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  • A LA GALETTE DU PS DE VANVES, UNE SECTION TRES POLITIQUE ET TRES MILITANTE SALUEE PAR SON 1er FEDERAL

    Xavier  Iacovelli était d’ailleurs pour la première fois à Vanves, pour la galette du PS mardi soir à l’école Max Fourestier, depuis son élection comme 1er secrétaire fédéral du PS 92, alors que cette section n’avait pas voté majoritairement pour lui en Juin dernier.

    « Il y a une particularité à Vanves qui est une section très politique et très militante qui la rend redoutable sur le plan départemental. Le découpage cantonal nous a fait perdre ce canton aux élections départementales. Avec les  Régionales, on croyait tous que Gabriel Attal serait élu. D’autant plus que le PS est arrivé en tête à Vanves grâce au travail des élus vanvéens. La Fédération travaille déjà sur les villes potentiellement gagnables en 2020. Et cela passe par une stratégie fédérale de reconquête sur laquelle planche un groupe de travail  (animé par JC Le Goff) » a-t-il indiqué lors de cette soirée  qui s’est déroulé en  présence de Guy Janvier, Joaquim Timotéo qui est l’un des deux conseillers départementaux socialistes de Montrouge, l’ensemble des élus socialistes, des militants et sympathisants vanvéens.

    « Globalement 2015 a été difficile avec les événements, les difficultés tant pour le PS que la gauche, avec certaines batailles perdues. Mais une nouvelle aventure commence en 2016. Même si on a échoué souvent devant les électeurs, on a su garder l’attachement à nos valeurs » a expliqué Antonio Dos santos, secrétaire de section, confiant dans l’avenir avant de lancer le clip vidéo réalisé par Remy Carton et Philippe Dos Santos  (sur la photo lors du forum des associations en campagne…mais pour soutenir la candidature de Paris à l’Exposition Universelle 2025) sur la campagne régionale dans laquelle ils sont beaucoup investis et qui avait projeté aux voeux du PS 92.

    Anne Laure Mondon, présidente du groupe PS,  a donné un aperçu de ce que les élus socialistes ont fait en  2015 : « On a essayé de maintenir le guichet « grandes lignes » à la gare SNCF de Vanves-Malakoff. On est intervenu sur la hausse des tarifs municipaux, un choix très clair de la mairie qui ne veut pas augmenter les impôts locaux. Ainsi il n’y a plus de piscine gratuite pour les retraités et plus de gratuité pour les minima sociaux.  Par contre le quotient familial est mieux pris en compte pour certaines prestations grâce au groupe socialiste. On est intervenu sur le projet d’une station GNV à l’emplacement du skate park. Un collectif a même été créé. Mais on a appris que la station ne se ferait pas. Nous continuerons en 2016 et on obtiendra d’autres résultats » a-t-elle promis     

  • DERNIER EDITION DU TROPHEE DU BICENTENAIRE A VANVES : FREDERIC BEY RESPECTE SON SERMENT

    La 19 édition du trophée du Bicentenaire qui se déroulera  le week-end prochain est sa dernière édition. Elle devrait rassembler plus de 90 de passionnés des jeux de stratégies. Elle est  organisée par Frédéric Bey (sur la photo à droite), un vanvéen  passionné par les batailles napoléoniennes, féru de jeux de guerres et de stratégies, qui termine par la bataille de Waterloo. Tous ces passionnés vous expliquent qu’ils sont tombés là dedans après avoir joué aux  petits soldats lorsqu’ils étaient enfants, et les plus fidéles, avec Frédéric Bey, ont tenus le serment qu’ils avaient fait lorsque ce trophée a été lancé en 1996  d’aller jusqu’au bout, c'est-à-dire la bataille Waterloo en 2016.

    Vanves Au Quotidien : « Comment se présente cette dernière édition et quelles vont être ses caractéristriques et ses temps forts  par rapport aux éditons précédentes ?

