Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • ROBERT THIRION « NOTRE PERE DE VANVES » PREND VRAIMENT SA RETRAITE

    « Vous êtes un pére pour nous tous, car vous nous apportez espoir et bonheur » avait déclaré le maire de Vanves pour les 90 ans du Pére Thirion auquel toute la ciommunauté paroissiale de Vanves dira  aujourd’hui toute sa reconnaissance pour ces belles années passées parmi les vanvéens. Car Robert Thirion, « notre pére de Vanves » a vraiment pris sa retraite depuis quelques semaines, en ne résidant plus à la maison paroisssiale de Saint Remy, mais dans une maison de retraites du côté de Denfert Rochereau. Ce qui ne l’empêche pas d’être encore présent à Vanves pour des cérémonies, des célébrations. 

     

    C’est une page qui se tourne pour ce « gamin de Paris » ordonné prêtre un 21 Juin 1961 à la Cathédrale Notre Dame de Paris. Il a habité pendant les trente premières années de sa vie à la limite Nord de Paris en face des fortifs prés des lignes de chemins de fer portant vers l’Est et le pont de Flandres. Il a connu les Octrois, les abattoirs de la Villette, le canal de l’Ourcq, le bassin de la Villette… « Mes différents ministéres en banlieue sud m’ont fait passer de la rive droite à la rive gauche, mais ils ne m’ont pas empêché de rester toujours un vieux parisien » confie t-il. Il a été pupille de la Nation après la mort de son pére, ancien combattant de 14-18, auquel il portait un grand amour. C’est d’ailleurs  peu de temps après qu’il situe sa conversion et le point de départ de sa vocation sacerdotale, lorsque, lors d’un séjour, avec des amis, il se retrouve seul dans une île encerclée par les deux bras d’une riviére qu’il dénommera « l’île aux trésors » : « Ce fut l’état de grâce. Je tombais à genou. Je me suis mis à prier. J’ai beaucoup pensé à mon pére. J’étais décidé à changer de vie, plus exactement de mener ma vie au lieu de me laisser mener par ce que Pascal nommait divertissement ».   

     

    Etudiant à l’Ecole Normale d’Instituteur (en 1937), il a effectué ses premières années d’instituteur dans une école du Bourget entre Février et Juin 1940, mais il se retrouva vite en ce début d’été sur les chemins de l’exode. Il fait même parti des rares français qui ont entendu l’appel du 18 Juin du Général de Gaulle dans un restaurant où il avait passé la nuit couché sur le plancher. Après l’armistice et à la Rentrée de Septembre 1940, il était nommé à Pantin où il est resté rattaché toute sa carrière d’enseignant de 1940 à 1946, avant d’entrer au séminaire de Saint Sulpice à Issy les Moulineaux. C’est durant toute cette période de l’occupation que sa vocation a mûrie grâce à Pierre et son épouse Jeanne, à Paul, tous normaliens comme lui, et qu’il a commencé à découvrir la théologie. Il a bien sûr cherché pendant l’occupation à échapper au STO en essayant de rejoindre la zone libre sans succés, réussissant quand même à se faire nommer en 1943 pour s’occuper des enfants parisiens éloignés à cause des bombardements.

     

    Il a vécut une trentaine d’années à Issy Moulineaux, où il a connu  tout d’abord sa période Bleu à Saint Etienne, échappant à un poste de préfet dans un collége catholique, mais pas au rôle d’aumonier pour de nombreux groupes de jeunes de cette paroisse, rassemblés au sein des scouts, guides, J.O.C., sans parler des cathéchismes, des écoles libres d’Issy. « Tout était bleu, nous nous retrouvions entre jeunes prêtres autour du pére Liége et d’autres animateurs du renouveay théologique ou pastoral, entre aumoniers de secteur de la J.O.C, de l’ACO…Nous repensions l’église, indépendamment de vieilles structures que nous supportions plus ou moins bien ». Le curé de Saint Etienne le fit nommer responsable de la chapelle de Saint Bruno sur les hauteurs d’Issy à côté du fort et prés des futurs ZAC Rodin avec ses tours et quartier des Epinettes. Ce fut sa période Rose de la couleur des briques de la chapelle qui avait été confiée jusque là aux fréres de la Charité, pendant 12 ans. Il a ainsi côtoyé une population cosmopolite, composée d’italiens, de portugais, d’espagnols, d’arméniens, les familles des gardes mobiles, des ingénieurs militaires, des infirmiéres de l’hôpital Percy. « Du Presbytére, moderne et confortable, nous avions une vue panoramique sur Paris et nous avons souvent prié, au cours des chemins de croix du venndredi saint dans les rues du quartier en contemplant les lumières de la ville ». Il y vécut Mai 1968 « alors que les gardes mobiles s’affrontaient avec leurs fils, étudiants ».

