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  • LA VISION DE LA POLITIQUE COMMERCIALE DE VANVES PAR LA MUNICIPALITE AU CONSEIL

    A L’occasion du Conseil Municipal de Mercredi dernier, Jean Cyril Le Goff (LREM) par sa question orale a permis à la municipalité de Vanves de donner sa vision dela poliitique commerciale de Vanves : «Un tissu commercial dynamique dans les centres villes est indispensable à la vitalité et à l’attractivité de la ville dans son ensemble. Pour cela, les commerçants doivent pouvoir bénéficier d’un dialogue constructif avec les élus et les services municipaux, d’être écoutés au quotidien, d’être interrogés régulièrement sur leurs attentes, être force de proposition.Ce que nous entendons de leur part, c’est une volonté de rétablir ce dialogue, avec l’envie de faire bouger les choses, de faire évoluer des animations commerciales qui n’ont pas, année après année, d’impact positif sur leur chiffre d’affaires, de bénéficier d’actions de communication qui font véritablement la promotion du commerce local. En termes d’attentes, les deux points les plus fréquemment cités sont la gratuité temporaire du stationnement pour leurs clients dans les zones en tension et la maîtrise par les services de la Mairie des nuisances et incivilités.  Les commerçants ont besoin d’être accompagnés « techniquement » au quotidien : transition numérique, règlementation, communication sont certains des sujets qu’ils doivent comprendre et/ou maîtriser et sur lesquels les élus et les services municipaux ont un rôle de « coach » à jouer. La population Vanvéenne, quant à elle, évolue, avec l’arrivée de nombreux jeunes actifs et de jeunes familles. Le commerce doit s’adapter pour répondre aux attentes de ces nouveaux consommateurs. Aussi, nous souhaiterions connaître votre vision de la politique commerciale à Vanves et les perspectives que vous souhaitez lui donner » a demandé Jean Cyril Le Goff.

    «La politique municipale de soutien au commerce de proximité est conduite depuis 15 ans autour de trois priorités principales que nous avons déjà souvent exposées : Tout d’abord, la volonté d’encourager la diversité de ces commerces afin de satisfaire la demande des consommateurs qui veulent à la fois de la proximité et de la qualité ; Ensuite travailler à une politique d’attractivité de nos quartiers non pas seulement à travers les actions de rénovation urbaine mais aussi en préservant tous les lieux qui favorisent la rencontre et l’échange ; Enfin répondre à un besoin social car les commerces de proximité sont aussi indispensables aux besoins de tous ceux qui, pour des raisons diverses n’ont pas accès facilement à la mobilité telles que les personnes à mobilité réduite, les personnes âgées. Je ne reviendrai pas en détail sur tout ce qui a été mené depuis plusieurs années ; les outils et les moyens d’action ont évolué durant cette période en s’adaptant notamment aux différents textes nationaux qui ont tenté d’encourager et d’encadrer l’action des collectivités dans le domaine du commerce » a répondu Xavier Lemaire adjoint au maire en charge du commerce.

    « Les éléments forts de notre politique en matière d’action commerciale s’appuient toutefois de façon constante sur deux axes fondamentaux : Tout d’abord une politique d’urbanisme et des interventions sur l’espace public favorables aux commerces de centre-ville. Le travail a été mené notamment Place de la République, rue Jean Bleuzen, Avenue Jezequel avec des résultats immédiats pour le commerce local dans ces quartiers. Elargissement des trottoirs, embellissement du mobilier urbain, rénovation de l’éclairage public, sécurisation des circulations piétonnes sont essentielles pour le développement des commerces de centre-ville et des quartiers. Afin de faciliter l’activité des commerçants le nombre de places de livraison a par ailleurs doublé depuis une dizaine d’années. Dans la continuité de notre action sur ce thème, la galerie commerciale du Plateau, l’un des sites de densité commerciale le plus important de la Commune, va être prochainement rénovée dans le cadre de l’opération globale qui concerne tout le quartier depuis un an et qui s’achèvera l’année prochaine. Sur le plan de l’urbanisme, notre P.L.U. révisé en 2012 a introduit des dispositions destinées à favoriser le développement des commerces et services dans plusieurs secteurs. Ainsi sur de nombreux linéaires de voie tous les rez-de-chaussée doivent être obligatoirement affectés à des activités commerciales ou artisanales et la transformation de locaux commerciaux en logements n’est plus autorisée. La ville a également mis en place un droit de préemption sur les cessions de fonds de commerce ainsi que sur les cessions de baux commerciaux et artisanaux afin de disposer d’un outil qui, même s’il n’est pas directement utilisé, reste un moyen dissuasif pour faciliter la prise en compte des orientations municipales lors des discussions avec les propriétaires. La qualité générale du bâti qui a augmenté de façon spectaculaire dans notre ville est aussi un élément favorable pour le commerce de proximité qui en bénéficie directement.

