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  • 6 BLESSES DANS LA MAISON DE RETRAITES MEDECIS A VANVES HIER MATIN

    Les sapeurs-pompiers de Paris ont mis fin mercredi matin à un incendie survenu vers 8H dans la maison de retraite Medicis  située rue Diderot à Vanves..

    A leur arrivée dans cette maison de retraite de Vanves dans les Hauts-de-Seine, les soldats du feu, 60 Pompiers venus grâce à 15 engins, se sont rapidement rendus dans une chambre du 1er étage d'où provenait le sinistre. «Il y avaient beaucoup de fumée. Le bâtiment situé rue Diderot compte quatre étages mais seul le premier était touché, soit une dizaine de résidents environ» a  expliqué à LCI le capitaine Lointier,  de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris. «Il y a eu, selon un bilan provisoire, six blessés légers, des personnes intoxiquées». Une dizaine de personnes âgées a dû être transférée dans une autre partie de l’Ehpad.

    «L’incendie a été rapidement maîtrisé suite à l’intervention immédiate des sapeurs-pompiers et des forces de police. Aucun résident de l’EHPAD n’est blessé. 6 membres du personnel de la Résidence Médicis ont été légèrement intoxiqués par les émanations de fumée et ont été pris en charge par les pompiers. La cause de l’incendie demeure inconnue pour l’instant mais elle serait due, a priori, à un appareil électrique » indiquait le maire de Vanves qu était, bien sûr, sur place.

  • COMMENT A VANVES VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE… : AU SECOURS CATHOLIQUE, L’ACTION CONTINUE DIFFEREMMENT MEME CONFINE

    Dans de contexte de confinement et d’état d’urgence sanitaire, l’action des associations caritatives, solidaires et humanitaires sont devenus difficiles, et les maires lancent des initiatives comme des plateformes, des réseaux de citoyens solidaires pour venir en aides aux personnes isolées, vulnérables, en dehors de ce font les communes avec leurs services (CCAS, espace Solidarité, Espaces seniors) comme c’est le cas pour Vanves qui a constitué un réseau de solidarité municipale qui regroupe plus de 80 vanvéens, mais où des initiatives privés sont prises dans un immeuble, dans une rue, grâce à des  voisins solidaires pour prendre des nouvelles, faire des courses etc….

    Ainsi l’action d’associations comme le Secours Catholique n’est pas facile, puisqu’ à Vanves puisque ses dirigeants bénévoles réunis au sein d’un comité de Coordination depuis le départ d’André Giard, travaillent beaucoup pas mail. «Pour respecter les mesures de confinement nous avons dù suspendre nos accueils et notamment la permanence du mardi matin pour l'aide alimentaire qui reçoit, en moyenne, une vingtaine de familles, notamment des migrants hébergés par le 115 à l'hôtel La Terrasse. Ce sont des familles avec peu de moyens financiers ou même pas du tout, la plupart non régularisés. Pour eux nous mettons en place, avec notre délégation à Asnières une aide d'urgence sous forme de «chèque-service» pouvant être utilisés dans les magasins d'alimentations, y/c du lait bébé et des couches » indique Gérard Popot l’un de ses membres. D’ailleurs, le Secours Catholique national a lancé un appel pour lever des des dons pour financer ces aides exceptionnelles.

    «Avec le CCAS nous avons participé à la remise de paniers alimentaires de secours d'urgence à 19 familles hébergées à La Terrasse, grâce au stock de produits alimentaires collectés avec la Banque Alimentaire. que gère le Secours Catholique. D'autres aides se mettent en place petit à petit pour ces prochaines semaines de confinement, par le CCAS, par le 115 (DRIHL), c'est un peu long à mettre en place !  Nous collaborons autant que possible avec le CCAS, par exemple  avec la remise de listes de familles, leur composition et besoins particuliers: lait pour bébés et couches..... »indique t-il

    Du côté du Rosier Rouge, géré par le Secours Catholique, ses dirigeants, raison du Coronavirus, ont dû prendre la décision d’annuler toutes les réservations jusqu’au 15 avril avec une probable reconduction. «Nous ne prenons plus de réservations. Nous vous tiendrons au courant de la réouverture des réservations» indiquent ils

  • ETONNANT CHANTIER A VANVES DANS UN CABINET DENTAIRE DE LA RUE MARCHERON, MAIS PAS TANT QUE CELA !

