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  • VANVES ET LE GRAND PARIS

    Il est indéniable, au travers de l’actualité depuis plus d’un an, que Vanves est concerné au premier chef par les projets concernant le Grand Paris. Le Blog Vanves Au Quotidien ne peut ignorer l’incidence des décisions prises à ce niveau sur Vanves et la vie quotidienne de ses habitants. C’est pourquoi, nous suivons au fil de l’actualité, l’avancée de ce projet. Avec depuis Août, l’avant-projet de loi sur le Grand Paris dont le texte a été communiqué, notamment, à tous les maires, dont Bernard Gauducheau.

     

    L’Etat cherche à reprendre la main 

     

    avec une Société du Grand Paris ! 

     

    La version  de l’avant-projet de loi sur le Grand Paris qui doit être examiné en Conseil des Ministres fin septembre/début Octobre se répartit en 5 titres  et 33 articles sur 22 pages  fait l’objet d’une consultation auprès des élus qui ont commencé à réagir dans les médias. Il est prévu qu’elle soit examinée en Conseil des Ministres début Octobre. Et, il ne fait pas dans la « dentelle » Ainsi, il est prévu que ce seront des décrets en Conseil d’Etat qui définiront la liste des projets d’infrastructures d’intérêt national affectés au transport public urbain de voyageurs par métro automatique et par tout autre mode ferroviaire de transport urbain dont l’ensemble constituera le réseau du « Grand Paris ».

     

    Tout d’abord, il prévoit la création d’une Société du Grand Paris – dont le président sera nommé par décret (en conseil des ministres ?) qui aurait en charge la maîtrise d’œuvre des projets de transports avec droit de préemption (et même d’expropriation) dans un rayon de 1500 m autour de chaque gare, même si le tracé n’est pas définitif, au sein de ZAD (Zone d’Aménagement Différé) où communes et intercommunalité perdront la jouissance du droit des sols. Il indique même que le « Grand Paris » prime sur tous les autres documents d’urbanisme : « Le décret définissant les orientations générales de développement et d’aménagement d’un territoire de projet stratégique pour le développement de la Région Capitale, emporte approbation, sur le territoire concerné, de nouvelles dispositions du SDRIF, des SCOT, des schémas du secteur, des PLU ou des documents en tenant lieu, ainsi que des cartes communales ».  Des dispositions sont prévues pour un partenariat avec la RATP, la SNCF et RFF bien sûr, mais en prévoyant la désignation de la RATP comme gestionnaire des infrastructures créées « dans la limite des compétences reconnues à RFF », sachant que la Régie devrait être le gestionnaire de l’ensemble des lignes RER à partir du 1er Janvier 2010. Un beau cadeau sachant que la rivalité existante entre la SNCF et la RATP en Ile de France a fait de nombreux dégats et provoqués de nombreux retards. Mais il répond à la nécessité exprimée par de nombreux élus régionauix à ce qu’il y ait une fusion de la SNCF et de la RATP dans la Région Capitale.

     

    Il  prévoit ennsuite, en matière de concertation, carrément des « dispositions particulières relatives à la participation du public à l’élaboration du réseau du « Grand Paris ». Le  débat public sera conduit par la « Société du Grand Paris » à partir d’un dossier établi sous la responsabilité du maître d’ouvrage dont le Conseil d’Etat fixe la liste des pièces constitutives (donc consultables par le public), avec la Commission National du débat Public  qui ne devrait pas durer plus de 4 mois, le bilan de la consultation devant être rendu public dans un délai de 2 mois après son achèvement. Les modifications ne remettant pas en cause l’économie générale du projet ne seront pas soumises à débat public. Et s’il y avait un complément de consultation du public, il ne pourra pas excéder un mois. Du jamais vu qui vont faire hurler les tenants du débat public sur les grands projets.

