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  • UN WEEK-END TRES POLITIQUE A VANVES ENTRE GRINCHEUX ET JOXEUX

    L’événement de ce week-end vanvéen est sans contestation possible l’inauguration ce matin de l’îlot Cabourg avec ses deux écoles, leurs centres de loisirs, la nouvelle structure dédiée aux jeunes, l’espace Jean Monnet, un parking qui a fait parler de lui, une salle polyvalente, des espaces de circulation douce. La municipalité a tout fait pour que cette inauguration soit une fête à juste titre, même si cela doit déplaire à certains grincheux. Officielle le matin avec les personnalités du Préfet au président de la Région, avec l’ex-ministre de la relance qui préside le département des Hauts de Seine, GPSO avec son président Pierre Christophe Baguet, des parlementaires dont Isabelle Debré…qui représentent des entités qui ont contribué financièrement à cette opération et qui à ce titre, ont une légitimité à participer et à expliqier pourquoi. Ferstive l’après midi avec ceux qui l’ont déjà investis et l’occupent : jeunes, parents d’éléves, enseignants, animateurs… Bernard Gauducheau n’a jamais caché qu’il en ferait le grand événement de la Rentrée. Et c’est tout à fait compréhensible de la part d’un maire. Car il est dans l’une des rares fonctions avec  le Président de la République à pouvoir influer concrétement sur la vie de ses concitoyens, avec des réalisations tangibles. Et là, tous les vanvéens s’accordent pour dire c’était vraiment nécessaire, vu l’état de vétusté des anciennes écoles, et pour constater que c’est réussie…D’où sa fierté de montrer et de mettre en valeur une de ses réalisations qui restera dans la mémoire des vanvéens plus tard…comme l’ont fait ses prédécesseurs et le feront ses successeurs… Il aura permis à « l’école de Vanves » pace que c’est « l’école de Vanves » comme l’appelent ses anciens écoliers, et surtout,  de continuer à perpétuer son savoir aux jeunes générations de vanvéens.

     

    L’autre événement est bien sûr le second tour des Primaires Citoyennes organisé par le PS dans les mêmes conditions que Dimanche dernier, mais avec seulement deux candidats. Vu ce qui s’est passé cette semaine, et surtout ces derniers jours, personne ne peut pas ne pas être au courant. Les socialistes  vanvéens sont d’autant plus fiers qu’ils ont réussi à ce que Vanves soit la première ville au niveau du taux de participation (11,24%). Ils s’étaient d’ailleurs réunis, à une quinzaine au Relais de Vanvres pour regarder ensemble le débat entre Martine Aubry et François Hollande, avec leur secretaire de section, Fabian Estallano, après un débreifing sur le scrutin de dimanche dernier afin de mieux préparer celui du second tour de demain. Ces primaires ont fait aussi des grincheux mais du côté de la majorité présidentuielle dont les leaders et les militants ont commencé à protester contre l’overdose médiatique, mais en étant finalement très partagé sur l’organisation de telles primaires à droite qui, de toute façon, n’auraient  lieu qu’en 2017, puisque pour 2012 ils ont déjà leur candidat…Non encore déclaré… Au fait ce week-end, vous vous classez de quel coté : Des grincheux ou des joyeux ?  

  • L’ILOT CABOURG A VANVES - 3) UN CHANTIER DU PLAN DE RELANCE RONDEMENT MENE

    Au terme d’un chantier lourd et complexe qui aura durée deux années, l’Espace Cabourg qui a ouvert ses portes au mois de septembre dernier, doit être inauguré samedi. C’est l’occasion de rappeler l’historique de cette opération qui a été lancée en 2003 par Bernard Gauducheau, dont le chantier a été rondement mené, même si  certains vanvéens s’inquiétaient des conséquences financières sur la ville.