    Frédéric Bey : « La 19e et dernière édition du Trophée du Bicentenaire s’annonce très bien, elle va rassembler un nombre record de participants : 92 joueurs venus de toute la France, de Belgique, de Suisse, du Luxembourg, d’Angleterre et de Finlande. Il y a une réelle volonté parmi les joueurs d’être présent jusqu’au bout et de féliciter celui qui sortira vainqueur de cette compétition ludique qui s’est déroulée sur deux décennie. La édition du Trophée du Bicentenaire sera marquée par une compétition sur la bataille la bataille de  Waterloo. En effet, comment achever un cycle sur les guerres napoléonienne sans se tourner vers cette bataille qui est, pour de bonnes et de mauvaises raisons, la bataille la plus célèbre et la plus étudiée de la période ? Si Napoléon a bel et bien perdu sur le terrain il a gagné la bataille de la postérité, sans doute davantage grâce à Waterloo que grâce à Austerlitz. Ainsi vont les choses et, à la réflexion, je n'envisageais pas que le dernier Trophée du Bicentenaire ne se joue pas sur Waterloo.

    VAQ - Quelles vont être les régles du jeu ce week-end à partir de cette défaite de Napoléon ?

    F.B. : « Les règles seront les mêmes que les années précédentes, celles de la série Jours de Gloire avec lesquelles nous avons déjà joué 2735 parties en compétition lors des 18 premières éditions du Trophée du Bicentenaire. La démarche retenue a été celle de tenter de traiter cette bataille très particulière (très petit champ de bataille, attaques frontales et grandes charges, arrivée surprise des Prussiens, attritions des armées en présence) en cohérence avec les 40 autres jeux publiés dans la série, afin de bien souligner les caractéristiques assez inédites de son déroulement.

    VAQ - Qu’est-ce que cela représente d’être aller jusqu’au bout de votre pari en terminant par la bataille de Waterloo ?

    F.B. : « Le plus intéressant dans ce pari, c’est d’avoir vieilli tout en pratiquant ma passion pour l’histoire et pour le jeu d’histoire et d’avoir compris en quoi l’âge changeait mon regard sur les événements étudiés comme celui porté sur mes héros historiques. J’avais 35 ans quand cette aventure a commencé, j’en ai 54 aujourd’hui et beaucoup de choses ont changée dans ma vie, mes motivations ne sont plus les mêmes. Fait amusant, certains joueurs de la dernière édition n’étaient pas nés lorsque le Trophée du Bicentenaire à commencé en 1997. Tout cela a sans doute dû être la même chose il y a 200 ans pour les acteurs de l’épopée napoléonienne.

    VAQ - Qu’est-ce que vous retenez de ces 20 ans de Trophée du Bicentenaire tant au niveau de ces jeux de stratégies que cette mémoire que vous avez entretenu sur Napoléon ?

    F.B. : « Le souvenir le plus marquant est sans doute celui du Trophée joué il y a 3 ans sur la Bérézina. La nuit précédant le tournoi, il est tombé 50 cm de neige à Vanves et bien plus partout en France. Cela n’a pas empêché le joueurs d’arriver à l’heure, par des moyens les plus divers, et de livrer ensuite leur six parties dans une ambiance, au travers des fenêtres, d’un réalisme saisissant : « Il neigeait ! ».  Chaque année a été l’occasion d’étudier une bataille, de redécouvrir ses acteurs, leurs souffrances, leurs succès et leurs échecs. Le Trophée du Bicentenaire m’aura aussi permis de réaliser que je suis un joueur avant tout motivé par deux éléments : l’histoire et la compétition. Pour l’histoire quand un sujet m’intéresse je lis des livre à son propos, je joue des jeux à son sujet et pour certains qui me passionnent plus intensément, je créé un jeu moi-même sur le thème… Ce fut le cas pour toute la période du bicentenaire napoléonien.  Sinon, toute aventure doit avoir un début et une fin. L'important pour moi était de donner au Trophée du Bicentenaire une véritable logique et une cohérence : accompagner de manière ludique et dans le cadre d’une compétition le 200éme anniversaire de toute l’épopée napoléonienne, de la campagne d'Italie au Cent Jours. Ce sera chose faite en janvier avec de mon côté l'envie de passer à autre chose.  

