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  • REVOLUTION AU ROSIER ROUGE DE VANVES : PASSER DU FOYER D’ACCUEIL AU RELAIS HOSPITALIER N’EST PAS SIMPLE !

    Une table ronde sur le théme : « Le Rosier Rouge, un relais hospitalier dans le parcours des soins des malades du cancer » s’est déroulé mardi dernier en fin d’après midi dans cette maison destinée à accueillir des proches de malades hospitalisés en IDF. Cette réunion, avec pour invité vedette, le  professeur Grunfeld de l’Hôpital Necker, chargé du plan cancer, a montrée que la mission et le rôle du Rosier Rouge évolue en domiciliant et en accompagnant le parcours de malades pouvant recevoir des soins à domicile. Ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes au niveau des organismes financiers comme l’ont montré les débats.

     

    Rappelons que le Rosier Rouge qui aura 40 ans en  2013, accueille des proches de malades hospitalisés en IDF venant de province, des Dom-Tom, de l’étranger, et répond ainsi à la nécessité de rapprocher la famille du malade pour l’aider à guérir, surtout pour des séjours de plusieurs mois. Il dispose de 110 places dans 92 chambres, toutes dotées de sanitaires individuels. Avec une équipe de 20 salariés et 40 bénévoles qui assurent accueil, accompagnement personnalisé, soutien etc… Il a connu bien sûr des évolutions. Ainsi depuis 1995, il est autorisé à accueillir des malades suivant un traitement hospitalier en ambulatoire, à hauteur de 25% du nombre total de personnes accueillies. Il a pour partenaires hospitaliers l’H.E.G.P., Necker, Béclére, l’Institut Gustave Roussy, l’hôpital Marie Lannelongue, l’Institut Curie, La Pitié Salpetrière…

    Les raisons des séjours des malades accueillis ont évolué car certains étaient atteints d’un cancer nécessitant des traitements longs. C’est pourquoi fin 2010, il a répondu à l’appel à projets de l’Institut National du Cancer (INCA) destiné à soutenir les associations luttant contre les inégalités et la parité. Il a proposé de domicilier et d’accompagner le parcours de malades pouvant recevoir des soins à  domicile, soit par l’intermédiaire d’infirmiers libéraux, soit dans le cadre de l’hospitalisation à domicile (HAD), puisque l’établissement n’est pas médicalisé. « Deux conventions ont été signées, l’une avec l’Institut Gustave Roussy qui oriente un certain nombre de malades vers cet établissement avec un suivi coordonné, l’autre avec « santé Service » qui assure des soins en HAD. Une infirmière coordinatrice à mi temps a été recrutée pour assurer les liens entre les services hospitaliers et les différents intervenants médicaux, l’équipe du Rosier Rouge et le malade. Enfin, un protocole a été signé avec un médecin de ville qui joue le rôle de médecin traitant auprès des malades orientés au Rosier Rouge » a indiqué Pierre Nicolas, directeur du Rosier Rouge   

     

    « Ce dispositif fonctionne maintenant depuis un an. Il contribue grandement à améliorer le parcours de soins des malades les plus fragiles, et participe de l’égalité dans l’accès aux soins des malades les plus éloignés des pôles hospitaliers d’excellence » a t-il précisé en donnant quelques chiffres  - 249 Malades atteints du cancer et traités dans un hôpital francilen entree Janvier et Octobre 2011 -  avant la projection d’une vidéo sur le témoignage de Sébastien qui a séjourné de Mai à Août 2011 au Rosier Rouge : « Cette baraque est formidable »  concluait ce dernier après avoir expliqué qu’il n’aurait pas pu accepter et vivre ce long traitement s’il s’était retrouvé tout seul chez lui, avec d’incessants aller et retour, même si au début, il était renfermé sur lui-même et s’est ouvert grâce à l’entourage offert par celle maison. « Cet environnement fait parti de la qualité et de la rapidité de la guérison (à 50%) » selon le professeur Grunfeld qui a ouvert les débats entre les différents acteurs de ce dispositif. « Avec 3H d’aller-retour, le traitement, généralement lourd, ne va pas bien se passer. Alors qu’ici, dans un endroit chaleureux, amical, où rien n’est obligatoire, il se sentira en sécurité avec un médecin traitant, une infirmière coordinatrice…sans avoir besoin à vivre des aller-retour difficiles a domicile » ajoutait le médecin traitant Di Palma « On sent qu’il y a une ambiance et un accompagnement qui ne peut qu’être favoable » indiquait la représentant de « Santé Service » qui a commencé à pratiquer ses interventions dans les maisons de retraite mais pas dans des établissements comme le Rosier Rouge

     

