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elections européennes 2019

  • ELECTIONS EUROPEENNES A VANVES : COMMENTAIRES DE LENDEMAINS DE SCRUTIN

    Les vanvéens ont voté puisque comme ont pu le constater les présidents des 19 bureaux de votes : 10 829 sur 17 962 inscrits sur les listes électorales soit 60,28% de participation  (+ 9% par rapport à 2014 où Vanves avait voté à 51%  comme ce dimanche 26 Mai en France ). Il est vrai que la mairie avait prévu un service automobile pour accompagner les seniors au bureau de vote. Mais les vanvéens sont venus par vague, en fin de matinée et en fin d’après midi, avec toujours des électeurs plus clairsemés dans les périodes calmes du déjeuner et de la sieste.

    Vanves comme dans les Hauts de Seine et le Grand Paris, a résisté face au Rassemblement National : la République a remporté ces élections tant à Vanves (30,23%) que dans les Hauts de Seine (33,57%) avec des scores importants à Boulogne (40,86%), Courbevoie (35,94%), Antony (33,5%). «C’est la confirmation que les électeurs des Hauts-de-Seine sont pro-européens et adhèrent projet d’Emmanuel Macron» soulignait le secrétaire d’Etat (LREM) Gabriel Attal dans le Parisien (sur la photo avec sa collégue Sophie Cluzel dans le bureau de vote de l'école maternelle Lemel).  «C’est aussi un énorme désaveu pour un certain nombre de maires du département qui soutenaient les listes LR mais aussi UDI» ajoutait il. A Issy-les-Moulineaux, justement, la liste de la majorité présidentielle totalisait 34,29 % des suffrages, contre 10,46 % pour celle de François-Xavier Bellamy (LR) et  4,2% pour celle de Jean Christophe Lagarde (UDI)  qui a fait 3,7% à Vanves. Les centristes faisaient grise mine dimanche  soir à l’hôtel de ville de Vanves alors que les marcheurs jubilaient autour de Florence Provendier député avec Jean Cyril Le Goff, Guy Janvier, Jullien Segura etc…

     «C’est une extrêmement lourde défaite»  estimait Philippe Juvin président de la fédération LR 92 dans le Parisien.   «J’ai le sentiment d’un énorme gâchis. Nous avions deux ans pour tout reconstruire et finalement c’est une véritable démolition. Il y a une très grande responsabilité de la direction du parti » ajoutait il après avoir tweeté dans la soirée de dimanche  : «Depuis 2 ans @laurentwauquiez et d’autres répètent en boucle que la droite doit se reconstruire.  Ils ont raison. Mais ce soir leur reconstruction a des airs de démolition. Pour reconstruire, nous devons ns rassembler. Et faire revenir ceux, trop nombreux, qui nous ont quittés».

    «Nous sommes naturellement déçus par ce résultat, même s’il est à deux fois supérieur à celui que les sondages ont matraqués pendant des semaines dissuadant sans doute une partie de nos électeurs de voter pour nous. Nous avons porté les valeurs de l’Europe, fait campagne sur un vrai projet européen, mais nous sommes victimes du piége qui a été tendu aux Français du soi-disant référendum entre M.Macron et Mme Le Pen. Ce piége a fonctionné et il s’est renfemé sur M. Macron qui en sort affaibli. Nous le regrettons car c’est la France qui en est affaiblie, d’autant que nous sommes le seul pays d’Europe occidentale où la vague de l’extrême droite a été endigué» tweetait Jean Christophe Lagarde (UDI) dimanche soir . «La campagne portait en elle les germes de cette défaite : nous n’avons jamais aussi peu parlé d’Europe que durant celle-ci.Toutefois, l’espoir peut être de mise. Les forces politiques françaises se disant pro-européennes rassemblent environ 47% des suffrages exprimés alors que les opposants à l’UE atteignent les 38%. Malgré les divisions, les Françaises et les Français ont manifesté leur attachement au projet européen. La vision qu’ils en ont est plurielle. C’est la loi de la démocratie» optimisait Bernard Gauducheau (UDI) sur Facebook.

