Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 7

  • CHRONIQUES D’UN VANVES EN CONFINEMENT : INCIVILITES ET INTERDICTIONS

    Le résultat était impressionnant hier, après l’entrée en vigueur de l’arrêté préfectorale interdisant entre 10H et 18H les déplacements liés à l’activité physiques : Pas un joggeur dans les rues comme ont pu le constater ceux qui sont sortis pour des courses, ou prendre l’air autour de l’immeuble. Notamment dans ce triangle vanvéen enserré entre le lycée Michelet, le parc des expositions et la partie isséenne, et notamment rue du 4 Septembre où quelques habitants profitent des bancs quelques instants, appréciant un silence et calme impressionnant. Malheureusement ce confinement et cet état d’urgence sanitaire n’empêchent pas des actes d’incivilité. Des vanvéens auraient, parait il forcé les grilles de square fermés, dont le tout nouveau square de l’insurrection dont l’aménagement par GPSO, venait tout juste d‘être achevé lorsque le confinement a été décidé. Des riverains du parc F.Pic auraient aperçu eux joggeurs en train faire leur jogging dans le parc F.Pic pourtant fermés depuis le 14 Mars.    

  • UN TRIDUUM PASCAL BIEN PARTICULIER A VANVES ET A PARIS PRESQUE UN AN APRES L’INCENDIE DE NOTRE DAME

    Par ce terme, l’église désigne ces temps forts de ce week-end Pascal, bien particulier que les prêtres et les bénédictines ont commencé à vivre depuis hier soir, avec la messe de la Céne, confinés bien sûr, reliés aux catholiques de Vanves par la prière. Un prêtre a rejoint les sœurs dans leur prieuré saint Bathilde pour célébrer avec sobriété le Mystére Pascal ces jours-ci. Elles avaient commencé le dimanche des Rameaux bien sur (sur la photo). Tous se retrouvent par la communion devant la TV qui retransmet (sur KTO) des cérémonies exceptionnelles.

    Comme cette bénédiction de l’archevêque de Paris, Mgr Aupetit qui a bénit hier, la ville et la France symboliquement, depuis l’esplanade de la basilique du Sacré-Cœur, sur la butte de Montmartre. Un événement sans précédent et dicté par la gravité des circonstances : «Je monterai sur la butte de Montmartre, au Sacré-Cœur, pour justement bénir avec le corps du Christ, le Saint Sacrement, bénir la ville, pour que le Seigneur envoie sa protection sur les habitants de cette ville et bien sûr au-delà de cette ville, comme le fit le pape d’ailleurs il y a quelque temps. Par cette bénédiction nous appelons le Seigneur au secours de tous ceux qui sont malades. Bien sûr, nous faisons tout ce qui est nécessaire sur le plan médical, en confinement, sur le plan de la protection mutuelle, mais nous en appelons aussi au Seigneur pour qu’Il vienne aider ceux qui aident leurs frères» a-t-il indiqué. Il a béni avec cet ostentoir dans lequel est exposé une hostie conacrée comme l’a fait le pape le 27 Mars dernier

    Aujourd’hui à 11H30, dans l’Abside de la cathédrale Notre-Dame de Paris toujours sinistrée, Mgr Aupetit vénérera la «Sainte Couronne d’épines» lors d’une cérémonie où seront lus par deux artistes, Judith Chemla et Philippe Torreton, des textes majeurs de la littérature française et de la spiritualité (Marie-Noël, Paul Claudel, Charles Péguy, Mère Teresa) sur la croix et la passion du Christ, soulignés par des morceaux musicaux interprétés par Renaud Capuçon. Les travaux de consolidation de la cathédrale, qui avaient déjà pris du retard, ont été interrompus dès le début du confinement afin de ne pas faire prendre de risques aux ouvriers et compagnons mobilisés sur le site, que le président Emmanuel Macron a fixé comme objectif de reconstruire en cinq ans.

  • A VANVES, DES ELUS SE PREOCCUPENT DES VIOLENCES VIS A VIS DES ENFANTS EN CE TEMPS DE CONFINEMENT

    Avec le confinement, tous les acteurs de la protection de l’enfance s’inquiètent d’une recrudescence des violences. Le secrétaire d’État à la protection de l’enfance a appelé  à la vigilance et à la mobilisation collective. «En France, 80% des violences contre les enfants sont commises au sein des familles. Un huis clos glaçant est en train de se jouer pour des centaines d’enfants» expliquait Yves Crespin, avocat pour l’association Enfant Bleu présidée par Isabelle Debré, vice présidente du Conseil Départemental des Hauts de Seine pour laquelle c’est un engagement bénévole qui remonte bien avant qu’elle ne soit élu au conseil municipal de Vanves, au Sénat ou au Conseil Département. Il en est de même pour Frolence Provendier, députée LREM de la 10e circonscription qui d’en expliquait dans l’interview qu’elle a donnée à Vanves Au Quotidien lundi dernier  

    «Les violences risquent de se retrouver exacerbées, d’autant qu’il peut y avoir encore plus de situations d’énervement dont les enfants peuvent être les victimes» craignent toutes ces militants associatifs :  «Les violences physiques, psychologiques ou sexuelles dont est victime un enfant sont majoritairement commises au sein de son entourage familial. Or, en cette période de confinement, les familles sont regroupées 24h sur 24, souvent dans un espace réduit. L’enfant a par conséquent peu de moyen d’échapper à son bourreau et encore moins de possibilités de parler à un adulte protecteur pouvant alerter afin de le sauver. Il faut savoir que les personnels de l’Education nationale sont les professionnels les plus à même de repérer et donc de signaler les maltraitances or, vous le savez, il n’y a plus d’école en ce moment» explique Isabelle Debré qui a constaté que si la première semaine de confinement a été relativement calme, durant la seconde,  les appels ont commencé à se multiplier. Florence Provendier a envoyée une question écrite à Adrien Taquet secrétaire d’État à la protection de l’enfance.

    «Nous encourageons tout l’entourage de l’enfant victime, famille, voisins, à parler et à alerter pour le sauver. Pour cela il suffit d’appeler le 119-Allo enfance en danger, le 17-Police secours en cas d’urgence absolue, ou encore une association de protection de l’enfance comme la nôtre, « L’Enfant bleu » 01-56-56-62-62. Nous travaillons en étroite collaboration avec le 119 et sommes parfaitement complémentaires. Nous assurons le suivi des enfants dans la durée, même pendant cette période très particulière » indique Isabelle Debré qui insiste sur la responsabilisation de tous : «Ne pas signaler un cas de maltraitance d’enfant est profondément condamnable, sur un plan moral comme sur un plan légal, d’autant plus qu’agir est possible, rapidement, simplement et même anonymement. Notre société est capable de grands mouvements de générosité et de solidarité ; elle doit aussi pouvoir protéger ses enfants !».

    D’autant plus que son association reste joignable pendant toute cette période continuant sa mission d’accompagnement des victimes. «Il est important que les enfants soient écoutés, entendus, réconfortés et accompagnés. Nos professionnels (juriste, psychologue, assistante…) sont opérationnels, travaillent de chez eux par téléphone ou visioconférence. Nous avons aussi fait appel à nos bénévoles pour constituer une cellule d’écoute. Nous nous devons de répondre aux cas les plus urgents comme : les appels des mineurs, les problèmes liés à la remise d’un enfant à un parent dit maltraitant, les jeunes majeurs fragiles. Je rappelle aussi que les forces de l’Ordre et la Justice continuent à fonctionner, de façon plus réduite certes, mais interviennent sur les situations impératives».