    Actuellement, la plupart des chantiers du BTP (Bâtiments/Travaux Publics) sont suspendus jusqu’à nouvel ordre. Pour une raison simple : « Nous n’avons pas envie d’envoyer nos salariés à l’abattoir» explique  Jean-Luc Tuffier, président de la Fédération française du bâtiment (FFB) pour le Grand Paris.  Comme ses collégues, il juge très difficile de de redémarrer à court terme les innombrables chantiers arrêtés à cause de l’épidémie de Covid-19. Ainsi tous les chantiers immobiliers de la ville de Vanves sont arrêtés par exemple, prés de la gare SNCF Vanves-Malakoff, de  l’hôtel de ville, au Clos Montholon, ainsi que celui du Grand Paris Express, notamment la future gare Fort d’Issy.Vanves/Clamart….

    Ils mettent en avant le manque de masques car les professionnels ont du mal à en trouver, alors qu’ils remuent beaucoup de terres, de poussières, et qu’il faut protéger leurs ouvrier. Le deuxiéme est une inquiétude au regard de la responsabilité qu’ils encourent sur le plan civil et pénal dans la mesure où ils craignent d’être accusé par leurs collaborateurs et leurs employés de ne pas assurer leur protection maximale. La distanciation peut être difficile dans certaines situations. Et cela concerne tant les grosses entreprises de BTP que les petites, et notamment les plombiers, électriciens, serruriers, peintres,  dont la plupart ont mis au chômage partiel leurs employés, ou simplement parce ce que leurs clients ne souhaitent qu’ils viennent assurer les chantiers dans ce contexte d’épidémie,  et se bornent aux interventions urgentes, le petit chef d’entreprise prenant lui-même sa caisse à outil pour intervenir comme en témoigne les dirigeants des Chambres consulaires (CCI et Chambre des Métiers). Et pourtant ! Rien n’interdit de maintenir des chantiers, à leurs risques et périls, et certains les prennent,  comme les artisans qui rénovent un appartement, en l’absence de ses occupants, d’un cabinet dentaire, en dehors des urgences.

    Et pourtant quelle ne fut pas la surprise des habitants de la rue Raymond Marcheron de voir le 23 Mars  des ouvriers sans casques, sans masques  intervenir dans un cabinet dentaire. Les riverains confinés dans leurs appartements ont été choqués, car « ils  toussaient sur les habitants et occupaient l’espace public en obligent les vélos/voitures à se détourner,  avec 2 à 3 camions stationnés où ils transportaient de gros débris devant les passants qui se croisaient sur un espace réduit à moins de 20 cm, ne respectant pas les distances de sécurité »  témoignait une riverain qui s’interrogeait : «Est-il normal que ce chantier ne respecte pas la règlementation en terme de sécurité sur le droit du travail ? Est-il normal que ce chantier ne respecte pas la règlementation en terme de sécurité sur le droit du travail ?» Après quelques appels à la mairie, un conciliateur s’est déplacé sans obtenir quoique ce soit  

    «Pour faire suite à votre message du 23 mars relatif aux nuisances générées par les travaux en cours à l’intérieur du cabinet dentaire sis 50, rue Raymond Marcheron, je vous informe qu’il s’agit d’un chantier privé qui ne requiert pas d’autorisation spécifique d’occupation du domaine public. Par ailleurs, les directives gouvernementales prescrivant un principe de confinement pour les personnes dont l’activité peut être assurée par télétravail, ont été précisées par l’arrêté préfectoral du 24 mars 2020 . Celui-ci n’interdit pas formellement les activités liées au bâtiment et à la construction dès lors qu’elles « sont  organisées dans le respect des mesures d’hygiène et de distanciation sociale » (art. 7) » a répondu le maire de Vanves en ajoutant : « Dans ce contexte, j’ai demandé à la Police Municipale de contrôler à nouveau ce chantier en veillant, d’une part, à ce que le stationnement des camions de chantier ne constitue pas une gêne pour le cheminement des piétons et, d’autre part, à rappeler aux ouvriers le respect des « gestes barrières ».