    Le deuxième axe fort de notre politique s’appuie sur la construction d’un dialogue suivi avec les commerçants afin de travailler ensemble et fédérer les initiatives. Pour expliquer au quotidien l’action municipale et intégrer les commerçants dans des projets partenariaux, la Commune finance depuis une dizaine d’années un poste de manager de commerce. Sa mission est d’aller à la rencontre des commerçants et développer des projets pour l’animation et le dynamisme des commerces de centre-ville. Depuis 10 ans les actions menées par le manager du commerce ont permis d’augmenter l’attractivité commerciale de notre territoire en agissant directement sur l’organisation du commerce local avec un suivi de toutes les mutations commerciales, l’indentification des locaux vacants et des commerces à céder, la recherche directe d’enseignes.

    Le manager de commerce coordonne également toute la politique collective d’animation mise en place par la Commune en direction du commerce. Cette politique d’animation trouve son point d’orgue avec des animations régulières qui fédèrent au sein d’un projet commun la majorité des commerçants vanvéens. Afin de développer les actions fédératrices et pour pallier l’absence d’association locale de commerce, la Commune a ainsi mis en place un comité consultatif des commerçants qui travaille directement avec l’Adjoint au Maire chargé du commerce et le manager. Ce comité a vocation à promouvoir un travail collectif de réflexion et d’action ; son rôle devrait progressivement s’élargir dans les mois qui viennent avec plusieurs objectifs assignés au comité en matière de partenariat.

    A court terme, la Commune s’oriente vers le lancement d’un nouvel évènement de promotion du commerce local qui devrait avoir lieu en octobre prochain. La Commune entend donc poursuivre ses actions dans les années à venir : d’abord un travail en matière d’aménagement, d’embellissement du bâti, de déplacement, d’adaptation des espaces publics, d’accueil de nouveaux habitants afin de créer les conditions structurelles favorables au commerce de proximité. Ensuite le renforcement du partenariat avec les commerçants en travaillant à la mise en place de relations suivies afin d’aborder diverses thématiques et notamment l’adaptabilité des commerces de proximité aux nouvelles technologies, la sécurité, les animations commerciales, la signalisation….

  • LONG CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES PLEIN D’ECHANGES ET D’INFORMATIONS

    Le Conseil municipal du 27 Juin a été particulièrement long (3H30) avec 29 délibérations avec de nombreux échanges et 4 questions orales de Boris Amoroz (FG/§PC) sur l’hébergement d’urgence et la notification aux familles hébergées en hôtel de leur expulsion, de Valérie Mathey (PS) sur la poste, de Jean Cyril Legoff (LREM) sur le commerce local, et de G.Moucheroud (EELV) sur la pollution des deux terrains synthétiques du PMS A.Roche

    Il a commencé par le vote du compte administratif 2017 résumés dans « trois gros dossiers de grands tableaux » comme l’a constaté Anne Laure Mondon (PS) et qu’elle a photographié et publié son site facebook. « On ne peut rien voir sans note de synthèse. Et ce n’est pas avec la présentation faîte par M.Voisine que l’on peut se rendre compte de quoi que se soit ! D’ailleurs comment les élus de la majorité font ? » s’est elle interrogée. « Ce document bien fait nous a manqué » a ajouté JC Le Goff (LREM). Des documents reçus juste avant le week-end, c’est-à-dire 5 jours avant le Conseil. 

    Ce conseil a été l’occasion pour la ville de présenter deux projets : Tout d’abord la construction de deux immeubles (120 logements) par lessociété OGICet Care Promotion à l’angle des rues Marcel Martinie et René Sahors. Ce projet a fait l’objet d’une convention de projet urbain patrimonial entre l’EPT GPSO et ses deux sociétés pour le financement d’une partie des travaux de réaménagement et d’extension du groupe scolaire du Parc (65% de la réalisation de deux classes). AL Mondon (PS) a regretté que cette source de financement n’ait pas été utilisé pour les projets précédents et s’est interrogé sur des dérogations possibles de la carte scolaire puisque ces immeubles dépendent du secteur du groupe scolaire  Gambetta : « Est-ce que cela veut dre que les enfants habitant ces immeubles iront au Parc ? ». Le maire a précisé « qu’on est amené à revoir régulièrement la caerte scolaire n fonction de l’évolution de la démographie dans cerrtainssecteursde la ville » et que « la ville a trouvée cette solution pour demander un effort aux promoteurs afin de participer à l’effort d’équipement public qu’implique leur nouvelle construction »

    Ensuite, l’installation d’un restaurateur-épicerie italien dans le pavillon situé entre les entrées de l’école Larmeroux et du parc F.Pic qui est resté longtemps inoccupé.Il est l’un des 3 bâtiments qui subsiste de l’ex-maison de santé avec le pavillon Arnaud, le pavillon de la Tourelle.  Il a fait l’objet d’un appel à candidature auxquels ont participé 4 candidats dont un s’est retiré, et ce projet porté par un vanvéen, Xavier Sabrazes,  a été retenu. Ce restaurant-épicerie devrait ouvrir avec 30 couverts à l’intérieur et 55 places en terrasses dans un décor tout à fait italien selon les photos projetées durant le Conseil.

