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  • UN NOUVEAU PROJET IMMOBILIER A VANVES RUE DE CHATILLON AVEC ARCHIMAT

     L’un des pavilllons emblématiques de la rue de Châillon va disparaître, propriété de la famille Guibal qu’elle partageait avec la famille Latapie, où beaucoup de jeunes, aujourd’hui adultes,  se retrouvaient pour des parties mémorables de barbeccue. 900 m2 vendu 1,2 M€, ce qui est peu, vu le prix du métre carré à Vanves, pour deux petits immmeubles constitué de maisons imbriqués qui ont inquiété quelque peu le voisinage surtout des passages Villa Eugénie et Franco-Russe. Ce projet est à classer dans les logements diffus (84) prévus dans le PLH (Plan local de l’Habitat de GPSO pour 2013-18, pour Vanves.

     

    Certains de ses voisins étaient présents à la réunion publique du 21 Février dernier où le maire a présenté ce projet en présence de Frank Le Reziec FG FDI qui construit un immmeuble à côté de l’ex-DDE et Nicolas Rosier du Cabinet d’architecte Archimat  dont le siége est installé à Vanves, rue Jean, Bleuzen. « Les enfants ont souhaité vendre leur propriété. Le permis de construire a été déposé. L’idée est que tout le monde soit content. La ville pose des régles (inscrites dans le PLU). Les gens vendent, d’autres achétent…sans que la ville intervienne. Nous essayons d’encadrer les choses pour rechercher la cohérence avec le PLU. Nous faisons tout ce que nous pouvons pour garder et présever les caractéristiques de Vanves. Une ville de la petite couronne, riveraine de Paris, qui est au centre du Grand Paris » a expliqué Bernard Gauducheau (UDI), maire, en ajoutant : « Beaucoup de familles viennent s’installer là, avec une piéce de plus (qu’à Paris) et tous les avantages de la capitale ». Le cabinet d’architecte Archima a présenté son projet qui s’inscrit sur une parcelle assez profonde et large  de 900 m2. Il prévoit des pavillons alignés et  imbriqués en façades (R+2)  et un plus grand bâtiment derrière (R+3), avec un parking souterrain de 20 places en rez-de-chaussée, car l’architecte a joué sur les niveaux. Ses bâtiments en pierre de taille jusqu’au toît qui jouent sur les volumes comporteront des logements de 2 à 3 piéces, 6 par niveau à peu prés, soit 1345 m2 de surface construite avec 800 m de parkings.  

  • L’HABITAT A VANVES ET SES HABITANTS (Suite et fin) : Plus de 90 logements neufs par an à construire ?

    Le Blog Vanves Au Quotidien termine de feuilleter,  le PLan Local de l'Habitat  2013-18 de la Communauté d’Agglomération  Grand Paris Seine Ouest (PLH 2013-18), un document de près de 215 pages truffé de chiffres très intéressants sur l’habitat à Vanves et sa population, 

     

    L’objectif de ce PLH est de tendre vers la production de 2000 logements par sur le territoire de GPSO. Sachant que depuis les début des années 2000, elles ont construit environ 1330 logements par an, avec une forte montée en puissance de la construction à la fin de cette première décennie du XXIéme siécle : 2 161 logements ont été mis en chantier en 2010, 2500 en 2011, ce qui a été rendu possible notamment grâce à de grans opérations sur de terrains en mutation (Usines Renault de Boulogne, Fort d’Isy…). L’objectif est de répondre au besoins de desserrement des ménages  - il faut un nombre de logements plus élevés pour loger le même nombre d’habitants – et renouveler le parc de logements. Compte tenu de ces besoins, la production de 841 logements par an est nécessaire pour maintenir la population actuelle. Une production inférieure à ce rythme pourrait entrainer une perte de population, et supérieur permettre d’acueillir de nouveaux habitants ; A Vanves, ce point mort, seuil minimal de constructin pour ne pas perdre d’habitant est de 76 logements par an (456 sur 6 ans).

     

    Et ce point de repére est important justement dans les communes où la capacité de développement est plus restreinte, « même si la notion reste théorique et ne présume pas des mouvements résidentiels dans le parc existant ». D’autant plus que GPSO a recensé les projets par communes qui représentent 10 à 11 000 logements pouvant être mis en chantier pendant les 6 ans du PLH, soit 1800 logements par an : 439 logements ont été identifiés à Vanves  avec 84 logements diffus ou non encore totalement définis soit 523 sur 6 ans dont 87 par an. Le PLU approuvé en Juin 2011 avait prévu une consolidation de son tissu urbain avec  une production moyenne de l’ordre de 90 logements par an, ce qui représente plus du doublement du rythme de construction constaté les années précédentes

     

