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ravivage de la flamme sacrée

  • COMMENT VIT ON CE CONFINEMENT HISTORIQUE A VANVES ? – Paul Guillaud président de l’UNC est l’un des commissaires qui assure le ravivage de la flamme sacrée à l’Arc de Triomphe quoiqu’il arrive

    Le blog Vanvesau Quotidien qui continue de recueillir des témoignages sur le vie quotidienne des vanvéens durant cette période de confinement, a rencontré Paul Guillaud président de l’UNC Vanves qui est aussi commissaire à la Flamme  et assure la Continuité du ravivage de la Flamme de la Nation tous les jours sous l’Arc de Triomphe, auxquels ont participé quelques vanvéens

    Vanves Au Quotidien - En quoi consiste être commissaire à la Flamme ?

    Paul Guillaud : « Depuis le 11 novembre 1923, la Flamme du Soldat Inconnu est ravivée tous les soirs à 18h30. Cette Flamme du Souvenir veille nuit et jour sur la tombe sacrée. Le comité de la Flamme regroupe les associations patriotiques qui peuvent donc participer à ce ravivage ; ravivage qui est également désormais ouvert aux écoles. Il faut noter que le « Comité de La Flamme sous l’Arc de Triomphe – Flamme de la Nation » vient d’être agréé comme « association éducative complémentaire de l’enseignement public ». Une cinquantaine de « commissaires à la Flamme » assurent par roulement l’organisation du ravivage, dans le respect du cérémonial et du protocole, et entretiennent la mémoire du Soldat inconnu, c'est-à-dire la mémoire de tous les combattants français et alliés tombés au champ d'honneur. Je suis commissaire depuis fin 2005, et je ne me lasse pas de cette mission. En temps normal, chaque commissaire doit assurer au moins quatre prestations par mois.

    VAQ - En cette période de confinement lié au COVID-19, comment continuez-vous à assurer votre mission ?

    P.G.  : Quoiqu’il arrive le ravivage de la Flamme doit se dérouler à 18h30 chaque soir. D’ailleurs, même durant la seconde guerre mondiale, le ravivage a été effectué tous les soirs, ou plus récemment, lors de la « crise des gilets jaunes ».

     Dans la mesure ou la plupart des commissaires sont des grands anciens, nous ne pouvons leur demander d’assurer leur service en ces temps de confinement. Il a donc été établi un tour de service pour une cérémonie simple avec les commissaires volontaires, avec une présence pratiquement un jour sur deux. Les cérémonies conservent leur déroulé habituel : mise en place du drapeau de la Flamme, dépôt de gerbe, ravivage, temps de respect « Aux morts, minute de silence, marseillaise », hymne au Soldat inconnu.

    Mais il n’y a que quatre commissaires présents avec le gardien, pas d’association, pas de troupe, pas de tambour ni clairon. Nous utilisons, à titre exceptionnel, des enregistrements des sonneries réglementaires. Nous respectons les gestes « barrière » et les distances nécessaires et comme nous l’a recommandé le président du comité, la présence des commissaires dans le bureau sous l’Arc de Triomphe, doit rester courte, limitée au strict minimum et  « hygiénique». Nous assurons avec honneur notre mission et nous respectons toutefois toutes les mesures imposées par le confinement.

  • LA PHOTO DU JOUR A VANVES : A 8 ANS JULES RAVIVE LA FLAMME AVEC LES ANCIENS COMBATTANTS

    A L’occasion de la participation de la 71éme section de l’UNC de Vanves au ravivage de la flamme sous l’Arc de triomphe mercredi soir, avec Paul Guillaud son président et quelques élues, l’une d’entre elle était très fière. Il s’agit bien sûr de Françoise Saimpert, car elle avait emmené son petit fils de 8 ans, Jules qui a eu  l’insigne honneur de porter le glaive et de  faire le geste du ravivage. Et le jour de la Saint Jules de surcroît qui restera sûrement gravée dans sa mémoire et celle de ses grands parents.

  • UN WEEK END A VANVES ENTRE MEMOIRES ET SOUVENIRS DE LA DER DES DER ET DU GENOCIDE

    La dominante de ce week-end à Vanves est ce devoir de mémoire auxquels sont attachés nombres de nos responsables politiques et vanvéens engagés dans des associations patriotiques ou cultuelles. Pourtant, beaucoup d’autres événements ont marqué ses deux jours : Une grande soirée basket au Palais des Sprts Robert Carpentier avec un match exhibition et surtout la rencontre Aviators Vanves GPSO et Tourcoing, dernier match de la saison. Le concours Jean Francaix qui a pour objectif de donner aux musiciens en début de carrière des opportunités supplémentaires de jouer et de se faire connaître tout en promouvant à l'échelle internationale la musique française contemporaine. Créé à Vanves voilà 16 ans, dans le cadre du Centenaire de la naissance de Jean Francaix (1912 – 1997) sous l'impulsion de Monsieur Bertrand Giraud, rappelons que l'édition 2012 avait été exceptionnelle avec  26 candidats de 15 nationalités.

