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  • MATINEE NOSTALGIE A VANVES

    LA DERNIERE VISITE DES ANCIENS

     

    A LEUR ECOLE DU CENTRE

     

    Juste avant que ne démarre le chantier de démolition du groupe scolaire du Centre, un petit groupe de plus d’une trentaine d’anciens écoliers a pu effectuer une dernière visite dans cette école qui était « l’école de Vanves ». Hier matin à 10H, à l’initiative de Bernard Roche, ils étaient devant la porte, comme si c’était…voilà 50, 55, 60 ans. « Allez hop, 2 par 2 » s’amuse un ancien avant d’entrer avec les autres. Michéle (Murry)  est venue avec des photos de classes. Un attroupement se forme devant l’entrée, chacun essayant de reconnaître les copains. Les photos datent de 1954, 55, 56. « Là, c’est titi » s‘écrie Michel (Dingreville). « Pour nous, il n’y avait pas de photos. C’était la guerre ! » explique un ancien de 39. « Les classes des grands, c’était au 1er étage » indique un autre avant de se diriger avec les autres dans le couloir du rez de chaussée. Certains sont venus de loin pour cette matinée.

     

    « La classe a dû rapetisser ! » - « Mais non, c’est toi qui a grandi ! ». dialogue surpris entre deux anciens en entrant dans une classe.  « A l’époque on était plus de 40 par classes. C’étaient de grandes classes alignées. Des classes Mendes France avec du lait à 4H » précise Bernard. « Et le bureau du dirlo était au fond du couloir. On devait faire silence lorsqu’on arrivait. Sinon, elle sortait avec sa régle en bois et nous tapait sur les doigts ! » - « Paratolfi, qu’elle s’appelait ». Pendant ce temps là, beaucoup prennent des photos, tournent des images avec leurs camescopes au bout du nez.

     

    Dans la seconde classe visitée,  au 1er étage, ils se font prendre en photo sur l’estrade devant le tableau. « A l’époque, elle était en bois ! D’ailleurs tout était en bois : le bureau du prof, nos tables etc… ».  L’ancien de la promo 39 se rappelle Jacques Cabourg, l’un des instits de l’époque : « Ce n’était pas un marrant ! Il nous décollait les oreilles ! Paix à son âme ».  Michéle dépose ses photos de classes sur l’estrade pour que tout le monde puisse les regarder de prés : « Tu te souviens d’untel ». Michel et Titi (Dumas) se cherchent sur les photos. Bernard filme avec son camecospe les réactions. Sur le tableau, quelqu’un a écrit à la craie : « bienvenue aux anciens ».  Les échanges vont bon train. Deux d’entre eux en regardant la cour le long de la rue Jacques Cabourg se souviennent que c’était un passage, avec le jardin du curé  d’un côte de l’actuel rue Marc Sagnier – « Je n’y ai jamais les pieds ! » -  et un terrain vague de l’autre dans lequel ils allaient s’amuser à les entendre : « On allait glisser sur nos cartables » se souvient titi. « La grille de l’école, c’était un mur ». L’ancien de 39 raconte que durant la guerre, « on allait se cacher sous l’abri du square de la maire dés qe l’on entendait la siréne ». Michel parle de l’atelier de bois et de fer qu’il fréquentait : « Il était à l’école du Parc. On y allait à pied » - « A mon époque, il était rue Mary Besseyre à coté de la sécurité sociale » ajoute un autre.

     

    Ils passent sur la terrasse du haut, la cour des grands, qui surplombait celle de l’école des filles alors : « C’est là où on allait regarder les filles » - « Ils nous envoyaient des petits mots doux » racontait une ancienne. « Ils étaient scotchées sur la terrasse » - « Mais vous les attendiez aussi » ajoute un de leurs camarades. Les dalles ont remplacé le ciment, et les WC sont devenus un débarra : « On faisait des concours de celui qui pisserait plus loin et plus haut par dessus le mur ». A ce moment là, Michel fait une confidence en pensant aux photos de classes : « Comme j’étais petit à l’époque on m’appelait Puce »  puis chez les plus grands « Dingo » parce que Dingreville c’était trop long à prononcer. Et maintenant c’est « Mimi » à la pétanque ».

