrée que la « maison socialiste est en train de brûler ». La gauche régionale se déchire comme l’ont constaté les élus de l’opposition régionale siégeant à la commission permanente du Conseil Régional jeudi dernier, et notamment Bernard Gauducheau. Les esprits se sont échauffés à plusieurs reprises sur la présence d’une équipe TV du magazine « Supplément » de C+, sur le pic de pollution,  sur le redéploiement de subventions versées à des associations, la délégation régionale au festival de Cannes, la candidature de la Région Capitale aux JO 2024 contre laquelle se sont prononcés les écologistes etc… 

    Mais la délibération concernant le projet de tram T10 entre Antony (Croix de Berny) et Clamart (Gare SNCF et futue GPE)  qui doit compléter le T6 (entre Chatillon/Montrouge-Velizy) et sa station d’entretien et de remisage prévu dans le bois de Verrière à la limite de Châtenay et du Plessis Robinson, a eu pour résultat de voir un  vice Président écologiste,  Pierre Serne chargé des transports,  se désolidariser de l’exécutif en votant comme le groupe EELV pour un renvoi de ce dossier en commission, tout en expliquant et en s’emballant quelque peu : « Je souhaite que le bois de Verrière ne soit pas le Sivens de la Région d’Ile de France, et encore moins qu’il y ait un mort ». Dossier défendu par JP Huchon qui ne se voyait pas « ne pas tenir  compte de la position du département des Hauts de Seine dont  le Conseil Général  en a débattu et qui  va en financer une part importante ». Et a fait voter cette délibération contre la volonté des verts de retarder un projet crucial pour les transports dans un sud des Hauts de seine qui était jusqu'à présent bien mal desservi. 

  • LES ELUS UDI DE VANVES AU LANCEMENT DE LA CAMPAGNE REGIONALE DE CHANTAL JOUANNO

    A peine terminées, les élections départementales laissent place aux élections régionales, puisque les franciliens assistent cette semaine au lancement de campagne des chefs de file de l’opposition régionale :  Chantal Jouanno, chef de file de l’UDI  Mardi soir à Issy les Moulineaux où étaient présents pratiquement tous les élus et militants centristes de Vanves dont Bernard Gauducheau, conseiller régional qui est le directeur de la campagne UDI dans les Hauts de Seine. Valérie Pecresse, chef de file de l’UMP à Rosny sous Bois (93) samedi prochain, en présence sûrement d’élus et militants UMP de Vanves, et notamment Isabelle Debré et Jean Didier Berger. Elle a d’ailleurs l’intention d'entamer une tournée des cent circonscriptions de la région d'ici à l'été. « On va la voir partout. Contrairement à monsieur Huchon qu'on ne voit nulle part, y compris dans les Yvelines où il est pourtant élu » indique t-on dans son équipe de campagne. Elle aborde ce scrutin avec « la ferme intention de prendre sa revanche sur le président sortant, et mettre fin au règne socialiste » : « L'alternance, je la prépare depuis le lendemain de cette défaite, le jour où j'ai pris la tête de l'opposition au conseil régional ».

    L’opposition UMP/UDI a donc pris un métro d’avance sur la gauche régionale, et notamment le PS où il s’agit pour l’instant de bien gérer la primaire entre Jean Paul Huchon président  et Marie Pierre de La Gontrie 1ére Vice Présidente qui ne s’adressent plus la parole. « Ils ne se parlent plus du tout. Ils font parfois passer leurs messages via les conseillers régionaux écologistes. Nous jouons les intermédiaires » confiait l’un d’entre eux au Figaro. Et il devrait en être ainsi jusqu’au 28 Mai lors de la primaire qui désignera la tête de liste socialiste. Le président de la Région a reçu le soutien de Julien Dray qui expliquait à l’Express : « Avec l’équipe, avec Jean Paul Huchon, nous avons réveillé la belle au bois dormant… Nous avons un bon bilan, une bonne gestion. Continuons sur cette trajectoire, soyons le laboratoire de la gauche innovante ». Tandis que Marie Pierre de La Gontrie a reçu celui d’Anne Hidalgo : « Sa candidature est aujourd’hui la meilleure parce qu’il faut du renouvellement et de la féminisation. Ce serait une bonne candidate face aux femmes qui seront présentées par les autres partis. Je pense que Jean Paul – c’est ce que je lui ai dit – devrait accompagner cette candidature. Il ne faut pas rester arc-bouté sur ses positions, personne n’est propriétaire de son mandat et chacun a intérêt à préparer la relève ».

