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  • UNE RENTREE BIEN ENTAMEE A VANVES

    EXCEPTIONNELLE SELON LE MAIRE…

     

    Cette semaine de rentrée à Vanves aura été marqueé par la visite du ministre de l’éducation nationale, Luc Chatel, au lycée Michelet, mercredi dernier, suivi par de nombreux journalistes… et quelques élus vanvéens, dont certains par hasard, puisqu’ils avaient accompagnés leurs enfants qui entraient en sixiéme. « La rentrée scolaire de septembre 2009 à Vanves est tout à fait exceptionnelle. Elle marque le démarrage concret du groupe scolaire Cabourg avec la mise en service de deux écoles provisoires et dans les prochaines semaines les premiers coups de pelleteuse sur le site. Ainsi, les enfants du groupe scolaire du Centre bénéficient en ce mois de septembre d’une nouvelle école maternelle rue A Briand pour un montant de 2 millions d'euros et de l'école élémentaire préfabriquée au parc du lycée Michelet d’un coût total de 700 000 euros. Toute l’équipe municipale est mobilisée pour mener à bien la réalisation de l’espace Cabourg après des décennies d’immobilisme sur cette emprise. Il s’agit du projet phare de la mandature et d’un pan essentiel de la poursuite de la dynamisation du cœur de ville. Plus que jamais, nous mettons tout en œuvre pour offrir un groupe scolaire moderne à des milliers de jeunes Vanvéens et de nouveaux équipements publics pour les générations futures » indique Bernard Gauducheau, maire de Vanves à Vanves au Quotidien en donnant le « timing » de ce chantier. Septembre Octobre 2009 : Installation du chantier - Novembre décembre 2009 : Démolition - 1er semestre 2010 : Démarrage de la construction - Eté 2011 : Fin des travaux. Bernard Roche, organise à 10H le Mercredi 16 Septembre une visite pour les anciens éléves comme lui de cette école chére à leur cœur. « Le premier bilan de cette rentrée scolaire est positif et souligne une nouvelle fois la mobilisation du personnel et des élus municipaux au service de l’intérêt général. Tout au long de l’été, nous avons travaillé pour préparer la rentrée et à mettre en œuvre l’opération Cabourg. De plus, tous les établissements scolaires de la commune ont fait l’objet de travaux d’entretien mais aussi d’interventions plus importantes comme le désamiantage du préau de la maternelle du Parc. Le prochain Vanves Infos  (de septembre) consacre un dossier spécial aux récents investissements de la municipalité dans les écoles. J’en profite pour féliciter les agents communaux pour leur dévouement  permettant d’offrir des services et des espaces publics modernes et de qualité à nos concitoyens » ajoute t-il.

     

    … ET SOUS LE SIGNE DU JUMELAGE

     

    Les animations de cette Rentrée devrait réellement débuter à la fin de la semaine prochaine, avec le rendez vous traditionnel au Parc Pic de la Braderie, le samedi 12 Septembre  et du Forum des associations, le 13 Septembre. « Il s’agit d’un moment fort de la rentrée prouvant le dynamisme de la vie locale et offrant une vitrine aux 200 associations Vanvéennes ». Mais ce n’est pas tout, car « ce week end témoignera aussi de l’ouverture de notre commune sur l’Europe et l’International avec la présence des représentants de nos villes jumelles de Lehrte (Allemagne), de Ballymoney (Royaume Uni) mais aussi ceux de la ville de Rosh-ha Ayin (Israël) avec lesquels nous officialiserons un jumelage le dimanche 13 septembre » indique t-il en invitant les Vanvéens à se rendre au stand dédié au jumelage du Forum des associations pour rencontrer les représentants des villes jumelles et surtout s’impliquer dans les futures actions envisagées pour rapprocher nos concitoyens.  Une exposition sur Vanves et les trois villes jumelles sera installée sur les grilles d'entré du parc Pic dés le 7 septembre, et un cycle de cinéma consacré à des films originaires d’Allemagne, d’Irlande du Nord et d’Israël est prévu du 9 au 16 septembre…

