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marina tsvetaéva

  • LES JOURNEES DU PATRIMOINE A VANVES METTENT EN AVANT LA DEMEURE DE MARINA TSVETAEVA

    Cette année pour les 26éme journées européennes du Patrimoine, la visite à ne pas manquer la maison où la poétesse russe Marina Tsvetaéva a vécut de Juillet 1934 à Juillet 1938. A 11H, 14H et 16H samedi et Dimanche, sont prévus au 65 rue JB Potin  visites commentées, lectures de poémes, animations musicales

    Une plaque a été inaugurée avec un extrait de son poéme « La Maison »écrit en 1935 : « Chaque fenêtre – un regard/Et dans toute – une personne !/Le fronton dans la glaise/Chaque fenêtre- une icône/ Chaque regazrd – une fenêtre/ Les visages- lesruines/Les arénes de l’histoire/Maronniers du passé/Moi j’y chante et j’y vis ». Marina Tsetaeva (1892-1941) a vécut au deuxiéme étage de cette maison, dont un petit livre – « la Maisonde Vanves » - rappelle le séjour en une soixantaine de pages, avec des poémes inédits présentés et traduits par Véronique Lossky, quelques photos de cette maison et la petite pente de la rue JB Potin avec le mur d’enceinte de la maison de santé du docteur Falret,  et surtout un extrait d’une lettre à une amie de Prague où elle lui parle de cette maison : « Nous demeurons dans une magnifique maison en pierre qui a deux cent ans. C’est presque une ruine. J‘espére qu’elle durera encore le temps qu’il faudra, un endroit magnifique, une rue planté de magnifiques marronniers. J’ai une chambre, deux fenêtres, et devant l’une d’elles, un énorme marronnier à présent jaune comme un éternel soleil ! C’est ma plus grande joie ! »

  • VANVES PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE

    Pour ce premier week-end d’Automne, deux rendez-vous : A 14H au Fun Park, l’association Phénoméne organise le premier « Contest de skate et roller de Vanves » Et à partir de 10h Dimanche, la 1ére Virade de l'espoir au Parc Pic « Vaincre la mucovicidose » avec mache des élus à 11H30, marche familiale à 11H, 13H et 15H, tirage de la tombola à 17H et Lacher de ballon à 18H30. Mais d’autres vont marquer ce week-end sur lesquels nous reviendrons : une distribution du premier tract du candidat PS Guy Janvier, depuis hier, pour les cantonales où il explique ce qu’est un conseil général et un conseiller général. La quête annuelle de la Société Saint Vincent de Paul dans les deux églises de la ville, une association qui vient en aide aux plus démunis…

     

    ROULOTTE, CARAVANE, ETRANGER 

     

    La belle roulotte choisie comme couverture du programme de la saison du Théâtre le Vanves et de Panopée aurait été t-elle mal choisie ? Il est vrai qu’en ces temps de polémiques et de chasse aux roms, ce n’est pas très heureux, ni politiquement correct. Mais à décharge, sachons que le temps est long entre le choix des illustrations, des texte, la mise en page, le bon à tirer, l’édition, et les Roms n’étaient sur le devant de l’actualité lorsque le choix des illustrations a été fait dans les hautes sphéres culturelles vanvéennes. Mais quelques bonnes âmes vanvéenes ont été choquées.  

    Mais pas du tout à Vanves Au Quotidien. Bien au contaire !  Car il ne faut pas prendre cette illustration au pemier degré : la roulotte ou la caravane, cela peut faire penser aux artistes. OK. Mais au second degré, car cela fait penser à l’étranger, aux roms…ou aux artistes vanvéens professionnels ou amateurs, passés ou présents… qui se sentent rejetés comme des étrangers. Car il n’y a pas plus étranger qu’un artiste vanvéen au théâtre le Vanves ou dans les animations culturelles organisées par la ville. Ses hauts responsables culturels vont chercher ailleurs avec Art Danté et des compagnies qui n’ont rien à voir avec Vanves, et mettent à disposition leurs scénes avec beaucoup de réticence et de mauvaise volonté tant aux jeunes talents qu’aux anciens vanvéens venus pour un récital ou pour présenter le spectacle de l’année. C’est la culture « bo bo » qui a fait ranger au placard, « café littéraire » ou « cabaret du swing ». Et quand on leur parle de référence culturelle vanvéennes comme par exemple le grand poéte de la Renaissance, Philippe Desportes, ils répondent « connais pas » ou « cela n’intéresse pas les vanvéens ». Et pourtant Philippe Desportes a eu une renommée aussi importante que Marina Tsvetaeva à qui la ville a rendu hommage avec expositions, livre, conférence, plaque commémorative. Pour Desportes les vanvéens peuvent toujours attendre, à moins que lors d’une prochaine Journée du Patrimoine, les hautes sphéres culturelles  vanvéennes se décident à apposer une plaque du côté des rues d’Issy ou Gaudray. En tous les cas, certains résistants à la culture « bo-bo » lui rendent chaque printemps hommage à la galerie St Remy.  D’ailleurs qui se souvient que nos élus d’antan avec un certain Pierre Maréchal que l’on a aperçu à l’inauguration de la plaque Marina Tsveteava, samedi dernier, avaient voilà, près de trente ans, baptisé du nom de  François Clouet, le théâtre Le Vanves, ce peintre de la cour de France qui fut le portraitiste des rois Henri II, François II et de Charles IX, et venait se reposer à Vanves. Mais il a été mis sous le boiseau comme la fresque de Fran Baro, à l’entrée du théâtre caché par de multiples affiches et autres choses…Comme quoi, l’image de la roulotte a bien été choisie…Pour la culture à Vanves, l’étranger c’est l’artiste vanvéen !

