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Associations

  • LA CITE DU 13 A VANVES A PERDU LE FONDATEUR DE SON AMICALE : CHRISTIAN PRINGARBE

    Les habitants du square Payet Dortail communément appelé « Le 13 » a perdu ses jours-ci l’une de ses grandes figures : Christian Pringarbe.

    Il avait créé l’ALASTA (Association des Locataires du Square 13 Teriz’Alicale)  qui réunit les locataires du « 13 » au milieu des années  2010, pour « recréer du lien social dans la résidence »  afin que « ses habitants se reparlent, se saluent, soient plus polis entre eux »  comme l’époque de sa  création entre les deux guerres où il y avait une vie sociale. Et il avait réussi en organisant une première fête des voisins en Mai 2015 sur le thème des Saveurs du Monde où chacun avait apporté un plat de chez lui, un concours de pétanque, une fête d’Halloween, un goûter de Noël, une chasse aux œufs à Pâques, mais aussi des ateliers de bricolages,  de jardinages, du soutien scolaire et de l’aide aux devoirs, avec une bibliothéque de livres pour enfants donnés par des locataires.  

    Il avait permis à cette résidence de retrouver une ambiance : « On sent que cette cité revit. On s’est rapprochée alors qu’avant, on s’ignorait ! On vit en collectivité avec ses bons et ses mauvais côtés, mais on s’entraide, on va voir nos personnes âgées pour prendre des nouvelles, voir si cela va bien » témoignaient certains résidents sur le blog. Il avait eu la volonté de s’entraider pour de menus petits travaux à effectuer dans l’habitat et recenser ce qu’il faudrait améliorer pour le signaler  à l’office départemental HLM sans empiéter sur le travail du gardien, comme l’installation d’un contrôle d’accès

    A relire « Ceux du 13 » l’histoire d’une cité d’HLM à Vanves, écrit par René Sedes, on comprend mieux pourquoi Christian Pringarbe avait souhaité renouer avec l’âge d’or qu’a vécut le square Payret Dortail, du nom de son architecte, entre 1930  et  1939. A l’époque, « ses habitants  installèrent un Foyer des locataires dans un atelier d’artiste « lieu de rencontre, « caisse de résonance » ou « condensateur de la cité », comme on voudra. C’est là que seront combattus l’isolement et l’anonymat. On y pratiquera des activités de toutes sortes, et notamment des cours d’enseignement ménager, prolongeant ainsi pour jeunes et adultes, l’œuvre de l’école » écrivait il  en parlant de la création d’une mini maison de la culture où seront organisé des séances de cinéma hebdomadaires attirant une centaine de spectateurs, des petits spectacles costumés, des cours d’art dramatique avec la création d’une petite troupe…

    « Mais la guerre de 1939-45 aura rompu bien des liens et fissuré la cohésion qui unissaient les premiers résidents », « le cœur n’y étant plus ! » à la Libération. Mais comme le notait l’historien de Vanves « l’esprit imprimé à l’origine à cette cité semble bien avoir perduré, grâce sans doute à ses dimensions mesurées faisant que tout le monde se connaît plus ou moins »… « les locataires agissant spontanément en général avec rapidité et efficacité, en intervenant auprès des personnes intéressées  pour les raisonner ou auprès de l’office » lorsqu’il y a des problèmes,  « afin que tout rentre dans l’ordre ».

    Et ils l’ont encore prouvé en  recréant ce lien social que certains voudraient voir perdurer, comme ils ont fait état lors d’une réunion publique du quartierles Hauts de Vanves en 2024. Preuve comme l’a noté si justement René Sedes, que les plus anciens, mais aussi les habitants plus récents manifestent un attachement particulier pour cette cité-square.

  • LES SUBVENTIONS AUX ASSOCIATIONS S’ELEVE A 956 246 € EN 2025

    Le montant des subventions versées aux associations s’élévera à 956 246  ( 948 952,40 € en 2024),  sachant que Vanves compte 195 associations actives sur le terrain sur 300  qui ont leur siége dans la ville. « Cette aide financière vient en complément du soutien apporté quotidiennement aux associations par les services municipaux ainsi que des subventions en nature (mise à disposition de salle, soutien au projet, prêt de matériel, aide à la communication..) » a rappelé la municipalité comme chaque année en votant son budget 2025 le 25 Mars dernier. Ces subventions ont été écrémées puisque certaines associations n'en bénéficient plus, comme Expograph Vanves, Scrabble club de Vanves, Les Caractéres, Impro Vanves. Quelques nouvelles ont été retenues ou réapparues (en gras).  Deux nouvelles thématiques sont apparues avec Vie Economique  et Transition Ecologique