    La genése de ce nouveau jumelage remonte à quelques années lorsque Dolly Touitou était maire adjointe chargé du Jumelage et avait accompagné Bernard Gauducheau en Israël : «  Lors d’un voyage en Israël au cours de mon premier mandat de Maire, il m’était paru intéressant d’envisager un rapprochement avec une commune de cet Etat en raison des liens d’amitiés entre nos pays mais aussi la présence de Vanvéens y ayant de nombreuses attaches. Un protocole d’amitié signé en 2007 a permis naturellement de développer des relations entre nos communes et ses habitants » raconte t-il. « Située dans une région chargée d’histoire, Rosh Ha’Ayin est, tout comme Vanves, une ville résolument tournée vers l’avenir. Ses initiatives de développement axées sur l’éducation, la musique, le développement économique et les infrastructures illustrent bien son dynamisme et sa recherche perpétuelle de progrès. Des caractéristiques qui font d’elle une parfaite jumelle pour Vanves ! » ajoute  Françoise Saimpert, Maire adjointe chargée du Jumelage, dans la Newletters de Vanves.

  • LA RENTREE DU PS A VANVES PASSAIT PAR LA ROCHELLE

    Lucile Schmid, conseillère Régionale

     

    Lendemains de Rochelle

     

    1ére rencontre politique de cette Rentrée avec Lucile Schmid, conseillère régionale PS qui a assisté à l’Université d’été du PS à la Rochelle. Occasion de l’interroger sur les derniers débats qui se déroulent au sein du PS  

     

    Vanves au Quotidien - Vous étiez à la Rochelle la semaine dernière pour l’université d’été du parti socialiste. Qu’est-ce que vous en avez retenu ?

    Lucile Schmid : « L’impression générale : que les socialistes étaient conscients qu’il faut enfin représenter une opposition crédible et pensaient aux Français, qu’ils assumaient l’objectif de reconquête. J’étais aussi là bas pour animer un atelier de travail autour du projet des socialistes pour l’élection présidentielle de 2012. 2012 ça peut sembler lointain et abstrait mais si on veut que ce projet soit porté par tous ceux qui partagent les idées socialistes, il faut aller vite pour rassembler les idées et créer une dynamique. Nous étions très nombreux à discuter. Aucune langue de bois mais le désir que les choses marchent et que les mots retrouvent un poids en politique. Ca veut dire que tout grand principe doit s’accompagner d’une proposition pour sa réalisation concrète. Un exemple : l’égalité des chances. Tout le monde en parle. Expliquons comment faire.

     

    VAQ - Comment Martine Aubry a-t-elle affronté cet exercice ? Après tout c’était son premier La Rochelle comme 1ere secrétaire ?

    L.S. : « Martine Aubry a réussi à montrer que la décision de pratiquer des primaires pour désigner le candidat socialiste à la présidentielle ne pouvait s’organiser que dans la continuité d’un projet collectif fort et avec des principes pour rénover le parti socialiste. C’est central. Les primaires c’est bien parce que cela ouvre le parti socialiste à la société. Mais ça ne vaut que si les idées socialistes sont au cœur de la démarche.

     

    VAQ - Elle a placé le non cumul au centre de sa démarche de rénovation mais expliqué que cela ne pourrait s’appliquer sans une période de transition. Qu’en pensez vous ?

    L.S. : « Le non cumul on en parle depuis des années. On a beaucoup de mal à le faire parce qu’il y a une professionnalisation de la vie politique. Quand on fait carrière en politique, comme député, maire de grande ville, président de région, on fait de la politique à vie, on cumule les mandats dans l’espace et le temps. Ces élus ne se reconvertissent jamais. Ils sont dans un autre monde que celui de la vraie vie. Ca ne veut pas dire qu’ils soient inefficaces, certains diront même que c’est la condition de leur efficacité, cumuler pour en savoir et agir plus. Le résultat c’est quand même le verrouillage et le fait que beaucoup de citoyens pensent que la politique ne les concerne pas.

    J’ai une autre conception. Je crois qu’il faut toujours avoir en tête que l’important c’est l’articulation  entre responsabilité politique et vraie vie. Ca veut dire qu’il faut organiser le non cumul pour ouvrir la politique à d’autres. Ca veut dire aussi qu’un élu doit pouvoir se projeter dans l’après élection, dans un métier, donner du prix à sa vie personnelle.

    Sans doute faut-il une période de transition pour pouvoir faire apparaître d’autres personnes, laisser le temps aux élus de se reconvertir et même de se projeter dans autre chose. Mais cette période de transition doit être précise, limitée. Et il faut enfin prévoir un statut pour les élus qui organise les possibilités de reconversion.