     

     « Je ne vois pas pourquoi aujourd’hui ce que l’on peut faire de plus…sinon ne rien faire ! Et on attendrait pourquoi ! C’est la meilleure décision que l’on aura prise ! » expliquait le maire lors d’une réunion de quartier au printemps 2009 où un participant s’était inquiété des conséquences de l’opération Cabourg sur les finances de la ville : « C’est un investissement colossal pour Vanves… Avec 20 M€ en 2009 » en constatant que « la reconstitution de l’épargne nette est irréalisable avec l’endettement de Vanves. Cela va être sportif » et « que le volontarisme ne signifie rien en comptabilité publique. Je sais bien que les investissements sont nécessaires pour l’avenir !. Mais il aurait fallu plus programmer, avec des investissements pluri-annuels sur 3 ou 4 ans »

     

    Bernard Gauducheau avait répondu  qu’il était conscient que « notre situation financière est fragile », « qu’avec Cabourgh, on est  limite »,  qu’il comprenait « que l’on puisse avoir des inquiétudes ! », mais « même si c’est délicat et fragile, je pense que cela peut passer ! ». Puis il avait expliqué que « les vanvéens m’ont confié les cordons de la bourse communale pour faire avancer les choses dans la ville »... « L’équipe municipale prend le risque parce que nous savons que nous agissons pour la bonne cause. Nous faisons une école pour les générations futures »… « Alors que toutes les conditions sont réunies aujourd’hui…Nous n’allons pas laisser tomber parce que la période n’est pas excellente. Le risque que l’on prend n’est pas aussi mauvais que cela »

     

    Au printemps 2009 les 15 lots de l’appel d’offres avaient été accordés du premier coup, aucun ne s’étant révélé infructueux, pour 18 M€ au lieu de 23 M€ selon les prévisions, après une longue journée de travail de la Commission d’Appels d’Offres. « Je n’ai jamais vu cela ! » constatait le maire. Durant l’été, les services municipaux s’étaient mobilisés pour déménager l’ensemble du mobilier, des équipements et des fournitures des deux écoles vers les locaux de la CPAM/PMI ou les bungalows du lycée Michelet. « Ce n’était pas évident que tout soit cadré pour la Rentrée » reconnaissait alors le maire sachant que des problèmes avaient été soulevés par les parents suite à quelques dysfonctionnements qui devaient rentrer dans l’ordre : L’ouverture retardée d’un bungalow pour des raisons de sécurité suite à une visite de la « Commission sécurité » au lycée Michelet, une cour jugée trop étroite à la CPAM pour les Maternelles, un service de car pour amener les écoliers de primaires de Cabourg aux bungalows situés dans le parc du lycée côté rue Michelet, les parents ayant refusé une solution « pédibus » via le parc…

     

    Et à la veille du démarrage due chantier, un petit groupe de plus d’une trentaine d’anciens écoliers avait pu effectuer une dernière visite dans cette école qui était « l’école de Vanves » grâce à l’initiative de Bernard Roche. Dés le lendemain, les pelles mécaniques avaient fait leur apparition sur le chantier et avaient commencé leur travail de démolition. L'objectif était dans un premier temps de dégager et nettoyer les abords du bâtiment, afin de préparer la démolition de ces derniers à partir de la fin du mois d'octobre 2009, puis d’entreprendre les démolitions des bâtiments, notamment des écoles qui ont suscité quelques protestations de riverains qu’il a rassuré : « Nous avons la chance d’avoir une entreprise très sérieuse sur ce chantier. Ils sont très bien organisés. Ils savent faire » avait-il constaté lors d’une réunion de quartier.

     

    Le challenge était ambitieux, car il fallait tout d’abord respecter les délais pour que les écoles soient opérationnelles pour la Rentrée 2011. Ensuite réaliser un chantier propre surtout pendant la démolition et la construction des bâtiments, c'est-à-dire le gros œuvre. D’où des nettoyeuses-laveuses pour nettoyer la voirie, et des ouvriers dédiés au lavage des roues des camions lorsqu’ils sortaient du chantier. Enfin, limiter le bruit pour le voisinage en réduisant les travaux de nuit. Une réunion de chantier se réunissait tous les mardis matin sous la houlette de Gérard Laubier maire adjoint, secondé par Michel Dingreville, conseiller municipal, avec des fonctionnaires de la ville et surtout tous les entreprises intervenantes.  

