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Associations - Page 41

  • ANCIENS COMBATTANTS A VANVES : DEVOIR DE MEMOIRE ET ESPRIT DE CONCORDE : IL Y A ENCORE DU CHEMIN A FAIRE

    Seuls Bernard Gauducheau (UDI) et Isabelle Debré (UMP) étaient présents à l’assemblée générale dimanche de la 71éme section de l’UNC Vanves-Malakoff, mais pas de conseiller général PS, seul invité parmi les élus de l'opposition, contrairement à la FNACA qui les invite tous,  Antonio Dos Santos tête de liste PS ayant fait une apparition rapide, sentant qu'il n'était pas le bienvenu.

    Elle rassemble 40 membres sur les 1800 altoséquanais, mais souffre comme toutes les sections du département et de la France, pour maintenir à niveau des effectifs qui vieillissent. Malgré une ouverture vers les jeunes, notamment ceux qui ont servi dans les OPEX, comme le jeune champion olympique handisports Djamel Mastouri du Stade de Vanves, mais aussi, tous les autres en travaillant sur le devoir de mémoire. « Il faut communiquer pour faire venir des jeunes. Et nous allons vers les jeunes » a indiqué le Colonel Muller président de l’UNC des Hauts de Seine. La célébration du centenaire de la guerre 1914-18 devrait le permettre comme l’a souhaité Paul Guillaud président de l’UNC de Vanves, et Michel Judde président du CLAP (Comité Local des Anciens Combattants) qui a créé un groupe de travail sur cet anniversaire avec toutes les autres associations. 

    Une exposition est prévue lors du forum des associations. Jean Michel Valentin, président des généalogistes de Vanves qui a fait un exposé sur le carré militaire du cimétière de Vanves, devrait consacrer une conférence sur Viviani, président du Conseil à l’entrée de la guerre, et auquel il a consacré un livre. Bernard Gauducheau a insisté sur cet esprit de rassemblement, et s’est réjouit de cet esprit de concorde entre les associations d’anciens combattants, mais qui a été mis à mal, lorsque le président de la FNACA, Paul Hajder a interpellé le président de l’UNC 92 sur l’affaire, épique au demeurant, de l'édification d'un monument aux morts pour les combattants d’Afrique du Nord départemental… dont le devis parait bien excessif. Ce qui a retardé la décision de sa construction, alors que la plupart des associations d’anciens combattants  sont d’accord sur le principe.  Paul Guillaud lui a gentiment expliqué autour du verre de l’amitié que « ce sont des choses qui ne se font pas » et qu’il se serait bien gardé, lui, de faire lors d’une AG de la FNACA ». A ce moment là, quelqu’un a murmuré : « des méthodes de communistes ! »

  • 49éme COUPE DE L’AMITIE : LE CINE IMAGE VANVES A LA VEILLE D’UN CINQUANTENAIRE

     

    La 49ème édition de la Coupe de l’Amitié, rendez-vous annuel des réalisateurs (amateurs) de films courts vidéo regroupés en associations en Ile de France se déroule depuis hier soir dans la salle des Cinéastes qui porte le nom du fondateur tant du CIV que de cette Coupe de l’amitiés : Henri Paul Barolet. 35 films sont en compétition pour ce trophée qui se transmet de club en club et récompense le film qui a été jugé le meilleur par un jury : 17 films « Réalité » reportages, récits, documentaires, 6 « Fiction », 4 films « minute » (dont la durée ne doit pas excéder la minute), 8 films « Expression libre » qui laissent libre cours à l'imagination, la créativité, les nouvelles techniques de traitement de l'image vidéo.  4 films du C.I.V. figurent au programme : « chiens de vénerie de race poitevin » de Francis Fercoq, « Fantaisie aquatique » de Jean-Michel Meunier, « Danse des orchidées » de Philippe Fagot et « 737ème ciel » de André Decobert.

    Un jury de 5 membres a été constitué avec José Albertini du Club Audiovisuel de Paris, spécialiste de films sportifs, Michel Desgranges Président du Club Audiovisuel Le Bouchet,  Claudine Dumas, enseignante et réalisatrice et qui a été adhérente du C.I.V., Nathalie Lavergne, réalisatrice à Rueil Vidéo Bravo dont la dernière réalisation "Dualité" a fait une belle carrière dans les sphères associatives et était au programme des rencontres natonales de la fédération à Bourges, en septembre dernier, et Jean-Pierre Le Loarer du CIV, précieux analyste des réalisations du C.I.V. qui sont régulièrement soumises à l'analyse des adhérents. Vous avez encore le temps d'aller voir quelques uns de ces films en compétition à 14H à la salle des Cinéastes ou de participer à 21H à la soirée de gala animée par Lézards en Scéne avec en prime,  le palmarés. Il parait que le tapis rouge et les marches, c’est pour le 50éme anniversaire en 2014.  