     

    Mais il a surtout rencontré les répercussions de Mai 68 lorsqu’il a rejoint l’équipe sacerdotale de Malakoff en 1971 à Notre Dame de la Médaille Miraculeuse. Ce fut sa période Fauve  par rapport aux deux précédantes, « car mes confréres qui prenaient plaisir à s’affronter comme des lions, au cours des réunions d’équipe hebdomadaire étaient, chacun à sa manière, des pasteurs très généreux, et très missionnnaires. Mais les coups de griffres étaient fréquents entre eux » raconte t-il. Elle fut suivie d’une période Verte aux Blagis en 1984 où il est resté 10 ans.Vanves fut sa période Rouge et Or, « pour les enfants, pour le soleil couchant. C’est la période de la retraite, depuis plus de 18 ans » confiait t-il à l’auteur de ce blog. Ne disait il pas dans ce texte paru le 2 Mai 2010 dans Sel et Lumière et titré : « Prêtre toujours….Laïc encore »: « C’est dans ce peuple de Dieu que je veux être prêtre pour toujours parce que ce peuple des faubourgs et des banlieues parisiennes a toujours porté mon sacerdoce. Que serais-je sans vous ? Vous m’avez aidé et vous m’aiderez encore à être, à la suite de Jésus, « un homme pour les autres ». C’est si difficile, aussi bien pour un laïc, une religieuse ou un prêtre ! ». Ce qu’une grande majorité  de vanvéens  apprécie chez ce pére, c’est son humanité qui le conduit à rendre à l’aise croyants ou non croyants, bouffeurs de curé comme grenouilles de bénitiers, lors de cérémonies joyeuses (mariages, baptêmes) que malheureuses (obséques) par des paroles toujours touchantes dont la plupart ressorte avec le souvenir d’avoir rencontré un saint homme.   

  • VANVES ET LE GRAND PARIS DE RETOUR SUR LA SCENE : LIVRE VERT, VELIB’, LOGEMENT, POLEMIQUES ….

    Après les élections législatives 2012, le Grand Paris revient à la « Une » de l’actualité avec ses préoccupations et ses inquiétudes. Les élus de Paris Métropole dont fait parti Bernard Gauducheau viennent de sortir un « livre vert » sur ce que pourrait être  la « gouvernance de demain ». Vélib fête ses 5 ans ce week-end sur les champs Elysées, une réussite qui compte à ce jour plus de 130 millions de trajets et 224 000 abonnés annuels, preuve que le Grand Paris du Vélo est une réussite. Enfin, le logement à propos duquel la droite s’inquiéte de  la volonté de l’exécutif régional de gauche de créer une Autorité organisatrice du Logement sur la Région Ile de France qui serait examiné lors du prochain conseil régional des 28 et 29 Juin auquel participera bien sûr Bernard Gauducheau  

     

