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  • COMMENT A VANVES VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE… ? -Isabelle Debré : « Je souhaite rendre un vibrant hommage à tous ceux qui continuent à travailler, souvent dans l’ombre, quelquefois même au péril de leur vie ! »

    Le blog Vanvesau Quotidien continue de recueillir des témoignages sur le vie quotidienne des vanvéens durant cette période de confinement  avec isabelle Febré, vice président du Conseil Départemental des Hauts deSeine qui devrait bientôt, pour la première fois de son histoire, une séance plénière en visio-conférence sesx prochains jours, puisqu’il lui est impossible de la tenir comme d’habitude au Pole Universitaire Léonard de Vinci, et  présidente de l’association l’Enfant Bleu fortement mobilisé ces temps ci. Pas de quoi s’ennuyer même si elle reste confiné dans son appartement vanvéen et le vit bien à l’entendre

    Vanves Au Quotidien - Comment vivez-vous personnellement au quotidien ce confinement ? N’est-ce pas trop difficile de rester confinée.

    Isabelle Debré : « Je vous répondrai que même si ce n’est pas une partie de plaisir, il y a des personnes pour qui c’est certainement beaucoup plus ardu, comme les familles avec des enfants en bas âge. Je suis par ailleurs bien occupée par mon travail au département mais aussi et surtout, en ce moment très difficile, par l’association « l’Enfant bleu ». En effet, en cette période de confinement nous sommes particulièrement mobilisés car certains enfants maltraités se retrouvent en présence de leur bourreau 24h sur 24. Nous nous devons donc d’être disponibles, à l’écoute, afin de leur apporter assistance.

    VAQ- Comment vous êtes-vous organisée ? Notamment pour garder un lien suivi avec le conseil départemental ?

    I.D. : «L’activité au Conseil départemental n’est pas suspendue et nous continuons à travailler mais de manière plus réduite. Un exemple, nous tiendrons nos commissions de travail et d’études par audioconférence et nous validons nos rapports, par internet. La séance publique, initialement prévue vendredi 28 mars, est reportée afin de laisser le temps aux services techniques de configurer les outils nécessaires à la dématérialisation de cette séance.

    Je continue donc à suivre les dossiers de mes délégations, et en premier lieu, les transports.

    VAQ - Qu’avez-vous remarqué autour de vous dans la rue, le quartier où vous vivez ?

    I.D. : « Ce qui est le plus frappant c’est le silence dû au manque de trafic de voitures et surtout ce moment émouvant à 20h lorsque retentissent les applaudissements aux fenêtres. C’est un bel instant de communion auquel je m’associe solidairement.

    VAQ - Quelles sont les remontées, les témoignages qui reviennent jusqu’à vous ? 

    I.D. : « En ce qui concerne mon quartier, je constate que les Vanvéens respectent les consignes au mieux. Les voisins s’organisent entre eux. Un exemple : dans mon immeuble, une voisine a déposé sur chaque paillasson un mot avec ses coordonnées, proposant son aide pour celles et ceux qui ne pourraient se déplacer pour faire leurs courses. Je souhaiterais également rendre un vibrant hommage à tous ceux qui continuent à travailler, souvent dans l’ombre, quelquefois même au péril de leur vie, et nous nous devons de les aider en respectant les directives à la lettre !

  • VANVES EN CONFINEMENT DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    L’HOMMAGE DES VANVEENS A ABBAS   

    Depuis lundi, les vitrines de la boutique de Soliman Abbas, place de la République sont recouverts de lettres, de petits mots très touchant, de dessins d’enfants lui rendant hommage (sur la photo), devant lesquelles, les habitués s’arrêtent quelques courts instants pour les lire. Extraits : « Ta gentillesse, ta générosité, tes mots gentifs pour tout un chacun vont nous manquer. Tu vas nous manquer. Le quartier ne sera plus pareil sans toi. Je ne pourrai plus te faire de loin, chaque fois que je passais devant, mon cœur est triste ! ». En lisant ces témoignages, et ces hommages, on apprend que sa vie a été incroyable : Egyptien, ingénieur agronome, émigrant, travaillant dans la mode pour finir primeur.  «Et quand je te demandais si tu ne regrettais pas, tu sourais en me disant que non, ce dur métier que tu faisais te permettait de faire ce que tu préférais, parler avec les gens ! » témoigne Audrens qui raconte que lorsqu’elle est arrivé à Vanves, avec sa fille « tu nous a accueillies dans le magasin e lui offrant des kinders. Elle préférait tes carottes… Alors je suis heureuse que la petite Lina ait enchantée tes six derniers mois. Merci Mehdi de lui avoir fait ce cadeau qu’il attendait avec tant d’impatience. ? Tu ne viendras pas manger tes coquilles Saint Jacques dans notre nouvelle maison, mais je penserai à toi chaque lorsque j’en mangerai »

    LE MARCHE DE VANVES

    Après l’annonce lundi par le Premier ministre de la fermeture des marchés dès le 24 mars, le maire de Vanves a pris la décision de le fermer. «Malgré les conditions strictes sanitaires appliquées samedi dernier pour les clients et les commerçants, j'ai donc pris la décision, en accord avec notre partenaire gestionnaire du marché  d’appliquer cette mesure et de ne pas autoriser son ouverture demain matin » indiquait -il sur les réseaux sociaux. Cela veut dire qu’il ne sera pas ouvert jusqu’à la levée du Confinement

    ETONNANT CHANTIER RUE MARCHERON

    Lundi matin, alors que tous les chantiers du BTP étaient suspendus, des ouvriers sans casques, sans masques , sont intervenus dansla rue Raymond Marcheron... Les riverains confinés dans leurs appartements ont été choqués, car « ils  toussaient sur les habitants et occupaient l’espace public en obligent les vélos/voitures à se détourner » témoignait une riverain sur les réseaux sociaux en diffuisant une courte vidéo sur leur agissement. «Les services de la Mairie nous ont bien reçu au téléphone mais ne peuvent que nous renvoyer sur le commissariat (qui n’a que ça à faire) !»