    Parmi les projets recensés permettant d’arriver à 439 Logements : Le projet pour étudiants-jeunes-travailleurs-malades et familles de malades du Rosier Rouge (112 logements), le 39 Sadi Carnot (50), le 28 René Sahors (30 dont 8 sociaux), le 25 R.Coche/V.Basch (5), les terrains de la CPAM (caisse primaire d'assurance maladie) et de la CVS  (circonscription Vie Sociale) du  Consel Général des Hauts de seine rues A.Briand/R.Coche/Diderot (100 dont 25 sociaux), l’angle Issy/Pruvot (30), l’emplacement du garage, au 16 Marcheron (29), qui traîne car le premier projet du promoteur Sofiane, avait été retoqué par la mairie et les riverains, le 21 Coche (17), par OGIC,  le 19 A.Briand (63) à l’emplacement de l’ancienne imprimerie par MARTEK Promotion  

     

    Le PLH a inscrit dans ses objectifs de construire 25% de logements sociaux par commune, Vanves n’est pas loin (23,5%), sachant que le PLU de Vanves a prévu la réalisation de 145 logements sociaux, ce qui représente 28% des projets de constructions neuves déjà identifiés. D’ailleurs la production de logement social est d’ailleurs favorisée avec le PLU qui impose 25% minimum de logements aidés pour toute opération de logements de plus de 1500 m2 de surface de plancher dans la zone correspondant aux axes structurants et pôles de centralités (UAb).

     

    Il a aussi inscrit comme objectif 20% de logement intérmédiaire : « Pour favoriser le logement des ménages aux revenus intermédiaires – qui sont importants à Vanves – il est particulièrement important d’y développer des produits intermédiaires notamment pour les primo-accédants » note le document de GPSO en relevant que « les niveaux de loyers dans le parc locatif privé à Vanves, sont élevés, avec 24,6 € en moyenne à la relocation ».            

  • A VANVES, A QUAND UNE FUMEE BLANCHE POUR LES BANCS PUBLICS ?

    Revenons à ce rapport remis au premier ministre avant-hier « adaptation de la société au vieillissement : année zéro » qui préconise de repenser le cadre de vie en proposant  des mesures concernant le logement, la voirie etc… et notamment  de remettre des bancs publics dans nos rues, car leur disparition est un frein à l’autonomie des aînes qui ont besoin de se reposer lors d’un trajet à pied dans notre commune : « Une personne âgée, en centre ville, ne peut faire 800 m à pied pour chercher sa baguette de pain, sans faire une pause, ou avoir la possibilité d’en faire une » indiquait justement un élu local auditionné par Luc Broussy, l’auteur de ce rapport, élu du Val d’Oise. Sans rappeler cet anedocte à propos du banc de la place du Val (Place de Lattre de Tassigny) qui a longtemps été un lieu d’aération pour un vieux monsieur pour qui c’était la seule sortie de la journée et l’occasion de rencontres qui le sortait de sa solitude

     

    Vanves n’a rien à se reprocher dans ce domaine, puisque l’équipe municipale a ré-installé des bancs à l’occasion de la requalification de certaines voies publiques comme l’avenue Antoine Fratacci, la rue Sadi Carnot. Mais pas suffisamment. Il en manque énormément, par exemple le long de très grands et longs axes de la ville (Bd du Lycée, Bleuzen-Marcheron-Larmeroux) etc… Heureusement il en reste comme ce petit banc à mi-hauteur de la rue Victor Hugo,  adossée au mur d’un pavillon, sur sa partie la plus pentue le long du lycée Michelet. « La question du banc public est le symbole de ces nouveaux besoins. En 1953, Georges Brassens louait les amoureux qui s’bécotent sur les bancs publics. Dans les années 80, les élus les suppriment progressivement tant ils sont devenus des lieux essentiellement occupés par les SDF et autres vagabonds. Et quand ils sont maintenus, ils sont entrecoupés d’accoudoirs ou, pis, remplacés par des « appuis-fesses » dont le nom, horrible, est à la hauteur du confort… Quant à la nouvelle inventiion urbaine, elle s’appelle « l’assis-debout » ce siége, glissant, proprement impraticable pour la moindre personne âgée, meilleur moyen de se retrouver…couchée ».

     

    « Les gens qui voient de travers pensent que les bancs verts qu’on voit sur les trottoirs sont fait pour les importants ou les ventripotents » chantait Brassens. Pas totalement faux. Si on assiste actuellement à une véritable résurgence des bances publics, en milieu urbain, il n’en reste pas moins qu’ils seront demain, particulièrement utiles pour un public vieillissaant qui, sans être « impotant ou ventripotent » aura besoin de souffler. Voici encore une condition d’une mobilité autonome » ajoute t-il en constatant que « cette problématique des bancs publics, on peut aisément la dupliquer pour toute une série d’autres éléments urbains : la création d’espaces verts, de parcs et jardins ; la sécurisation des cheminements en centre ville dans les « zones « 30 » ; et… les toilettes publiques »…ce qui rappelle l’interpellation par une élue socialiste, restée célébre, de Gérard Orillard, alors Maire, lorsqu’il avait décidé de supprimer les fameux WC publics Decaux du square Marceau « Moi aussi, j’ai des fuites ! ».  Petite contribution du Blog aux candidats aux prochaines élections municipales de Vanves qui préparent leurs programmes actuellement.