    CULTURE :  218 600 € (213 350 en 2024 ) : Acides Animés (300), Ateliers d’Expression : 10 000 € ;  Biblio-club :200 000 € ; Bruit Blanc : 500 ;   Chanter encore : 300 ; Image Vanves (CIV) : 600 € en baisse de 200 € ;  Cie Files : 500 € ; Cie des Muses (En) : 200 € ;  Compagnie l’Echaugette : 1000 ; Du Grain à Moudre : 200€ ; Hauts de Seine Chansons :; Lézards en Scéne : 400 € ; Lire et Faire Lire : 400 € ; Musici Artis Paris : 500 €   ;  Orgues de Vanves: 800 € ;  Passion LATINA : 500€ ; Les Petits Chanteurs du Val de Seine : 500 € ;  Rives Méditéranéenne : 200 €;  Tant danses Vanves : 1000 € ;  Vanves Art &Culture : 300 €

    SPORTS :   496 418 € en 2025 (497 592,40 € en 2024 ) :  ASLD (Association Sportive du Lycée Louis Dardenne) : 1000 €; ASSEV (Association Sportive Saint Exupery de Vanves) : 5 000  €;  Arc de Seine Kayak : 200 € ; Arts Martiaux Fang : 1000 €.  Stade de Vanves : 375 000 € pour ses activités, 7800 € pour le sport de haut niveau, 17 168 € pour l’aide à l’administration générale ;  Comité des Médaillés de la Jeunesse et des Sports 92 (CDMJDS 92) : 100 € ;   Club de danse sportive (Terpsichore) : 350 € ; UACM/UALM (Union Athlétic du collége et du lycée Michelet) : 3800 € ;  Vanves GPSO Basket : 75 000 €

    SANTE, SOCIAL, SOLIDARITE  : 2350 € (1650 € en 2024 ) : ANGC : 300 € ;  ASTI : 450 € ; Ecole des Sables : 800 € ; Les Amis du Rosier : 300 € ;   La Licra : 200 € ; Solidarité Vanves – Mali : 300  €.

    ANIMATIONS ET LOISIRS :72 415 € en 2025  (72 100 € en 2024 ): Club d’échec de Vanves (400 €);  La Fabrique à Brac ( 450 ); Les Généalogistes de Vanves (150) ;  IRIS  fonctionnement (25 000) ; IRIS personnel ( 44 565) ; Mikado (300),  ( Saint Exupery Amitiés ( 600) ; Vanves Billard Club (600 €) ; Zeste de Zen  (350 €),

    ENFANCE ET  JEUNESSE : 1200 € en 2025 (1300 €)  :  Ranscouts et Randguides : 200 € ; Scouts et guides de France : 600€ ; Scouts Unitaires de Saint Benoit : 400 €

    MEMOIRE : 2750€ en 2025 (2150 € en 2024)) : Association Mémoire des Déportés et des Résistants d’Europe : 500 € AOR 92 (Association des Officiers et Militaires de Réserves des Hauts de Seine) : 300 € ; FNACA :750 € ; Société d’Entraide des Membres de la Légion d’Honneur : 450 € ; UNC : 750 €

    RESSOURCES HUMAINES : 119 000 € comme en  2024  pour la Caisse de Solidarité du Personnel communal

    SECURITE : 200 € ( 400 €) :  ADAVIP 92 (Association d’aides aux victimes d’infractions pénales) : 200 € 

    PETITE ENFANCE/EDUCATION  :  39 913 € (39 310 € 2024) : Coup de Pouce : 1500 € ;  Association Grenadine (Halte garderie)  : 4 456 € ; Les P’titesCanailles : 33 957 € €

    VIE ECONOMIQUE : 3000 € : Challenger Club : 2000 € ; GIVAI : 1000€

    TRANSITION ECOLOGIQUE : 400 € en 2025 : Graineville : 400€

  • LE MONDE COMBATTANT DE VANVES REND HOMMAGE AUJOURD’HUI A ANDRE CORDIER

    Le monde combattant vanvéen accompagnera aujourd’hui, l’un des siens à sa dernière demeure (à 11H à l'église Saint François) : André Cordier (sur la photo à droite) qui a été l’un des membres illustres de la section UNC de Vanves, longtemps son trésorier et un compagnon de route de Paul Guillaud, son président, pendant de longues années.  Il était l’un de ceux qui, à chaque début de cérémonie patriotique vanvéenne, levait les couleurs notamment.