    Et puis disons le au-delà des principes ce qui compte c’est surtout qui sont les élus, quelles idées ils portent, comment ils les portent. Leur exemplarité, leur proximité, leur envie de tout donner c’est essentiel. Mettons en œuvre des principes mais surtout attachons nous aux personnes et aux idées.

     

    VAQ - Comment voyez-vous les régionales en Ile de France ?

    L.S. : « Je crois qu’il faut d’abord dire que la crise n’est pas finie. Est-ce même une crise ? Plutôt une mutation où nous sommes à la croisée des chemins. Soit on replace l’homme et le progrès au centre. Soit on organise le dépérissement de notre planète et le déclassement de notre jeunesse. Les élections régionales sont l’occasion de faire un choix pour nos territoires mais aussi au-delà un choix de valeurs.

    Le succès d’Europe écologie aux européennes a été national mais encore beaucoup plus fort en Ile de France. Pour moi qui ait travaillé dans le cadre du projet socialiste sur la définition de ce que doit être un autre modèle de développement, ce résultat d’Europe écologie doit être pris en considération pour construire un projet francilien socialiste aux régionales : porter des propositions qui fassent le lien entre la lutte contre les inégalités sociales et la vision d’un territoire de développement durable. Dans le bilan de notre région beaucoup d’éléments vont déjà dans cette direction. Mais il faut passer à la vitesse supérieure et l’assumer comme une orientation politique qui permette de contraindre un gouvernement qui, malgré tout ce qu’il veut faire croire, renforce les inégalités, récuse l’humanisme et navigue à vue.

    Enfin nous serons jugés par les électeurs en fonction de notre capacité de renouvellement. Portons nos idées, portons les de façon exemplaire, ne parlons pas des alliances avant le fond. Les socialistes doivent faire la preuve par l’exemple, le projet et les personnes.

     

     

    RETOUR SUR UNE VISITE MINISTERIELLE

     

    Patrick Sorin et la réforme des lycées

    « Il faut le faire dans une certaine sérénité

    et essayer de trouver un consensus » 

    Patrick Sorin, proviseur du Lycée Michelet a réfuté le terme de « lycée d’excellence » qui ne lui me vient pas à l’idée face à des journalistes qui le questionnnaient à la fin de la visite de Luc Chatel, Mercredi dernier. « Nous essayons sérieusement, collectivement, d’assumer au mieux notre mission de service public. Nous avons une population qui est globalement plutôt assez favorisé, mais sur fonds de mixité sociale,  avec des élèves d’origine modeste. Nous essayons d’en avoir de plus en plus au niveau des classes préparatoires. Notre objectif est de conduire tout le monde à la réussite » expliquait t-il en ajoutant : «Nous avons les difficultés liées à la gestion d’un lycée important : 2000 élèves, une organisation conforme aux besoins, toujours le souci du soutien aux élèves les plus fragiles, notamment dés l’entrée en 6éme.  C’est une préoccupation constante. Je pense que nous avons aussi à nous préoccuper de l’orientation  qui n’est pas toujours aussi positive, active qu’on le souhaiterait. C’est la raison pour laquelle il faut que le lycée bouge un peu. Et puis nous avons aussi des soucis d’ordre matériel » indiquait il en évoquant les installations sportives qui ont besoin d’une rénovation. Et sur la réforme du lycée : « Il me semble que le ministre a une approche pragmatique des choses, qu’il a effectivement un dossier important avec la réforme des lycées, qu’il sait qu’au plan national, les établissements ont besoin de sérénité. Et il sait qu’il faut travailler avec, il l’a dit et répété, les élèves, les professeurs. Il faut rassurer. Et dans le même temps, il faut conduire le changement, parce qu’il y a,  sur l’actuelle organisation des études au lycée, des points d’évolution.  Il faut le faire à la fois dans une certaine sérénité, et il faut essayer de trouver un consensus, ce qui n’est pas une mince affaire ».

