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  • VANVES ¨PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    LISTE PS 92 : Vanves compte 2 vanvéens sur la liste des Hauts de Seine du PS, Gabriel Attal et Valérie Mathey conduite par Nadége Azzaz  (sur la photto entre les deux candidats vanvéens) et Roberto Romero présentée hier au local de campagne de Claude Bartolone à Montparnasse. L’ensemble des candidats étaient présents, avec quelques militants très actifs et impliqués dans cette campagne comme Philippe Dos Santos et Remy Carton. Gabriel Attal qui est à la 8éme place, est le plus jeune (26 ans) de cette équipe de 30 candidats dont la moyenne d’âge est de 41 ans, car la fédération PS92 a souhaité jouer la carte du rajeunissement et du renouvellement, suites du Congrès, avec un taux de renouvellement de 67% et seulement 4 conseillers régionaux reconduits. Tous sont ancrés dans un territoire, militants engagés ou conseillers municipaux comme Valérie Mathey en 19éme position, certains ayant conduit des listes comme Alexis Girszonas ( 24éme) à Ville d’Avray ou Adrien Paschzanski (28éme) à Bourg La Reine. Ils sont à l’image de l’IDF de toute origine politique avec des MRC, MDP, PRG et UDE, professionnelle, confessionnelle…

    STATION GNV : Un collectif est en train de se constituer à l’instigation de futurs riverains de la station GNV prévue Louis Vicat (CollectifentiGNVVanves@laposte.net) qui refusent ce projet. « Nous sommes surpris que le maire soit l’un des seuls, sur les 185 communes adhérentes au SIGIEF (Syndicat Intercommunal pour le Gaz et l’Electricité en IDF) à avoir proposé notre commune sans concertation publique des riverains et des habitants de Vanves. Des riverains et des conseils syndicaux ont interpellé le maire pour obtenir des précisions sur les contreparties éventuelles qui auraient données à la vlle. Nous n’avons pas de réponse à ce jour » indiquent ce collectif dans un tract qui est distribué ces jours-ci sur le Plateau. Ils invitent les vanvéens à venir interpeller le maire lors de sa prochaine réunion publique prévu Lundi à 19H30 à l’école Marceau.

    CONSEILLERE : « Antoinette, tu n’es pas déjà au conseil ! » s’est exclamé Xavière Martin, maire adjoint, en direction d’Antoinette Girondo qui restait assise sur sa chaise, lorsque le maire de Vanves a appelé l’ensemble des élus présent à venir le rejoindre pour la remise des prix du Mois du Commerce, Mardi soir à l’hôtel de ville. « Je t’y voyais déjà » ajouta t-elle. Elle est avec Omar Hijaz les deux suivants de listes à monter avec ses deux nouveaux départs. Et ll n’en reste plus que trois ensuite : Gérard Jeanne-Rose qui n’y tient pas, Catherine Scibilla, et Laurent Lacomére qui n’attend que cela.

    MOIS DU COMMERCE : Traditionnel remise des cadeaux aux 45 vanvéens sélectionnés parmi les 150 participants au concours du Mois du Commerce mardi soir à l’hôtel de ville. Occasion pour le maire de dresser un rapide bilan de cette 5éme édition : « C’est certes toute une logistique menée à bien par une petite équipe, mais surtout l’occasion de contacts entre vanvéens lors des soirées dans les restaurants, au match de foot, au karaoké ou au tournoi de pétanque » a constaté le maire en comparant les 200 participants de cette édition aux 70 de la première et un coût de cette manifestation pris à 50% en charge par des sponsorts, en invitant à faire la même chose dans les autres secteurs. « L’objectif est d’attirer l’attention des vanvéens sur leurs commerces »

    CUBAINS : Le Cinéma Le Vanves projette ce soir et Dimanche soir à 20H30 un film réalisé par la belle fille de Guy Janvier, Léa Rinaldi, dont il s’est occupé toute sa jeunesse : « Esto es los que Hay », littéralement « Voilà cela recommence » mais aussi « on fait avec ce que l’on a ». Léa Rinaldi a suivie le parcours de Los Aldaenos, groupe hip hop le plus populaire et contestataire de Cuba. «Filmée au plus prés des corps, c’est une épopée de colère, de résistance à la répression, avec de très beaux moments d’émotion » selon Libération.

