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  • VOILA 5 ANS A VANVES, LES VANVEENS ETAIENT TOUS «CHARLIE»

    Les cérémonies d’hommage aux victimes de l’attentat perpétré à Charlie hebdo voilà 5 ans ont ravivé des souvenirs d’une année terrible qui allait être marqué par les attentats notamment 8 mois plus tard au stade de France et au Bataclan et tout ce quartier branché autour du canal Saint Martin. Des événements qui ont marqué profondément la vie des vanvéens, avec le plan Vigipirate qui ont amené de nombreuses modifications dans leur vie quotidienne à Vanves : Plus de stationnement devant les établissements scolaires et bâtiments publics, installation de tourniquets au PMS A.Roche avec maintenant de la vidéosurveillance, création de périmétre de sécurité lors de manifestations publiques festives avec présence d’agents de sécurité pour des contrôles et des fouilles de sacs à l’entrée etc…

    Tout le monde se souviendra de ce qu’il faisait ou de la façon dont il a pris connaissance de cet attentat le 7 Janvier qui a coûté la vie, crayon en main,  de Cabu, Wolinski, Charb, Tignous…. L’émotion était palpable, chacun donnant ses impressions, parmi les vanvéens rencontrés ce jour là. Avec la fusillade de Montrouge/Châtillon le lendemain qui valut la mort de cette policiére municipale,  l’ambiance s’était alourdie. Le moindre petit événement, sûrement sans rapport avec cette fusillade, prenait des proportions énormes comme un changement de trajet du bus 58 (dans Paris). « Les éléves étaient tous bien informés, émus, à telle enseigne que le Mercredi soir (7 Janvier), ils m’ont dit qu’ils avaient l’intention, le lendemain matin, de faire un rassemblement pacifiste et paisible dans la cour des pyramides. Dés 7H du matin, nous sommes allés à leur rencontre, car ses lycéens qui arrivent si volontiers une minutre avant les cours, ce matin là, étaient très nombreux dés 7H. Nous avons beaucoup écouté, discuté, et nous avons réussi à les convaincre que rester dans la cour des Pyramides, en lien direct avec l’extérieur, était quelque peu menaçant. Ils nous ont écouté et se sont rendus dans la cour des Tilleults, côté parc, protégé par les bâtiments scolaires. La plupart des éléves sont montés en classe, car, par ailleurs, nous avions décidé, avec les enseignants, de modifier le déroulement des cours et de parler avec eux, afin qu’ils expriment leurs incompréhensions, leurs craintes, leurs doutes.» racontait Bernard Gary,proviseur du lycée Michelet à l’époque.  Les riverains comme les passants, avaient pu s’apercevoir que les lycéens avaint mis des affichettes sur les grilles d’entrée « Je suis Charlie ».

     La tuerie de Montrouge qui était intervenue à quelques kilométres du lycée, durant cette matinée, avait provoqué le confinement de cet établissement scolaire comme beaucoup d’autres dans le secteur. «  Nous avons reçu de la préfecture, la consigne de ne laisser sortir aucun éléve sous aucun prétexte. Nous avons commandé, en catastrophe, aux boulangeries 1000 sandwichs, parce qu’il s’agissait de nourrir les éléves externes qui n’étaient pas prévus à la demi-pension » indiquait alors le proviseur. Comme prévu, comme dans tous les établissements scolaires de France, un rassemblement avait été organisé à midi dans la cour des Tilleuls, avec éléves, professeurs, personnels, tous les éléves étant très attentif, lorsque le proviseur leur a parlé, lu quelques strophes d’un magnifique poéme d’Aragon de 1944, « la rose et le réséda », en phase avec l’actualité qui résumait bien ce qui se mobilisait tant de monde d »e jour là, et qui commence par « celui qui croyait au ciel, celui qui n’y croyait pas ». Il leur avait parlé des valeurs de la République, « de ne pas avoir peur » et que « c’était la dignité qui devait l’emporter ». Tous avaient respecté une minute de silence, des prépas aux petits du collége, dans un silence impressionnant et tous spontanément, s’étaient mis à chanter la marseillaise. Il n’en avait pas été de même au LEP Dardenne où des lycéens avaient refusé de respecter la minute de silence.

