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sévres

  • IL Y A 10 ANS : EN ADHERANT A ARC DE SEINE VANVES EVITAIT LA BANQUEROUTE

    Voilà 10 ans, le 1er Janvier 2003, était créé la Communauté d’Agglomération (CA) Arc de Seine regroupant Vanves avec Issy les Moulineaux, Meudon, Chaville, Ville d’Avray. André Santini était élu Président le 7 Janvier 2003. La municipalité  avait fait adopter par 27 voix contre 8 (PS-PC-Verts) son adhésion, lors du Conseil municipal du 25 Septembre 2002, organisé une réunion d’information sur l’intercommunalité le 17 Octobre 2003, et élue ses 10 représentants au Conseil Communautaire le 18 Décembre 2002.  

     

    « C’est un pas important qui nous permettra d’assurer un devenir serein pour notre ville et un projet pour nos 5 communes » avait déclaré Bernard Gauducheau (UDI) lors du Conseil municipal du 18 Décembre 2002. « Vous avez oublié de dire que ce n’était pas cette intercommunalité que vous vouliez ! » avait répliqué Guy Janvier (PS). Marc Lipinski (EELV) qui siégeait au conseil municuipal avait dénoncé cette interco « décidé en catimini et dans la précipitation alors que ce projet est capital » ainsi que « cette construction politicienne » qu’il ne saurait approuver : « C’est un acte de foi que vous demandez. Mais nous ne partageons pas la foi des néo-convertis » ajoutait il.  « Que n’aurais-je entendu si j’avais loupé le coche de l’intercommunalité » répliquait alors le maire avant de procéder à l’élection des 10 Conseillers communautaires qui donnna lieu à une petite manœuvre  politicienne pour éliminer Guy Janvier (PS) . Comme les verts avaient refusé de négocier avec le PS et s’accorder sur les deux candidats aux deux siéges réservés à l’opposition, Claudine Charfe (PC) et Marc Lipinski (EELV) ont été élu, sûremment avec quelques voix de droite.

     

    Il est vrai qu’au départ les maires à l’initiative de Philippe Laurent (UDI) étaient parti sur une communauté d’agglomération regroupant les 15 communes du Sud et Sud ouest des Hauts de Seine qui correspondait mieux à une agglomérationn comme le Grand Paris. Une idée « qu’a tué dans l’œuf » l’initiative prise par Patrick Devedjian (UMP) alors maire d’Antony de créer la CA des Hauts de Biévres avec notamment Chatenay, Sceaux, Wissous… L’interco avait changé de sens en devenant très politique en Ile de France, véritable charcutage politique, constitué pour renforcrer les fiefs autour de leur initiateur, constituant ainsi des ensembles politiciens. Alors que l’on aurait pu s’attendre à ce que cette CA regroupe toutes les villes du syndicat Mixte Val de Seine, ce ne fut pas le cas : Le député Maire d’Issy les Moulineaux avait regroupé toutes les villes UDF tenues, pour certaines,  par des Santini’s Boys (notamment Meudon et Vanves) avec une ville dirigé par un radical socialiste (Chaville). Boulogne et Sévres constituaient leur propre CA victime de la mésentente permanente entre André Santini (UDI) et Jean Pierre Fourcade (UMP) alors maire de Boulogne qui avait réussi à attirer dans son escarcelle le maire de Sévres, François Kosciusko Morizet (UMP).

     

    Bernard Gauducheau (UDI) qui avait été chargé du dévelppement durable, de l’environnement, de la circulation et de la voirie  expliquait qu’il n’avait pas hésité à faire adhérer Vanves à Arc de Seine, notamment pour des raisons fiscales, bénéficier d’une taxe professionnelle unique plus favorable, surtout après le départ de SFR qui représentait 45% de la taxe professionnelle vanvéenne et aurait eu des conséquences financières graves pour la commune sans l’interco (augmentation des taux d’impositon locaux, baisse de la qualité de services publics, fermetures de certains, aucun engagement de projets…). « Ce choix a permis à la commune d’échapper à la crise financière provoquée par ce départ à la fin de l’année 2002. Avec SFR, ce sont 12% des recettes fiscales de la commune qui s’envolent à savoir 2 M€ par an. Une perte financière abyssale que la création d’Arc de Seiner va compenser en quasi-totalité » écrivait à l’époque Bernard Gauducheau dans un édito de V.I.

     

    Et dés le départ Vanves a joué le jeu en transférant la voirie, la collecte  des ordures ménagéres (par des bennes roulant au gaz naturel), participant à la création d’une agence locale de l’énergie, en ouvrant une antenne de la Maison intercommunale de l’Emploi, en regroupant son conservatoire avec les quatre conservatoires en écoles de musique pour une gestion commune qui a été une grande réussite montrée en exemple, en créant un  office public HLM Arc de Seine Habitat et en arrêtant un PLH  (Programme Local de l’habitat). Il est intéressant de noter  que la même année, le 5 Juin 2003, Vanves signait un contrat avec la ville de Paris dans le cadre de la coopération Paris-Banlieue qui est 10 ans après en panne à cause de l’aménagement de la porte Brançion qui était au cœur de ce partenariat.  