    Finalement, la grande surprise est le score des écologistes : 13% en France, 15,88% en Ile de France, 15,67% dans les Hauts de Seine,  19,54% à Vanves. Ainsi la mobilisation de la jeunesse depuis plusieurs mois avec ces manifestations, certaines décisions du gouvernement, la démission de Nicolas Hulot, l’enjeu environnemental qui était pointée par la quasi-totalité des formations, a profité à ceux qui paraissent incarner le mieux l’écologie politique dans ce pays et sur le terrain. «Alors qu’en Février/Mars 2018, les intentions de voter étaient à 2 ou 3% pour EELV, ils ont fait 13% en France. C’est  un signal important adressé au président de la République et au gouvernement, mais aussi au plan local comme dans les Hauts de Seine où ces thématiques ont été un peu trop négligé depuis plusieurs décennies» réagissait un observateur averti de la vie politique écologistes.

    Et Vanves n’a pas échappé à la vague avec sa lente densification en cours et surtout l’absence d’une véritable politique pour « re-naturer la ville ». Mais comme l’expliquait toujours cet observateur averti «les résultats d’une élection européenne ne peuvent être calqué ou projeté sur un territoire municipal. Mais on a noté une mobilisation assez exceptionnelle pour cette élection européenne, peut être dû au retour à une circonscription unique, donc à un mode de scrutin plus juste dans la détermination des siéges et qui est le seul qui permette de nationaliser le débat européen»

  • LES RESULTATS DES ELECTIONS EUROPEENNES PRECEDENTES : VANVES VA-T-ELLE RENOUVELER SON RECORD DE PARTICIPATION ?

    Les élections au parlement Européen  se déroulent depuis 1979 en France : l’abstention à Vanves a varié de 43% lors des premiers scrutins à 46/48% pour les élections de 2009/2014 avec 8 points supérieurs de participation par rapport à la moyenne nationale. Est-ce que ce sera encore le cas demain ? Et les listes se sont multipliées bien sûr, jusqu’à 31 en 2014 et 34 en 2019.   

    Juin 1984 : L’union RPR/UDF avec les centristes a fait 44,7% des voix contre 22% au PS, 11% au FN, 9% au PS, 3,5% aux Verts

    Juin 1989 : La liste d’union RPR/UDF conduite par VGE est arrivée en tête avec 29,5% devant la liste PS conduite par Laurent Fabius (24,2%) suivi par le FN (12,6%), les Verts (12%), les centristes conduits par Simone Veul (11,4%), le POC (5,9%)

    Juin 1994 : La liste RPR/UDF conduite par Dominique Baudis est arrrivée en tête avec 28,73% des voix, suivi par le PS conduit par Michel Rocard (18,61%), le MRP par Philippe de Villiers (12,82%), la liste conduite par Bernard Tapie (9,95%), le FN (8,03%) et la liste Chevénement (3,66%)

    Juin 1999 : La liste PS conduite par François Hollande arrive en tête avec 23,11% des voix, suivi par les Verts menés par Daniel Cohn Bendit  et Dominique Voynet (14,51%° qui faisaient un bon score, le RPR/DL mené par Nicolas Sarkozy (14%), le RPF avec Charles Pasqua (13,25%), l’UDF avec François Bayrou (12,93%) qu obtenait un résultat supérieur à son score national (9,3%), Lutte Ouvrire et la LCR menée par Arlette laguiller (4,57%), le MNR Par Bruno Megret (3,54%) et le FN (3,19%)

    Juin 2004 : Le liste PS conduite par Harlem Désir arrive en tête avec 28,48% des voixd suivi par l’UDF Marielle de Sarnez (17,99%), le RPR Patrick Gaubert (15,40%), les Verts avec Alain Lipietz (9,29%), le FN (4,72%), le PC avec Wurtz (4,27%), Corinne Lepage (3,52%), le REF Charles Pasqua (3,28%), la LCR avec A.Besancenot (1,89%), le MRG acvec Christiane Taubira (1,56%),