  • VISITE DE LUC CHATEL A VANVES

    Luc Chatel demande à des élèves

     

    ce qu'il faut améliorer au lycée

     

    Patrick Sorin, proviseur du Lycée a donnée la raison du choix de Michelet – dénommée Gérard Michelet sur France Info quelques heures après – par Luc Chatel, ministre de l'Education  Nationale pour sa première visite dans un lycée pour la Rentrée 2009 : « Les résultats du bac sont bons (95% de réussite) sur l’ensemble des séries et homogénes, avec 6 ou 7 points au dessus de la moyenne nationale. Les résultats sont  sastifaisants sur le bac L avec 94% et  beaucoup plus de candidats qu’ailleurs, c'est-à-dire que nous avons fait le pari, en étant très volontariste en fin de seconde, que nous pouvions les conduire à la réussite ». C’était 8H30 devant l’entrée du lycée avec ses deux pyramides où l’attendaient le préfet des Hauts de Seine, le recteur de l’académie de Versailles, le nouvel inspecteur d’Académie du 92 qui inaugurait ses fonctions, André Santini et Isabelle Debré, les deux parlementaires de la circonscrption, Bernard Gauducheau, maire et Guy Janvier, Conseiller Général PS avec Elisabeth Gourevitch, Vice Présidente de la Région chargée des Lycées qui lança perfidement à la fin de la visite : « Il écoute peut être les éléves, mais pas les élus ».

     

    Il est vrai que durant sa visite dans les 3 classes de terminal et de 1ére, il a demandé aux lycéens, un peu tétanisés par la présence des caméras et des micros,  ce qu'il fallait faire « pour améliorer le lycée » : « Vous avez le bac à préparer ! Moi c’est la réforme. C’est le moment où jamais ».

    Dans la première des trois classes de terminale générale visitée, une jeune fille glisse « tout va bien... », puis un camarade se lance sur les effectifs: « on est assez nombreux par classe ». Dans la seconde, un jeune lycéen se plaint que « l’on fasse moins de sports qu’au collége (2H au lieu de 4 par semaine) » et une de ses camarades ajoute : « On a plus d’heure de travail que dans les autres pays ». Dans la troisiéme terminale (littéraire)  il rencontre une professeur assez ferme avec ses lycéens : « Arriver à l’heure et travailler à l’heure, voilà ce sur quoi j’insiste auprès d’eux ! » qui reprend un peu plus tard un éléve qui répond « ouais » au ministre – « Mais c’est le premier jour de la Rentrée ! » réplique Luc Chatel. La prof lui indique qu’elle organise pour ses éléves une séance hebdomadaire de culture générale avec les professeurs du lycée : « On parle du libéralisme et du socialisme etc… ». A ce moment là, on entend André Santini dire : « C’est vraiment un pluriel très pluraliste !». Mais ce n’est pas fini car là, le ministre a affaire à une lucéenne très engagée : « Moi, si je suis là aujourd'hui, c'est parce que j'ai fait une « Rased » au primaire et j'ai entendu que vous allez les supprimer » lance t-elle  d'une voix chevrotante. « On entend beaucoup de choses » mais ces enseignants « Rased », spécialistes de la difficulté scolaire en primaire, ne seront pas supprimés » répond le ministre, évoquant plutôt leur « sédentarisation ».

     

    Il est partit alors rencontrer dans la salle des professeurs les enseignants où il a écouté,  notamment ceux qui ont conduit les projets d’égalité des chances pendant deux ans. Il faut savoir que Michelet reçoit des jeunes ayant réussi au bac, sans mention, en classe préparatoire qui sont couvés et suivis par des enseignants, remis à niveau pour être prêt après 2 ans de travail intense. «  Il a essayé de repérer quels étaient les éléments de la réussite. Et les professeurs ont insisté sur l’intérêt de l’internat pour ses éléves d’origine modeste, mais également sur l’absolu nécessité de croire en la réussite possible des éléves » a raconté Patrick Sorin aux journalistes. Enfin, lors de sa rencontre rapide avec les journalistes, où Bernard Gauducheau s’était arangé pour bien se placer à côté de lui pour bien être dans l’axe des caméras, Luc Chatel  a été interrogé par une journaliste de France Info  sur des « fautes d'accord et de syntaxe » dans le dossier de presse distribué à l'occasion de sa conférence de rentrée lundi. « Je n'ai pas relu dans le détail le dossier de presse, s'il y a eu des fautes de français ou autre je m'en excuse par avance » a-t-il répondu  sous les sourires d’André Santini et d’Isabelle Debré.  1H35 chrono en main, et le ministre repartait pour le Conseil des ministres.