  • LA LICRA DE VANVES REND HOMMAGE AUX « JUSTES PARMI LES NATIONS »

    « En fin d’après-midi lors de l’exode de 1940, dans la cour d’une ferme de la région d’Aubusson, une voiture s’arrête, une mére et son très jeune enfant en sortent rapidement, acceuillies par une femme qui demande à sa fille d’aller chercher tout de suite du lait pour cet enfant, en les faisant entrer dans son logis. La voiture noire était celle du taxi de la commune. L’enfant c’était moi. Et la jeune fille, bien plus tard, à 84 ans a reçu le titre de  « juste parmi les nations » a raconté Pierre Osowiechi, vice président du Comité français pour le Yad Vashem, avec toujours cette émotion dans sa voix qui trahit, finalement, cette immense reconnaissance  de tous ceux, comme lui,  qui ont été sauvé par un de ces anonymes français pendant l’occupation des mains de l’innomable.

     

    « Sans leur main tendue, notre nom aurait été inscrit de l’autre côté du mur » dans ce mémorial de la Shoah à Paris, où sont inscrits les noms des victimes de la barbarie d’un côté, et ceux de ces « justes parmi les Nations » de l’autre. Et ce qui a étonné tant Pierre Osowiechi que Philippe Maillard qui a parlé de sa grand mére, Yvonne, « juste parmi les Nations », c’est la discrétion de ces personnes « qui ont continué leur vie de leur côté comme si de rien n’était » comme sa grand mére, après avoir accueilli 3 enfants juifs. « Elle ne les a  pas envoyé à l’école mais à la messe, ce qui permettait d’être considéré comme des catholique, avec l’aide du curé. Elle avait poussé la bouchon jusqu’à ce qu’ils soient considérés comme les siens » a raconté son petit fils : «  Il y a certainement plus de Yvonne Maillard qu’on ne le pense ». Ce qui explique que beaucoup ont été fait, à titre pothusme, « Juste parmi les Nations » et d’autres pas encore. Ces témoignages très forts, ont été fait lors de cette 29éme Assemblée Générale de la LICRA de Vanves lundi soir, à laquelle ont participé beaucoup plus de vanvéens qu’à l’habitude comme l’a noté sa présidente Monique Abecassis.

     

     « C’est toujours émouvant d’entendre ton rapport moral et d’activité où l’on sent le sens donné par la LICRA  à son action à Vanves. Nous le devons aussi à ta petite équipe » a déclaré Bernard Gauducheau (UDI) qui était présent avec Guy Janvier (PS) et de nombreux élus, après avoir écouté l’exposé de Monique Abecassis où elle constate d’année en année que « le combat que l’on méne contre la bête immonde depuis 1927 (pour la Licra et 1984 pour la section de Vanves) n’est pas fini » a-t-elle reconnu en citant quelques chiffres alarmant au niveau des actes d’antésimitisme et de racisme en 2012 : 60 actes anti-juifs et 200 anti musulmans. Personne n’est à l’abri.  « La tolérance recule, ce qui pose la question du vivre ensemble  face à la montée du communautarisme » a-t-elle constaté en s’inquiétant du développement des actes de provocations non seulement sur Facebook mais maintenant sur twiter. Elle a rappelé qu’en Juin 2013 une application sur smartphone a été lancée par la LICRA pour permettre de prendre en photos les tags et graffitis racistes et de les faire enlever le plus rapidement possible. Enfin, la LICRA a organisée un colloque sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme afin de rassembler toutes les forces, malgré leurs divergences et proposer d’en faire la grande cause nationale 2014.

     

    Elle est revenu sur les différentes actions et manifestations organisées  à Vanves depuis la plantation d’un arbre en hommage au jeune Halimi à la projection du film d’Arcady « Ce que le jour doit à la nuit » en 2012 avec toujours ces rencontres entre des classes de 3éme et des rescapés des camps  qui existent maintenant depuis près de 20 ans. « Il ne s’agit pas de perpétuer la mémoire de l’horreur mais de tirer les leçons de l’histoire » a t-elle expliquée. « La question qui me hante c’est de savoir pourquoi sommes-nous si peu nombreux ? » s’est interrogé  le maire qui n’a pas caché être confronté presque quotidiennement à ces actes de racisme, à la fin d’un match (de basket)  où fussent des insultes très graves, lorsque des tags ou grafittis sont inscrits à l’entrée de la ville, lorsqu’il entend des remarques diverses et variées… sans parler des partis politiques et leurs leaders qui ont une certaine responsabilité… « que faisons-nous ? D’où l’importance de l’action  menée par la LICRA ». Guy Janvier (PS) a convenu « qu’il faut perpétuellement se battre ». Il a rappelé l’histoire de cette stéle du square de l’insurrection qu’il a érigé « pour ne pas oublier » qui lui a donné l’occasion de faire un travail de recherche approfondi avec Mme Sala et M.Raczymov. « Nous avions trouvé une famille dont l’un des membre aurait pu être un « juste parmi les Nations », mais elle n’a pas souhaité donner suite ! »