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electons régionales 2015

  • VANVES ET LES ELECTIONS REGIONALES : LE TEMPS DES LISTES ET DES PROGRAMMES

    Les programmes respectifs commencent à être dévoilés aux vanvéens comme aux franciliens dont certains résumés, condensés avec des tracts thématiques seront distribués ces prochains jurs au marché, au métro, dans les portes à portes ou autres lieux dans notre ville. Mais à chacun son style : Valérie Pécresse le décline au fur et à mesure des semaines depuis la Rentrée, avec l’environnement la semaine dernière, tout comme Emmanuel Cosse (EELV) à travers ses déplacements thématiques, son pollutour hebdomadaire et l’actualité. Mais chacune a prévu de le présenter l’intégralité de leur projet, Jeudi pour la tête de liste LR/UDI/Modem, la semaine prochaine pour la tête de liste écologiste. Claude Bartolone (PS) a sorti son projet voilà prés de 15 jours dans une magnifique revue de 156 pages sur papier glacé avec photos, interviews. Il propose ainsi 12 chantiers pour 12 millions d’habitants à travers 160 propositions après avoir, avec son équipe, longuement écouté les franciliens, travaillé, expertisé, analysé, décortiqué. Et il est même le premier à avoir donné une idée du chiffrage de son projet : 1320 M€ supplémentaires, soit 220 M€ par an « ce qui est significatif mais raisonnable sur 5 milliards de budget annuel » et qui prend en compte la future taxe poids-lourds (sans doute 80 M€ par an).
    Wallerand Saint Just (FN) a présenté voilà 3 semaines mais sur prés d’une centaine de pages, en insistant sur l’aspect développement économique avec un chapitre sur la MGP qu’il veut supprimer. Pour le Front de Gauche (PC et Parti de Gauche), son programme présenté lundi dernier, est résumé dans un 24 pages, qui sera imprimé à « plusieurs centaines de milliers d'exemplaires ». Parmi leurs propositions : Un passe Navigo à 35 euros pour les seniors, et gratuit pour les moins de 18 ans, et surtout la mobilisation de 1% de 584 milliards de dépôts bancaires dans les établissements franciliens afin d'abonder « un fonds régional pour l'emploi et la formation qui permettrait aux entreprises d'accéder à du crédit moins cher ». Nicolas Dupont Aignan (Debout La France) égrène son programme au fil des jours en apparaissant bien être le seul à ne pas vouloir le GPE (Grand Paris Express ). Il fait campagne principalement contre ce projet qui est pour lui « un truc de mégalomane » alors qu’il fait consensus chez tous les autres têtes de listes

    Car, à regarder dans chaque programme, beaucoup de propositions des uns et des autres se recoupent – Tous sont d’accord pour une éco-taxe poids lourd, malheureusement pas le gouvernement, Valérie Pécresse demandant l’arrêt du démantèlement des portiques actuellement en cours, Emmanuelle Cosse parlant plutôt de pollutaxe - avec quelquefois de très minimes différences même si l’un ou l’autre insiste plus sur tel ou tel point, notamment entre les socialistes et les républicains. Ainsi si Pécresse veut favoriser l’installation de fermes maraichéres pour proposer aux franciliens une production de proximité, Bartolone souhaite instaurer une ceinture maraichére en grande couronne pour favoriser le « made in IDF » comme Michel Giraud l’a fait, en son temps, avec une ceinture verte et ses PNR (Parc Naturel Régional). Tous les deux proposent une police des transports, V.Pécresse ajoutant le contrôle d’identité aux prérogatives des agents, C.Bartolone voulant mettre sur pied un centre de supervision unique des différents PC des opérateurs (SNCF, RATP). Ainsi qu’un Pass Navigo à tarif unique universel donnant accès à d’autres services (Autolib’, covoiturage). Si les socialistes propose une prime régionale à la casse pour les véhicules diesels privés et professionnels et utilitaires, les écologistes veulent obtenir l’interdiction de tout véhicule diesel pour 2025.
    La qualité de l’air est même l’un des grands thèmes d’actualité de cette campagne, surtout après le pic de pollution de ce week-end et, de nouveau, le débat sur la mise en place de la circulation alternée, avec la transition écologique et énergétique peut être à cause de la concommittance des élections avec la COP 21 sur laquelle les avis ne sont pas si partagés que cela : « C’est un choix volontaire du gouvernement, il doit l’assumer » entend chez les Républicains. « C’est une connerie du gouvernement ! Mais on va les lier » du côté des écologistes pour qui « C’est un enjeu crucial qui se jouera en IDF. Car ce qui sera mis en place dans cette Région pour lutter contre le dérèglement climatique aura un impact au niveau international » veulent ils croire en cherchant à « ne pas complaire dans les discours, mais passer aux actes, ne pas se satisfaire des attitudes contradictoires, mais se battre contre des projets comme Village Nature ou le Triangle de Gonesse »

