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CULTURE - Page 7

  • 14e EDITION DU FESTIVAL CINEMA-ECOLOGIE DE VANVES AU LYCEE MICHELET

    Le lycée Michelet sera au cœur des événements vanvéens en cette fin de semaine avec plusieurs manifestations dont l’inauguration de ses équipements sportifs extérieurs samedi suivi l’après-midi de portes ouvertes, le festival Cinéma Ecologie. Ainsi le théâtre  devrait accueillir le week-end prochain la 14e édition  sur le théme «Energies, quels lendemain ». Ce rendez-vous annuel organisé par la Ruche, avec AES (Alternatives écologiques & solidaires), d’autres associations, la ville et le lycée, est pour la première fois concentré sur un week-end au lieu d’une semaine avec 4 films suivis d’un débat chacun

    «Si nous poursuivons une croissance continue en utilisant des énergies fossiles, il n’y aura pas de lendemain. Bien avant d’être épuisées, ces dernières auront complètement déréglé le climat. C’est la leçon de la première soirée. Alors que faire ? Nous envisagerons le recours au nucléaire qui fera l’objet d’un débat contradictoire. Peu d’émissions de gaz à effet de serre, mais une dépendance à l’uranium, des risques avérés dont la prévention peut être très coûteuse et des déchets dangereux pour les générations futures. Bien sûr les énergies renouvelables, fournies par le soleil et le vent, sont gratuites, mais elles nécessitent l’extraction de métaux, aux coûts environnemental et social importants. Rien n’est parfait. Aussi, pour finir, il nous faut faire un choix de politique énergétique sans fossiles, sortir de l’obsession de la croissance et nous interroger : comment inventer une autre économie en réduisant l’usage d’énergie et de matière, en assurant la réparabilité de tous les biens, en développant la réutilisation et le recyclage et surtout, en repensant les besoins de chacun pour le bien de tous. C’est ça la sobriété. Et cela se pense collectivement » expliquent ses organisateurs qui ont choisi quatre films

    Le 31 mars  à 20H : « Sans lendemain (2012) » de Dermot O'Connor.

    Ce film d’animation montre notre dépendance aux énergies fossiles dans tous les domaines, dont l’agriculture. Leur consommation a connu et connaît encore une croissance exponentielle. Mais le film date de 2012. D’après lui, la ressource va atteindre ses limites. Depuis, l’utilisation de pétrole et de gaz non conventionnels a beaucoup augmenté, leur prospection continue, mais à quel prix ?  Les énergies renouvelables progressent. On prend d’avantage conscience que les énergies fossiles émettent des gaz à effet de serre qui détraquent le climat. Mais le dogme de la croissance infinie et continue n’est pas remis en cause. « Sortons de l'âge des fossiles ! » alertait Maxime Combes en 2015. Le film sera suivi d'un débat avec Maxime Combes, économiste.

    Le 1er avril

    A 15H30 ; « Nucléaire : une solution pour la planète ?» (2022) de Ghislaine Buffard.

    Parce qu’il émet peu de CO2, le nucléaire serait devenu une énergie verte et permettrait à la France d’atteindre la neutralité carbone dès 2050. Faut-il pour autant maintenir, coûte que coûte, un parc nucléaire vieillissant tout en relançant une filière qui a multiplié les échecs à l’instar de l’EPR de Flamanville ? Qu’en est-il de la sûreté et du contrôle de cette technologie, de l’information des citoyens, de la prise en compte de leur avis et de leur participation à la prise de décisions ?Face au coût économique exorbitant et aux difficultés techniques (construction, démantèlement, retraitement, etc.), à l’impact sur notre santé et sur l’environnement, aux risques d’accident, peut-on vraiment affirmer que le nucléaire est une solution pour la planète ? C'est cette question qui est débattue dans cette grande enquête qui donne la parole tant aux anti qu’aux pro-nucléaire. Le film sera suivi d'un débat contradictoire avec Charlotte Mijeon, ancienne porte parole de l’association Sortir du nucléaire et Myrto Tripathi, présidente-fondatrice de l’association Voix du nucléaire.