    Enfin, le maire a apporté des précisions sur le devenir de l’espace santé jeune à la suite d’une question d’AL Mondon (PS) et qui fait l’objet d’une pétition sur le Plateau. « Cet espace santé ne nous donne pas satisfaction. Mon objectif est d’être efficace. On est passé à côté de la catastrophe voilà quelques mois. Il n’est pas configuré pour bien fonctionner. On a étudié une mutualisation avec Issy les Moulineaux  avec la création du Centre de Santé Simone Veil qui permettrait une qualité d’accueil etde prévention sans commune mesure. Il vaut mieux travailler avec un niveau professionnel aguerri »a-t-il expliqué en assurant « qu’on ne se désengage pas de la prévention santé » avec une convention qui sera signée avec la ville d’Issy les Moulineaux. « En tous les cas, on fera mieux avec Issy que ce que l’on a fait jusqu’à aujourd’hui ! »

  • VŒU DE VANVES A GAUCHE SUR L’HEBERGEMENT D’URGENCE AU CONSRIL MUNICIPAL

    Un vœu sa été soumis par le groupe Vanves à Gauche au conseil municipal d’hier soir, concernant la fin de la prise en charge de certaines familles hébergées à l’hôtel par le 115 (Samu Social), ne répondant plus aux critères prioritaires pour l’hébergement d’urgence. Celles-ci ont reçu une notification d’expulsion qui a fait réagir de nombreuses associations et élus locaux. Ce qui a été le cas pour 3 familles vanvéennes avec 8 enfants comme l’a précisé Patricia Kaazan, maire adjoint chargé des affaires sociales en précisant que la ville de Vanves a demandé la suspension de l’expulsion de ses familles

    Il faut savoir que le Samu social de Paris loue 12 000 chambres chaque soir dans 550 établissements d'Ile-de-France, ce qui représente environ 15 % de l'offre hôtelière. Or, selon Christine Laconde, directrice du Samu social de Paris : «On a épuisé le stock de l'hôtellerie économique». Vanves a été concerné car il y avait au début des années 2010  l’ex-hôtel du parc des Expositions de la rue E. Baudoin (sur la photo)  réquisitionné  pour le Samu social de Paris afin de service de sas d’accueil  des familles. Il avait même la visite du ministre Benoit Apparu en Aoû 2011. Mais sans que la ville de Vanves, à l’époque, ait eu son mot à dire

    Un rapport parlementaire a constaté l'échec des actions de réduction du recours aux nuitées d'hôtel, dont le nombre a doublé depuis 2012 pour atteindre l'équivalent de 40.000 places et plus même. Ainsi, même «si le plan de réduction des nuitées hôtelières semble produire des effets, il permet uniquement de contenir la hausse». La situation n'est pas meilleure pour les structures d'hébergement d'urgence, d'où le sentiment d'une «asphyxie» du dispositif, avec une demande sans cesse en progression, sous l'effet à la fois de la crise économique et de la hausse des demandeurs d'asile». Le rapport rappelle, par exemple, les chiffres du Samu social de Paris montrant que 70% des appels au 115 n'ont pas abouti et que, sur les 30% d'appels traités, 25% ont finalement conduit à des demandes non pourvues en fin de journée. La saturation des dispositifs d'hébergement d'urgence s'explique également par un taux de rotation trop faible sur les places existantes et le manque de solutions à la sortie pour les publics hébergés. Le rapport observe aussi que « La situation particulière des personnes à droits incomplets sur le territoire français mériterait, à ce titre, d'être traitée plus particulièrement, alors que 50% des nuitées d'hôtels à Paris seraient notamment occupées par des ménages dont l'un des membres serait dans cette situation».

    Face à cette situation, le gouvernement a décidé en décembre dernier d’instaurer des contrôles d’identité dans les centres d’hébergement. L’objectif est de faire de la place dans ces centres en réorientant les demandeurs d’asile et en en excluant les déboutés du droit d’asile. A l’annonce de cette mesure, et face à l’instauration d’un contrôle généralisé des étrangers dans des lieux de nombreuses associations ont saisi le défenseur des droits.

    Enfin, des notifications d’expulsion ont été envoyées à des familles comme cela a été le cas dans les Hauts de Seine. Selon le député Gabriel Attal (LREM) la préfecture aurait suspendu les expulsions, et décidé d’examiner au cas par cas la situation de ces familles. «Cela a été brutal, mais on ne va pas quand même mettre des enfants à la rue !» a-t-il conclu. «Tout le monde se rejoint pour dénoncer cette situation catastrophique où se trouvent ces familles. On nous met souvent devant le fait accompli. Lorsque le 115 met des familles à l’hôtel, on n’est pas prévenu, et après on nous demande de réagir » a indiqué le maire en rappelant qu’il a fallu se battre pour avoir des informations de la préfecture sur la cinquantaine de migrants hébergés à Vanves. «Et on est confronté de nouveau à ce genre de situation. On aurait aimé être associé au début du processus » a-t-il conclu