     

    Enfin, ce projet acte l’idée d’emprunter auprès des marchés, le recours aux PPP (Partenariats Publics-Privés), le recours à de nouvelles ressources fiscales (Doublement de la taxe de séjour en IDF acquittée par les hôtels, relever le prix de amendes notamment de stationnement de 11 à 20 E, mise en place de péages urbains en IDF, taxe sur les plus values foncières  engrangée sur les terrains dans un périmétre de 500 m autour des gares, nouvelle taxe d’équipement…).

     

    Ainsi, en y regardant de plus prés, on comprend mieux l’inquiétude des élus qui parle de « reprise en main par l’Etat », de « passage en force »…

     

    A suivre !

     

     

    DANS LE CREUX DE L’OREILLE

     

    DEBRE AVEC CHATEL AUPRES

    DES ELEVES HANDICAPES

    Isabelle Debré, Sénateur des Hauts de Seine accompagne aujourd’hui  à Evreux (Eure) le ministre de l'éducation nationale Luc Chatel. L'objet de ce déplacement est se rendre compte de la manière dont les enfants handicapés sont accueillis en milieu scolaire ordinaire et dialoguer avec les enseignants et les élèves. Il est le prolongement de sa forte implication sur la question du statut des auxiliaires de vie scolaire dont le rôle est d'aider et d'accompagner les enfants handicapés aux côtés de l'enseignant

    Le déplacement comporte: la visite de l'école élémentaire Michelet d'Evreux comportant 10 classes dont 4 classes d'intégration scolaire (handicap mental, langue des signes ...) épaulées par deux auxiliaires de vie scolaire et la visite du collège Navarre et, en particulier, de l'Unité pédagogique d'intégration avec rencontre de l'enseignant et des élèves (handicapés moteur)

  • DANS LE CREUX DE L'OREILLE DE VANVES

    DU MIEL A MICHELET

    La première récolte du miel du rûcher du lycée Michelet se déroule cette semaine. Elle devrait se dérouler en 4 actes : La pose d'un séparateur sur les ruches aujourd’hui (18h à 18h30), l’enlèvement des « hausses » Jeudi (18h à 18h30), l’extraction au  gymnase Vendredi (18H-18H30) et la mise en pot se faisant en fonction du filtrage et de la pureté du miel produit et récolté un autre et dernier jour.  Il faut se rappeler que  5 ruches avaient été installé en Mars/Avril 2009, dans le cadre de la quinzaine du Développement Durable,  dans le parc du Lycée Michelet, en dessous des serres, à l’ouest du Pavillon Mansart grâce aux responsables associatifs et bénévoles de l’AMOP (Association Apicole de l’Ouest Parisien) qui rassemble des passionnés d’apiculture.  Ils avaient parlé des ruches, de leur passion pour les abeilles qui sont en voie de disparition, du miel… et expliqué que ces ruches devraient donner rapidement du miel de « marronniers » ou de « tilleuls » qui est parait il « le meilleur ».

     

    MAGNE POUR LES VACINATIONS

    Les utilisateurs du gymnase Magne, écoles, centres de loisirs, sections du Stade de Vanves viennent d’être informés par le directeur des Sports de la ville de Vanves que ce gymnase situé sur le plateau,  a été désigné comme lieu de vaccination, dans le cadre des dispositions de lutte contre la pandémie grippale H1N1. « En conséquence, la réquisition dudit gymnase à cet effet, sera prononcée en cas de nécessité » les a-t-il prévenu.

     

    FLEUR DE PAVOT PLACE DU VAL

    Quelle n’a pas été la surprise des habitués de la place du Val de s’apercevoir que l’on avait planté un pied de « beuh » (ou de « beu ») du verlant de « herbe « heubère », issu de l’exploitation du chanvre (cannabis),  dans le petit carré d’espace fleuri derrière la fontaine et le banc. Il parait que c’est une plante qui ne fleurit pas, mais donne des grappes de graines ou de feuilles. La feuille a très vite disparue. Mais elle a été prise en photo.