    A 19H30 : « La face cachée des énergies vertes (2020) » de Jean-Louis Pérez et Guillaume Pitron

    Face à la pollution des énergies fossiles et aux dangers du nucléaire, les énergies vertes semblent être la panacée. Éoliennes, panneaux solaires, voitures électriques, … La transition énergétique laisse entrevoir la promesse d'un monde plus prospère et pacifique, enfin libéré des énergies nocives à l’environnement et à notre santé. Mais cette thèse officielle serait-t-elle un mythe ? En nous libérant des combustibles fossiles, nous nous préparons à une nouvelle dépendance à l’égard des métaux rares. De graves problèmes écologiques et économiques pour l’approvisionnement de ces ressources stratégiques ont déjà commencé et, dans les pays lointains, Chine, Pérou, RDC, etc. où elles abondent, les populations voisines de mines gigantesques sont sacrifiées sur l’autel de notre mode de vie. Quelle est la réalité de ces énergies dites « propres » dans nos sociétés où l’objectif final reste avant tout le maintien de notre modèle économique basé sur la consommation et les profits qu’elle génère ? Le film sera suivi d'un débat avec Alain Argenson, producteur d'énergie renouvelable

    2 Avril  à 17H : « L'éclosion low tech (2021) » de Lorenzo Biagini, Nicolas Nouhaud et Esteban Stephan.

     Dans un fatras d’exemples qui vont et viennent, par touches successives, éclot l’esprit de la low-tech. C’est un esprit créatif. Les multiples innovations présentées sont sobres en énergie et en matériaux. Elles sont réparables et recyclables. Elles sont largement partagées, sans esprit de profit. On peut découvrir des idées dans le passé (dans un musée de technologie) ou ailleurs (dans des pays non industrialisés). Elles portent sur des objets mais aussi de petits territoires : un tiers lieu sur un talus aménagé ou un quartier de ville dans lequel se met en place le recyclage des déjections humaines pour fertiliser des cultures. Pas le moindre esprit doctrinaire chez ces concepteurs qui reconnaissent pouvoir avoir besoin de la high tech. Pas de naïveté non plus. Mais une question centrale : de quoi ai-je vraiment besoin ? De quoi est-ce que je dépends nous dirait Bruno Latour ? C’est sur cette conception de la sobriété que porteront la table ronde et les débats qui suivront.
    Le film sera suivi d'un débat avec Jacques Tibéri, rédacteur en chef du Low-tech Journal, Benjamin Brice, auteur de "la sobriété gagnante" et Aurélien Deragne, co-auteur de la Fresque du Numérique.

  • FESTIVAL ARDANTHE A VANVES : LA 25e EDITION INVITE A SE LAISSER SURPRENDRE COMME AU TOUT DEBUT

    Le 25e festival Artdanthé a ouvert ses portes samedi dernier jusqu’au 2 Avril, avec toujours le même objectif qu’au lancement en 1998 : «Défricher et ouvrir  ses portes aux chorégraphes qui, aujourd’hui, explorent de nouvelles formes, répondent aux enjeux qui nous bouleversent et montrent le pouvoir des corps. Que ce soit à travers des approches engagées, formelles ou poétiques, Artdanthé se propose d’être le reflet d’une scène pleine d’inventivité qui laisse la part belle à la surprise et à la découverte. Tout comme lors des éditions précédentes, nous continuerons d’élargir ce paysage vers l’international afin que les préoccupations, les esthétiques et les langues se croisent et se rencontrent » expliquent Amouchka Cahrbey, directrice du Théâtre Le Vanves et Frédéric Mazeron en charge de la danse (sur la photo)  dans le dossier de presse, le site Internet du Théâtre le Vanves…

    « Le nom d’Artdanthé traduit la passion de José Alfarroba, précédent directeur, pour le travail de Pina Bausch et sa veine de danse-théâtre. Très sollicité par de jeunes chorégraphes qui n’avaient pas de plateaux pour présenter leur travail, il a monté ce festival en 1998, autour de ces artistes émergents et à côté d’autres plus confirmés. C’est une époque où il y avait très peu de chorégraphes contemporains sur les scènes publiques, et encore moins émergents ! C’est avant tout la persévérance qui a porté ses fruits, à force d’affirmer, de diffuser l’information, d’aller rencontrer les tutelles…. José disait souvent qu’il faut 10 ans pour qu’un festival arrive à se fixer, affirme ses priorités, et trouve son public. Petit à petit s’est construit un travail sur le territoire, le public est venu, ainsi que les professionnels. Le festival a acquis une vraie légitimité, s’est ouvert à d’autres disciplines, et en 2008, le ministère a proposé au Théâtre de Vanves un conventionnement » rappellent ils sur le site Internet du Théâtre.