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    BANQUET DES AINES, UN TRAM NOMME CITROUILLE….

     

    BANQUET : TRES CONSENSUEL

    Prés de 800 aînés ont participé dimanche au banquet du nouvel au pavillon Dauphine dont le directeur est un vanvéen. Une quarantaine se sont désistés malheureusement à cause des intempéries ou de leur santé. Beaucoup s’étaient mis sur leur « 31 », les coiffeurs de Vanves ayant eu beaucoup de travail la veille. Car nos seniors tiennent beaucoup à cet événement annuel, bien préparé, avec cars pour les emmener à la lisière du bois de Boulogne, sous un ciel très neigeux.

    Au menu : assiette de saumon avec son tarama, Magrets de canard avec haricots verts et pommes dauphine, Brie de Meaux, assiette Norvégienne avec champagne. Mais pas de galettes des rois contrairement au passé, car le déjeuner est déjà assez copieux. Bernard Gauducheau leur a souhaité la bonne année et a insisté sur la création du Grand Paris Seine Ouest qui est l’événement en ce début d’année,  sans chercher à faire polémique en ces temps des vœux plutôt consensuels. Le maire  a même reconnu, devant les élus de l’opposition présents que Guy Janvier avait eu une bonne idée en organisant le banquet du nouvel an  dans cet établissement prestigieux de la porte Dauphine qui se déroulait auparavant dans les sous sols de l’hôtel Méridien. Et chacun, à droite comme à gauche, de faire le tour des tables pour saluer les uns et les autres, et cultiver leur électorat  ?

     

    T2 : UN TRAM NOMME CITROUILLE !

    A peine inauguré le prolongement entre Issy-Val de Seine et la Porte de Versailles, et voilà que « chaque soir, à minuit, le carrosse T2 redevient citrouille une fois franchit les murs de Paris ! » selon les Verts qui contestent une restriction horaire qui montre bien que le Grand Paris n’existe pas encore dans les mœurs de la RATP. L’ensemble de ses usagers habituels et potentiels se réjouissaient de cette liaison de la Porte de Versailles à la Défense. Mais voilà, à minuit, contrairement à toutes les autres lignes de la RATP qui desservent la banlieue, le T2  s’arrête à Val de Seine, n’assurant plus que la desserte jusqu’à La Défense, « abandonnant chaque soir plusieurs centaines d’usagers des villes du nord du département desservi par le T2 en journée. Après minuit, impossible d’aller au-delà d’Issy » selon les Verts des Hauts-de-Seine. « Le développement des transports collectifs, dont nous souhaitons la poursuite, doit s'accompagner de plages horaires permettant aux populations des villes desservies de les utiliser aussi pour leurs soirées, à l’aller comme au retour ».

     

    CRUE DE 1910 : VANVES A L’ABRI

    Même si Vanves n’a pas été totalement concerné par la crue de 1910 dont on fête le centenaire – on commence à en entendre parler -  elle pourrait être concerné par les effets économiques  d’une nouvelle crue semblable comme toutes ces consoeurs du Grand Paris et de l’Ile de France. Elle s’était déroulée du 23 Janvier au 2 Février 1910, à une époque où les inondations étaient monnaie courante, beaucoup se souvenant de celles de 1874, de 1876 ou de 1882, et maintes fois en hiver, les rues étaient envahies par les eaux que refoulaient les égouts à la suite de l’exhaussement du niveau du fleuve.  Ce furent plutôt ses voisines comme Issy les Moulineaux et ses consoeurs du Val de Seine regroupées aujourd’hui au sein de GPSO (Grand Paris Seine Ouest) qui furent les plus touchées. Ainsi le 29 Janvier 1910, cette crue a atteint une côte exceptionnelle attestée à Issy les Moulineaux par une inscription sous le porche du 31 rue du Gouverneur Général Eboué qui indique un niveau de 1,70 m au dessus de la chaussée. Toute la plaine fut touchée, jusqu’à la limite des rues Ernest Renan, Général Leclerc, Victor Cresson, de Verdun…. De Corentin Celton à la ferme,  avec ses rues transformées en canaux déserts, avec des passerelles de fortune établie à l’emplacement des trottoirs, des barques à fond plats, des literies entassées sur les toîts, des châssis flottants ay milieu des terrain maraîchers… deux autres ont suivis presqu’aussi graves, en 1924  et en Janvier 1955. Ce risque d’inondation existe toujours puisqu’une crûe semblable dans les Hauts de Seine toucherait 20% de la superficie du département, prés de 300 000 personnes, 2500 commerces. L’évaluation des dommages est estimée à 4 à 4  Milliards d’euros uniquement pour le département.

    Une conférence sur cette « crue du siécle » est organisée le 21 Janvier 2010 à 18H30 au musée de la carte à Jouer d’Issy les Moulineaux avec l’historien Denis Cœur, qui projetera des photographies et des images d’époques. D’autres expositions sont organisées dans des communes du Val de Seine et de GPSO : Boulogne à l’hôtel de Ville du 28 Janvier au 13 Mars, Sévres dans sa médiathéque du 20 Janvier au 8 Février 2010.