     

    Les cérémonies ont commencé très tôt dés vendredi soir à 18H30 à l’Arc de Triomphe : Comme chaque année, à la fin Avril,  c’était au tour de la 71éme section de l’UNC de Vanves de participer au Ravivage de la Flamme sacrée qui a lieu chaque soir à 18H30. Une quarantaine de vanvéens sont partis en car, des anciens combattants certes, avec leurs portes drapeaux, mais des jeunes du CMJ (conseil Municipal des Jeunes), des retraités, des élus et des maires adjoints avec Bernard Gauducheau, maire qui revenait du Conseil Régional et Isabelle Debré, Sénateur qui entame des vacances parlementaires pendant quinze jours, paranthése d’une session fort agîtée ses derniers temps. Le ciel était gris, comme en Novembre, lorsqu’ils ont traversés Paris, avec quelques rappels historiques sur la tombe du soldat inconnu, et sur cette cérémonie du ravivage de la flamme. Quelques minutes d’attentes dans le car pour éviter pluie et vent, car l’Arc de Triomphe est un site très ventueux quelque soit le temps. Et la délégation vanvéenne accueillie par Paul Guillaud, président de la Section UNC de Vanves et membre de l’association  rejoignait le parvis pour former un cortége. Un peloton de la base aérienne de Tours était présent, dont l’un des soldats lorsqu’il vit passer Isabelle Debré et Françoise Saimpert, ceint de leur écharpe tricolore,  s’exclama : « Qui sont ces miss France ? ». Ce qui n’a pas échappé à l’oreille attentive de cette derniére qui fit les présentations alors que le pauvre militaire se liquéfiait : « Je vous présente madame le Sénateur ! ».

     

    Le défilé jusqu’à la tombe du soldat Inconnu, pouvait commencer avec la gerbe portée par deux jeunes du CMJ,  les portes drapeaux dont celui de la flamme, les élus et les anciens combattants. Isabelle Debré, Bernard Gauducheau, et Paul Guillaud rejoignaient alors les 3 ambassadeurs de la Fédération de Russie, de l’Ukraine, de la Moldavie, et le Président de l’association Européenne des liquidateurs de Tchernobyl qui participaient à cette cérémonie immuable : dépots de gerbe, puis un membre du Comité de la Flamme a invité Isabelle Debré à prendre le glaive pour raviver la flamme, entouré par les autres personnalités. Le feu sacré a alors triplé de volume. Une minute de silence a été respectée, et la Marseillaise a capella  a retentit, très émouvante, sous l'Arc de Triomphe. Enfin, tous ont signé le livre d’or qui conserve la trace de tous ceux qui viennent rendre un hommage particulier au soldat inconnu. « C’est une très belle cérémonie à laquelle il faut participer au moins une fois dans sa vie » confiait une participante dans le car sur le chemin du retour. « On ne peut pas être secoué quelque part en entendant cete marseillaise chantée par tous ceux qui étaient présent dans ce lieu » ajoutait une autre.  

     

    Deux autres cérémonies traditionnelles se déroulent ce matin : Tout d’abord à l’occasion de la journée nationale du souvenir des Victimes et Héros de la Déportation, les vanvéens se retrouveront à 11H45 devant la stéle des victimes vanvéennes du Nazisme.  « J'en profiterai pour rappeler aussi que les horreurs de la déportation et des génocides n'ont pas commencé dans le cadre de la seconde guerre mondiale mais dès le 24 avril 1915 avec l'assassinat du peuple arménien » a annoncé le maire sur son blog. Rappelons que ce sont 6 millions de juifs qui ont été tués dans les camps et 5 millions déportés mais aussi 1,2 millions d’arméniens tués par les turcs  qui est célébré le même jour. Et comme chaque année, la communauté arménienne  d’Issy et de Clamart, avec quelques vanvéens, se retrouve à Issy les Moulineaux, pas loin de Vanves, devant le Monument aux morts Franco-arménien de la rue de la Défense au cœur du quartier armien de cette ville. Elle commence généralement par une messe de requiem  à 10h45 en l’église apostolique arménienne. Puis à 12H un cortège partir pour se rendre au monument franco-arménien où une cérémonie de prières se déeioule à 12H30  au Monument aux Morts Franco-Arménien