     

    Il n’y a pas eu trop de soucis « parce que les entreprises ont respecté les délais », quelques retards vite rattrapés par la suite, à cause des intempéries et des périodes neigeuses des deux hivers 2009 et 2010. 7 avenants au marché voté par le conseil municipal représentant 321 000 € d’augmentation (2,62%) sur le prix initial (12 232 127 €) ont permis prestations supplémentaires  : mise en place d’un anti-graffiti sur les façades, d’un arrosage automatique dans les espaces verts, d’un contrôle d’accès par badge pour les bâtiments, de mâts d’éclairage publics conforme à la charte GPSO, la réalisation d’un bassin de rétention pour conformité au rejet à l’égoût, modifications de cloisons, la mise en place de tableaux muraux des salles de classes pour polyvision, l’équipement pour cuisine pédagogique… avec des travaux complémentaires avec la réfection des « hébergés » c’est du mur séparant cet espace de la villa Dupont, la démolition-reconstruction du local de Numéricâble, la restructuration du plancher du rez-de-chaussée de l’ancien commissariat, la réalisation d’un voile de souténement en paroi projeté entre la rue J.Cabourg et le local transformateur ERDF, la dépose, l’évacuation et le traitement du transformateur à pyraléne situé dans l’ancien commissariat (15 500 €) etc…. et surtout le ravalement du tribunal d’instance qui s’est terminé ses derniers jours.

     

    Ainsi ce chantier a participé au Plan de Relance lancé par le gouvernement en 2009.  Il faisait parti des 1947 projets  de moins de 50 M€ recensés en Ile de France, évalués à 6,4 milliards d’euros soit 40,4 milliers d’équivalents emplois en 11 mois d’activités : Il s’agissait notamment de la transformation des anciens locaux de la CPAM en école maternelle et en réfectoire (2,1 M€ en 2009 ), de l’îlot Cabourg (3,7 M€ en 2009) avec la reconstruction du groupe scolaire, une salle polyvalente et le parking public qui sont inaugurés aujourd’hui.

     

  • L’ILOT CABOURG A VANVES - 2) REUSSITE OU OCCASION MANQUEE ?

    Au terme d’un chantier lourd et complexe qui aura durée deux années, l’Espace Cabourg qui a ouvert ses portes au mois de septembre dernier, doit être inauguré samedi. C’est l’occasion de rappeler l’historique de cette opération qui a été lancée en 2003 par Bernard Gauducheau et qui aurait pu voir l’émergence d’un éco-quartier

     

    Bernard Gauducheau  rappelait à l’époque de l’établissement et de la mise en œuvre de ce chantier,  dans quel état se trouvait ce groupe scolaire, « véritable centre pénitentiaire » que personne n’imaginait derrière ces façades. Certains endroits avaient même été interdits, notamment les terrasses aux enfants des écoles et des centres de loisirs. Philippe Nicolas, alors maire adjoint chargé des écoles expliquait que « l‘école maternelle était la moins adaptée aux méthodes et aux pédagogies actuelles. Nous avons une impossibilité d’accueillir plus de 40 enfants qui font la sieste, nous avons des salles complètement exigües. Pour passer de l’une à l’autre, pour certaines d’entre elles, il faut absolument passer par l’extérieur. Le seul caractère à peu prés sympathique que peuvent trouver les enseignants, c’est l’aspect des cours qui se trouvent sur plusieurs niveaux ». 

    Et le maire ajoutait : « Les équipes municipales précédentes n’ont pas pu le faire (la reconstruction) car c’était difficile ! » surtout au niveau financier. « Elles  ont surtout replâtrer en fonction des urgences en limitant les dégâts au niveau des écoles. Alors que toutes les conditions sont réunies aujourd’hui…Nous n’allons pas laisser tomber parce que la période n’est pas excellente. Le risque que l’on prend n’est pas aussi mauvais que cela » répondait il à ses détracteurs qui s’inquiétaient de l’état des finances communales et des possibilités de la ville de mener une telle opération. Pour lui deux leviers étaient essentiels : la reconstruction du commissariat à la place de l’ancienne gendarmerie qui libérait un espace avec ce pavillon « bourgeois » qui sera finalement préservé pour accueillir le Centre de Loisirs. Puis l’idée de rendre cet espace moins impénétrable, d’ouvrir des voies de circulation douce pouvant être la jonction entre le sentier des écoles pour rejoindre le square Jean Monnet, la rue René Coche, la gare….

