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Eglise - Page 46

  • LE CURE DE VANVES DANS L’EXPRESS : BERNARD AUVILLE, « AUSSI ROMAIN QUE FLORENTIN »

    Un article dans l’Express de la semaine dernière qui consacrait un dossier au « réveil des catholiques » comportait un article (en p.60) consacré à « un curé en campagne » c’est à dire le père curé de Vanves qui est aussi chargé de mission de l’Evêque du diocèse des Hauts de Seine auprès du monde politique : « Bernard Auville côtoie régulièrement des élus locaux de tous bord. Un sacerdoce qui en dit long sur l’époque » résumait Laure Mentzel dans le chapeau de l’article avec une photo et ce commentaire « aussi romain que florentin »

    « On l’imagne en nouveau Richelieu, il est au contraire un « catho pour tous » résumait cette journaliste qui a dûe sûrement être conquis par ce curé atypique qui l’a reçu dans  son église où il lui a montré ce tableau sur le baptême de Clovis réinstallé dans la sacristie à l’occasion des journées du patrimoine « clin d’œil à la proposition du candidat Fillon de réécrire l’histoire de France». Elle n’en a pas moins constaté que « c’est un drôle de métier pour un curé que d’être chargé de mission auprès du monde politique » qu’il a inauguré en faisant du lobbying auprés des parlementaires altoséquanais sur l’encyclique du pape François  « Laudato Si ». Il  organise régulièrement « des petits déjeuners de « dédiabolisation » autour d’un invité, avec des élus et ses collégues, permettant à chacun de découvrir que « les politiques ne sont pas tous des pourris et les prêtres, des péres la pudeur ». Il lui a confié recevoir dans  son bureau maires, députés, conseillers municipaux  « où un Christ en bois rappelle bien qu’on est dans la maison de dieu » pour écouter et conseiller « ces dirigeants de tous bords « souvent très seuls » qui vivent « dans un monde de fauve » comme l’ont constaté d’autres observateurs très attentifs de la vie politique dans les Hauts de Seine et en Ile de France

    D’ailleurs qui n’a pas été conquis à Vanves par ce père curé dont l’échec à Normale Sup l’a amené au séminaire et qui est entré en religion un peu par hasard , un camarade de prépa lui ayant demandé de le remplacer à l’aumonerie, comme le relate cette journaliste qui a découvert un prêtre passionné par la politique - mais il n’a pas voté à la primaire, ni défiler contre la loi Taubira -   qui a fait l’IHEDN (Institut de défense nationale) en même temps qu’Isabelle Debré (sur la photo avec lui et Pascal Gengoux JA de St Remy le week-end dernier) : « On l’imagine en nouveau Richelieu, subtil, gourmé, ambitieux et, bien sûr en soutane. Il est au contraire un catho pour tous » … avec pour régle : « Ne pas heurter, ne pas cliver ». Et de raconter qu’elle a été attirée dans son bureau par « une petite affiche qui récapitule les fondamntaux du métier de prêtre, avec au milieu cette phrase, glissée l’air de rien  qui sonne comme une explication : « Mon boss a une ligne 24/24 ».

  • La PHOTO DU JOUR A VANVES : DINER REUSSI A SAINT REMY

    Le diner des Journées d'Amitiés a réuni prés de 100 Vanvéens hier soir à la paroisse autour dpére curé Auville. Elles recevront cet aprés midi Mgr Aupetit evêque du diocése et Mére Marie Madeleine Caseau supérieure des Bénédictines

  • UNE PARENTHESE SPIRITUELLE A VANVES EN DES TEMPS DE PRIMAIRE AVEC SŒUR MARIE MADELEINE CASEAU

    Soeur Marie-Madeleine Caseau, mère prieure des bénédictines de Vanves présentait jeudi dernier, juste avant le débat Fillon-Juppé que les sœurs bénédictines ont regardé,  son nouveau lire « Vivre en majuscule ». Un commentaire des évangiles de tous les  Mercredis de l’année qui suivent à partir du 1er mercredi de l’Avent, croisé avec l’encyclique du pape. « C’est le jour en trop plein ou en trop creux au milieu de la semaine » explique t-elle à propos du choix de ce jour du mercedi  en ayant constaté, après coup, que c’est le jour d’audience du pape

    « C’est un nouveau livre pour mére Marie-Madeleine, qui est né de la vie et qui nous offre, cette fois encore, le fruit de sa méditation autour de l’Evangile de son Bien-Aimé …  de notre Bien-Aimé Jésus Christ, Fils de Dieu. Toujours à l’écoute de Saint Benoit, elle s’associe, ici, aux écrits du Pape François dont elle partage le sentiment d’urgence pour que cesse « le piétinement de la réalité créée par Dieu » et  pour que nous fassions de notre époque « le moment de l’éveil d’une nouvelle forme d’hommage à la vie. ».  Dans ce recueil, elle nous invite de manière originale à méditer la Parole, en prenant rendez-vous  avec Elle chaque mercredi, milieu de la semaine, pour nous saisir du texte qu’indique la liturgie, le mâcher, le faire résonner en nous, refuser toute tiédeur et médiocrité  et écrire sa vie en  Majuscules. Elle nous entraine en nous livrant les fruits de son travail.  Et le Dieu qu’elle cherche nous apparait : Celui qui regarde avec amour, et passe son chemin en nous laissant libres, Celui qui nous propose une filiation divine, Lui dont les dons sont généreux, prodigues voire excessifs, Celui qui s’est incarné « un jour, quelque part » pour « devenir Prière pour l’humanité ». Celui aussi « qui répond parfois à côté de la question pour mettre en route »… et c’est bien un des grands mérites de ce livre : nous inviter à nous mettre en  route, à faire pareil, à choisir une manière, un angle pour s’approprier , méditer  la Parole de notre Dieu, et , comme il est dit dans la préface  du père Nieuviarts, laisser la place à Dieu pour que notre vie devienne sa Vie » a expliqué Marie-France Dagher responsable de la librairie des bénédictines

    « C’est un petit livre qui ne doit être qu’un instrument, qui doit nous conduire au Livre. « Laisse toi guider » est le sous-titre de ce livre. Il faut entrer dans la matière : « Si tu avais le don de Dieu ». Goûter le goût de Dieu ensemble ! » a expliquée sœur Marie Madeleine  devant un public attentif qui a pu se rendre compte qu’une forte conviction anime la vie de l’auteur : « La parole de Dieu fait ce qu’elle dit. La grande révélation, l’unique révélation surgit de la première page du livre de la Genése : « Dieu dit et cela est ».  Avec quelques confidences – « Un prêtre m’a dit « je n’ai jamais lu un livre comme celui là » - quelques questions – « Qu’est-ce que l’on est prêt à lâcher pour le Christ ?» - et anecdotes notamment sur son périple au Vietnam – dont elle revenait tout juste - pour créer une nouvelle communauté qui l’a amené tant à 3000 m après 7H de route durant lesquelles  elle a relu Saint Jean, mais à l’envers pour terminer au sommet par « Et là commença le verbe » qu’au milieu de Mékong où l’eau envahit tout, sur une petite embarcation, après avoir dégusté un poisson grillée, ce fameux  dessinée par Sœur Boniface dans ses œuvres… occasion de revenir sur terre