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isabelle debré (lr)

  • ELECTIONS SENATORIALES A VANVES ET DANS LES HAUTS DE SEINE : DERNIERE LIGNE DROITE A J- 2

    Les 2274 grands électeurs sont convoqués dimanche à la préfecture des Hauts de Seine entre 9H30 et 12H30  pour élire 7 Sénateurs. Pour obtenir un siége, il faut en théorie recueillir 325 voix. Mais, avec la dose de proportionnelle  (à la plus forte moyenne) qui s’applique aux départements ayant plus de 3 sénateurs, ce palier peut être ramené à 220/250 voix selon les circonstances.

    Avec 11 listes, dont 5 listes LR et 1 UDI à droite, des voix vont se perdre à cause des petits listes dissidentes qui n’obtiendront pas de sièges tout en risquant  de faire perdre le 5éme siége à la droite promis grâce la vague bleue de 2014. Et surtout permettre à l’opposition de gauche, partie désunie avec des listes PC/DVG, EELV, PS, LRM d’obtenir un ou deux sièges : Les communistes devraient préserver le siège de Brigitte Gonthier-Maurin qui reviendrait, dans ce cas là, à Pierre Ouzoulias, CD Bagneux/Bourg la Reine.  LRM pourrait conquérir le siège PS occupé par P.Kaltenbach, ex-sénateur-maire de Clamart, grâce à André Gattolin, sénateur sortant qui resterait alors au Sénat pour un second mandat. Mais il a de sacrés handicaps puisque beaucoup d’écologistes lui en veulent de les avoir quitté et rejoint les macronistes,  et du coup, fait disparaître le groupe EELV au Sénat. Et il ne dispose de réserves de voix de partisanes garanties, LRM ayant vu le jour après les élections locales, avec la vague bleue de 2014.

    Certains à droite rêvent d’obtenir les 7 sièges grâce à l’impopularité de Macron après les annonces de cet été qui frappent de plein fouet les collectivités territoriales, et à la désunion à gauche : La liste des maires LR conduite par Philippe Pemezec maire du Plessis Robinson a le vent en poupe, soutenu par le président du CD92, Patrick Devedjian. La liste LR officielle conduite par le binôme Karoutchi/Debré devrait bénéficier d’un vote légitimiste, soutenu par le président du Sénat, Gérard Larcher qui est venu dans les Hauts de Seine dimanche dernier. Et Eric Berdoati maire de Saint Cloud pourrait tirer son épingle du jeu. Quant à l’UDI, Hervé Marseille sénateur Maire de Meudon, il espère bien tirer profit de cette foire d’empoigne chez les républicains en obtenant deux sièges au lieu d’un, mais au détriment de qui chez Les Républicains ? 

  • LEGISLATIVES A VANVES : JEREMY COSTE PREND L’ENGAGEMENT DE DEFENDRE LES REUSSISTES DE CE TERRITOIRE D’EXCELLENCE

    «  La pluie n’est pas notre alliée » comme l’a reconnu Erwan Martin, jeune élu (UDI) de Vanves, en ouvrant cette réunion publique du candidat Jeremy Coste et en retrouvant ce rôle d’animateur, avec Sabine, qu’il avait assumé lors de la campagne des élections municipales en 2014. Et cette « salle mythique » du préau de l’école Marceau, « pour la majorité municipale qui a l’habitide de s’y réunir dans le cadre de ses campagnes » comme l’a rappelé Bernard Gauducheau (UDI) au jeudi soir, devant Isabelle Debré (LR) et  Roger Karoutchi (LR), André Santini (UDI) et Vincent Blayac, président des jeunes UDI 92, alors qu’il tombait des cordes dehors. Ce qui explique peut être une faible participation, moins d’une centaine de vanvéens, mais beaucoup d’élus UDI de Vanves et d’Issy, LR de Vanves uniquement.

    Bernard Gauducheau, maire de Vanves  a ironisé sur « cette époque de jeunisme forcé », «  pleine de promesse » - « on reviendra rapidement à la réalité » - et ses 13 candidats  dans la 10éme circonscription – « ça a l’air tout et n’importe quoi ! » - « alors qu’il nous faut des représentants qui connaissent bien la vie politique ». Pour Isabelle Debré « dans la vie politique ce qui nous éloigne est moins important que ce qui nous rapproche » a-t-elle expliqué en ajoutant cette phrase pleine de sous entendu « je compte sur ta loyauté pour Vanves, et pour l’avenir » à l’adresse de J.Coste… et des autres UDI.  Roger Karoutchi a quand même reconnu  « qu’on n’est pas dans la situation la plus favorable » mais « qu’UDI et LR vont tout faire pour lui donner 20 ministres de droite » à Macron, en s’en prenant aux trois républicains qui ont rejoint Macron dont « Bruno Le Maire qui a défendu la réduction de la CSG, de l’ISG et qui va faire tout le contraire puisque le nouveau président veut l’augmenter ». André Santini a expliqué pourquoi il avait choisi sa ville plutôt que l’assemblée Nationale, car il a encore de grands projets à réaliser, dont il a parlé. « C’est pourquoi, il ne faut pas perdre la circonscription ! »

    Jeremy Coste a reconnu que ce « ticket UDI » a chagriné des Républicains (LR). « Mais c’est la droite humaniste et républicaine. Cette candidature est le fruit d’un parcours » qu’il a rappelé et qui l’a amené  sur « ce territoire d’excellence où les gens apprécient de s’installer et cette qualité de vie ». Il s’est engagé à « défendre ce qui est bien sur ce territoire, ces réussites, tout cet héritage  » face à des candidats « qui ne connaissent pas le fonctionnement de nos collectivités et de l’Assemblée Nationale ». Et il le fera à travers un programme qui devrait être distribué ses prochains jours, et plusieurs chantiers qu’il a commencé à dévoiler à l’occasion de cette réunion publique : La démocratie participative de proximité en associant les habitants à la décision politique à travers un conseil de la circonscription constitué d’élus de quartiers et de citoyens tirés au sort qui se réunirait tous les mois. La défense du bien être au travail en lançant une expérimentation  avec un barométre car il est essentiel de se battre pour être considéré dans son travail. Les collectivités en proposant un contrat d’engagement mutuel entre l’Etat et les communes, en leur donnant plus de pouvoirs de proximité. Mais il a bien d’autres idées en tête concernant la famille, l’éducation, l’écologie et l’outre-mer grâce à laquelle on défend la francophonie dans le monde