    «Cette reconnaissance concerne aussi les artistes…» ajoutent ils en citant « Emmanuelle Vo-Dinh, Olivier Dubois, Thomas Lebrun, présents dès les premiers temps. En 2015, nous avons dû re-questionner le projet du théâtre dans un contexte global de baisse de subventions et de réforme des collectivités territoriales. Nous avons recentré le festival sur la danse, sans têtes d’affiche, pour dégager plus de moyens sur l’accompagnement, et fait évoluer la notion de résidence sur plusieurs semaines. Depuis 2016, le festival a trouvé son format, sur trois semaines, avec une quarantaine de projets et la présence d’artistes internationaux. L’essence même de ce festival, c’est de se laisser surprendre. Nous avions envie d’inviter des artistes qui ne sont pas dans nos réseaux, de partager avec d’autres lieux, avec qui nous ne collaborons pas, mais qui sont dans une même logique d’accompagnement de l’émergence. C’est une bonne manière d’éclater nos habitudes. Le festival a toujours été synonyme de premiers rendez-vous, et nous voulons continuer dans cette voie

    Ainsi, cette année, ils ont  à cœur de célébrer cet anniversaire avec une édition riche en découvertes chorégraphiques, en mettant à l’honneur des artistes programmés en collaboration avec sept festivals nationaux et internationaux de danse. Sept créations  sont soutenues par le festival : Antoine Arbeit, Agnès Geoffray, Marcela Santander Corvalan , Betty Tchomanga, Annabelle Chambon & Cédric Charron, Kidows Kim et Dovydas Strimaitis. Des projets seront diffusés pour la première fois en Île-de-France pour apporter une visibilité à des chorégraphes peu ou pas vus sur notre territoire : Marie-Caroline Hominal et David Hominal, Marta Izquierdo Muñoz, Guillaume Marie, Simone Mousset, Bastien Lefèvre & Clémentine Maubon, Tino Sehgal, Jonas & Lande

  • INAUGURATION DE LA MEDIATHEQUE DE VANVES

    La médiathéque de Vanves, ouverte depuis le 6 Septembre, a été inaugurée mercredi dernier, un jour bien choisi pour y associer les jeunes et leursfamilles. Toute la municipalité était présente bien sûr, autour de Bernard Gauducheau qui a déclaré : « C’est l’aboutissement d’un long travail entamé il y a quelques années déjà mais qui n’est que la première phase d’un projet plus vaste : celui de la rénovation de la Bibliothèque municipale. En créant ce nouvel espace dédié à la lecture, la ville a souhaité contribuer, dès le plus jeune âge, à l’éveil culturel, à l’ouverture à l’autre, à l’apprentissage de la citoyenneté et à la construction de soi». en ajoutant « La passion d’agir de l’équipe municipale est forte et nous permet de mettre en œuvre des projets structurants pour le bien de Vanves et de ses habitants».

    C’est une nouvelle étape pour la bibliothéque avec cette ouverture de la médiathéque au rez-de-chaussée de l’immeuble construit par le promoteur Legendre. Ses anciens locaux ne sont pas abandonnés pour autant car un pôle «Littérature» qui réunira les sections fictions adultes et jeunesse, sera aménagé pour une ouverture en 2023,  avec la création d une salle d’animation. Une fois les deux sites aménagés (rue Sadi Carnot et rue Guy Môquet), la surface de ces espaces sera quasiment doublée par rapport à la situation actuelle, avec environ 950 m2 au total dédié à la culture. La Bibliothèque est le second grand service culturel qui célèbrera ses 140 ans en 2024, avec le Conservatoire Ode

    Imaginez que voilà 140 ans, ses livres dont une bonne partie provenait de dons du conseil général de la Seine, étaient rangés dans une armoire installée dans un couloir ou une pièce de l’actuel hôtel de ville. Elle avait été créé le 1er Décembre 1883 par le conseil municipal présidé par M.Pruvost sur la proposition d’un professeur du lycée Michelet M.Beaudoin et reçu une subvention de 1000 frs. Ce n’est que plus tard qu’elle a été installée dans un des pavillons entourant la mairie pendant 95 ans. A l’occasion de la construction de la tour et du centre administratif, elle a été installée dans de nouveaux locaux en 1975 à côté du théâtre Le Vanves. Prés de 50 ans plus tard, elle s’est installé au rez-de-chaussée de cet immeuble construit sur un terrain occupé alors par l’école de musique (le pavillon à l’angle Mary Besseyre et Guy Mocquet avec l’autre bâtiment le long de la rue G.Mocquet)  qui a déménagé au conservatoire rue de Solférino en 2015, mais aussi un terrain comprenant l’agence  des Pompes Funébres et un pavillon, derrière, qui avait été préempté par la ville.

    C’est un nouveau chapitre pour la bibliothèque municipale qui s’installe dans une configuration médiathéque avec un espace plus largement dédié à la documentation, et au multimédia, avec un pôle « savoir », un kiosque pour magazines, des espaces de travail, une salle polyvalente.