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  • LES RENDEZ-VOUS A VANVES DE L’ETE 2018

    Du 9 au 20 Juillet

    A la Féclaz : Séjour pour les 5-9 ans « Au temps des princesses et des hommes du bois

    Du 22 au 29 Juillet

    A Martigues : Quelques jeunes vanvéens devraient participer à «Holy Beach» à Martigues avec le pére Julien brisset. Un groupe de jeunes porté par l’Esprit saint part à la rencontre des vacanciers pour témoigner de leur foi au Christ. Au programme : Camping, messe, enseignements, plage, évangélisation, témoignages, volley, vie fraternelle…

    Du 23 Juillet au 3 Aout

    A la Féclaz : séjour pour les 7-10 ans « La colo des Robinsons

    Du 29 Juillet au 5 Août

    A Assise (Italie) : Marches pélerine sur les chemins d’Assise auxquels participeront des jeunes vanvéens (18/30 ans) : 7 jours de marche aux côtés du Seigneur sur le théme « Chemin d’altitude et de béatitude » en  présence du pére Olivier Joncour, d’Isabelle Payen de la Garanderie et du nouvel evêque Mgr Rougé

    Du 6 au 17 Août

    A la Féclaz : Séjour des 9_

    -13 ans « Koh Lanta Féclaz »

    Samedi 25 Août

    Au Monument aux Morts : Célébration du 74éme anniversaire de la Libération de Paris et de Vanves

  • LE « 13 » A VANVES LABEL « PATRIMOINE D’INTERET REGIONAL»

    La cité Payret Dortail dit « Le 13 » fait parti des 30 premiers sites franciliens labellisés patrimoine d’intérêt régional, comme d’ailleurs de nombreux cités jardins de la Région

    La création d'un label «patrimoine d'intérêt régional» avait été décidé lors de l'adoption de la nouvelle politique de valorisation du patrimoine de la Région, en juillet 2017. La création de ce label d'intérêt régional pour le patrimoine régional non protégé a pour objectif de faire émerger des édifices et des ensembles bâtis dont la valeur patrimoniale présente un intérêt régional, permettant de reconnaitre leur importance dans le maillage patrimonial du territoire, et contribuant à sensibiliser les Franciliens. Il s'agit d'identifier et de distinguer des sites (maisons, édifices industriels, lavoirs, écoles, etc.) qui, bien que non protégés au titre des Monuments Historiques, présentent un réel intérêt patrimonial. Cette démarche s'inscrit également dans la volonté d'attractivité touristique de l'Île de France, révélant un patrimoine parfois méconnu à découvrir.  

    Suite à un appel à candidatures et à l'examen de ces dernières par les conservateurs de la Région, 30 premiers sites non protégés ont été retenus. Ils sont représentatifs de la diversité des patrimoines franciliens et esquissent de grandes thématiques structurantes : patrimoine rural, industriel, architecture du XXe siècle, cité-jardin, maison d'artiste ou villégiature, etc…. L'octroi de ce label doit permettre la création de parcours proposés aux publics pour une meilleure attractivité de sites souvent méconnus. Cette labellisation offre la possibilité aux porteurs de projets de demander deux aides régionales : la première (plafonnée à 500 000 €) permet de financer en investissement les travaux de restauration et d'aménagement, la seconde (plafonnée à 30 000 €) de valoriser et de faire découvrir le petit patrimoine francilien. 

    Cette cité Payret Dortail est le résultat d’un débat qui a seccoué durant de longues années la ville dirigée alors par Frédéric Pic et qui a vu la création  - mais éphémére – d’un Office Municipal d’Habitation entre 1930 et 1938.  Le Conseil Municipal s’était préoccupé entre 1921 et 1923 de constituer un « office Municipal d’Habitation à Bon Marché » (HBM). On ne parlait pas encore d’HLM. Mais voilà, il aurait fallu doter cet organisme de crédits importants. Or la commune se trouvait dans l’impossibilité de constituer les ressources nécessaires. Les effets de la Grande Guerre se faisaient encore sentir. Et puis nos élus s’en méfiaient faisant état des déboires vécues par des villes qui en avaient créés. 