  • LE MAIRE DE VANVES MAITRE D’ŒUVRE DE LA SOLIDARITE REGIONALE AVEC L’IMPRIMERIE DE DAMMARTIN RAVAGEE LORS DE L’ASSAUT DU GIGN

    Si la Commission Permanente a permis, hier,  de lancer, enfin, un vaste progamme, attendu et négocié, des équipements sportifs du lycée Michelet, événement local très important, ce n’est pas cette décision qu’en retiendront les observateurs attentifs à ce qui se déroule dans cette région. Et les vanvéens  peuvent être fier du rôle joué par leur maire, Bernard Gauducheau (UDI), dans l’aide exceptionnelle de 50 000 € que versera la Région à l'imprimerie Création Tendance Découverte (CTD) de Dammartin-en-Goële, ravagée par lors de l’assaut lancé le 9 Janvier dernier par le GIGN contre les deux jihadfistes Kouachi. Jean Paul Huchon, président de la Région a même parlé de l’amendement « Gauducheau »

    Au départ ce n’était pas évident pour les élus de l’opposition UMP/UDI face à une majorité de gauche plutôt frileuse ayant adoptée une attitude plutôt formaliste. Tout est parti d’un amendent de l’UMP proposant de  voterune aide de 100 000 €, car de lourds dommages matériels avaient été provoqués par cet assaut (vitres explosées par les balles, tôles déformées et arrachées, machines d’impression hors d’usage…), toute l’équipe de CDT étant en arrêt de travail, et l’entreprise toujours fermée.  Jean Paul Planchou (PS), Vice Président chargé du Développement Economique  a expliqué « qu’un suivi a été opéré par nos services par l’intermédiaire de Seine et Marne Développement », que « la Région avait proposé de mettre à sa disposition des locaux », que « l’association des commerçants de cette ville avait lancé une cagnotte sur Internet et Facebook qui a permit de récolter déjà 80 000 € », et « que les scellés ont empêché, jusqu’à présent d’évaluer les dégâts » : « Nous sommes plutôt dans la position d’apporter une aide structurelle que dans la participation à la solidarité (immédiate) »  en faisant référence au dispositif « Rebond » dont « cette imprimerie pourrait bénéficier, avec une aide plus conséquente à hauteur de 300 000 € ».

    Valérie Pécresse présidente du groupe UMP,  tout en étant ouverte à ce dispositif, a insisté « sur l’urgence, sur ce premier geste de solidarité pour dégager des disponibilités tout de suite », en proposant  de verser 50 000 € au lieu de 100 000€, soutenu par l’UDI, avec Bernard Gauducheau comme porte parole pour cette séance de la CP, rappelant que « l’on est dans une situation exceptionnelle. Et qu’il faut une réponse exceptionnelle en évitant de jouer les marchands de tapis ». Le groupe PRG a considéré que « c’est structurellement que nous devons agir et pas dans l’émotionnel  pour l’aider à rebondir » alors que Gabriel Massou  président du FdeG/PC demandait que « dans cette solidarité exceptionnelle et citoyenne, il ne fallait oublier  ni l’hyper casher, ni les petits commerces voisins » …

    Ce débat a été conclu par JP Huchon qui a proposé de reprendre « l’amendement Gauducheau de compromis » en actant les 50 000 €, et « que l’on fasse de même pour l’hyper casher » tout en lançant l’instruction du dispositif « Rebond » pour qu’il soit proposé dés le 12 Février au Conseil Régional : « Au-delà de l'émotion, le rôle de la Région est de s'assurer qu'une fois l'estimation des dégâts terminée, l'activité puisse reprendre rapidement et que la pérennité de l'imprimerie CTD soit assurée. Pour cette raison, cette entreprise restera éligible au dispositif régional Rebonds, qui soutient jusqu'à 300 000 € les entreprises en difficulté » indiquait JP Huchon dans un communiqué de presse qui se gardait bien d’expliquer comment cette aide exceptionnelle avait été obtenue. Mais c’est de bonne guerre, puisque la Région est entrée dans une période pré-électorale qui se fait bien sentir maintenant.