    Et le maire, comme tous ces collégues est inquiet, car d’après les dernières informations, cette « haute autorité »  fixerait les objectifs régionaux de production de logement, de rééquilibrage territorial et pourrait demander au Préfet de se substituer aux communes ne respectant pas la loi SRU ». Ainsi selon le sénateur Roger Karoutchi qui suit de très prés ces questions, « nous assistons à une course de vitesse entre la Région et Paris Métropole. La volonté de Paris Métropole, renforcée par les premiers propos de François Hollande, serait de créer un pôle métropolitain au cœur de l’Ile de France, avec la pleine compétence logement. Les quatre départements de la grande couronne n’étant pas dans l’aire métropolitaine, ne seraient pas concernés par cette structure. Mais tout cela ne doit pas faire oublier l’essentiel : projet de la Région ou projet de Paris Métropole, les communes sont les grandes perdantes des deux projets, puisque dans les deux cas, une autorité organisatrice régionale ou métropolitaine se substituerait à elles, ce qui est strictement inacceptable, et totalement contraire à l’autonomie et à la libre administration des collectivités locales ». Et de rappeler que « lors du débat sur la loi de décentralisation de 2004, le Parlement a refusé de confier à la Région Ile-de-France, la compétence logement. La délibération prévue par le Conseil Régional me paraît donc contraire à la loi et à la volonté du législateur, la Région n’ayant pas la capacité de créer une autorité de tutelle en matière de logement, sans un nouveau texte de loi ».

     

    Cette nouvelle bataille du Grand Paris du logement intervient à un moment où les élus de Paris Métropole ont présenté mercredi dernier leurs travaux sur ce que pourrait être la « gouvernance de demain » dans le Grand Paris.  Dans un « livre vert », ils ont  rassemblé sur 29 contributions écrites et présentées en un recueil,  l'état de la réflexion de ses membres, de tout bord politique différent et aux visions parfois « radicalement différentes », résultat d’un an de travail. Trois figures possible se dessinent pour le mode de gouvernance : intégré, concerté, confédéré…. C'est-à-dire que ce livre fait état des pistes que les élus veulent mettre au débat public à partir de septembre, qui vont du pôle métropolitain à la fusion des départements en passant par la confédération. « Des enjeux partagés aux premières pistes de solutions, un socle commun se construit : solidarité, rayonnement, logement, transport, multipolarité, rôle des citoyens, relations avec l’Etat, autant de clefs pour ouvrir le débat au sein des 200 collectivités membres en lien avec le Comité des Partenaires et au cours de réunions publiques à la Rentrée » indique un communiqué de presse. Ce livre Vert propose « différentes entrées dans le débat à partir des enjeux de gouvernance, des figures de gouvernance et à partir de l’analyse détaillée des contributions écrites ». « Ce livre vert est le préambule au Livre blanc que nous devrons rendre d'ici la fin de l'année, en espérant que cela s'inscrive dans le débat parlementaire » a expliqué Patrick Braouzec (FdeG) Président de Paris Métropole.

  • UNE FETE POUR L’INAUGURATION DES LIEUX DE VIE SIMON DE CYRENE A VANVES

    Ils étaient tous là, comme prévu, pour l’inauguration « des lieux de vie partagée Simon de Cyréne », à 15H pile, alors que l’orage éclatait dans le ciel de Vanves : « C’est la bénédiction »  selon une des sœurs bénédictines présentes : Bernard Gauducheau qui a commencé son discours « les Dieux sont avec nous, ils arrosent le projet », Isabelle Debré, André Santini et Françoise Saimpert, Jean Pierre Guardiola sous préfet d’Antony, Jean Paul Huchon, président du Conseil Régional, Patrick Devedjian président du Conseil Général des Hauts de Seine, Pierre Christophe Baguet, Président de GPSO, Daniel Biar président du Comité Exécutif du groupe Polylogis et… même Guy Janvier (PS) qui pestait (à juste titre) contre l’oubli du Conseiller Général de Vanves parmi la liste des personnalités diffusée notamment par le Conseil Général. Laurent de Cherisey directeur général de l’association Simon de Cyréne les a tous accueillit chaleureusement avec Maxime Germain le directeur de Vanves qui a fait les présentations au moment des discours officiels en donnant la parole en priorité aux résidents.