     

    LE NOUVEAU CURE PREND SES MARQUES

    Tout le monde n’a pas encore rencontré le nouveau curé de Vanves, Vincent Hauttecoeur. Mais il a déjà marqué les esprits de certains vanvéens. Par ses homélies du week-end dernier qui a amené quelques unes ses ouailles à se poser des questions et à consacrer du temps aux autres. Par son éditorial de rentrée dans « Sel et Lumière » : « Que puis-je inventer pour donner un souffle nouveau ? » Et cela est peut être bon pour ne pas entrer dans une routine » de Rentrée a t-il invité. Certains apprécient son côté « boy scout » ou « clergyman ». D’autres, les habitués de la messe « basse » du mardi matin, ont constaté quelques changements : Elle se déroule dans l’église et plus tout à la Maison Paroissiale de St Remy. Et il les a invité à prendre un café à la fin de la messe.

  • 70 ANS APRES, VANVES SE SOUVIENT

    A l’occasion du démarrage ce soir d’une série documentaire captivante sur France 2 qui nous plonge dans la guerre de 1939-45, Vanves au Quotidien rappelle ce que Paul Guillaud, président de la section UNC de Vanves a déclaré  lors de son AG du 8 Mars 2009, sur cette période de 1939/40 « afin de réparer une injustice tenace et faire oublier cette période souvent décrite comme la « honteuse débâcle de 1940 ». Un rappel historique 70 ans après la déclaration de ce second conflit mondial.

     

    REPARER UNE INJUSTICE

     

    « 3 septembre 1939, voilà 70 ans, nouvelle mobilisation.Les moins vieux des anciens combattants de 14-18 repartent pour encadrer les nouveaux combattants.De septembre 1939 au 10 mai 1940 ce sera la « drôle de guerre », huit mois immobiles derrière la ligne Maginot, pour de nombreux régiments de forteresse …….face à une ligne Siegfried ! Observation, immobilisme, petits coups de main seront le sort des « Maginot ». Le 10 mai 1940, violation de la neutralité de la Belgique et des Pays Bas. Du 10 mai 1940 au 22 et 24 juin 1940, «Campagne de France », après la percée du front français à Sedan, dans les Ardennes, le 13 mai 1940. Cinq semaines, dont 25 jours de combat, feront près de 100 000 morts (officiellement 97 310) et 200 000 blessés. Cette courte période  aura été plus meurtrière  que les trois premiers mois de 14-18,  ou que les pertes américaines durant les sept premiers mois de la Libération en 1944.  La France aura perdu en 39-40 la moitié du nombre des combattants tombés  à Verdun entre 21 février et le 31 décembre 1916.

    De plus, près de 40 000 prisonniers décèderont en captivité, sur un million et demi de prisonniers ! chiffre énorme. Un  mois et demi de combats âpres, et cette campagne aura également ses soldats de l’honneur ! Il est nécessaire de réparer une injustice tenace et faire oublier cette période souvent décrite comme la « honteuse débâcle de 1940 ».

     

    Mal commandés et mal utilisés, ils auront infligés aux allemands des pertes sévères, souvent méconnues. L’armée allemande aura perdu 40% des ses chars, 60% de ses autres véhicules, 1300 avions auront été abattus soit près de 30 % de ses appareils volants. Le drame de nos armées fut l’absence de communication et d’informations, le GQG, grand quartier général, ignorant parfois où étaient ses troupes……

    ou l’ennemi ! Mais partout ou les soldats furent armés, ravitaillés, commandés, et surtout partout où les ordres leur furent communiqués à temps, les combattants de Mai-Juin 40 n’ont pas démérités de leurs ainés de 14-18. Leur courage était réel et le matériel de bonne qualité.

