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  • LA RENTREE DE GUY JANVIER, CONSEILLER GENERAL DE VANVES

    Guy Janvier conseiller général

     

    « Mon combat, c’est le logement ! »

     

    2éme rencontre politique de cette Rentrée avec Guy Janvier, conseiller général PS qui veux démontrer qu’il y a un décalage complet entre les discours sur la fraternité, sur la lutte contre les exclusions… en matière de logement.

     

    Vanves au Quotidien – Comment ave-vous vécu cette Rentrée Scolaire ?

    Guy Janvier : « J’ai découvert la veille, comme tout le monde, que le ministre de l’éducation national venait à Michelet, parce que je crois que cela avait été un peu discret. Peut être parce que le ministre avait peur de la réaction d’un certain nombre de gens. Nous ne pouvons pas nous réjouir d’une Rentrée où on a 40 000 postes en moins sur 3 ans entre 2008 et 2010  dont 3000 Rased, des postes d’auxiliaires de vie en moins. Ces diminutions ne sont pas une très bonne chose. Elles démontrent le décalage entre le discours de la « réussite pour tous » et ce que l’on constate dans les faits

     

    VAQ - N’est-ce pas le théme de la campagne que le PS méne avec un tract sur l’école en danger ?

    G.J. : « C’est tout à fait cela. Fabien Estellano (secrétaire de Section) l’a repris sur le site du PS avec les principaux chiffres qui nous défrisent. Le gouvernement fait une grossière erreur. Cela ne veut pas dire que c’est toujours plus… de moyens, de personnels etc. Il faut ausssi, et on le voit dans les différentes propositions faîtes par le PS, réfléchir à de nouvelles méthodes d’enseignements, plus adaptés aux enfants qui ont des difficultés. C’est le drame, car entre 15 et 30% sortent du systéme scolaire chaque année sans diplôme, sans formation. Il faut prendre enconsidération, dés le début de l’année, le soutien que l’on peut apporter aux élèves en difficulté.

     

    VAQ - Qu’en est il à Vanves ?

    G.J. : « J’ai fait la Rentrée à Saint Exupery et à Michelet. Il n’y a pas suffisamment de postes d’éducateurs, d’assistants d’éducation (ex-surveillants) dont un poste en moins à Michelet. Saint Exupery en compte seulement 3 ou 4. Ce qui est insuffisant. Il faudrait que l’Education Nationale, plutôt que de réduire des postes bêtement, mette un peu plus de moyens là-dessus. De manière à ce que les professeurs n’aient pas la police à faire dans leurs classes. Et qu’ils puissent compter sur un assistant d’éducation en cas de problémes.

     Sinon, nous avons la chance à Vanves, d’avoir un établissement comme Michelet, avec un très bon taux de réussite au bac, tout comme Saint Exupery avec de très bons résultats au BEPC. Preuve qu’il faut  arrêter de dire que le collége St Ex est un établissement de seconde zone. Ce qui n’est pas vrai. Peut être y a-t-il plus de mixité sociale. Raison de plus pour y mettre de l’argent sur le suivi des enfants qui y vont.

     

    VAQ - Quels seront vos dossiers de la Rentrée au Conseil Général ?

    G.J. : « Je souhaite poursuivre le travail d’évaluation que je fais depuis que j’ai été élu au Conseil Général, sur les politiques publiques et l’argent considérable dépensé dans ses actions. J’envisage de faire un bilan de mon action au conseil général en Mars 2010 car cela fera six ans que je suis élu au sein de cette assemblée départementale. Je continue à mener des combats dont un auquel je tiens qui est celui du logement.

    J’ai reçu à ma permanence deux rendez-vous samedi qui concernaient le logement : un couple qui habite dans une studette de 14 m2, avec un enfant de 8 mois dont la mére attend un second enfant. Comment vivre décemment là dedans. Une famille de 3 enfants dans 34 m2 dont les parents travaillent. Ils ont passés l’hiver 2009 sans chauffage, sans eau chaude… Je ne veux pas qu’ils passent un autre hiver dans les mêmes conditions. J’estime qu’il y a des enfants en danger, sans compter les problèmes de voisinage. Ces deux familles ont été reçues par la mairie qui leur a expliqué qu’elle ne pouvait pas les reloger. Ce n’est pas normal.

    Bernard Gauducheau n’a fait aucun logement social depuis 9 ans qu’il est en responsabilité à Vanves. Les seuls logements qu’il a inauguré sont ceux que j’avais lancé lorsque j’étais maire. C’est mon combat de la Rentrée, un test. Et je veux que cela se sache. Je suis prêt à mener quelques campagnes un peu radicales là-dessus. Sur l’affaire Moussaoui, l’OPH 92 m’a dit qu’il voulait en faire une expulsion exemplaire. Et bien, cette famille est là pour quelques années. Et je veux démontrer qu’il y a un décalage complet entre les discours sur la fraternité, sur la lutte contre les exclusions… et les actes. Un maire qui ne fait aucun logement social pendant 9 ans dans une ville qui en a 23%,  n’est pas à la hauteur des responsabilités qui sont les siennes !

     

    VAQ - Comment réagissez-vous au jumelage avec Rosh-ha Ayin en Israël

    G.J. : « J’ai été à l’origine du jumelage avec Ballimoney (Irlande). Et je suis favorable aux jumelages, car c’est une excellente chose. Ils permettent de répondre à cette volonté : « Il faut penser globalement et agir localement ». Vanves n’est pas un petit village gaulois, mais notre commune se situe dans l’Europe, dans les pays méditérranéens. Après Lerthe, Ballimoney, il fallait élargir sur d’autres jumelages. Je me réjouis de ce jumelage avec une ville d’Israël où la situation est compliquée.