     

    L’opposition a toujours regretté, et notamment les Verts que cet aménagement n’ait pas été relié avec tout son environnement, et en particulier le centre Ancien.  Marc Lipinski (EELV) alors conseiller municipal regrettait « que ce travail sur l’îlot Cabourg n’ait pas été relié  avec tout ce qu’il y a autour, et en particulier le Centre ancien de Vanves ». Il considérait qu’on avait raté une grande occasion qui ne se représentera pas de relier les deux parties de la ville séparée par l’avenue Antoine Fratacci.  Il mettait en avant « un déficit de vision stratégique de la ville »… « dû à une sorte de tronçonnage de la ville ».. « en demandant de nous prononcer, aujourd’hui sur l’Espace Cabourg, hier sur un morceau de la rue J.Bleuzen, demain sur le carrefour de l’Insurrection, un autre jour sur le Centre ancien… Mais à aucun moment vous ne nous proposez une vision de ce que devrait être la ville de Vanves dans sa globalité et à un horizon qui n’est pas de quelques années mais de 15 à 20 ans ».

     

    Ils ont même présenté le projet d’un éco-quartier durant la campagne municipale de 2008 qui s’étendrait du périmétre retenu pour l’îlot Cabourg de la Mairie au centre ancien. Autonome du point de vue énergétique, il comprenait le nouveau groupe scolaire, des logements de très haute qualité environnementale, permettant mixité sociale et intergénérationnelle, des locaux publics conçus de façon à permettre différents usages au cours de la jjournée. Il devait être relié par un cheminement piétonnier et cycliste continu vers le centre ancien et le parc F. Pic, et par dessus l’avenue Fratacci grâce à une passerelle qui devait le relier au marché puis au plateau de Vanves.  « Nous partons de l’homme dans le quartier et en fonction de cela nous mettons le projet en place qui est co-construit, ce qui est majeur dans la démarche éco-quartier, en s’inscrivant dans une logique de temps. L’éco quartier répond au facteur de diminution du gaz à effet de serre, de diminution de l’impact environnemental, de la problématique et de la maîtrise de l’énergie,  de l’utilisation de matériaux, des déchets, de l’eau , de la conception de l’habitat par rapport à sa position géographique, des transports avec des initiatives comme Vélib‘… » expliquaient les Verts.

     

    « C’est exactement ce que l’on fait, avec des transparences, des cheminements qui traverseront ce quartier, des éléments de développement durable. Mais voilà, les Verts proposent de construire du logement social. Mais nous avons exclu la construction de logements lors de la concertation puisqu’on nous l’avait demandé. J’y ai renoncé. Et nous avons modifié le projet qui a été ensuite voté à l’unanimité par le Conseil Municipal. Nous avons déjà dépensé 890 000 € sur ce projet jusqu’à présent. Et ils vont le mettre à la poubelle pour le remettre en cause. Ce serait du gaspillage. L’ilôt Cabourg n’est pas un champ de pommes de terre… » leur avait répondu Bernard Gauducheau en Février 2008 durant la Campagne des municipales en ajoutant qu’il « répond à des besoins d’équipements indispensables » (écoles, locaux pour la jeunesse, salle de sport, parking de 80 places…) qu’il est  « innovant en faveur du développement durable » avec toitures végétalisées, ventilation en double flux, éclairage basse tension concernant les bâtiments, cheminements piétonniers à travers cet îlot et connexion avec le mail Sadi Carnot et la future liaison douce entre le Plateau et le Centre Ancien. 

     

    Les polémiques n’ont cessé de se développer avant les municipales sur le planning de ce chantier et son côut : « Il faudrait avoir un planning des phases prévisionnelles afin de savoir où l’on va »  demandait François Bordes, alors conseiller municipal PS considérant que « c’est une affaire lourde qui engage la ville sur plusieurs années »- « C’est pourquoi il faut préparer nos finances à ce projet qui sera important » répondait Bernard Gauducheau à celui-ci alors que Guy Janvier (PS) lui faisait remarquer « qu’il fait démarrer ce projet en 2008. Mais encore faudrait il que vous soyez là ! »