    DECES D'UDERZO  EN PLEIN CRISE DE CORONAVIRUS

    En des temps de confinement beaucoup vont se remettre à relire Astérix, après avoir appris le décés d’Urderzo, l’un des deux créateurs avec Goscinny d’Astérix, dont le coup de crayon restera dans les mémoires. Il a tiré sa révérence en pleine épidémie de coronavirus. Or bizzarement, un personnage d’« Astérix » portait son nom en 2017. En se replongeant dans l’album «Astérix et la Transitalique» signée par Jean-Yves Ferri et Didier Conrard,  sorti il y a trois ans, de nombreux fans de l’irréductible Gaulois sont tombés sur un redoutable conducteur de char masqué nommé comme le virus parti de Chine.  La célèbre potion magique de Panoramix permet-elle de lire l’avenir ? Alors que  la coronavirus ne cesse de gagner du terrain, Astérix l’a déjà affronté… en 2017

  • A VANVES LES GESTES DE SOLIDARITE ET DE SOUTIENS SE MULTIPLIENT DURANT LE CONFINEMENT

    Les petits gestes et les signesde solidarité discrets se multiplient comme ce rendez-vous quotidien à 20H aux fenêtres pour applaudir et encourager le personnel de santé qui le mérite, sur le plateau notamment (sur la photo, le centre commercial désert en fin d’après midi)  ou cette petite affichette vu à l’entrée de l’immeuble pour proposer ses services pour faire des courses des voisins âgés. Sans parler de ceux qui, par exemple, sur Facebook, remercient les commerçants d’être ouvert comme le kiosque sur le plateau, les boulangeries etc…

    Autre geste :  L’ensemble des évêques de France invitent les Français à un geste commun demain 25 mars prochain à 19H30, fête de l’Annonciation pour les catholiques,  mais tout le monde peut s’y joindre : «déposer une bougie sur sa fenêtre au moment où les cloches sonneront sera une marque de communion de pensée et de prière avec les défunts, les malades et leurs proches, avec tous les soignants et tous ceux qui rendent possible la vie de notre pays. Ce sera aussi l’expression de notre désir que la sortie de l’épidémie nous trouve plus déterminés aux changements de mode de vie que nous savons nécessaires depuis des années».  Ainsi un peu partout en France, «les cloches de toutes les églises sonneront pendant dix minutes, non pour appeler les Fidèles à s’y rendre, mais pour manifester notre fraternité et notre espoir commun. Elles sonneront comme elles ont sonné aux grandes heures de notre Histoire, la Libération par exemple. En réponse à ce signe d’espoir, nous invitons tous ceux qui le voudront à allumer des bougies à leur fenêtre. Ce geste, qui est de tradition dans la ville de Lyon, est un signe d’espérance qui transcende les convictions particulières : celui de la lumière qui brille dans les ténèbres !» indique Mgr Eric de Moulins-Beaufort, Archevêque de Reims, Président de la Conférence des évêques de France

    Parmi ces initiatives, l'association «Voisins solidaires», connue de longue date pour avoir mis en place, et avec succès, la «Fête des voisins»,  surtout à vanves qui a été l’une des premières à la soutenir, s’est de nouveau mobilisée pour mettre à disposition un «kit coronavirus». Il s’agit de renforcer la solidarité entre voisins en cette période d'épidémie, sur son site :voisinssolidaires.fr.  Ce kit de survie est composé de plusieurs feuilles à imprimer : une affiche à mettre dans le hall de l'immeuble, un tract à mettre dans toutes les boîtes aux lettres, mais également un panneau des voisins où chacun peut inscrire quel service il est prêt à rendre, faire les courses pour les plus vulnérables, troc entre voisins, cours aux enfants du personnel hospitaliers, aller promener un chien..  «En cette période de crise, si certains d’entre vous craignent pour leur santé et ont besoin d’un coup de main pour aller faire des courses, ramener quelque chose de la pharmacie ou autre urgence, vous pouvez compter sur la solidarité de l’immeuble», explique ainsi l'association sur Twiter d’autant plus important que, pour éviter la propagation du coronavirus,  le confinement reste la meilleure des solutions. Et les personnes âgées de plus de 70 ans et celles qui ont la santé fragile sont particulièrement encouragées à se calfeutrer. Du coup, loin des bousculades dans les supermarchés, de beaux gestes de solidarité entre voisins et habitants naissent un peu partout en France, comme l’a constaté cette association. «Entre les risques de contamination du coronavirus et les injonctions à rester chez soi, le quotidien se retrouve chamboulé. Et l’entraide redevient une valeur forte. Aider et demander de l’aide sont à nouveau des gestes naturels » souligne t-elle