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  • LE DEPART A LA RETRAITE DE « JOJO LE POISSONNIER » DE VANVES : UNE PERSONNALITE ATTACHANTE, SIMPLE, ATYPIQUE !

    A l’occasion de la remise des prix du jeu-concours organisé pendant le « Mois du Commerce », lundi 7 Novembre en fin d’après-midi à l’hôtel de ville, le maire et la municipalité salueront un commerçant du marché qui part à la retraite, mais surtout une personnalité attachante, atypique, simple : Georges Perreux, que tout le monde appelle « Jojo », plus de trente de marché où il est arrivé un 1er Avril 1980. Il faut le faire pour un poissonnier !   Et qui passe le relais à un jeune couple qui l’a accompagné depuis un certain temps : Arnaud et Jessica Lebeurrre

     

    Comme aime bien le raconter le maire de Vanves qui le connaît bien, une anedocte le décrit très bien : « Un jour pendsant l’hiver en Décembre, voilà une dizaine d’années, j’arrive au marché où je vois Jojo assis à son stand sur une chaise, rien sur l’étalage. Il m’explique : « Je suis allé aux halles. Il y a eu de la tempête ces jours-ci, je n’ai rien trouvé qui me plaît »  – « Et tu vas passer un  samedi blanc sans rien vendre ! »  - «  Oui, je vais expliquer à mes clients que je n’ai rien trouvé qui me convenait pour eux ». Et il a  passé son samedi matin à expliquer à ces clients qu’il n’avait rien trouvé de qualité, et qu’il avait préféré ne rien avoir. J’ai trouvé cela extraordinaire !  Cela m’a marqué, parce que je n’imaginais pas que l’on puisse faire cela. Alors que le samedi matin est un jour important pour un commerçant du marché de Vanves, au niveau de ses revenus.  Il a préféré faire une matinée blanche, mais au moins, ne pas donner quelque chose de mauvaise qualité qui n’aurait pas satisfait ses clients ».

     

    L’auteur de ce blog avait pris conscience de ce professionnalisme lors d’un reportage « au petit matin » sur le marché de Vanves lorsque celui-ci avait déménagé rue Marie Besseyre après l’incendie : « Les poissonniers sont les premliers en place » racontait il en déroulant ses baches, en installant son matériel le long des grilles du square de la mairie entre minuit et 1H45 du matin. La journée commmençait pour lui, alors que les nuitards vanvéens rentraient se coucher,  car il  partait à « la Marée » aux Halles de Rungis,  chercher son poisson frais pour revenir vers 4H30/5H du matin. Là, sa femme et sa fille installaient les poissons sur l'étalage pendant qu’il allait faire un « petit roupillon » dans un sac de couchage, à même le sol d’un garage juste en face du stand…pour être frais et dispos à l’arrivée des premiers  clients à 8H.     

     

    « Jojo c’est un monument de notre marché de Vanves. Je trouve que c’est le reflet de la tradition de ses commerçants. A la fois, il représente le commerçant-animateur du marché, en présentant et en vendant des produits de qualité, qu’il sélectionne directement aux Halles de Rungis à 3H du matin, et qui entretient une relation quasiment familial avec sa  clientèle. Tout le monde le connait, l’apprécie ainsi que la qualité de ses produits. C’est pour cela qu’il représente une vraie institution dans ce marché » confiait récement Bernard Gauducheau à Vanves Au Quotidien. Il est arrivé un  1er Avril 1980, ce qui n’est pas mal pour un poissonnier, encore un coup d’œil du hasard et du destin !   Après avoir déjà été sur le marché à l’époque de son  service militaire, dans les années 60. « Il s’y est installé, y a passé 30 ans, en restant fidéle à son marché, toujours satisfait de sa situation, ne l’ayant jamais entendu rouspété, ralé » ajoutait il.   

     

    Mais Jojo a un jardin secret qui l’emméne tout au(tour) de (la) France : C’est un grand amateur de vélo, un adepte du cyclo tourisme qui passe ses vacances sur son vélo, avec deux sacoches de chaque côté. Il parait qu’il prépare ses étapes en réservant dans les hôtels, et il part ainsi  pendant 3 semaines de ville en ville, à la découverte de la France. Durant ses dernières vacances, il est allé jusqu’en Corréze voir l’un de ses clients. Et les dimanches qu’il commence à avoir de libre, il descend dans ce sud francilien, pas trop loin de Vanves, royaume des adeptes du cyclotourisme pour se ballader dans les bois toute une journée à vélo… « pour se retrouver lui-même, détaché de tout » constate un maire amateur (refoulé) de vélo qui partait comme lui certains dimanche avec quelques vanvéens sur les rioutes et pistes yvelinoises et essonniennes, lorsque ses obligations de maire le lui permettaient.

