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  • VANVES CONTINUERA A SUBIR LES NUISANCES DE L’HELIPORT, SITE STRATEGIQUE

    Le baptême de l’héliport du nom de la Générale médecin chef Valérie André le 8 Mars tombait à point nommé pour montrer le stratégique d’un tel héliport en temps de crise. En dehors du fait « d’associer le nom de Valérie André, légende de l’aviation française, à un  lieu qui en a été le berceau» et « du puissant message au service de la place des femmes dans l’Histoire, et donc, dans notre société» comme l’a déclaré André Santini à l’occasion d’une cérémonie marquant la journée internationale des droits des femmes,

    Elle s’est déroulée à un moment où la  mairie de Paris souhaite fermer cette infrastructure  exploitée par Aéroports de Paris (ADP)  qui s’étend sur 7 Ha, à cause des nuisances sonores - 65 décibels soit 10 de plus que la limite autorisée en milieu urbain selon un rapport de BruitParif. Comme la concession qui encadre son exploitation touche à sa fin en 2024, elle ne souhaite pas la renouveler, pour les  supprimer et récupérer une partie du terrain de l'héliport, afin d’étendre le parc Suzanne-Lenglen voisin. « C'est pour bientôt » affirmait Emmanuel Grégoire (PS), 1er adjoint à la maire de Paris lors de cette cérémonie, soutenue par les élus du XVe dont Philippe Goujon son maire : «C'est difficile à vivre pour les riverains, car un hélicoptère est une source constante de pollution sonore et environnementale. Beaucoup se plaignent des odeurs et du bruit que cela provoque» expliquait il ,

    Mais voilà, Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement présent mardi dernier,  ne laissait présager rien de tel lorsqu'il a évoqué cette «infrastructure majeure,  place forte de la sécurité civile». Le fait de rebaptiser les lieux va plutôt dans le sens d'un maintien de l'héliport. C'est en tout cas ce qu'espère André Santini : «Une capitale comme Paris ne peut pas se passer d'un héliport» affirmait-il, alors qu’un hélicoptère de la sécurité civile s'envolait, pour partir en mission. «Le choix de la part de l'exécutif de rebaptiser cet espace sonne comme  un coup de force étatique». C'est une façon de pérenniser l'endroit alors que l'avenir de l'héliport ne sera décidé qu'en 2024» déplorait Philippe Goujon. 

  • VANVES ET LA GUERRE EN UKRAINE : VERIFICATION DU BON FONCTIONNEMENT DES DISPOSITIFS DE CRISE

    Les préfets de zones de défense chargés d’anticiper et de gérer les crises, vérifient actuellement le bon fonctionnement des dispositifs de crise actuellement à cause de la guerre en Ukraine. Le préfet de police Paris  a demandé ces derniers jours à ce qu’un certain nombre de vérifications soient faites en Ile-de-France selon une information donnée par Europe 1, comme le recensement des abris souterrains, dont la localisation est protégé par le secret défense,  la vérification des sirène qui retentissent chaque premier mecrredi du mois,  ou les stocks de tenues de protection chimique. L’objectif est de s’assurer que les dispositifs de gestion de crise fonctionnent bien, dans un contexte de guerre en Ukraine, une procédure de vérification classique guidée par le principe de précaution.

    Ainsi, ses services se sont replongées dans le plan « Orsec Iode»  car en cas de risque radioactif des capsules d’iodes devront être acheminées et distribuées des lieux de stockages jusque dans les foyers des Franciliens via des pharmacies et les points de distribution.  Les policiers et les pompiers vérifient depuis la semaine dernière, dans leurs stocks que les tenues de protection au risque NRBC (Nucléaires, Radiologiques, Biologiques, Chimiques) sont opérationnelles et qu’elles sont en nombre suffisant. Selon les informations d‘Europe 1, d’autres zones de défense ont, elles aussi, pris des mesures de précaution similaires ces derniers jours. Comme dans une région côtière où la sécurisation a été renforcée aux abords des ports, des aéroports et des centrales nucléaires.

    Enfin, selon une note du ministère de l'Intérieur, les préfets français dont celui ds Hauts de Seine mais aussi de la Région Ile de France,  ont été appelés au début du conflit, le 24 Février à la «vigilance face à un risque de cyberattaque élevé», et ne doivent pas s'éloigner de leur lieu d'affectation, dans le contexte de l'invasion russe en Ukraine. Il leur était en outre demandé de s'assurer «de la disponibilité de l'ensemble des services mobilisés et mobilisables» en veillant toutefois à ne pas «susciter de réactions disproportionnées». Le risque de cyberattaque est élevé était-il en outre écrit dans la note : «A ce stade aucun effet spécifique lié aux évènements en cours n'a été observé sur nos réseaux et nos systèmes d'information, mais une grande vigilance s'impose néanmoins de la part de tous». Cette note demande aux préfets de rappeler aux agents de veiller au respect des «règles d'hygiène informatique essentielles» et indiquait que le centre de cyberdéfense du ministère de l'Intérieur passait en «vigilance renforcée». 

  • CHRONIQUES DES PRESIDENTIELLES A VANVES : CAMPAGNE ET CONFLIT

    «Emmanuel Macron sera président autant qu'il doit l'être, et candidat autant qu'il peut l'être» expliquait  Gabriel Attal, porte parole du gouvernement dans le JT de TF1 dimanche soir,   pour résumer l'état d'esprit de la majorité.

    «Quand je discute avec les Français, notamment ceux de l'endroit où je suis élu, à Vanves, à Issy-les-Moulineaux, ils n'attendent pas que nous désertions la gestion de cette crise» ajoutait il  en reconnaissant que ce conflit impacte cette campagne. Les marcheurs ont le moral, surtout à Vanves ! Ils étaient sur le marché samedi matin à distribuer le premier tract reprenant la lettre aux Français de Macron annonçant sa candidature, et certains d’entre eux ont rejoint la Seine Musicale à Boulogne sur l’Ile Seguin pour faire une photo semblable à cette des Républicains que ces derniers avaient fait à la Défense, en apparaissant plus nombreux  

    Les élus et militants LR/UDI ont le morale dans les chaussettes, la campagne de Pécresse ayant été plombée par ce conflit, les critiques n’ayant pas cessé de pleuvoir, notamment après son meeting au Zénith de Paris, sa désastreuse mis en  scéne du Conseil de défense sur l’Ukraine, son glissement dans les sondages où elle n’est créditée que de12%. «C’est une connerie par jour » soupirait un élu LR. Ce qui n’empêchaient pas les élus sur le terrain de tenter sauver cette campagne difficile. «Il y a du Pécresse bashing, oui, le meeting n'était pas une réussite, c'est vrai, Valérie l'a elle-même reconnu. Dans une campagne, on prend toujours des coups. Il y a toujours des coups bas. Il y a toujours des gens qui vous rallient et d'autres qui vous quittent. Mais c'est une battante, elle a la capacité de rebondir et il lui reste un mois. Je ne vais pas vous mentir, on traverse une zone de turbulences » reconnaissait cet élu.

    Mais à Vanves, comme à Issy et ailleurs, les électeurs sont plus préoccupés par cette guerre en Ukraine avec ces conséquences économiques, l’augmentation du prix du gaz, de l’essence à la pompe, mais aussi le risque d’une extension de cette guerre, traduisant les enquêtes qui montrent que 90% des français se disent inquiet de la situation . C’est le théme des conversations du café du commerce comme ont dit, mais aussi dans les familles …