  • CONFERENCE PASSIONNANTE DU CURE DE VANVES SUR L’ENCYCLIQUE DU PAPE FRANCOIS A UN MOIS DE LA COP 21 : « Un véritable poil à gratter un peu glacé ! »

    Les vanvéens présents mardi soir à Saint François ont participé à une conférence-débat passionnante du père Bertrand Auville curé de Vanves  sur l’encyclique du pape François sur « la sauvegarde de la maison commune » : « Laudato si ». A tel point que Valérie Vignaud, maire adjointe chargée de la culture, ait regretté qu’elle ne se soit pas déroulée au théâtre devant un public plus large à un mois de la conférence sur le dérèglement climatique (COP21)

    L’objectif du père Auville n’était pas de faire un « digest » de cette encyclique mais plutôt de donner envie de la lire. Comme il le fait auprès des parlementaires altoséquanais actuellement, croyants ou non pratiquants, à la suite d’une mission confiée par l’Evêque Mgr Aupetit. « C’est un texte scientifique des plus sérieux » lui a confié l’un d’entre eux,  pas particulièrement croyant.  Il en a présenté le plan, lu et commenté certains extraits et terminé par une prière avec une proposition de rencontres organisé par l’EAP (Equipe d’Animation Pastorale) pour prolonger les échanges et les réflexions entamées ce soir là. Il a commencé par une introduction sur la « création et le créateur »  avec cette citation du pape : « La création est mis à mal lorsque la créature pense être le créateur ». «Voilà bien d’où viennent les problèmes de l’humanité d’aujourd’hui » selon le père Auville qui parle d’une anthropologie théologiale : « Le pape ne se contente pas de faire un constat sur l’homme mais il parle de sa relation avec son créateur » a-t-il expliqué en constatant que « ce n’est pas une encyclique  comme les autres ». Il en a ensuite présenté le plan : Un constat sérieux des problèmes écologiques sévère où rien n’est épargné dans le 1er chapitre. Des commentaires bibliques  dans le second, qui donnent un éclairage et « où l’on retrouve la patte du pape ». Le troisième est plus rude lorsqu’il explique que « la faute en  incombe à l’homme », les fautes étant les technologies excessives, la globalisation et l’enthropocentrisme (« je vois le monde selon mon nombril »). Le 4éme et le 5éme sont consacré aux préconisations en se faisant de plus en plus précis, avec un sixième sur Marie qui est une figure écologique.

    Il a donné ensuite lectures de quelques extraits avec quelques commentaires lorsque c’était nécessaire. Sur la croissance où il adopte une posture révolutionnaire : « Comment garder la main sur le progrés sans en devenir esclave » avec reprise de cette sentence « non au consumérisme qui ne rend pas heureux ». Sévère  à propos des exclus « qui représentent la majeure partie de la planère et considéré souvent comme pur dommage colatéral ». Ou lorsqu’il voit que « l’homme n’a pas reçu l’éducation nécessaire pour faire bon usage de son pouvoir. Il défend « la propriété privée à condition qu’elle n’entre pas en concurrence avec la destination universelle des biens » citait le père Auvillle en prenant l’exemple de la loi sur la protection du littoral. « Il est urgent de mettre en place une autorité écologique mondiale – une ONU environnementale – doté de pouvoirs de coercition »…  A ses yeux, c’est un texte prophétique plutôt que magistériel, « véritable poil à gratter un peu glacé pour les milieux catholiques, génial pour les non croyants et du pré-à-penser pour les législateurs » comme il l’a conclu.