     

    Beaucoup parlent de la salle du « certif » qu’ils vont voir, au bout du couloir du 1er étage côté ex-commissariat. Un ou deux indiquent même où ils se trouvaient dans cette classe. Et de se retrouver dans la cour des petits, ou donnent actuellement les locaux du Centre de Loisirs et du service Jeunesse. « Il ne fallait pas monter dans la cour des grands par l’escalier extérieur. Mais on se faufillait quand même » se souvient Michel. Ils refont une photo de groupe presque à l’identique de l’une des photos des années cinquante


    La visite de la maternelle est plus rapide, mais ils se retrouvent sur le toit terrasse pour admirer la vue sur l’école du centre et le pavillon de l’ex-commissariat que venaient de quitter tout juste dans la nuit, les squatters qui l’occupaient depuis l’été, sachant que la police devait intervenir au petit matin.  Occasion pour beaucoup de constater l’état de délabrement de ses bâtiments et de se rendre compte qu’il était vraiment venu nécéssaire  de démolir et de reconstruire. Ils ont terminé  par le gymnase avec encore quelques souvenirs : « C’est là que le patronage nous passait des films muets sous titrés le jeudi » se souvient l’un d’entre eux. Alors que d’autres parlent plutôt des cordes, du prof de gym,  de l’endroit où ils mettaient leurs chassures. C’est fini ! Et la sonnerie de 11H30 sonne lorsqu’ils sortent de l’école.

     

     Certains regrettent de n’avoir pas pris leurs appareils photos. Mais c’est trop tard, des ouvriers devraient mettre des palissades d’ici la semaine prochaine. Un témoignage du passé de Vanves disparait dont ces anciens éléves sont les derniers témoins. A les écouter attentivement, on avait l’impression de voyager dans le temps et d’entendre encore les cris d’enfants dans la cour, ceux du Grand Cru 46, Michel, Bernard, Titi, Michéle, Jean Pierre, Jean Louis etc… lorsqu’ils étaient en culotte courte.  

  • LA RENTREE DU SENATEUR ISABELLE DEBRE A VANVES

    Isabelle Debré : Mes trois grands  chantiers de la Rentrée 

     

    3éme rencontre politique de cette Rentrée avec Isabelle Debré, Sénateur des Hauts de Seine et 1ére Maire Adjointe de Vanves qui devrait suivre de très prés aussi le projet de loi sur la formation professionnelle au Sénat,  le projet de développement  des transports en Ile de France, qui fait débat, au Conseil d’administration de la RATP, et les modes de garde de jeunes enfants tout comme les vanvéens les plus fragiles au plan communal

     

     

    Vanves Au Quotidien- Comment se présente cette rentrée parlementaire ? Quels seront les grands dossiers examinés par le Sénat durant ce dernier trimestre 2009 ?

    Isabelle Debré : « Les deux réformes phares de ce début de session parlementaire extraordinaire concernent l'environnement, avec le projet de loi portant engagement national pour l'environnement - le Grenelle 2 - et la formation professionnelle.
    S'agissant de la formation professionnelle, dans laquelle je suis particulièrement impliquée en tant que membre de la commission spéciale, les enjeux sont très importants : assurer une meilleure gestion des 27 milliards d'euros collectés annuellement et orienter les fonds vers les publics prioritaires, c'est-à-dire ceux qui ont un réel besoin de conforter leurs compétences professionnelles. La formation professionnelle doit offrir une possibilité de promotion professionnelle et sociale à chaque salarié. Elle doit constituer une chance pour celui qui souhaite évoluer dans son emploi, et une solution pour celui qui doit en trouver un autre. Elle doit aussi renforcer les compétences des salariés dans leurs entreprises qui rappelons-le en assurent le financement

     

    VAQ - Qu’est-ce qu’implique pour vous votre entrée au Conseil d’Administration de la RATP à un moment où les transports en Ile de France sont devenus un enjeu crucial pour améliorer la vie des franciliens ?