     

     

    TERMINUS 58 : La place du Maréchal Leclerc a été entièrement réaménagée cet été et le 58 a retrouvé son terminus habituel depuis plus d’une semaine. La place est magnifique avec trottoir sur-élevé, passage réservé pour les riverains, plantations préservés, ce qui change de la rue A.Fratacci. Mais voilà, alors que 3 bus pourraient tenir correctement dans leur enclos, ce n’est pas plus possible. Car leurs conducteurs ne font aucun effort pour manœuvrer. Ainsi lorsqu’il y a 3 bus, le troisiéme dépasse très souvent sur la voie de circulation normale rue Victor Hugo, lorsqu’il n’est pas en double file devant le libraire. Bonjour la pollution, car le moteur reste allumé.  Donc retour à la casse départ lorsque les riverains se plaignaient du bordel de la RATP lorsque ce terminus accueillait non seulement le 58 mais aussi le 89.

     

    DISCRET : Gaston Tong Sang, président de la Polynésie Française était à Vanves voilà trois semaines. Contrairement à son prédécesseur Gaston Flosse, il est venu, sans flonflons, ni tambours, ni trompettes,  mais très discrétement, visiter ses compatriotes résidents au Rosier Rouge et prier avec eux dans la Chapelle. Il parait même que son directeur, Pierre Nicolas, n’avait pas été prévenu, ni les autorités de la ville.

  • LES JOURNEES DU PATRIMOINE : VANVES CELEBRE LA RUSSIE

    Le séjour de Marina Tsvetaeva à Vanves, célébré hier à l’occasion des Journées du Patrimoine,  rappelle que la présence russe dans notre ville est très ancienne. Rappelons pour mémoire que pendant la première guerre mondiale (1914-18), des soldats russes furent soignés à Vanves au lycée Michelet transformé alors en hopital militaire dés 1914. Mais la Révolution russe a eu des conséquences : Tout d’abord avec ses soldats qui séjournaient à Michelet les uns défendant les « Blances », les autres « les Rouges », ce qui provoqua quelques troubles, même une mutinerie et obligera une partie d’entre eux à quitter Vanves. Ensuite entre les deux guerres où des exilés russes choisirent comme terre d’asile la France et domicile Vanves, mais aussi Meudon et Clamart, comme Marina Tvetaeva. La tombe du général Zveguinoff de l’armée blanche, fidéle du tsar est l’une des curiosités du cimetière de Vanves. Ainsi que la chapelle orthodoxe située à l’arriére de l’hôtel Mercure à côté de la salle municipale Gérard Orillard construite et inauguré au début des années 90.  Elle témoigne de la présence d’une communauté orthodoxe à Vanves qui remonte à 1931. La chapelle était alors installée dans les locaux d’une ancienne compagnie de fiacres à proximité du boulevard périphérique et qui avait été déménagée dans un petit pavillon des années 20 qui est de l’autre côté de la salle G.Orillard lors du réaménagement du Plateau. Enfin, plus prés de nous, des dissidents choisirent de vivre à Vanves dans les années 70 et 80 : Victor Nekrassov (1911-87), auteur en 1947 du livre « dans les teanchées de Stalingrad » qui avait été exclu du PC après avoir condamné l’intervention soviétique en Tchécoslovaquie en 1968. Il avait quitté l’URSS en  1974. 

     

    « De juillet 1934 à Juillet 1938 a vécu au deuxiéme étage de cette maison, la poétesse russe Marina Tsvetaeva (1892-1941) » est il inscrit sur la plaque qui a été  inauguré hier  aprés midi au 65 de la rue Jean Baptiste Potin avec un extrait de son poéme « La maison » écrit en 1935 : « Chaque fenêtre – un regard/Et dans toutes – une personne !/ Le fronton dans la glaise/Chaque fenêtre – une icône/Chaque regard – une fenêtre/Les visages, des ruines/Les arénes de l’hisioire/Marroniers du passé/Moi j’y chante et j’y vis ». Un petit livre rappelle le séjour de Marina Tsvetaeva à Vanves «  La Maison de Vanves » avec des poémes inédits présentés et traduits par Véronique Lossky qui voilà une trentaine d’années, avait traduit le récit « le diable » l’œuvre la plus célébre de cette poétesse russe, et une préface de Bernard Gauducheau : « La vie de Marina Tsvetaeva fut tragique. Et pourtant l’étonnante vitalité de sa poésie et de sa prose ne cessse de me fasciner depuis des années. Car les mots de M.Tsveataeva, comme des météores, traversent la nuit du désespoir, de la solitude, et de l’exil apportant à ceux qui savent vraiment les lire, une leçon de vie ». Une soixantaine de pages de poésies entrecoupés d’explications sur sa vie en exil, les lumières et les ombres des années parisiennes, ses poémes engagés, les adieux à la France… et bien sûr Vanves, avec cet extrait d’une lettre à une amie de Prague où elle parle de cette maison, : « Nous demeurons dans une magnifique maison en pierre qui a deux cent ans, c’est presque une ruine, mais j’espère qu’elle durera encorele temps qu’il faudra, un erndroit magnifique, une rue plantée de magnifiques marroniers, j’ai une chambre magnifique, deux fenêtes et, dans l’une d’elles, un énorme marronnier à) présent jaune comme un éternel soleil. C’est ma plus grande joie ». Quelques ^hotos montrent bien cette maison et la petite pente de la rue JB Potin avec le mur d’enceinte de la maison de santé du docteur Falret remplacé aujourd’hui par les grilles du Parc Municipal des Sports.