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CULTURE - Page 7

  • OUVERTURE DE LA MEDIATHEQUE DE VANVES

    La Bibliothèque est le second grand service culturel qui célèbrera ses 140 ans en 2024. Bernard Gauducheau a toujours eu  le projet d’en faire la « bibliothéque du futur », avec le concours de Hachette Livre, comme il l’avait expliqué au cours d’une de ses multiples campagnes des municipal. Il s’agissait même d’un projet significatif « qui permettra de donner un positionnement à la ville avec le conservatoire ».

    Un scénario qui a aboutit ces jours-ci, puisqu’il  avait prévu d’implanter la bibliothéque du futur devenue tout simplement une médiathéque dans un site tout à fait approprié qui allait se libérer : Le terrain occupé alors par l’école de musique (le pavillon à l’angle Mary Besseyre et Guy Mocquet avec l’autre bâtiment le long de la rue G.Mocquet)  qui a déménagé au conservatoire rue de Solférino en 2015, mais aussi un terrain comprenant la boutique des Pompes Funébres et un pavillon, derrière, qui avait été préempté par la ville.  Il suffisait de prévoir un nouveau bâtiment mieux agencé qui s’intègre dans ce site pavillonnaire, avec au rez de chaussée la médiathéque et les Pompes Funébres Générales construit par le promoteur Legrand

    Quel chemin parcouru depuis presque 140 ans. Imaginez que ses livres dont une bonne partie provenait de dons du conseil général de la Seine, étaient rangés dans une armoire installée dans un couloir ou une pièce de l’actuel hôtel de ville. Elle avait été créé le 1er Décembre 1883 par le conseil municipal présidé par M.Pruvost sur la proposition d’un professeur du lycée Michelet M.Beaudoin et reçu une subvention de 1000 frs. Ce n’est que plus tard qu’elle a été installée dans un des pavillons entourant la mairie pendant 95 ans. A l’occasion de la construction de la tour et du centre administratif, elle s’est installée dans de nouveaux locaux en 1975 à côté du théâtre Le Vanves. Prés de 50 ans plus tard, elle s’installe au rez-chaussée d’un immeuble en face de la Mairie sous forme de médiathéque, tout en gardant ses anciens locaux

    C’est un nouveau chapitre pour la bibliothèque municipale qui s’installe dans une configuration médiathéque avec un espace plus largement dédié à la documentation, et au multimédia, avec un pôle « savoir », un kiosque pour magazines, des espaces de travail, une salle polyvalente. Pour son aménagement, le bois a été privilégié pour les faux plafonds, avec un parquet, des meubles en bois faconnés sur mesure. Ses anciens locaux sont en travaux jusqu’en 2023 pour aménager un pôle « Littérature » qui réunira les sections fictions adultes et jeunesse, accessible de plain-pied, créer une salle d’animation. Une fois les deux sites aménagés (rue Sadi Carnot et rue Guy Môquet), la surface de ces espaces sera quasiment doublée par rapport à la situation actuelle, avec environ 950 m2 au total dédié à la culture

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    MINISTRE : Alors que le gouvernement est en pleine recomposition, les ministères les plus importants sont convoités. A l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer ne devrait pas être reconduit et dans les couloirs on souffle le nom de Gabriel Attal. Ce qui ne manquerait pas de sel, car ces deux ministres se connaissent bien, le benjamin de gouvernement ayant été secrétaire d’Etat  à  la jeunesse entre Octobre 2018 et Juillt 20209,  qui a mis en place le SNU et a bénéficié de son soutien lors de la campagne des élections législatives de 2017. Son nom est plusieurs fois revenu sur le tapis d’autant qu’il se dit pour ce nouveau quinquennat, qu’il faudrait un profil politique pour tenir le portefeuille de l'Education nationale et ainsi trancher avec les personnalités techniques et déjà issues de la sphère de l'éducation qui se sont succédées au poste. Ses bons et loyaux services pourraient être ainsi récompensés avec une promotion et la direction d'un ministère à seulement 33 ans. Les bruits de couloirs évoquent une telle nomination, un poste sur lequel Gabriel Attal aurait bel et bien un regard insistant selon Le Figaro. Une case que coche Gabriel Attal qui connaît déjà l'Hôtel de Rochechouart. A moins qu’il écope du ministére des Universités et de la Recherche.  