    Pourtant les obstacles ne manquent pas pour  « abattre les murs », « décloisonner » : Apprendre à bien travailler et communiquer ensemble pour ses acteurs médicaux, notamment à partir d’un dossier médical partagé, mais aussi entre eux et le « domicile bis » c'est-à-dire ces établissements comme le Rosier Rouge qui ont des particularités organisationnelles… « Faire le switch entre le service hospitalier et le médecin traitant » selon une formule utilisé au cours de ce débat, mais aussi avec l’infirmiére coordinatrice qui se trouve au milieu de ce dispositif.  Enfin lever les réticences des financeurs notamment du côté de la CNAM et de la CRAMIF pour l’Ile de France dont l’un des représentants était présent : « La philosophie était une prestation sociale au début du Rosier Rouge, puis médico social, en accordant la possibilité d’accueillir quelques malades et en la limitant à 25% des personnes accueillis. On en est déjà à 30% pour 44% des séjours. Cela commence à faire tousser, et à poser des problémes de fond et de fonds » a t-il expliqué en ne cachant pas « sa gêne d’utiliser des fonds sociaux pour des actions sanitaires. Nous sommes dans une alternative à l’hospitalisation et plus du tout dans le social. Ce qui est un changement d’orientation ».

    Du coup, le  nouveau président de la FNEAH (Fédération des Etablissements d’Accueil de familles d’hospitalisés) a réagit vivement : « On est susceptible de quelques progrés collectif. Il y a une évolution dans la prise en charge des malades. Il est indispensable que l’on ait des espaces d’évolutions pour répondre aux besoins nouveaux. Voyons les besoins, les procédures, mettons nous autour d’une table, saisissons la CNAM, l’ARS (Agence Régonale  de Santé), le ministre. Ce qui se passe ici peut être un laboratoire pour demain ». 

  • IL Y A UN AN, IL NEIGEAIT SUR A VANVES ALORS QU’IL PLEUT (DOUX)CEMENT AUJOURD’HUI

    Rappelez-vous l’année dernière, c’était un mercredi 8 Décembre, et non 7 comme aujourd’hui, alors que le temps est actuellement à la pluie et à la douceur avec des températures entre 5 et 9 le matin, jusqu’à 12° l’après midi. A retenir pour aujourd’hui, un conseil municipal ce soir, et surtout la présentation ce matin à 10H au Pure Café (14 rue Jean Macé, Paris 11éme) d’un livre écrit par un vanvéen,  conseiler régional : Marc Lipinski, directeur de recherche au CNRS qui signe aux Edt du Patit Matin le livre « Les sciences, un enjeu citoyen »

     

    Le Blog de Vanves Au Quotidien racontait alors que « Vanves était entièrement bloqué par la neige dans l’après midi de ce mercredi. « Sans pneus à clous ou des chaînes, il était pratiquement impossible de rouler, notamment sur les rues pentues. Les principaux axes et carrefours étaient complétement bloquès, les véhicules avançant à pas très lents lorsque c’était possible, comme place de l’Insurrection ou place de Lattre de Tassigny où un caméraman  de France 3 peut être, venu en voisin, filmait la rue Antoine Fratacci où les véhicules étaient enchevetrés. La rue de la République était bloquée par un poids lourd, à tel point que la circulation y était interdite. Une plaque de verglas ralentissait encore la circulation Antoine Frataccci dans le sens de la descente au moment du journal de 20H. La côte de la rue Victor Hugo était impraticable, mais certains petits malins ne prenaient pas en compte le panneau d’interdiction d’emprunter cette voie, et s’engageaient, très vite découragés. Même le lendemain matin, certains automobilistes ne s’y risquaient pas. Aucun bus à l’horizon, la RATP ayant cessé de les faire circuler depuis pratiquement midi, la place du Général Leclerc étant resté toute l’après-midi et la soirée deserté par ces « 58 ». Même le libraire d’à côté n’avait pas reçu Le Monde. « C’est toujours comme cela lorsqu’il neige. Je l’aurais demain matin » constatait il fataliste.  La seule solution était de devenir piéton sur des trottoirs qui commençaient à devenir glissant, mais avec encore de la poudreuse par endroits.  Les enfants s’amusaient bien sûr, à coup de boules neige, alors que certains automobilistes s’enguelaient. Ceux qui habitaient trop loin, en grande couronne, préféraient rester sur place à leur travail, comme ce garagiste empêché de rentrer dans l’Essonne, la RN 118 ayant été fermé, ou ce boulanger qui a dormi prés de son fournil, car les hôtels affichaient déjà complet en milieu d’après midi. Le maire Bernard Gauducheau avait été prévenu par la Préfecture des Hauts de Seine de chutes de neige très sévéres jusqu’au début de soirée, ce qui s’est révélé exact. D’ailleurs il confiait qu’il roule toujours en cette période de l’année avec des pneus neige pour ne pas rester bloqué et intervenir sur place lorsqu’il y a une urgence. Les grilles du parc Frédéric Pic et autres squares avaient été fermés dés 13H/14H, et la ville s’était habillé de blanc, certains quarriers et rues en dehors des grands axes  prenant cet air ouaté et silencieux qu’impose ce manteau blanc. Il parait qu’un niveau record de neige a été battu à Paris, et peut être à Vanves : 11 cm de neige enregistré par la station de Météo France à Paris Montsouris, dans le XIVéme. Un niveau record qui n'avait été dépassé qu'en 1987, selon Météo France. « Pour retrouver des quantités de neige comparables à cet endroit, il faut remonter à mars 2005 ou alors janvier 1987 où on en avait eu encore plus » indiquait on  à Météo France. Le record absolu enregistré à Paris Montsouris date du 2 mars 1946 lorsqu'il était tombé 40 cm en une journée.