     

    « La belle au bois dormant est toujours endormie, et Jean Paul Huchon continue à lui administrer des somniféres.  Et pendant  qu’elle dort, les franciliens vivent un vértable cauchemar (transports, pollution). Alors que l’Ile de France devrait être un  moteur » constatait Jean Christophe Largade, président de l’UDI  mardi soir au PACI (Issy les Moulineaux) où 300 militants et élus étaient venus assister au lancement de la campagne de Chantal Jouanno, sénateur de Paris, animée par un ex-journaliste à la retraite qui a fréquenté Vanves et pour cause : JJ Cros était le présentateur pendant de longues années du journal de France Paris-Ile de France-Centre dont le siége est situé rue J.Bleuzen. Elus et militants de Vanves avaient été mobilisés pour assister à ce meeeting, regroupés à gauche,  face à la scéne ou la chef de file de l’UDI aux régionales étaient entourées sur la scéne par les 18 conseillers régionaux centristes avec Laurent Lafon, le présudent de groupe, et Bernard Gauducheau conseiller régional.

     

    L’un des premiers d’objectifs était finalement d’expliquer pourquoi il fallait deux listes à droite : « Dans une élection à la proportionnelle à 2 tours, il n’est choquant que chacun mette en avant sa spécifcité » a expliqué Y.Jégo (UDI) ex ministe de N.Sarkozy. « Pourquoi ne pas y aller ensemble ? Mais parce que le scrutin n’est pas le même. On se défend pour ce qu’on est avec des listes à la proportionnelle. Le problème est de faire voter les électeurs pour ce que nous sommes » a expliqué Hervé Marseille le « monsieur Elections » de l’UDI, sénateur maire de Meudon. Chantal Jouanno a bien expliqué que « cette indépendance n'est pas une opposition ». Toutefois, elle a revendiquée des « différences claires et légitimes » avec l’UMP. Elle s'est même fixé un « cadre de conduite » pour cette campagne: « Je ne commenterai pas l'UMP, je n'attaquerai pas les personnes, je porterai notre projet collaboratif ».  Tout en insistant sur le projet qui devrait faire, dés les vacances de printemps passées, l’objet de conventions territoriales, une par département (le 7 Mai pour les Hauts de seine à Sceaux) et de conventions thématiques (Le 2 Juin à Vanves à l’école Marceau sur le théme : « S’organiser »)  pour « construire le programme de l’UDI et de l’UDI seule ». Ainsi l’UDI fera sa liste et portera son projet, en répondant à plusieurs  défis : l’écologie d’avenir,  le plein emploi et le vivre ensemble. « On n’a pas les mêmes réponses que l’UMP et on a le devoir de les défendre. Et les différences, ce sont des complémentarités » a ajoutée Chantal Jouanno qui a choisi pour embléme le colibri dont la légende explique le slogan  - « Vous aussi faites votre part »  -  et pour couleur, le vert de la Canopée

     

    Les formules n’ont pas manqué :   « La meilleure personne pour parler de JP Huchon est sa 1ére Vice président qui dit « 17 ans, cela suffit, il faui que cela change ! » On ne va pas se gêner pour appuyer ses propos.  En 17 ans, il n’y a pas eu de ligne directrice, un marqueur. Et pourtant il avait le temps de l’imprimer » a expliqué Laurent Lafon président du groupe UDI. « Le nouvel épisode de pollution qui touche le Grand Paris montre que « l’IDF est la 1ére région polluée d’Europe après avoir voulu être la premiére région écologique en 2004… C’est la maire de Paris qui agit, pas la Région » at-il ajouté. Chantal Jouanno n’a pas manqué d’ironiser sur  «  ce JP Huchon qui ne dit rien ! Mais il est malin !  Il a lancé le Pass Navigo Unique 2 mois avant les élections. Qui est dupe de ce conte de fée ? ». Enfin, André Santini constatait, à propos des transports :  « Ce sont des ministres centristes qui ont relancé les transports en IDF (C.Blanc, C.Leroy, M.Mercier, A.Santini)  – JP Huchon’a jamais inauguré une ligne de métro, ni de RER…-  Il a fallu le GPE  (Grand Paris Express) pour redonner un élan car on disait en IDF « on ne nous transporte plus, on nous roule ! ».