    C’était un lorrain, né voilà 95 ans à Luneville, dans une famille de 7 enfants, qui avait obtenu un Cap de sellier maroquinier en 1948, fait son service militaire à Metz dans une unité du Train, l’Arme qui a en charge la Circulation et le Transport, et s’est mariéà son retour, en 1951 avec Marie-Thérése. Ils auront deux enfants, Andrée et Josyane, puis 2 petits enfants  et 2 arrières petits enfants pour lesquels il a lui-même écrit un texte dans lequel, il rappelle tout son passé de militaire et d’actif.  

    Ainsi, il a fait l’Indochine en s’étant ré-engagé dans cette unité et embarqué en 1952 sur le Skaugoum. Il est alors Maréchal des Logis à 21ans. Il est restée 27 mois au Sud Vietnam. Il rentre en métropole en Octobre 1954, où il réalise que son avenir est dans le métier Militaire et se met à étudier : il obtient ainsi différents diplômes et certifications, dans les domaines comptabilité et gestion des transports. Alors qu’il suit des cours d’instruction générale pour devenir Officier, il est désigné pour servir en Algérie. Il prend le bateau avec sa famille en décembre 1959 pour rejoindre sa nouvelle affectation dans l’Est Constantinois. Adjudant à 29 ans, au cours de nombreuses opérations, il se distingue particulièrement en Juin 1961 et est cité à l’Ordre du Régiment et décoré de la Croix de la Valeur Militaire.

    Il rentre en métropole en Octobre 1962 où il est affecté à l’Etat Major du 1er Corps d’Armée à Nancy.  La Médaille Militaire lui est conférée en 1965. Il accède au corps des Officiers en 1967, puis il est nommé Sous Lieutenant et est affecté au 5ème Escadron du Train à Lyon. En Octobre 1969, il est appelé aux fonctions d’Aide de Camp du Général d’Armée Inspecteur Général de l’Armée de Terre à Paris, puis du Secrétaire Général de la Défense Nationale. Il est nommé Capitaine en 1973 et fait Chevalier de l’Ordre National du Mérite en 1974. En 1975, après 25 années de service et alors qu’il a 45 ans, il décide de quitter l’Armée pour une nouvelle carrière dans le privé.

    Il entre à la Direction du Parc des Expositions de la Ville de Paris où il est resté 16 ans. Il a assuré tout d’abord les fonctions de responsable d’un hall d’exposition, puis devient Chef des Services Généraux c'est-à-dire responsable des parkings, du gardiennage, des Postes de Secours. Enfin il est nommé Responsable de la Sécurité. Là, il met en place avec succès un système de réglementation de la circulation qui évite la saturation notamment lors des montages et démontages des salons, là où régnait souvent une certaine anarchie. Dans le même temps, il a élaboré le Cahier des Charges servant de cadre aux obligations juridiques entre les Utilisateurs du Parc des Expositions et la Société Concessionnaire de la Ville de Paris. Cette organisation et ce cahier des charges ont été négociés avec la Préfecture de Police de Paris, l’Etat Major des Sapeurs Pompiers de Paris,les Organisateurs de salons, les Entreprise de Manutention, les Entreprise d’installation de salons.

    Pour mieux appréhender les problèmes qui se posaient à lui, il est même allé, à 59 ans, suivre le stage du « Brevet de prévention », qui durait un mois et demi, au Centre National d’Instruction de la lutte contre l’incendie. Il était, bien entendu, le seul civil parmi les 41 Officiers Pompiers de la promotion « Lieutenant Cuny ».

    En Septembre 1991 arrive enfin l’heure de la retraite. Mais il ne reste pas inactif pour autant. Il prend immédiatement en charge la Section Natation d’un grand Club Sportif Militaire. Il va la gérer seul pendant près de 13 années, jusqu’en 2004. Pour son dévouement à cette association, il est décoré en 2002 de la Médaille de la Jeunesse et des sports. Il est par ailleurs un adhérent très actif de l’Union Nationale des Combattants – 71éme section de Vanves-Malakoff, où il est membre du bureau depuis 2001 et tient les fonctions de Trésorier de 2002 à 2020. Par décret du 13 Juillet 2006, il est fait Chevalier de l’Ordre de la Légion d’Honneur. Il accepte dès Novembre 2006, les fonctions de Trésorier du Comité de Vanves – Malakoff de la Société des Membres de la Légion d’Honneur qu’il occupera jusqu’en 2019. Il a donc consacré une grande partie de son temps à ces deux Associations de Vanves-Malakoff, pendant 18 ans pour l’Union Nationale des Combattants et pendant 13 ans pour le Comité des Membres de la Légion d’Honneur.