    Mais il faut que ce ne soit pas une élite qui y participe et s’en occupe, que des jumelages deviennent citoyen. Et je les ouvert lorsque j’étais maire, en faisant des fêtes. Mais là, ce sont des édiles qui vont à Lerhte, à Ballimoney, à Rosh-Ha Ayin…sans l’élargir aux vanvéens

     

    VAQ - La Rentrée pour le PS en 2009, c’est une permanence à Vanves !

    G.J. : « Parce que le PS n’était pas en très bonne santé. Et bien là, il a la pêche. Et je suis d’accord avec ce que Lucile Schmid a déclaré sur votre blog au lendemain de la Rochelle.  Nos prochaines échéances électorales, ce sont les régionales. Il faut arriver à faire en sorte que Jean Paul Huchon conserve la Région Ile de France. Et j’ai dit quelque chose de très simple lorsque j’avais gagné les cantonales en 2004 : L’intérêt général n’est pas la somme des intérêts particuliers. Mettons nous d’accord, y compris avec la droite sur ce qu’est l’intérêt général en Ile de France.

  • LORSQUE VANVES RACONTE "CEUX DU 13"

    Ce sera l’événement de la Rentrée et des Journées du Patrimoine. La sortie du livre écrit par René Sedes « ceux du 13 – Histoire d’une cité d’HLM à Vanves » déjà paru en 1994 mais  ré-actualisé depuis (Etd du Bout de la Rue). « C’est par un soir brumeux de Novembre 1947 que le découvris le Square Maurice Payret-Dortail. J’avais alors 15 ans » raconte René Seces qui habite encore là. Ainsi Vanves a vu construire à la fin des  années 20, au lieu-dit La Pointe des Groux, sur d'anciennes carrières et jardins maraîchers, le Square Maurice Payret-Dortail, cité d'habitations à bon marché qui a accueilli ses nouveaux locataires en 1929.

    « Cité d'avant-garde à Vanves, commune de banlieue, hier encore rurale, elle va être d'abord une curiosité, une expérience exceptionnelle de vie collective, puis devenir une pépinière d'artistes et enfin un exemple de logement social qui aurait pu et dû être suivi. En somme, une vieille dame de quatre-vingt ans, qui ne porte pas trop mal son âge et dont nous vous racontons l'histoire » raconte t-il dans ce livre d’histoire écrit comme un roman extrêmement bien documenté. C’est l’occasion pour lui de rappeler ces cités ouvriéres, le souvenir d’Henri Sellier, « l’humaniste bâtisseur » mais aussi de Maurice Payret-Dortail l’architecte et l’exécutant des œuvres d’Henri Sellier, de descrire cette cité et surtout de rappeler son âge d’or (1930-39).

  • LORSQUE AVAIT UN OFFICE MUNICIPAL

    LORSQUE VANVES AVAIT UN OFFICE

    Cette cité Payret Dortail est le résultat d’un débat qui a seccoué durant de longues années la ville dirigée alors par Frédéric Pic et qui a vu la création  - mais éphémére – d’un Office Municipal d’Habitation entre 1930 et 1938.  Le Conseil Municipal s’était préoccupé entre 1921 et 1923 de constituer un « office Municipal d’Habitation à Bon Marché » (HBM). On ne parlait pas encore d’HLM. Mais voilà, il aurait fallu doter cet organisme de crédits importants. Or la commune se trouvait dans l’impossibilité de constituer les ressources nécessaires. Les effets de la Grande Guerre se faisaient encore sentir. Et puis nos élus s’en méfiaient faisant état des déboires vécues par des villes qui en avaient crées.  Il n’empêche que la municipalité cherchait à édifier un immeuble destiné aux personnes menacées d’expulsion ou habitant les propriétés frappées d’expulsion pour des causes diverses.  

    Elle fait état lors du Conseil municipal du 1er Mars 1925 de démarches pressantes auprés du l’Office d’HBM de la Seine pour édifier un immeuble sur un terrain de la  rue – qu’elle a acquise -  de Chatillon contenant 200 logements à bon marché. Sa construction devait commencer en 1925, mais l’office l’a retardé obligé de pourvoir à des besoins plus pressants et subissant quelques problèmes financiers. Ses ingénieurs avaient néanmoins établi un plan pour 75 logements.

    Ce n’est pas qu’après la construction de cette cité de 135 logements – la municipalité en avait souhaité 400 – que le Conseil Municipal s’est décidé le 8 Mai 1930 à créér l’Office Municipal d’HBM avalisé par l’Etat le 12 Juilllet 1931. Sûremment  parce qu’il ne bénéficiait pas de la possibilité d’attribuer beaucoup de ses nouveaux logements sociaux : 15 à 18 sur les 135, ce qui donna lieu à de graves mécontentements et quelques contentieux. Cet office avait pour mission de construire 40 logements sociaux rue Sadi Carnot. Des terrains furent acquis, des crédits d’Etat furent sollicités puis « sabrés » selon F.Pic « en raison de sa situation financière » et « parce qu’il considérait que la situation du logement à Vanves ne nécessitait pas la construction d’HBM ». Il faut rappeler qu’à cette époque la Ville de Paris avec son Office HBM de la Seine construisait dans la zone dite des « fortifications » toute une série de cité HBM. Du coup, F.Pic prit la décision de dissoudre le 29 Mai 1938 cet office municipal.