  • CANTON DE VANVES/CLAMART : LENDEMAINS D’ELECTIONS DEPARTEMENTALES AVEC EN TOILE DE MIRE LES REGIONALES DE DECEMBRE 2015

    Rentrée départementale pour la nouvelle assemblée élue Dimanche avec 15 anciens et 23 nouveaux dont Isabelle Debré (UMP) et Jean Didier Berger (UMP) qui vont découvrir le fonctionnement de cette assemblée, les us et coutume de l’hôtel départemental.  Le groupe UMP-UDI-DVD qui compte 38 élus sur 46, a désigné, et son candidat qui sera élu,  Patrick Devedjian qui remplie pour son  3éme mandat de président, et son président : Eric Berdoati, maire de Saint Cloud et rapporteur du budget. L’assemblée désignera donc ce matin à partir de 9H30 son président,  ses vice présidents, mais les délégations seront attribuées plus tard, et l’ensemble de la Commission Permanente (CP) qui dans les Hauts de seine, est constitué de tous les conseillers départementaux. C’est là où se prennent les décisions car la CP permet d’individualiser toutes les décisions et délibérations votées en assemblée plénière. Isabelle Debré devrait être élue Vice présidente, comme l’avait été en son temps Bernard Gauducheau (1998-2004) chargé alors de la culture.

    Mais revenons sur les résultats du canton et dans chaque ville, Clamart et Vanves, qui auront sûrement des implications aux Régionales qui vont suivre, et arriver très vite. Valérie Pécresse, tête de liste UMP, a prévu de lancer la campagne des régionales le 11 Avril prochain à Rosny (93).

    Quelques spécialistes de la carte électorale se sont amusés à calquer les résultats de ces élections départementales dans les nouvelles régions qui présagent la victoire de la droite dans 7 régions (sur 13)  dont l’Ile de France à 55%.  Et ils en tirent la leçon que pour des régions comme l’Ile de France, où ce sera difficile, car la situation apparait extrêmement serrée. Ces spécialistes expliquent que la présence partout, au second tour, du FN qui va provoquer des triangulaires, « va pousser les grands blocs à s’entendre »… « Il y aura un enjeu à être uni dés le premier tour !». Il faudra donc privilégier des listes d’union UMP/UDI et notamment en Ile de France. Ce qui devrait largement changer la donne pour tous ceux qui souhaitent se représenter ou se présenter. Tout se jouera à l’aune des promesses et du respect de la parole donnée jusqu’au bulletin déposé dans l’urne dans les élections qui l’ont précédé. D’autant plus qu’il y a beaucoup de candidatures pour être sur la liste du 92 avec tous ceux qui ont laissé leur place à cause du redécoupage cantonal.  Et les vainqueurs de l’élection dans le canton de Vanves/Clamart ont « un métro d’avance ».  Tout d’abord parce que Valérie Pécresse a toujours souhaité avoir un coup de main d’Isabelle Debré qui a vécu l’expérience d’être, en binôme avec Roger Karoutchi, tête de liste dans les Hauts de seine aux élections régionales de 2004. Et que Jean Didier Berger peut apparaître comme un protégé de la chef de file de l’UMP en Ile de France, siégeant à ses côtés à la Commission Permanente du Conseil régional où tout se joue et se décide, et qui lui fait entièrement confiance, étant toujours à ses côtés pour le soutenir (sans état d’âme) comme ce fut le cas lors des dernières échéances électorales à Clamart.  

     « Partout en IDF, les forces de la droite et du centre ont largement progressé. Elles ont été confortées là où elles étaient déjà majoritaires. Grâce à une stratégie d’alliance, elles ont fait le grand chelem dans les Yvelines en remportant 21 cantons sur 21. Elles ont aussi ont très largement renforcé leurs positions dans les Hauts-de-Seine (38 élus sur 46) et dans le Val d’Oise (32 élus sur 42). La droite et le centre ont aussi fait un bond avant et fait tanguer les places fortes historiques de la gauche que sont le Val-de-Marne depuis 1976 (22 élus sur 50) et la Seine-Saint-Denis, à gauche depuis sa création en 1968 (18 élus sur 42) » constatait Valérie Pécresse, chef de file de l’UMP en Ile de France et tête de liste pour les régionales de Décembre 2015 qui se réjouissait de voir deux départements franciliens basculer à droite : En Seine-et-Marne, qui était jusqu’ici dirigée par la gauche, la droite et le centre ont balayé l’ancienne majorité en remportant 19 cantons sur 23. Plus symbolique encore, le fief historique du Premier ministre, l’Essonne, à gauche depuis 1998, est tombé. Il a donné une très large victoire à la droite et au centre avec plus de 70 % des cantons acquis à leurs candidats »… « Au final, c’est à un véritable basculement politique de l’Ile de France qu’on a assisté ce soir puisque la droite et le centre compte désormais 220 conseillers départementaux sur 310 (71 % des élus) contre 143 sur 297 (48 %) auparavant » expliquait elle dimanche soir… avec les régionales en toile de mire.