     

    Il n’en reste pas moin  étonné par « cette capacité à s’éloigner des choses, à vivre un peu en solitaire. un jour, il m’a dit « Bernard, je ne veux rien à moi ! je ne veux pas  m’attacher aux choses, donc je me contente de peu. J’ai mon petit appartement que je loue ! Mes vacances, je fais du vélo tranquillement. Ce que je veux, c’est me soigner lorsque cela ne va pas bien, avoir à manger ou se payer un petit resto avec mon épouse quand on a envie. Je n’ai pas envie d’avoir beaucoup d’argent. Je n’attache que relativement peu d’importance aux biens matériels ! Mais la vie est importante en revanche, et je veux la vivre le mieux possible ! ».  C’est une vraie preuve de sagesse, de philosophie devant la vie !  C’est ce qui transpire au fond de cette personnalité de Jojo, qui ne se prend pas la tête, aime la vie, et fait son boulot en offrant le meilleur de lui-même ».

  • La Sénateur de Vanves au cœur des tournants technologiques et des tourments politique de la RATP

    Isabelle Debré, sénateur des Hauts de Seine et 1ére adjointe de la ville de Vanves était dans sa fonction d’administrateur de la RATP lorsqu’elle a assisté Jeudi dernier à l’inauguration et au lancement de la première navette automatique sur la ligne n°1, en présence de la ministre Nathalie Kosciusko Morizet, du président de la RATP, Pierre Mogin, du président  de la Région, Jean Paul Huchon, de nombreux élus, des ingénieurs de la RATP et des clients étrangers. Un événement majeur pour la RATP qui concerne sa vieille dame de 111 ans (ligne n°1) qui marche sur les voies de sa jeune fille (ligne 14). Mais il intervient à un moment où cette entreprise fait face à des défis importants (contrat de service avec le STIF, Grand Paris Express, exportation de son savoir-faire comme ce fut le cas avec l’inauguration du métro d’Alger en début de semaine…) comme en sont conscient ses administrateurs très discrets, pour certains.

     

    Certains vanvéens,  qui prennent le métro et empruntent la ligne n°1, ont pu s’en apercevoir depuis Jeudi,  8 rames sans conducteur comme sur la ligne 14,  ont commencé à circuler avec les 37  anciennes à conduite manuelle qui vont progressivement disparaître sur une période étalée de 14 mois, ce qui est, parait il, un véritable défi technologique pour les ingénieurs de la RATP. Ils ont pu découvrir ces nouvelles rames construites par Alstom (MP05) aux couleurs chaleureuses et claires, avec dispositif de vidéoprotection, d’informations voyageurs sur écran LCD, ventilation réfrigéré, qui circulent plus vite (30 km /h au lieu de 27,4), et sont moins bruyantes… « Il y avait une priorité à moderniser cette ligne 1 qui est la plus ancienne et la plus fréquenté (725 000 voyageurs/jours)… en conciliant 3 attentes : augmenter la capacité à l’heure de pointe, stabiliser la production en respectant des intervalles réguliers et moins longs, améliorer le confort » a expliqué  Pierre Mongin. 

     

    NKM a mis l’accent sur la compétence de l’entreprise qui lui a permis d’effectuer une première mondiale en réalisant ces travaux tout en maintenant l’activité sur la ligne,  ce qui a provoqué  1300 h de chantiers de nuit : « C’est une performance d’ingénieur qui a été réalisée sur cette ligne car c’est beaucoup plus simple de faire quelque chose d’innovant à partir de rien, alors que c’est  très compliqué de mettre de l’innovation dans l’existant et de le porter à la pointe ! Et c’est dans l’esprit du Grenelle (de l’environnement) d’améliorer l’existant et de métamorphoser le quotidien ».  Tout en prenant date avec le projet du Grand Paris et son réseau de transports :  « Je souhaite que la RATP participe activement à la réalisation de ce projet, et elle fait la démonstrationde ces possibilités avec cette ligne n°1 » a-t-elle déclarée tout en souhaitant que « la RATP soit force de proposition sur le reste du réseau – en dehors du prolongement de la ligne 14 qui lui a été confiée  - et répondre aux appels d’offres lancés par la SGP ». Jean Paul Huchon qui est aussi président du STIF  a salué avec gourmandise « la capacité de la RATP à tenir les délais d’une manière assez admirable »…. « Ce sera l’un des objectifs des contrats (de service)  que nous devons négocier avec la RATP. Et il faut aller plus vite pour échapper à des périodes plus bousculées » a-t-il prévenu