    Le match de basket Vanves-Caen le 10 Janvier avait été ouvert non par une minute de silence mais d’applaudissements en hommage à ces 20 morts, en présence de Bernard Gauducheau et d’Isabelle Debré. Le Café théo qui s’était déroulé le matin même avait permit de prendre la mesure d’un tel événement. D’autant plus que cette structure réunit, quel que soit sa religion ou non, des vanvéens pour partager ensemble, même s’ils ne sont pas d’accord sur différents thémes comme « Témoigner au quotidien » ce matin là « C’est la meilleure réponse qui soit par rapport à ce qui s’est passé » indiquait Henri Paul, l’animateur en citant Voltaire : « Même si je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, je me battrais pour que vous puissiez le faire ».

    Enfin, beaucoup de vanvéens avaient participé à la manifestation du 11 janvier et notamment les élus : Guy Janvier, alors conseiller général faisait part de son ressenti tout au long de cet après-midi entre La République et La Nation :« une grande tristesse » et un « profond recueillement ». « Impressionnante  marche fraternelle, respectueuse et chaleureuse. Le peuple de France debout qui dit non à la peur, non à la violence, non à l’antisémitisme. C’était très émouvant. Je suis fière d’être française » réagissait Isabelle Debré alirs Vice présidente du Sénat. Le maire de Vanves avait été impressionné par « les centaines de vanvéens qui se sont regroupés au départ de Vanves pour rejoindre ce grand rassemblement républicain en hommage aux victimes de l’effroyable tuerie de ces derniers jours. Nous pouvons être fiers de notre capacité à nous réunir lorsque la République est en danger. Ce rassemblement dans Paris et la France entière qui s’est déroulé dans le calme et la dignité a permis de faire résonner les valeurs fondamentales de notre nation française que sont la Liberté, l’Egalité, et la Fraternité bien au-delà de nos frontières. Et je suis fier d’appartenir à ce grand et beau pays qu’est la France ».

    Enfin, dans la semaine qui a suivi, les marchands de journaux de Vanves ont croûlé sous la demande du numéro spécial de « Charlie Hebdo ». « Jamais je n’ai vu cela de ma vie, même les jours de rentrée scolaire. Je pense que je m’en souviendrais toute ma vie » racontait alors Daniel qui vendait des journaux depuis plus de 30 ans dans sa boutique de l’avenue Victor Hugo à côté du terminus du bus 58.

  • ELECTIONS MUNICIPALES A VANVES : LES FORCES EN PRESENCE A 3 MOIS DU SCRUTIN

    Pratiquement, tous les candidats en lice pour les municipales à Vanves sont connus à 10 semaines du scrutin : Le dernier a avoir annoncé sa candidature est Boris Amoroz qui conduira une liste FG/PC comme en 2014. Il a commencé à tracté depuis le début de l’année plus contre le projet sur les retraites que sur sa candidature. Mais il a préféré constituer sa propre liste, alors qu’il avait été sollicité par les autres formations de gauche pour constituer une liste commune. Seules les socialistes ont rejoint les écologistes qui ont désigné Pierre Toulouse comme tête de liste avec Aurélie Zaluski sachant que les deux élus socialistes au conseil Municipal actuellement, Anne Laure Mondon et Valérie Mathey, ne devraient pas se représenter.  Il avait commencé à annoncer sa candidature au moment du Forum des Associations en faisant le tour des stands, ce qui lui avait valu une altercation avec le maire sortant, et il avait fait son premier tractage aux portes du village des terroirs en Décembre

    Du coté des Marcheurs, la candidature de Séverine Edou a été annoncée le 30 Septembre avec une particularité : la présence du secrétaire d’ETatà la jeunesse, conseiller municipal d’opposition depuis 2014 qui est l’un des 8 ministres ayant déclaré leur candidatures : Gabriel Attal qui juge en privé «qu’il y a un vrai coup à jouer » pour arracher la mairie. Elle a animée durant le mois de Novembre 4 ateliers sur des thémes précis permettant aux vanvéens de s’exprimer et de faire des propositions qui seront retenus pour construire le programme de la liste LREM. Elle a réuni des commerçants mardi dernier pour échanger sur l’animation commerciale de la ville chez Manu, un restaurant portugais du centre ancien. Comme par hasard, son patron a reçu la visite du maire sortant pour tenter de  le dissuader d’accueillir cette réunion. «Après tout de ce que j’ai fait pour toi ! Mais je m’en souviendrai après ma victoire en Mars» lui aurait il dit menaçant. Enfin SEverine Edou a reçu le soutien d'Agir - la droite constructive