  • VANVES A L’ORIGINE D’UN DIALOGUE CITOYEN AVEC LES JEUNES SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE

    Chaque année, un modeste vanvéen qui préside quand même le CLAP (Comité Local des Associations Patriotiques) arrive à réunir plus de 350 lycéens à l’UNESCO à l’occasion de l’assemblée générale de son association  des anciens combattants-services de renseignements de France et des pays alliés dit « Ex-Invisibles ». Pas du tout sur le théme du devoir de Mémoire qui est essentiel aux yeux de Michel Judde et ses collégues (sur la photo lors du ravivage de la Flamme à l'arc de triomphe avec des élus vanvéens), mais sur celui  la citoyenneté qui permettait justement d’aborder certes ses thèmes mais aussi de s’interroger sur le citoyen de demain : « On peut se prétendre citoyen que si on respecte les règles de la cité, des devoirs et des droits qui sont venus par la suite s’agrafer. On s’est axé autour de ce thème de la citoyenneté et du devoir de mémoire pour commencer maintenant à débattre de la citoyenneté et du développement durable » explique t-il. Et cette rencontre du 15 Janvier a pris un relief particulier un  mois après la fin de la COP 21 tout simplement parce qu’elle a interpellé ces jeunes 

    Ses 350 jeunes venus de lycées de Limoges, de Paris (Condorcet), d’Etampes, de Mantes La Jolie et de Vanves (3 classes de Michelet) ont étonnés par leurs questions pertinentes sur ce qu’il fallait à son niveau personnel comme gestes mais au niveau national aussi pour lutter contre le dérèglement climatique,  les deux intervenants, Thierry Terrier ex-ambassadeur membre de cette association et Frédéric Louradour, professeur d’université, spécialistes de ces problématiques  développement durable, et les participants. Le meilleur exemple a été donné par ce lycéen qui a demandé pourquoi on laissait allumer les lumières dans cette grande salle alors que la lumière du jour suffirait. Du coup l’un des deux intervenants a demandé au technicien d’éteindre les lumières en constatant que « c’est précisément le réflexe qu’il faut avoir ! »

    Comme d’habitude les questions ont du mal à démarrer avant de fuser de toute part devenant de plus en plus pertinentes et personnelles : « Faut il créer des OGM ou manger moins de viandes » a demandé le premier lycéen à T.Tessier qui avait expliqué que le premier OGM créé par l’homme avait été le blé. «  A-t-on le moyen d’arrêter le dérèglement climatique » lui a demandé un autre alors qu’il avait expliqué que « nous  étions des ollociliens, c'est-à-dire que nous vivons depuis 10 000 dans une ère  de réchauffement inéluctable qui se situe entre deux périodes inter glaciaire et devrait durer encore 2000 ans au cours de laquelle on est la seule espèce destructrice car l’homme a un effet négatif sur la planète » a-t-il expliqué devant des lycéens très attentifs dont deux ont posé des questions plus ciblées : « Pourquoi l’Europe et l’Etat ne font pas plus d’études contre l’utilisation de produits toxiques ? » ; « Pourquoi les constructeurs automobiles ne font pas plus de véhicules électriques ? »

    « Faudrait il apprendre cette transition écologique et énergétique à l’école ? » ou encore  « Faut il culpabiliser les consommateurs ? » … « Et si les particuliers doivent faire des efforts, les acteurs publics ne doivent ils pas montrer l’exemple ? »…   « Les efforts à faire doivent venir de notre propre volonté ! Mais n’y n’aurait il comme solution de mettre en place une réglementation plus forte » ont demandé deux lycéens de Michelet. « Vous voulez nous imposer de baisser notre consommation ! Mais à quoi êtes-vous prêt vous-même ? » ou encore « Pourquoi ne consommons-nous pas plus local ? ». Quelques lycéens sont venus voir, à la fin de cet échange, les deux intervenants dont des lycéens de Michelet qui réalisent le magazine « le Zeugma ». Car ils ont l’intention de mener une action pour promouvoir une ville plus durable qui prenne aussi en compte l’inclusion sociale