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elections sénatoriales 2017

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    DES SENATORIALES VALIDEES

    Isabelle Debré ne reviendra pas au Sénat. Le Conseil constitutionnel a définitivement validé le scrutin du 24 Septembre  en rejetant les deux recours déposés le 4 octobre. Les 7 sénateurs avaient été auditionnés le 27 Mars dernier mais c’étaient Roger Karoutchi et Philippe Pemezec, qui étaient visées par ces deux recours initiés par Ingrid Desmedt (LR), une élue de Levallois qui n’avait pas acceptée les 11 voix qui manquaient à sa liste dissidente. Il en manquait moins pour l’ex-sénateur de Vanves qui n’a fait aucun recours malgré le déroulement de ce scrutin (qui laissait à désirer ) à la préfecture des Hauts de Seine. Le conseil constitutionnel a finalement estimé que les irrégularités soulevées n’étaient pas suffisamment étayées pour remettre en question le résultat des élections 

    ELECTIONS EUROPEENNES

    Pour Gabriel Attal député LREM de Vanves-Issy (10éme circonscription des Hauts de Seine) qui a lancé la campagne pour le scrutin de 2019 avec Bruno Le Maire, ministre de l’Economie samedi dernier, dans un restaurant à Issy les Moulineaux «notre capacité à nouer des alliances avec d’autres forces progressistes, est un gros enjeu. Il en va de notre crédibilité. Nous allons montrer que nous sommes en capacité de renverser latable en Europe et pas seulement un parti dans un pays » expliquait il dans le Monde ce week-end

    GREVICULTURE A DESSEIN

    Ce terme de « gréviculture » qui a créé l’indignation des syndicalistes  et fait grincer les dents chez les députés LREM lâché au micro de France Inter le lundi de Pentecôte par Gabriel Attal, aurait été encouragé par ses chefs selon un écho politique  du Point. «Evidemment dans la bouche d’un ministre, ça se serait mal passé. Ni chez Grivaux, ni chez Castagner, encore moins via Elisabeth Borne. Cela dit, ils le pensent tous » selon le Point qui rapporte les propos d’un conseiller. « Gabriel a sorti le terme de son chapeau. Ca leur a plu, ils lui ont dit de foncer »

  • ET SI LA SENATEUR DE VANVES RETROUVAIT SON SIEGE AU SENAT ?

    Une audition doit se tenir ce matin devant le Conseil constitutionnel concernant les élections sénatoriales de septembre dernier dans les Hauts de Seine, car des moyens très sérieux d’annulation ont en effet été soulevés par deux recours, le 4 Octobre par une grande électrice et candidate malheureuse, Ingrid Desmedt (LR) qui avait menée une liste dissidente et avait été battue de 11 voix.

    Ils visent notamment des irrégularités dans la tenue des bureaux de vote, des moyens financiers et des abus de propagande, et deux listes : Tout d’abord la liste investie LR menée par Roger Karoutchi (LR) qui avait obtenu un siége. Celui-ci aurait fait travailler activement son assistant parlementaire Kévin Réva sur sa campagne, alors qu’il était rémunéré par le Sénat et il aurait également utilisé la permanence les Républicains des Hauts-de-Seine sans intégrer à ses comptes de campagne l’intégralité des loyers de celle-ci sur la période électorale. Sur le premier point, il s’en était défendu en affirmant que son collaborateur était en congé du Sénat en Septembre.

    Ensuite la liste des maires  qui avait obtenu deux siéges, Philippe Pémezec et Christine Lavarde. Les griefs concernent le rôle d’un collaborateur de Joelle Ceccaldi Raynaud, 4éme sur cette liste, qui était contesté mais surtout, ils portent sur la mise à disposition d’un bus par la ville de Puteaux, pour se rendre à la Préfecture le jour des élections, au bénéfice des seuls électeurs de la majorité de la ville Puteaux.

    Des pratiques tout à fait prohibés par l’article L52-8 du Code électoral qui dispose que :«Les personnes morales, à l’exception des partis ou groupements politiques, ne peuvent participer au financement de la campagne électorale d’un candidat, ni en lui consentant des dons sous quelque forme que ce soit, ni en lui fournissant des biens, services ou autres avantages directs ou indirects à des prix inférieurs à ceux qui sont habituellement pratiqués». L’audience de ce matin sera intéressante pour connaître la position du conseil constitutionnel

    Car plusieurs solutions sont envisageables. «Tout d’abord, une annulation totale du scrutin, si la juridiction estimait que le scrutin démontrait suffisamment d’irrégularités. Il peut aussi y avoir une annulation partielle de l’élection. Un cas souvent rencontré lors d’élections au scrutin de liste à la proportionnelle, avec répartition à la plus forte moyenne, quand l’écart des voix n’a pas été jugé suffisant pour influer sur l’attribution du dernier siège à pourvoir. Enfin l’élection n’est pas annulée, mais  le juge peut  déclarer un candidat inéligible, et le suivant lui succédera» indique un spécialiste de ces affaires. Ainsi Isabelle Debré (LR), pour la liste LR pourrait re-siéger au Sénat. En tous les cas, quelle que soit la décision du Conseil Constitutionnel, ce serait une première dans les Hauts de Seine