     

    Il n’a échappé à personne depuis quelques années que les présidents de la Région (et du stif) et de la RATP sont en conflit permanent, même s’il est feutré,  comme ont pu encore s’en apercevoir des élus comme Bernard Gauducheau, maire et conseiller régional de Vanves,  qui siége à la Commission Permanente de la Région. Le déploiement du réseau de bus articulé sur site propre T ZEN entre le Grand Paris et la Grande couronne a suscité dernièrement un débat très significatif sur les missions dévolues à la RATP. Les socialistes en ont profité pour  dénoncer les politiques de filialisation et d’exportation de la RATP « qui sont dangereuses car ce groupe ne met pas tous ces efforts sur la zone dense ». Les Verts s’étonnaient que « l’on ait inventé une nouvelle forme d’entreprise nationale avec des contradictions » car en dehors des lignes TZen, « c’est le rôle et les missions de la RATP qui ont été mis en cause ».  

     

    « Pour faire du transport public, il faut des entreprises publiques » martelaient les communistes. « On devrait avoir une expression politique pour contester la stratégie commerciale de la RATP (à l’étranger). Ce n’est pas son rôle. Sauf à la considérer comme toute entreprise commerciale » ajoutait la gauche de la gauche (FdeG).  Du coup JP Huchon proposait à ses collégues « de faire la lumière sur l’implication exacte de la RATP à l’étranger » face aux explications de son président, Pierre Mougin « qui relativise cette activité internationale » et à celles des syndicats «  qui y sont favorables car son activité serait conditionnée justement par ce développement à l’export (grâce à des filiales communes avec la SNCF) ». Et les négociations du Contrat de service  entre ces entreprises publiques (RATP/SNCF)  et le STIF vont en donner l’occasion. 

  • VANVES ET LES SENATORIALES : UN RECOURS BIEN CURIEUX CONTRE L’ELECTION D’ISABELLE DEBRE ET SES 6 COLLEGUES SENATEURS

    Dans le cadre de cette série d’articles sur le théme de « Vanves et les Hauts de Seine », il était normal que ce Blog s’intéresse aux suites des élections sénatoriales du 25 Septembre dernier. Car ses élections dans les Hauts de Seine ont fait l’objet d’un recours devant le Conseil Constitutionnel  comme dans  5 autres départements (Essonne, Loiret, Manche, Nord et Lozére). De surcroît, ce recours a la particularité de viser les 7 sénateurs élus toute étiquette politique confondue (les trois UMP Jacques Gautier, Roger Karoutchi et Isabelle Debré, le socialiste Philippe Kaltenbach, le Verts André Gattolin, le centriste Hervé Marseille et la CRC Brigitte Gonthier-Maurin) alors que dans les autres, il ne vise  qu’un ou deux candidats de la même formation politique par un adversaire. Enfin, il a été déposé par une inconnue, presqu’octogénaire, habitant Saint Cloud, sachant qu’un tel recours est ouvert à tout électeur de la circonscription intéressée — et non pas aux seuls membres du collège électoral sénatorial — et par toute personne ayant fait acte de candidature bien sûr.  

     

    Mais voilà, dans cette affaire, il faut savoir que ces recours  n'ont aucun effet suspensif, tant qu'une décision d'annulation des opérations électorales n'est pas rendue, les 7 altoséquanais proclamés élu pouvant continuer d'exercer leur mandat de sénateur. Une bonne partie d’entre eux se demandent bien à qui profite ce recours dont les considérations sont jugés par beaucoup comme « louffoques », « bidons », notamment en permettant à certains d’entre eux de retarder leur choix à cause de la loi sur le cumul des mandats. Or  sur les trois élus concernés,  seul Hervé Marseille sénateur maire NC de Meudon a déjà indiqué son choix, puisqu’il a démissionné de son poste de Vice Président (transports) du conseil général, remplacé par Jean Loup Metton, maire de Montrouge, et annoncé l’arrivée de sa suppléante. Quant à Philippe Kaltenbach (PS), sénateur Maire de Clamart, il a fait savoir qu’il consulterait son entourage et les clamartois. Ce recours le lui en laisse le temps. Tout comme Roger Karoutchi qui n’a pas encore indiqué son choix entre sa fonction de maire adjoint à Villeneuve la Garenne et de Conseiller Régional président de la Commission des Finances. En tous les cas, tant à gauche qu’à droite, les élus réfutent toute idée de manœuvres, mais se demandent bien à qui profite ce recours.