     

    « On a réfléchit autour de la relation, de la rencontre et de la fraternité » a-t-il annoncé en interrogeant sur ses thémes des résidents : « A Simon de Cyréne, on est axé sur la relation. Construire notre vie ensemble. Avec ceux qui nous entourent » a témoigné une résidente en parlant de la fête des voisins. Sur la rencontre,  les termes de « liens d’amitié, « ouverture à la simplicité », « se déxouvrir en tant que personne unique » sont revenus dans leurs témoignages. Pour la fraternité ce fut « le partage et la solidarité », « Quand on se rencontre, on créé des liens ». C’était une belle entrée en la matière avant les discours institutionnels où chacun a fait court et concis, rare pour être noté

    « C’est un moment de grand d’émotion, de fête qui est au cœur de notre vivre ensemble. Avec le film « les intouchables », on a découvert comment un projet local pouvait avoir un écho national » a déclaré Laurent de Cherisey en parlant de « ses 10 000 personnes qui doivent retrouver un sens à la vie », de « cette aventure qui a commencé voilà 10 ans », « des sœurs bénédictines qui ont porté ce projet d’une façon privilégié en le suivant de très prés », du maire « Bernard Gauducheau et son équipe qui les ont accueilli et ont souhaité que ce projet soit ancré dans le local », de ses projets similaires qui essaiment maintenant un peu partout en France, à Bordeaux, Nantes, Toulouse…

     

    Les élus ont tous salué l’engagement et la volonté très forte de Laurent de Cherisey et de ses troupes, et ont tous parlé de de « replacer l’humain au cœur de leurs actions. « Il faut beaucoup de courage pour porter un tel projet jusqu’au bout. Et les élus locaux ont apporté leur modeste contribution, car ils ont voulu replacer l’homme au cœur de l’action publique de GPSO. Vous nous offrez cette opportunité » (Pierre Christophe Baguet). « Nous sommes heureux de vous compter parmi nous. Nous vivons dans une époque où le matérialisme nous fait oublier les valeurs humaines. Et pourtant, il y a des domaines où des innovations se font jour : l’humain » (Bernard Gauducheau). « C’est une belle réussite. La référence à Simon de Cyréne est formidable. Ce projet associe la générosité et l’intelligence. Cet établissement est novateur et exemplaire. Nous sommes convaincu qu’il faut mettre de l’humain au cours de l’action politique du département des Hauts de Seine. Le choix du lieu n’est pas un hasard, parfaitement bien intégré dans un lieu urbain. Ainsi insertion sociale va de pair avec insertion urbaine » (Patrick Devedjian). « On peut faire de belles choses ensemble ! L’handicap n’est pas de la compétence de la Région. Mais on a voulu accompagner le Conseil Général des Hauts de Seine. D’ailleurs il faut laisser la liberté aux colectivités locales de s’accompagner comme je l’ai plaidé auprès du gouvernement (dans le cadre de la nouvelle étape de la décentralisaton) » (Jean Paul Huchon). 

     

    « On n’imaginait pas comment ce lieu allait vivre. On a conçu ce projet pour faire en sorte que ce lieu vuive. Il est en lien avec l’extérieur. C’est une autre façon d’aborder le handicap » a déclaré Daniel Biar président du Comité Exécutif du groupe Polylogis qui a parlé un peu au nom de tous les compagnons qui sont intervenus sur ce chantier et son équipement. Car ces lieux de vie bénéficient des dernières innovations tant en matière de développement durable que de domotique. Comme ses personnalités ont pu le découvrir justement en visitant l’un de ses lieux de vie avec son séjour et ses chambres, ainsi que les autres invités, des familiers, des amis, des bénévoles qui donnent leur temps à cette association comme Mme dos Santos très présente, des élus vanvéens comme Marie-Anne Sorensen qui a suivi de bout en bout la réalisation de ce projet et salué chaleureusement par Laurent de Cherisey,   car des visites ont été organisés, ainsi que des ateliers pour des rencontres et des échanges avec les résidents…pendant plus de 2H après les discours. Et cette fête s’est terminée dans la musique puisque c’était le jour. Et comme l’a souvent dit Laurent de Cherisey : « La fête est au coeur de notre vivre ensemble ! »