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DERNIER EDITION DU TROPHEE DU BICENTENAIRE A VANVES : FREDERIC BEY RESPECTE SON SERMENT

La 19 édition du trophée du Bicentenaire qui se déroulera  le week-end prochain est sa dernière édition. Elle devrait rassembler plus de 90 de passionnés des jeux de stratégies. Elle est  organisée par Frédéric Bey (sur la photo à droite), un vanvéen  passionné par les batailles napoléoniennes, féru de jeux de guerres et de stratégies, qui termine par la bataille de Waterloo. Tous ces passionnés vous expliquent qu’ils sont tombés là dedans après avoir joué aux  petits soldats lorsqu’ils étaient enfants, et les plus fidéles, avec Frédéric Bey, ont tenus le serment qu’ils avaient fait lorsque ce trophée a été lancé en 1996  d’aller jusqu’au bout, c'est-à-dire la bataille Waterloo en 2016.

Vanves Au Quotidien : « Comment se présente cette dernière édition et quelles vont être ses caractéristriques et ses temps forts  par rapport aux éditons précédentes ?

Frédéric Bey : « La 19e et dernière édition du Trophée du Bicentenaire s’annonce très bien, elle va rassembler un nombre record de participants : 92 joueurs venus de toute la France, de Belgique, de Suisse, du Luxembourg, d’Angleterre et de Finlande. Il y a une réelle volonté parmi les joueurs d’être présent jusqu’au bout et de féliciter celui qui sortira vainqueur de cette compétition ludique qui s’est déroulée sur deux décennie. La édition du Trophée du Bicentenaire sera marquée par une compétition sur la bataille la bataille de  Waterloo. En effet, comment achever un cycle sur les guerres napoléonienne sans se tourner vers cette bataille qui est, pour de bonnes et de mauvaises raisons, la bataille la plus célèbre et la plus étudiée de la période ? Si Napoléon a bel et bien perdu sur le terrain il a gagné la bataille de la postérité, sans doute davantage grâce à Waterloo que grâce à Austerlitz. Ainsi vont les choses et, à la réflexion, je n'envisageais pas que le dernier Trophée du Bicentenaire ne se joue pas sur Waterloo.

VAQ - Quelles vont être les régles du jeu ce week-end à partir de cette défaite de Napoléon ?

F.B. : « Les règles seront les mêmes que les années précédentes, celles de la série Jours de Gloire avec lesquelles nous avons déjà joué 2735 parties en compétition lors des 18 premières éditions du Trophée du Bicentenaire. La démarche retenue a été celle de tenter de traiter cette bataille très particulière (très petit champ de bataille, attaques frontales et grandes charges, arrivée surprise des Prussiens, attritions des armées en présence) en cohérence avec les 40 autres jeux publiés dans la série, afin de bien souligner les caractéristiques assez inédites de son déroulement.

VAQ - Qu’est-ce que cela représente d’être aller jusqu’au bout de votre pari en terminant par la bataille de Waterloo ?

F.B. : « Le plus intéressant dans ce pari, c’est d’avoir vieilli tout en pratiquant ma passion pour l’histoire et pour le jeu d’histoire et d’avoir compris en quoi l’âge changeait mon regard sur les événements étudiés comme celui porté sur mes héros historiques. J’avais 35 ans quand cette aventure a commencé, j’en ai 54 aujourd’hui et beaucoup de choses ont changée dans ma vie, mes motivations ne sont plus les mêmes. Fait amusant, certains joueurs de la dernière édition n’étaient pas nés lorsque le Trophée du Bicentenaire à commencé en 1997. Tout cela a sans doute dû être la même chose il y a 200 ans pour les acteurs de l’épopée napoléonienne.

VAQ - Qu’est-ce que vous retenez de ces 20 ans de Trophée du Bicentenaire tant au niveau de ces jeux de stratégies que cette mémoire que vous avez entretenu sur Napoléon ?

F.B. : « Le souvenir le plus marquant est sans doute celui du Trophée joué il y a 3 ans sur la Bérézina. La nuit précédant le tournoi, il est tombé 50 cm de neige à Vanves et bien plus partout en France. Cela n’a pas empêché le joueurs d’arriver à l’heure, par des moyens les plus divers, et de livrer ensuite leur six parties dans une ambiance, au travers des fenêtres, d’un réalisme saisissant : « Il neigeait ! ».  Chaque année a été l’occasion d’étudier une bataille, de redécouvrir ses acteurs, leurs souffrances, leurs succès et leurs échecs. Le Trophée du Bicentenaire m’aura aussi permis de réaliser que je suis un joueur avant tout motivé par deux éléments : l’histoire et la compétition. Pour l’histoire quand un sujet m’intéresse je lis des livre à son propos, je joue des jeux à son sujet et pour certains qui me passionnent plus intensément, je créé un jeu moi-même sur le thème… Ce fut le cas pour toute la période du bicentenaire napoléonien.  Sinon, toute aventure doit avoir un début et une fin. L'important pour moi était de donner au Trophée du Bicentenaire une véritable logique et une cohérence : accompagner de manière ludique et dans le cadre d’une compétition le 200éme anniversaire de toute l’épopée napoléonienne, de la campagne d'Italie au Cent Jours. Ce sera chose faite en janvier avec de mon côté l'envie de passer à autre chose.  

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