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  • GARDE D’ENFANTS, L’ALLOCATION DE VANVES NE VISE QUE LES PERSONNES EN DIFFICULTE

    Le Blog de Vanves Au Quotidien continue de s’intéresser cette semaine au théme « Vanves et les Hauts de Seine ». Notamment sur la question de la petite enfance aujourd’hui dans la mesure où le Maire Bernard Gauducheau et la sénateur Isabelle Debré devraient être présent aujourd’hui à 17H30 à l’inauguration de la structure Petite Enfance « les Cigognes regroupant une créche collective, un centre de protection maternelle et infantile (PMI) et un relais d’auxiliaires parentales associatif (PAP à Issy les Moulineaux par Patrick Devedjian, président du Conseil Général et André Santini, Député maire. A cette occasion, une enquête montre que les possibilités d’alléger la charge financière que représente la garde d’enfants à domicile ou chez une assistance maternelle sont légions dans le département des hauts de Seine  : Bébédom 92, ChaviDom, Amaed....

     

    « En grande partie grâce à l’importance des revenus des sociétés présentes dans le département, les villes des Hauts-de-Seine, tout comme le conseil général, se montrent très généreux avec les parents qui n’auraient pas trouvé de place en crèche ». Revue d’effectif (presque exhaustive) de la cohorte d’aides disponibles. Sur l’ensemble du département, l’allocation Bébédom Hauts-de-Seine représente 100 à 200 € par mois par famille. Elle concerne les familles qui font garder un enfant de moins de 3 ans par une auxiliaire parentale à domicile ou par une assistante maternelle agréée (hors crèche familiale). Seule condition: bénéficier du complément de mode de garde de la Prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE) de la CAF.

     

    Les aides communales interviennent toutes, sauf exception, en complément de l’aide départementale et ne concernent que les enfants de moins de 3 ans. A Vanves, l’allocation d’aide à l’emploi d’une assistante maternelle vise les personnes en difficulté alors que dans d’autres communes elle vise l’ensemble des couples à certaines conditions : résider plus d’un an à Asnières, employer une assistance maternelle agrée à Colombes, être titulaire de la carte de la famille à Chaville, que le montant mensuel de la rémunération de l’assistante maternelle soit supérieure au montant qui serait demandé pour un accueil en créche à Gennevilliers, que les parents exercent une axctivité professionnelle à Puteaux. Elle est attribuée selon le niveau des ressources à Courbevoie, à Montrouge, à Rueil, fait suite à l’examen d’un dossier à Nanterre, et vise les enfants qui sont accueillis moins de 27h hebdomadaires dans une structure collective d’accueil à Boulogne.

     

    C’est l’occasion de rappeler que la capacité d’accueil collectif de la ville était de 294 places  selon le rapport d’actrivités des services de la ville en 2010 – qui donne des chiffres intéressants -  alors que les naissances étaient au nombre de 382 en 2010. Sachant que la ville compte 82 assistantes maternelles qui peuvent accueillir 205 enfants, le nombre moyen d’enfants accueilli chez chacune d’elle étant de 2,5. La liste d’attente pour l’admission en créches a baissé de 349 en 2010 à 302 en 2011. Le taux d’occupation des créches est par contre en hausse.     

  • DES DOTATIONS POUR LES COLLEGES ET LYCEES DE VANVES

    L’automne est l’occasion pour le département et la Région de voter les dotations des établissements scolaires dont ils assurent la responsabilité, les colléges pour les Hauts de Seine et les lycées pour l’Ile de France. Qu’en est il à Saint Ex, Michelet et Dardenne alors que leurs éléves vont retourner en classes après les vacances de la Toussaint.

     

    Ainsi le Conseil général a voté une dotation de fonctionnement de 106 830, 16 € pour le collége Saint Exupery, et de 294 673,77 € pour le collége  Michelet. St Ex bénéficie des forfaits ULIS (1300 €), puisqu’il héberge une unité localisée pour inclusion scolaire,  un accompte pour l’utilisation des gymnases municipaux (7 704 €) et d’un reversement par la commune pour la location de son gymnase départemental (3 907 €).  Patrick Devedjian en a profité le 21 Octobre dernier pour indiquer "que 8% des dépenses de fonctionnement et prés de 30% des dépenses d’investissement de notre budget sont consacrés à la Région". Il a même cité une enquête comparant les dépenses de 11 conseils généraux dont les 8 de la Région Capitale avec les Bouches-du-Rhône, le Nord, Le Pas de Calais, le Rhône. Le 92 consacre 2207 € d’investissement par collégien le 9.3 seulement 567 €. Le 92 consacre 1 157 € de fonctionnement par collégien que le Nord qui a un budget supérieure aux Hauts de Seine n’y consdacre que 427€. Enfin, les actions éducatives représentent une dépense de 144 € par collégien dans le 92 contre 46 € pour les autres.  