    Il n’empêche que la municipalité cherchait à édifier un immeuble destiné aux personnes menacées d’expulsion ou habitant les propriétés frappées d’expulsion pour des causes diverses.  Ce n’est pas qu’après la construction de cette cité de 135 logements – la municipalité en avait souhaité 400 – que le Conseil Municipal s’est décidé le 8 Mai 1930 à créer l’Office Municipal d’HBM avalisé par l’Etat le 12 Juilllet 1931. Cet office avait pour mission de construire 40 logements sociaux rue Sadi Carnot. Des terrains furent acquis, des crédits d’Etat furent sollicités puis « sabrés » selon F.Pic « en raison de sa situation financière » et « parce qu’il considérait que la situation du logement à Vanves ne nécessitait pas la construction d’HBM ». Il faut rappeler qu’à cette époque la Ville de Paris avec son Office HBM de la Seine construisait dans la zone dite des « fortifications » toute une série de cité HBM. Du coup, F.Pic prit la décision de dissoudre le 29 Mai 1938 cet office municipal.     

    Cet ensemble architectural fut réalisé par l’architecte Maurice Payret-Dortail qui travailla en collaboration avec l’Office public des Habitations à bon marché de la Seine pour lequel il assurera la construction de plusieurs cités jardins. Il a la particularité de réunir des logements sous forme d’immeubles collectifs et de pavillons, dont 27 ateliers d’artistes bénéficiant pour la plupart d’un logement attenant localisé dans la cité. Outre ses qualités architecturales, cette cité témoigne de presque 100 ans d'aventure du logement social dans les Hauts-de-Seine, marqués par un vécu collectif d'une grande richesse.

    Rénovée il y a une dizaine d’années cette cité d’exception a toujours été un atout patrimonial de la ville dont l’histoire a été contée par l’un de ses habitants, René Sedes,  dans « Ceux du 13 – L’histoire d’une cité HLM à Vanves». Il a raconté surtout que cette cité a été une cité expérimentale au niveau architecturale et une expérience intéressante de vie collective dans ses premières années avec le foyer des locataires, un ciné club, des spectacles artistiques…qu’essaie de faire renaître actuellement une amicale des locataires qui organise différentes activités.

  • TERRAINS SYNTHETIQUES A VANVES : LA MAIRIE SE VEUT RASSURANTE

    A l’occasion du dernier conseil municipal du 27 Juin, Guillaume Moucheroud (EELV) a posé une question orale sur les terrains synthétiques du PMS André Roche : «Lors de réunions publiques de quartier, dans certains conseils d’école, à de multiples occasions, les Vanvéens expriment leur inquiétude par rapport aux conséquences sur la santé des deux terrains de sport synthétiques dont nous bénéficions sur le stade, dont l’un a déjà plusieurs années. Le récent article publié dans le Vanves Infos du mois de juin tente de rassurer les sportifs et leur famille sur le sujet. Néanmoins je ne suis pas sûr que se retrancher derrière les normes en vigueur soit suffisant quand on constate la diversité des craintes suscitées par ces terrains, et plus généralement par tous les matériaux en plastique : cela va de la gêne respiratoire, brûlure en cas de glissade, jusqu’à certaines maladies graves très rares.  L’Agence chimique européenne (ECHA) a rendu l’an dernier un rapport ne déconseillant pas « la pratique de sports sur les pelouses synthétiques », mais formulant néanmoins plusieurs recommandations, dont celle d’abaisser les niveaux autorisés de substances dangereuses, et celle, pour les propriétaires et gestionnaires de terrains existants, de : « mesurer les concentrations d’HAP et d’autres substances dans les granules de caoutchouc utilisés sur leurs terrains et mettre ces informations à la disposition des parties intéressées sous une forme facilement compréhensible ». En conséquence, je voudrais savoir, Monsieur le Maire, si vous pouvez obtenir des fabricants les compositions exactes des granules des deux terrains, si vous envisagez de faire mesurer et de publier les concentrations de substances HAP sur les deux terrains de la ville, et enfin si vous allez rendre publiques les conclusions du rapport de l’ANSES attendu fin juin dont fait mention l’article du Vanves Infos» a-t-il demandé .

    «La Commune a fait le choix d’une totale transparence sur ce thème et le récent article publié dans le Vanves Infos de juin illustre cette volonté.Il ne s’agit pas sur ce sujet d’avoir une attitude de simple repli derrière les normes en vigueur mais de conserver une attention permanente afin de suivre tous les débats sur le sujet et être rapidement réactifs. A ce titre nous sommes parfaitement informés des préconisations de l’Agence Chimique Européenne. A cet effet je peux d’ores et déjà vous répondre que nous avons demandé plusieurs devis pour faire mesurer les concentrations de substances HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques).  Ces mesures seront effectivement communiquées sur simple demande. S’agissant des analyses toxicologiques relatives aux granules des deux terrains, celles-ci sont disponibles à la Direction des Sports de la Commune. Enfin nous présenterons les conclusions du rapport de l’ANSES dont fait mention l’article du Vanves Infos» s’est engagé Philippe Thieffine conseiller municipal délégué aux relations avec les associations sportives