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  • VANVES AU QUOTIDIEN EN VACANCES

    VANVES AU QUOTIDIEN


    PREND SES QUARTIERS

                         

                        D’ETE  ENTRE

     

    LA FETE NATIONALE

    ET LA CELEBRATION

    DE LA LIBERATION

    ET VOUS DONNE

    RENDEZ-VOUS

    LE 25 AOUT

    POUR LA RENTREE

    Bien évidemment si l’actualité le nécessite
    Vanves au Quotidien s’en fera l’écho
    Bonnes vacances

  • LE FEU D’ARTIFICE ET LE BAL DES RETROUVAILLES CE SOIR A VANVES

    Tous les ans depuis de nombreuses années, la fête nationale est l'occasion de tirer des feux d’artifices et d'organiser des bals populaires... dans toute la France, et à Vanves particulièrement, maintenant dans le parc F.Pic, aprés avoir été longtemps tiré depuis le PMS A.Roche où les vanéens se rassemblaient,  les  bals se déroulant alors squares de la Mairie, et Etienne Jarrousse. Tout est rassemblée maintenant au parc F.Pic depuis le début des années 2000. Ce soir, ce seront des retrouvailles avec une tradition perdue durant deux ans, à cause de la crise sanitaire,  une soirée qui a connue une annulation en 2001 à la suite d’un accident survenu lors d’une sortie à Deauville en mini cars organisé par le service jeunesse de la ville

    Voilà, 222 ans, Vanves célébrait le 14 Juillet ou plutôt la Fête de la Fédération (Mercredi 14 Juillet 1790), anniversaire de la prise de la Bastille. C 'est à la porte même du château (Lycée Michelet), avec sa grande allée d’Ormes, que fut célébré avec un certain éclat, la première fête civique de la Région, réunissant les 4 communes composant le 7éme canton du district de Bourg-La-Reine : Vaugirard, Issy, Vanves et Clamart. Cet endroit avait été choisi parce qu’on pouvait y entendre le canon tiré du Champs de Mars, afin de synchroniser la cérémonie locale avec celle, nationale, où se trouvait le Roi. Ainsi, pendant que 200 000 parisiens se pressaient au Champs de Mars pour assister à la fameuse fête de la Fédération Nationale, les habitants de Vanves et des autres communes s’étaient rassemblés sur « la magnifique avenue qui embellit l 'entrée de la maison de M. de Condé » (celui-ci avec sa famille s 'étant réfugié en Belgique le 17 Juillet 1789), « devant la grande porte du Château et sous les ormes bientôt centenaires de cette avenue plantée au début du XVIIIéme siécle ».

    Chaque commune était arrivée en délégation devant un autel « dédié au seul arbitre des humains » à quatre faces surmonté d'une pyramide « émaillée de fleurs, ornée d ' attributs militaires et portant sur chaque côté, ces devises « Liberté conquise, la Nation, la Foi et la Loi ». Les gardes nationaux, les maires, les officiers municipaux avec leurs écharpes tricolores et leurs chapeaux empanachés, les notables et les citoyens se rangèrent devant après un défilé mené par la commune d ' Issy, suivi par Clamart, Vanves et Vaugirard. « Une foule de citoyennes vêtues de blanc et des compagnies d 'enfants armés suivant leur âge, suivaient ou  accompagnaient les frères d ' armes dans le même ordre et semblaient  par leur allégresse ajouter à celle qui animait tous les cours » racontait un témoin dans le procès verbal de cette cérémonie conservé dans le Registre des Délibérations de Vanves.