  • VANVES ET LES ELECTIONS REGIONALES : LE TEMPS DES LISTES ET DES PROGRAMMES

    Les programmes respectifs commencent à être dévoilés aux vanvéens comme aux franciliens dont certains résumés, condensés avec des tracts thématiques seront distribués ces prochains jurs au marché, au métro, dans les portes à portes ou autres lieux dans notre ville. Mais à chacun son style : Valérie Pécresse le décline au fur et à mesure des semaines depuis la Rentrée, avec l’environnement la semaine dernière, tout comme Emmanuel Cosse (EELV) à travers ses déplacements thématiques, son pollutour hebdomadaire et l’actualité. Mais chacune a prévu de le présenter l’intégralité de leur projet, Jeudi pour la tête de liste LR/UDI/Modem, la semaine prochaine pour la tête de liste écologiste. Claude Bartolone (PS) a sorti son projet voilà prés de 15 jours dans une magnifique revue de 156 pages sur papier glacé avec photos, interviews. Il propose ainsi 12 chantiers pour 12 millions d’habitants à travers 160 propositions après avoir, avec son équipe, longuement écouté les franciliens, travaillé, expertisé, analysé, décortiqué. Et il est même le premier à avoir donné une idée du chiffrage de son projet : 1320 M€ supplémentaires, soit 220 M€ par an « ce qui est significatif mais raisonnable sur 5 milliards de budget annuel » et qui prend en compte la future taxe poids-lourds (sans doute 80 M€ par an).
    Wallerand Saint Just (FN) a présenté voilà 3 semaines mais sur prés d’une centaine de pages, en insistant sur l’aspect développement économique avec un chapitre sur la MGP qu’il veut supprimer. Pour le Front de Gauche (PC et Parti de Gauche), son programme présenté lundi dernier, est résumé dans un 24 pages, qui sera imprimé à « plusieurs centaines de milliers d'exemplaires ». Parmi leurs propositions : Un passe Navigo à 35 euros pour les seniors, et gratuit pour les moins de 18 ans, et surtout la mobilisation de 1% de 584 milliards de dépôts bancaires dans les établissements franciliens afin d'abonder « un fonds régional pour l'emploi et la formation qui permettrait aux entreprises d'accéder à du crédit moins cher ». Nicolas Dupont Aignan (Debout La France) égrène son programme au fil des jours en apparaissant bien être le seul à ne pas vouloir le GPE (Grand Paris Express ). Il fait campagne principalement contre ce projet qui est pour lui « un truc de mégalomane » alors qu’il fait consensus chez tous les autres têtes de listes

    Car, à regarder dans chaque programme, beaucoup de propositions des uns et des autres se recoupent – Tous sont d’accord pour une éco-taxe poids lourd, malheureusement pas le gouvernement, Valérie Pécresse demandant l’arrêt du démantèlement des portiques actuellement en cours, Emmanuelle Cosse parlant plutôt de pollutaxe - avec quelquefois de très minimes différences même si l’un ou l’autre insiste plus sur tel ou tel point, notamment entre les socialistes et les républicains. Ainsi si Pécresse veut favoriser l’installation de fermes maraichéres pour proposer aux franciliens une production de proximité, Bartolone souhaite instaurer une ceinture maraichére en grande couronne pour favoriser le « made in IDF » comme Michel Giraud l’a fait, en son temps, avec une ceinture verte et ses PNR (Parc Naturel Régional). Tous les deux proposent une police des transports, V.Pécresse ajoutant le contrôle d’identité aux prérogatives des agents, C.Bartolone voulant mettre sur pied un centre de supervision unique des différents PC des opérateurs (SNCF, RATP). Ainsi qu’un Pass Navigo à tarif unique universel donnant accès à d’autres services (Autolib’, covoiturage). Si les socialistes propose une prime régionale à la casse pour les véhicules diesels privés et professionnels et utilitaires, les écologistes veulent obtenir l’interdiction de tout véhicule diesel pour 2025.
    La qualité de l’air est même l’un des grands thèmes d’actualité de cette campagne, surtout après le pic de pollution de ce week-end et, de nouveau, le débat sur la mise en place de la circulation alternée, avec la transition écologique et énergétique peut être à cause de la concommittance des élections avec la COP 21 sur laquelle les avis ne sont pas si partagés que cela : « C’est un choix volontaire du gouvernement, il doit l’assumer » entend chez les Républicains. « C’est une connerie du gouvernement ! Mais on va les lier » du côté des écologistes pour qui « C’est un enjeu crucial qui se jouera en IDF. Car ce qui sera mis en place dans cette Région pour lutter contre le dérèglement climatique aura un impact au niveau international » veulent ils croire en cherchant à « ne pas complaire dans les discours, mais passer aux actes, ne pas se satisfaire des attitudes contradictoires, mais se battre contre des projets comme Village Nature ou le Triangle de Gonesse »