    LEGISLATIVES : Les centristes basculeraient ils vers la majorité présidentielle dans les Hauts de Seine, comme l’expliquait Le Parisien ces jours-ci, en prenant l’exemple de la 10e circonscription où  André SAntini a fait en sorte que Gabriel Attal, élu en 2017, n’ait pas de candidat de la droite et du centre face à lui, l’actuel porte-parole du gouvernement ayant même comme suppléante Claire Guichard, maire adjointe (UDI passée LREM) d’Issy. Les Républicains auraient commencé à réagir en présentant un maire adjoint LR de  Boulogne : Philippe Tellini chargé de la vie associative qui a plutôt un parcours atypique, jadis encarté à l'UDF, lorsqu’il était conseiller municipal délégué en charge des relations internationales et du jumelage de Jean Pierre Fourcade avant de rejoindre  Pierre Christophe Baguet et de passer à LR . Si c’était le cas, il pourrait bientôt passer à LREM vu le pedigree

    FESTIVAL DE CANNES : «Il y avait tout dans cette cérémonie d’ouverture du 75e Festival de Cannes. La classe et la subtilité de la maîtresse de la cérémonie, Virginie Efira, pour clamer combien le cinéma est libre et vivant.  L’engament du président du jury, Vincent Lindon, pour affirmer que la culture n’est pas un ornement de la société mais le centre. La sobriété de Forest Whitaker, recevant une Palme d’or d’honneur, pour se souvenir de grandes heures du cinéma mondial » commentait Guy Janvier ex maire de Maire, féru de cinéma qui était à la soirée d’ouverture du festival mardi soir. Chaque année il rejoint la croisette car il a lancé depuis quelques temps le prix de la citoyenneté du Festival de Cannes dont le jury , cette année, est présidée par Roland Joffé, réalisateur, acteur, producteur et scénariste britannique, palme d’or en 1986 pour son film « Mission »et qui  a également réalisé «la déchirure », « La cité de la Joie », « Les amants du nouveau monde », « Vatel »…

  • UNE ARTISTE DE VANVES, CORSI, FAIT PARTAGER SON AMOUR DE L’ILE D’YEU

    Cette artiste vanvéenne a toujours partagée ses activités artistiques entre Vanves avec son atelier situé dans la cité HLM Payret Dortail  (le 13) qu’elle a quitté récemment où elle a vécu en parfaite harmonie avec ses habitants et ses artistes comme elle installés dans des ateliers d’aristes, et  l’île d’Yeu où elle ne peut plus séjourner longuement avec son époux Brachet (là aussi au 13 d’une de  ses routes),   à cause de l’âge, malheureusement. Elle vient d’écrire, ou plutôt dessiner, un récit graphique dans un petit livre intitulé «la dernière plage » (Edt Edith Veuva)  où elle livre, à travers ses petits instants de la vie de ses habitants, imaginés et vécus depuis la fenêtre de son petit atelier,, un témoignage sur ce lieu qu’elle a apprécié…avec son époux depuis trois quart de siécle. «C’était une île magnifique, simple, familiale » avec ses »maisons blanches »dont « le blanc des murs faisait éclater lescouleurs », son « café des boulistes », « la boutique à six fleurs où l’in vendait des vêtements inusables », « les galeries insulaires où vous trouviez de tout, à condition que le bateau soit arrivé »

    Monique Corsi qui est née dans le faubourg St-Denis, entre la gare du Nord, sa cathédrale noire et la gare de l’Est, sa cathédrale blanche, aime passionnément cette ile qu’elle a peinte et mille fois dessiné. Mais là, elle a préféré écrire quelques instants de la vie de ses habitants et imaginée de façon prémonitiire l’arrivée d’un virus dévastateur, comme le Covid-19 qui l’a éloigné de ce lieu chéri. Une nouvelle étape dans la vie de cette artiste qui s’est aussi penchée sur Vanves en ayant passée une année à peindre le parc F.Pic à travers les saisons, à avoir  effectué sa première exposition consacrée à l'Europe. Car avec elle, on revient toujours dans cette île à laquelle elle a consacré une exposition au musée de la Roche sur Yon : «Île d'Yeu, il y a... » en 2000. « Corsi dessine le vent dans les voiles et dans les chemises des marins ; elle dessine l'attente près du débarcadère, attente du prochain bateau ou attente du retour d'un âge révolu ; elle dessine le temps qui souffle doucement sur l'Île d'Yeu et qui décolore ses bleus en encre de seiche. Corsi dessine les contours de l'absence, elle peint l'horloge immobile et laisse tinter les couleurs qui passent » décrivait alors Amin Maalouf