    Mais pas de bal populaire, de feux d’artifices à cette époque, ni de défilé militaire (sur les Champs Elysées). Celui-ci ne devint une institution qu’à partir du 14 Juillet 1880, lorsque la IIIe République a choisie cette date comme jour férié  et qu’en 1919, qu’il prit ses quartiers sur l’avenue des Champs-Elysées. Concerts, bals populaires, feux d’artifices sont apparus à partir ces années là

  • LES RICHES HEURES DE BATIMENTS A VANVES QUI DISPARAISSENT A CAUSE DE LA DENSIFICATION A OUTRANCE

    Beaucoup de vanvéens découvrent a fur et à mesure de leur promenade depuis quelques semaines, des permis de construire affichés sur des murs ou des grilles quelquefois très discrets comme c’est le cas pour le magnifique pavillon de la place du Général Leclerc à côté de la chapelle protestante : Cette opération  qui traîne depuis des années, se serait-elle en voie d'être concrétisée puisque la ville cherchait, depuis le début, à y inclure la paroisse protestante, pour réaliser une belle opération incluant la réinstallation de la paroisse avec sa chapelle au rez-de-chaussée  grâce à un cabinet d’architecte ayant quelques liens avec la ville ? A moins que l’opération ne se réduise à un petit immeuble à l’emplacement de ce pavillon qui a remporté durant des années, les concours « jardins fleuris » organisés par  la ville, grâce à Mme Vincent qui a tenue, durant des années le restaurant La Pyramide et son époux, un menuisier hors pair qui a toujours son atelier rue Raphael.  

    Tout à côté, c’est tout un pan de l’histoire urbanistique de Vanves qui va disparaître rue Solférino (sur la photo) comme un grand panneau publicitaire l’annonçait depuis quelques mois : La société CARE Promotion  va construire «une résidence intimiste de 27 logements du studio au 5 pièces, avec des espaces extérieurs» selon la publicité entre le parking à l’angle Solférino/Sadi Carnot et le petit restaurant asiatique face à l’ODE : Cette petite résidence et ses pavillons devraient être détruit cet été. Le pavillon prés du parking a été longtemps la résidence d’un artiste très renommé sr le plan international et national, Fran Baro,  d’origine espagnol, qui a réalisé notamment la fresque en mosaïque installée à l’entrée  du Théâtre  le Vanves qui va célébrer ses 30 ans en Octobre prochain. Comme son terrain était très profond sur cette emprise, il avait accepté d’accueillir la créche associative et parentale les P’tites canailles lors de sa création en 1982. Elle était alors la première crèche parentale des Hauts-de-Seine et l’une des premières de France.

    A côté, le pavillon avec ses murs jaunes décrépis, a été tout d’abord, dans les années 50/60, la résidence de René Plazanet, maire de Vanves  (1947- 1965), sénateur de la Seine (1952 1955) et  député (1958-1962). Il a assuré la transition entre la IVéme et la Véme République en subissant les contrecoups de la puissance des communistes, des effets de la guerre d’Algérie et de la crise du logement en région parisienne. Ensuite l’artiste Raymonde Voisin (1913-2003) y a habitée dans les années 70/80. Elle a présidée durant de longues années, du temps du maire Orillard, la société des Amis ces Arts qui regroupent toujours des artistes vanvéens. Elle a favorisée son ouverture en accueillant un plus grand nombre d’artistes professionnels mais aussi des amateurs.  Elle est à l’origine du salon du petit format de Noêl lancé en 1973 qui permettait aux passionnés mais non professionnels de la peinture, d’exposer plus facilement leurs œuvres. Elle a créé en 1979, l’académie des Modéles Vivants qui se réunissait alors tous les Jeudis ou vendredis dans l’une des salles du bâtiment rue Guy Mocquet aujourd’hui disparu et permettait à de nombreux adhérents de se perfectionner à partir d’un modèle

    Ces quelques exemples montrent, s’il en était besoin, que même dans ce cas, vu l’état du bâti, et la volonté de leur propriétaire, il était nécessaire de rebâtir, il n’en reste pas moins que c’’est un pan de l’histoire vanvéenne qui disparait, avec à leur place des immeubles qui sont loin d’être une réussite, quelquefois massifs, à ras du trottoir, comme c’est le cas face à l’hôtel de ville, rendant un quartier très minéral. C’est pourquoi certaines associations veillent au grain comme Agir sur la Plateau,  l’ARRM (Association des Riverains de la Rue Raymond Marcheron) etc…comme c’est le cas sur le petit joyau de la Villa Dupont pour cette dernière