    Du coup, le 23 Novembre après l’organisation de ces ateliers des marcheurs, le maire sortant confirmait sa candidature en présence de Valérie Précresse et Jean Christophe Lagarde et inaugurait sa permanence selon un scénario-reemake de sa campagne pour les municipales de 2014. Mais pas de réunion, sauf une galette des rois avec ses supporters jeudi dernier qui s’éffilochent, vu que beaucoup d’élus ont quitté le navire depuis quelques semaines, sans parler de Jeremy Coste qu’il aurait vu comme un possible successeur du temps où il siégeait au conseil municipal, n’ait intégré le cabinet de Gabriel Attal au secrétariat d’Etat à la Jeunesse. D'ailleurs ce dernier était présent aux Voeux d'André Santini avec Florence Provendier, député LREM de la 10éme circonscription hier soir (sur la photo)

      

  • VANVES SOUS L’ŒIL CRITIQUE DE SES HABITANTS EN MATIERE DE QUALITE DE VIE

    Avec le développement et l’animation commercial, l’urbanisme et l’aménagement de la ville est un second sujet de débat à Vanves à la veille des élections municipales, d’autant plus qu’il n’y a jamais eu autant de pétitions contre des projets immobiliers durant ce mandat que lors des précédents. Les opinions émises sur l’urbanisme et la qualité de Vanves sur les réseaux sociaux sont édifiants et ont été confirmés lors des ateliers réunis chaque samedi de Novembre par la candidate d’En marche Severine Edou

    «Peu de commerces certes, un Carrefour Market sympa mais dont on fait vite le tour, rien d'ouvert après 21h, ville un peu type «dortoir», mais au fond, n'est-ce pas ce qui est justement agréable ? On s'y ennuierait vite si on n'était pas à côté de Paris. Tout dépend bien sûr, de ce que l'on a comme passe temps» constatait un vanvéen. Un autre ajoutait : «Supermarchés ridiculement petits pour une ville de cette taille : On se retrouve vite à poireauter 25 minutes chez Carrefour ou Intermarché avec 3 articles dans le panier». Alors qu’un troisiéme constatait :  «Peu de restaurants/ bars du côté de la place de la République et ceux présents ferment relativement tôt». Alors qu’une mére de famille constatait que « les jeunes aiment rester à Vanves.  Ils  se retrouvaient au Tout Va mieux, mais, maintenant, ils se retrouvent au parc ! ». Il y en a même qui critique cette église qui sonne toutes les heures et parfois très longtemps : « cela a son charme mais la récurrence pourrait être revue ». D’autres constatent « des construction d'immeuble dans tous les coins de la ville sans prise en compte des infrastructures » ou  «un cumul de programmes immobiliers anarchiques rend la ville irrespirable! Bruit, saturation, embouteillages dès 7h du matin, le tout sans aucun développement des infrastructures (écoles, crèches, parcs). Au contraire tout se réduit et est envoyé dans les villes voisines ! fuyez vers Malakoff ou Issy qui ont un développement cohérent. Vanves était une jolie ville, c'est devenu un dortoir saturé de voitures, où la Mairie laisse pousser des blocs d'immeubles »... «Une mairie plus gérée par un maire promoteur que s'occuper du bien être des habitants».

    Enfin, des vanvéens se plaignent : « Aller à Paris à pied par la porte Brancion est une horreur, pas de passages piétons, véritable mare là où on peu dangereusement traverser, ceci malgré la couverture du périphérique, à peine mieux de côté de la porte de la Plaine. On est pourtant si proches de la capitale... ». Un habitant du quartier du plateau de Vanves considére «qu’il mériterait un lifting encore plus complet que celui opéré il y a quelques mois »… «Il faudrait également peut-être plus communiquer en ce qui concerne les dates des grands salons à la porte de Versailles et l'enfer que vit tout vanvéen qui veut se garer ce jour-là »…. «Des bandes qui squattent les entrées des résidences contraintes de faire installer des grilles. L'avenue de Verdun est le repère des racailles qui s'installent à l'entrée d'un petit parc, garent leurs véhicules à leur convenance. Rodéos de scooters, voitures puissantes qui pratiquent le stop and go. Incapacité de la police à intervenir et qui, curieusement, ne patrouille jamais dans cette rue.... » ajoute un habitant de l’avenue de Verdun.