  • UNE REUNION PUBLIQUE DE PROJETS POUR LES HAUTS DE VANVES : DES CHANTIERS POUR LA NOUVELLE ANNEE

    La dernière des trois réunions de quartier s’est déroulée le 1er Décembre dernier, salle des Cinéastes à la piscine. Elle a été consacrée à la présence de nombeux projets qui concernent les habitants des rues Gresset-Mansard-du Docteur Arnaud mais qui se sont peu déplacés à cette réunion :   L’enfouissement du réseau électrique par le SIPPEREC,  la rénovation de l’éclairage public par GPSO qui en profite pour remplacer les arbres malades ou gênants de la rue du Docteur Arnaud. Deux  chantiers qui se montent à 480 000 €, l’enfouissement étant financé par la commune et le SIPPEREC avec une subvention du Conseil Général, l’éclairage l’étant à 100% par GPSO, sachant qu’ils seront menés conjointement pour éviter de multiplier les tranchées et la gêne des riverains.

     

    Les travaux d’enfouissemet ont commencé le 7 Novembre par la rue Mansart jusqu’au 20 Décembre, et seront repris le 9 Janvier avec la rue Gresset en Janvier, puis du Docteur Arnaud fin Janvier/début Février, pour se terminer en Mars 2012. Les seules contraintes seront les intempéries qui pourront empêcher la réalisation du revêtement. Les ouvriers devront enlever les supports et les branchements aériens, remplacé par des coffrets, et aménager des regards pour les réseaux déjà souterrain. Ils devront refaire à l’identique (et en l’état) les trottoirs, en profitant pour faire de la réfection, remettre aux normes les traversées piétons, reprendre l’enrobée et le marquage des places de stationnement.   

     

    Pour l’éclairage, il s’agit de fiabiliser et de mettre en conformité le réseau, moderniser les installatons en homogénéisant le matériel, réduire les coûts en énergie, mieux éclairer bien sûr. « Lors d’un tel chantier, on prévoit l’avenir en mettant des chambres de tirage plus conséquentes » expliquait un responsable de GPSO. Ainsi les rues seront équipésde candélabres plus petits que ceux existants (9 m de haut), montés sur des rotules pour permettre de régler leur positionnement afin de ne pas gêner les propriétés riveraines, les lampes à sodium étant remplacés par des lampes basses consommation. « Nous essayons de les mettre en lieu et place des anciens candélabres, en limite de propriété. On en ajoutera quelques uns  dont un en haut de la rue Mansart ». Ce réseau sera télésurveillé, ce qui permettra d’adapter la lumière à distance, et de mieux éclairer les passages piétons.

     

    Comme les arbres de la rue du Docteur Arnaud sont malades (Prunus rouge) à cause d’un champignon (venu d’ailleurs) ou gênent, comme les érables avec leurs racines envahissantes, surtout si des tranchées sont creusées, GPSO a décidé de renouveler complétement ses arbres avec d’autres essences, pour recréer un alignement respectueux des façades et de la perspective, vers le PMS André Roche, et même plus loin (Paris et laz Tour Eiffel).  Sur ce point, le fonctionnaire de GPSO a été très persuasif parlant de deux axes de travail, des arbres résistants à la sécherese et d’essences, le choix de GPSO se portant sur des fresnes. Et le maire a rajouté l’argument « sécurité » en revenant sur la chute du marronnier de l’avenue du Général de Gaulle voilà 2 à 3 ans : « On remplace en nombre égal et on en met même davantage » a-t-il insisté en veillant très scrupuleusement sur ce point afin de ne pas être taxé d’abatteurs d’arbres, se félicitant même d’avoir été à l’origine de la mode des poiriers après sa plantation réussie sur la rue Antoine Fratacci. « Nous sommes là en zone pavillonnaire. Je fais confiance aux professionnels pour choisir les bons arbres en lien avec les riverains » a-t-il déclaré. Le spécialiste de GPSO avait proposé aux riverains qu’un  représentant l’accompagne dans la pépinière pour choisir les arbres.