  • ELECTIONS SENATORIALES A VANVES : IL MANQUAIT 11 VOIX A ISABELLE DEBRE :

    Sur 2346 grands électeurs, 2305 ont voté dans les Hauts de Seine dont 35 à Vanves dimanche, pour élire 7 sénateurs. Selon le mode de calcul, il y a deux manière d‘être élu : soit au quotient, et là, il faut obtenir un seuil de siège calculé pour les 7 sièges par rapport au nombre de voix exprimés (2305)  divisé par 7 (sièges) soit  335 voix. Ainsi, ont été servis au quotient, Philippe Pemezec, maire du Plessis Robinson avec un siége, Roger Karoutchi secrétaire départementale LR 92 avec un siége, mais Hervé Marseille, sénateur sortant n’a pas obtenu de siége au quotient, puisque sa liste n’obtient que 325 voix. Il manquait 10 voix.  

    Les cinq siéges restant à pourvoir ont été attribué à la plus forte moyenne : Hervé Marseille (UDI), Christine Lavarde (LR) de la liste Pemezec, Pierre Ouzoulias (PC), André Gattolin (LRM) et Xavier Iacovelli (PS) ont ainsi été élus.  Ainsi la droite départementale garde ses 4 siéges mais n’en conquiert aucun nouveau à cause de la dispersion des troupes LR,  ce qui a favorisé l’opposition départementale en préservant ses 3 siéges, avec un communiste, un socialiste, et un marcheur ex-écologiste.  

    « La droite a dispersée ses forces, et elle perd en pratique un ou deux sièges par la seule dispersion de ses forces, mais en même temps le centre national qui avait investi Roger Karoutchi, a été, dans ce choix, peu suivi par l’ensemble des élus. Ils auraient mis Isabelle Debré en tête de liste, les choix auraient été totalement différent, y compris sur le nombre de liste qui se sont présentés. Elle aurait été plus porteuse » confiait Patrick Devedjian, président du Conseil Départemental des Hauts de Seine. Il manquait 11 voix pour que sa vice présidente soit réélu au Sénat. Et il n’est pas le seul à regretter ce choix. « C’est dommage que l’on n’ait pas mis en tête Isabelle Debré » confiait aussi Odile Fourcade, ex-conseillére générale UDI

    D’autres  Républicains étaient plus sévéres sur les réseaux sociaux : «Sur l’ensemble de la France, les Républicains gagnent des sièges. Dans les Hauts-de-Seine, à cause des ambitions personnelles de «certains», les Républicains n’obtiennent que 3 sièges au lieu des 5 qui auraient été acquis si une liste d’union avait été présentée.  Une fois de plus, la division a fait ses ravages. En Marche et la Parti Socialiste peuvent dire merci à ces diviseurs … qui n’ont même pas été élus». A remarquer que dans les Yvelines, avec une liste dissidente, malgré tout, Gérard Larcher (LR) a fait plus de 50% des voix et rafler 5 des 6 siéges.  Un autre plus sévère demandait la démission de Roger Karoutchi sur Twitter. Un troisiéme, vanvéen, le déclarait « personae non grata à Vanves ». Beaucoup de vanvéens ont été surpris par ce résultat alors qu’elle a fait du bon travail au Sénat. D'autres ont passé une mauvaise nuit en pensant elle, comme l’expliquait une vanvéenne au café du commerce

     

    LES RESULTATS :

    543 voix pour la liste P.Pemezec (LR) soit  23,03% - 2 sièges : P.Pemezec (Maire du Plessis) et C. Lavarde (1ére adjointe de Boulogne)

    385 voix pour la liste R.Karoutchi (LR) soit 16,42% - 1 siége 

    325 voix pour la liste H. Marseille (UDI) soit 13,86% - 1 siége

    217 voix pour la liste P. Ouzoulias soit  9,25% - 1 siége

    218 voix pour la liste A.Gattolin (LRM), soit 10,58% - 1 siége

    199 voix pour la liste X. Iacovelli (PS), soit 8,49% - 1 siége

    152 voix pour la liste E. Berdoati  (LR) soit 6,48%

    188 voix pour la liste I.Dresmedt  (LR) soit 8,02%

    26 voix pour la voix C.Candelier(EELV) soit1,11%

    18 voix pour la liste L.Sales FN) soit  0,77%

    7 voix pour la liste B. Lepidi (DVD) soit 0,30%