     

    Par exemple, très critiqué par les pontifs militaires pour ses théories qui, dix ans auparavant, décrivaient déjà  la tactique qui sera utilisée par les allemands dès le 10 mai 1940, un certain colonel de Gaulle se voit confié le commandement de la 4ème division cuirassée. Le 17 mai 1940, la bataille de Montcornet fait rage pour barrer la route à l’ennemi. Chars « B », de 32 tonnes, chars D2, H 35, ou R 35 feront subir de lourdes pertes à l’ennemi.  Malheureusement, la victorieuse contre-attaque de cette unité, trop vite improvisée, ne sera pas, ou plutôt ne pourra pas, être confortée par une action d’occupation d’infanterie. Quelques jours plus tard, ce colonel sera nommé général de brigade à titre temporaire.

    Sous-secrétaire d’état à la guerre, la dernière tache qui lui est confiée par le Cabinet Reynaud sera une mission impossible : superviser l’organisation de la résistance en Bretagne, dans le « réduit breton » !  Inconnu, il s’envolera pour Londres pour un destin hors série après un appel à la BBC le 18 juin, mais ceci est une autre histoire…Nous en reparlerons l’an prochain.…

     

    Autre exemple avec les tirailleurs sénégalais de la 5ème DIC, et entre autres, du 53ème régiment d’infanterie coloniale, face à la 7ème division blindée allemande du général ROMMEL les 5,6 et 7 juin. Commandés par des chefs de valeur, ils avaient un fort esprit combattif. Après avoir été ballotés, de la frontière suisse à Beauvais, puis à l’Est, ils sont engagés sur la Somme, à Condé Folie et Airanes.   Avec leurs canons antichars de 25 et de 47, ils infligeront également de lourdes pertes à l’ennemi.  Mais en 3 jours, le 53ème RICMS a perdu 1200 hommes dont 12 capitaines sur les 20 que comptait le régiment.  L’enfer d’Airannes sera marqué de plus par l’assassinat de prisonniers désarmés les jours suivants,  les allemands se vengeant sur les tirailleurs, abattus avec leurs officiers,  et qui furent parmi les premiers ayant refusé de s’incliner devant le joug nazie.

    Sur les 80 000 tirailleurs indochinois, malgaches ou sénégalais, engagés dans les combats des « 60 jours qui ébranlèrent l’Occident »,  15 000 furent tués, ou blessés si gravement qu’ils en décédèrent par la suite, 28 000 seront conduits dans des camps de prisonniers de guerre,  37 000 réussirent à rejoindre la zone libre.

     

    Escadrons ou compagnies continuèrent souvent leurs combats malgré les pertes, guérilla dans les campagnes, guerre de rues dans les villages. Jusqu’à l’heure de l’armistice ces héroïques désespérés s’accrocheront au sol de France, qu’ils jalonneront de leurs tombeaux. Six jours après l’armistice, la Délégation française de Wiesbaden dut même envoyer des émissaires auprès de nombreuses garnisons de la ligne Maginot qui refusaient de capituler et qui quittèrent leurs fortifications sur ordres formels, en chantant la Marseillaise.

    En mai 1940, l’Armée française comptait 28 000 officiers d’active pour 100 000 officiers de réserve, six millions de mobilisés, dont seulement un million de combattants. Les autres étant affectés dans les états majors, à l’arrière, au service du Territoire, ou outre-mer.   Elle avait été instruite et armée pour la défensive, alors que l’armée allemande avait été entrainée pour l’offensive. Mais l’Armée francaise n’aura pas déméritée, ni ses chefs….. Sur 234 officiers généraux d’active, 9 sont tombés au champ d’honneur, 130 sont prisonniers. 40 000 officiers ont disparus, tués ou blessés, dont 14 500 d’active, tués ou captifs. Même dans les services de l’arrière, en principe à l’abri du feu, 20 000 officiers ont été tués, blessés ou prisonniers, sur 59 000.

     

    Le Maréchal Keitel, dans le wagon de Rethondes, citera les forces françaises qu’il ne pensait pas comme un «… adversaire aussi brave ». Quelques défaillances, d’esprit ou de courage, ont pu être relevées dans les rangs de cette armée mobilisée, composée principalement de réservistes. Défaillances inévitables dans toute collectivité humaine mais si peu nombreuses qu’elles n’ont pas été décisives.