    I.D. : « Ces nouvelles fonctions sont passionnantes et je m'investirai avec toute l'énergie nécessaire. La RATP est en effet en première ligne pour améliorer la qualité de vie des franciliens et desservir tous les territoires de notre région. De nombreux projets sont lancés comme l'extension du réseau de tramways et le prolongement de plusieurs lignes de métro. Le projet du Grand Paris, quant à lui, annonce un plan de développement des transports publics très ambitieux. Il mobilisera, à n'en pas douter, les forces vives de l'entreprise. C'est pour moi une opportunité extraordinaire que de prendre part  à  ce projet qui est un pari sur l'avenir, celui d'une capitale qui doit accentuer sa dynamique.

     

    VAQ - Quelles impressions après votre premier conseil d’administration la semaine dernière ?

    I.D. : «  La prise de décisions est naturellement lourde et complexe ! Il y a au sein du conseil une vraie volonté de dialogue avec les partenaires sociaux et un réel respect mutuel. L’examen des dossiers présentés met en valeur le travail des équipes de l’entreprise et leur vision dans l’avenir.

     

    VAQ - Allez-vous vous impliquer dans la campagne pour les Régionales au niveau de l’UMP qui a été lancé Dimanche par Valérie Pécresse ? Comment ? Sur quels thèmes ?

    I.D. : « C'est une évidence. La campagne s'annonce passionnante mais le combat politique sera difficile et la reconquête incertaine. Heureusement, la droite régionale est réunie derrière Valérie Pécresse qui sait pouvoir compter sur notre soutien sans faille. La victoire est possible si nous sommes capables de proposer aux franciliens un projet clair et résolument ambitieux en matière de logement, de transports publics, de création d'activités économiques et d'emplois mais aussi en matière d'environnement.

     

    VAQ - Quels sont pour vous, à Vanves, les dossiers de la Rentrée sur lesquels vous allez vous pencher plus particulièrement ?

    I.D. : «  En tant qu’Adjoint au Maire chargé des affaires sociales, il est bien évident que je surveille de près l’évolution d’une éventuelle propagation de la grippe H1N1 sur notre commune. Je souhaite aussi réfléchir sur l’évolution des modes de garde d’enfants et continuer à être à l’écoute de nos concitoyens les plus fragiles.      

     

    VAQ - Quel programme d’action pour l’UMP à Vanves en vu des prochaines échéances électorales ?

    I.D. : « Nous allons constituer un comité de soutien et participer à toutes les formes d'engagement politique, comme nous le faisons systématiquement pour chaque élection. L'UMP à Vanves, comme à Issy-les-Moulineaux, peut compter sur des militants fidèles, motivés et actifs, qui ont parfaitement compris tous les enjeux de la reconquête de la Région.

  • VANVES REQUISITIONNE MAGNE POUR VACCINER

    Le gymnase Maurice Magne, situé sur le Plateau de Vanves, devrait être réquisitionné à partir du 15 Octobre pour devenir le Centre de Vaccinations de Vanves pendant 4 mois comme c’est prévu par le plan départemental de vaccination qui entre en application à la fin du mois. Les sections du Stade de Vanves, les centres de Loisirs et les écoles qui avaient l’habitude de le fréquenter devront s’en passer jusqu’en Février, ce qui va être dramatique pour des sections comme le Hand Ball, le Tennis de Table, l’Escrime, une partie des disciplines de la Section Arts Martiaux etc... Car c’est dans ce gymnase que se déroulent leurs rencontres de championnats, leurs entrainements, leurs écoles de jeunes.

    Il fallait de toute façon s’y attendre, et  ne pas se voiler la face ou « se croiser les doigts »  puisque les autorités publiques et sanitaires avaient prévu une  campagne de vaccination gratuite pendant 4 mois qui devait, de toute façon, débuter fin Septembre/début Octobre en fonction de la disponibilité du vaccin. Ainsi ce gymnase sera l’un des 165 centres prévus pour toute l'Ile-de-France, et l’un des 22 Centres altoséquanais,  où devraient être vaccinées près de 8 millions de franciliens.