     

    La Région a versé une Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) au LEP Dardenne qui comprend plusieurs postes : 29 810 € de dépenses pédaggogiques dont 1760 € pour l’éducation physique et sportive (EPS), 46 547, 80 € pour l’entretien et les charges, 31 768 € pour le chauffage soit une DGF de 108 035,80 €. Mais comme pour tous les lycées, cette DGF doit subir un lissage pour asurer une transition entre l’ancien et le nouveau baréme appliqué pour la calculer et un prélévement de 3206,95 € destiné à alimenter une partie mutualisée de la DGF redistribuée en cours d’exercice aux établissements devant faire face à des imprévus ou des dépenses exceptionnelles. Une initiative qui date de 2 à 3 ans lorsque la Région s’était aperçu que certains établissements thésaurisés. Le Lycée Michelet disposera d’une DGF qui se répartit ainsi : 48 712,65 € de dépenses pédagogiques, 301 012 € pour l’entretien et les charges dont une dotation de 11 050 € pour l’internat, 166 131 € pour le chauffage. Mais après lissage et prélévement pour alimenter la caisse mutualisée (1606,61 €), elle représente  à 519 471 €  

  • DES RICHESSES MECONNUES DANS LE CIMETIERE DE VANVES

    Les vanvéens ont retrouvé ce long week-end de la Toussaint, le chemin du cimetière de leur ville ou d'ailleurs pour rendre hommage à leurs proches qui les ont quittés. Mais peu connaissent vraiment l'histoire du cimetière de leur ville, et les curiosités qu'il cache bien évidemment moins riches que ceux du Père Lachaise, de Montparnasse...

     

    Les ossements découverts lors du réaménagement du passage des écoles à la suite de nombreux travaux,  construction des deux immeuble derrière l’église, nouvel aménagement de la place de la République, ont  démontré que le premier cimetière de Vanves entourait l'église Saint Remy comme dans n'importe quel village. Il a été transféré après une décision de 1811, grâce à un terrain acheté 600 fr (de l'époque) sur le plateau le long de la rue Sadi Carnot , mais où il a fallu encore que la municipalité dépense 2600 fr pour mettre une clôture et des plantations, et qu'elle prévoit un char car son accès était très difficile. L'ancien cimetière est devenu le jardin du presbytère qui n'était pas l'actuel mais cette maison que l'on aperçoit grâce aux travaux, à droite de l'église entre le passage des écoles (où on a retrouvé ces ossements) et les nouveaux immeubles derrière la Librairie. Il a connu plusieurs extensions entre 1836 et 1876, allant jusqu'à franchir l'avenue Marcel Martinie.

     

    Il s'étend sur 10 640 m2 aujourd'hui et compte prés de 3700 concessions dont 60% seraient perpétuelles. Il accueille notamment  une tombe militaire renfermant les 67 corps de soldats tués pendant la guerre de 1870-71, là où il y a une grosse croix érigée en 1890. Ainsi qu'un carré militaire 1914-18 (avec une plaque dans la mairie recensant plus de 600 noms de vanvéens morts durant cette guerre) qui a été récemment réaménagée avec des soldats morts durant les deux guerres, nord-africains russes et ukrainiens, et quelques uns morts au lycée Michelet alors hôpital militaire. La tombe du Général Zveguinzoff, général russe de l'armée blanche, établi en France durant l'entre deux guerres, est peut être l'une des plus intéressantes du cimetière. Elle constitue l'un des derniers témoins de ces croix orthodoxes traditionnellement en bois et qui ont été remplacées par des monuments plus cossus. La présence de cette croix à double traverse couverte d'un toit à deux pentes, rappelle l'installation d'une communauté russe à Vanves, encore présente aujourd'hui que perpétue la chapelle derrière l'hôtel Mercure. Une concession appartient aux Soeurs Franciscaines où sont enterrées des religieuses. Et la plus ancienne tombe remonterait à 1919 où seraient enterrés un certain Coigniet.

     

    De nombreuses personnalités qui ont marqué la vie de Vanves, sont enterrées dans notre cimetière : Hyppolite Noël (1828-1894) peintre, Lucien Coédel(1899-1947) acteur, Paul Marme (1894-1989) architecte de nombreux bâtiments vanvéens, Raymond Marcheron (1920-44) résistant fusillé dans le Carré A. Lucien Roux (1894-1956) pionnier du cinéma dans le Carré G. Félix Voisin (1794-1872) qui s'est voué à la médecine et a crée en 1822 à Vanves, une maison de santé pour les aliénés mentaux dans une grande propriété acheté avec le docteur Jean Pierre Falret, et qui été maire de Vanves (1832 à 1839),  Louis Marie Larmeroux, bienfaiteur de la commune, les résistants René Sahors (1889-1942), Mary Besseyre (1907-42), Ernest Laval (1901-42) qui reposent côte à côte, Albert Legris (1885-1944), résistant abattu au camp de Struthof, Henri Chrétien (1882-1951) architecte, Georges Lagosse (1862-1935) médecin et bienfaiteur dans la Division B. Louis Dardenne (1910-44) résistant fusillé , Colette Blanco (190698) actrice connue sous le nom de Colette Darfeuil  dans la Division C.  Avec d'anciens maires : Louis Kerautret (1940-44), André Roche (1965-80). Enfin un columbarium a été aménagé depuis la Toussaint 1994,  comprenant 4 blocs de 8 emplacements, afin de donner la possibilité aux familles désirant déposer des urnes funéraires, de le faire à un endroit propice au recueillement du souvenir