     

    D’après les considérants de ce recours,  tout d’abord, des candidats ont été désignés de manière irrégulière et illégal, notamment pour deux d’entre eux : Philippe Kaltenbach, tête de liste PS-EELV-PC qui « a évincé un candidat tête de liste désigné par un parti » à la suite d’un vote de l’ensemble des adhérents du PS 92, qui « n’a pas fait l’objet d’une telle désignation » mais « a été imposé par les instances nationales de son parti ».  Pascale Le Néouannic (Parti de Gauche) « qui a, en dernière minute  déposé une liste…Sans qu’à aucun moment les instances, ni du FdeG, ni du MRC, n’aient été informées, consultées et encore moins décisionnaires de cette initiative ».

     

    Ensuite la campagne se serait déroulée de « manière irrégulière » selon ce recours qui relève plusieurs faits : L’après-midi « spécial élections sénatoriales »  organisée le 25 Septembre par le Conseil Général dans ses locaux pour attende les résultats que l’auteur de ce recours présente comme « une manifestation organisée dans l’intérêt des candidats présents sur la liste qu’il  le président du Conseil Général) soutenait officiellement, pour influencer le vote des grands électeurs alors appelés aux urnes ».  La réunion « publique à caractére électorale » ayant pour théme « la Défense de l’hôpital Antoine Béclére » organisée quelques jours avant l’élection, par des organisations syndicales de l’AP-HP, aurait constitué « un soutien irrégulier à la liste Kaltenbach ». Ses deux réunions constitueraient  des « dons prohibés d’une personne morale de droit public » selon l’auteur de ce recours. 

     

    Enfin, ses élections ont été irrégulières « du fait de la confusion entre certaines listes » en  citant les listes conduites par  Pascale Le Néouannic (Parti de Gauche) et Philippe Kaltenbach (PS). Il met surtout  en cause l’intitulé et la constitution de la liste de Pascale Le Néouannic « qui prétendait réunir l’ensemble de la gauche, des écologistes, des socialistes, des républicains » alors même « que le PS, EELV s’étaient regroupés dans une liste déposée et investie par les partis de ce nom officiellement ». Il met en cause la profession de foi et le bulletin de vote de la liste UMP qui « ne mentionnaient pas l’ordre dans lequel les candidats devaient être choisis par les électeurs » en laissant entendre que c’était une manœuvre pour ne pas mentionner Isabelle Balkany qui « fait l’objet d’un rejet manifeste, tant au niveau local, départemental que national ».

    Il considére que « la désignation des grands électeurs n’a pas été régulière dans l’ensemble des communes du département » puisque certaines n’auraient pas désigné de grands électeurs supplémentaires. Il met même en cause le déroulement du scrutin, en indiquant que « des grands électeurs et délégués » seraient « parvenus à se faire remplacer par des suppléants, alors même qu’ils ne s’avéraient pas dans les cas de remplacements et d’empêchement prévus par le code électorale ».

     

    À l'issue de la procédure, le Conseil Constitutionnel pourra soit rejeter la contestation et valider ainsi l'élection, soit prononcer l'annulation de l'élection, soit réformer les résultats et proclamer élu un autre candidat. Lorsqu’il  rendra sa décision, elle ne sera susceptible d'aucun autre recours et s'imposera à tous. Et il est fort probable qu’il rejette ce recours pour de nombreuses raisons : Tout d’abord il a été déposé par une personne qui n’était ni candidat, ni grand électeur et il vise l’ensemble des candidats aux sénatoriales. Ensuite s’il y avait eu une quelconque illégalité concernant la désignation et l’élection des grands électeurs supplémentaires, les services du Préfet seraient intervenus avant le scrutin du 25 Septembre. Enfin, l’invitation à l’après midi électorale du CG92  qui s’est déroulée lorsque le scrutin était terminé, a été envoyé à l’ensemble des candidats qui sont tous venus et sont intervenus pour certains quel que soit leur couleur politique. Mais voilà, il a fait gagner du temps. Mais à qui ?