    Juin  2009 : Les résultats des élections européennes en 2009 ont été totalement inversés par rapport à 2004 au plan communal.  La liste UMP de Michel Barnier et Rachida Dati faisait 28,70% des voix contre 15,40% en 2004 lorsqu’elle était conduite par Patrick Gaubert (RPR), suivi  par les Verts (25,44%) qui faisait 9,29% en 2004 avec Alain Lipietz, le PS toujours conduit par Harlem Désir mais avec 15,66% des voix (contre 28,48% en 2004) et le Modem conduit toujours par Marielle de Sarnez avec 9,65% (contre 17,99% en 2004), le Front de Gauche (avec le PC) faisant 4,84% (4,27% pour le PC en 2004), le FN 2,83% (contre 4,72% en 2004), le NPA 2,71% (1,89% en 2004). L’abstention avait progressé de 2 points (plus de 48%) alors qu’elle était à plus de 46% en 2004. « Avec 51,78% de votants, Vanves dépasse une nouvelle fois la moyenne nationale » constatait Bernard Gauducheau le lendemain de ce 7 Juin 2009

    Mai 2014 : 31 listes se présentaient contre 28 en 2009 en IDF qui formait alors une circoncription. Les vanvéens ont voté puisque le taux de participation atteignait 51,38% avec 9 277 Votants sur 128 067 électeurs inscrits sur la liste électorale. Les listes UMP (Alain Lamassoure tête de liste en Ile de France) obtenait  20,75% ; PS (Pervenche Bérés) 18,26% , UDI/MODEM (Marielle de Sarnez) 16,72%, EELV (Pascal Durand ) 12,15%,  FN (Marine Le Pen) 10,24%,  Front de Gauche (JL Mélenchon) 4,86%, Debout la France (Nicolas Dupont Aignan) 2,80% , NPA (Alain Besancenot)  0,57%, Lutte Ouvriére (Nathalie Arthaud ) : 0,48%... « la participation des électeurs se maintient au-dessus de 51 %, soit 8 points de plus que le taux de participation à l’échelle nationale à Vanves. Autre point positif : l’UMP confirme être la première force politique de notre commune, devant le PS et les centristes et loin devant le Front national, traduisant le climat apaisé de notre ville » commentait alors Isabelle Debré (UMP). « Les résultats des élections européennes à Vanves illustrent certains particularismes locaux si on les compare à ceux de l'ensemble de l'île de France. Un score des écologistes élevé (12,15%) qui  gagnent des voix par rapport aux municipales (1102 voix, soit 57 de plus qu’aux Municipales), de bons scores des socialistes et de l'UDI Modem. Vanves vote en majorité pour l'union européenne. Cela tient beaucoup à la composition socio professionnelle de notre ville, classes moyennes supérieures qui ne ressentent pas l'Europe comme une menace » ajoutait Lucile Schmid (EELV).

  • ELECTIONS EUROPEENNES : UNE CAMPAGNE ATONE A VANVES

    A deux jours du scrutin européen, le constat et simple à Vanves : Il n’y a pas eu pratiquement de campagne. Les écologistes, les marcheurs,  les Républicains, les communistes vanvéens sont les seuls à avoir agi, se retrouvant même ensemble à tracter samedi dernier devant la Poste au carrefour de l’Insurrection, avec Isabelle Debré pour LR, Boris Amoroz pour le PC, Jean Cyril Le Goff pour LREM comme élus.

    Seuls le FG/PC, EELV et LREM ont organisé une réunion publique, pas LR, ni l’UDI. Ils étaient plus à afficher sur les 34 Panneaux électoraux : 13 depuis leweek-end dernier : Le PC a été le premier dés l’ouverture de la campagne officielle, LFI, LREM, Urgence écologique, UDI, PS, Debout la France, Lutte Ouvriére, Génération deB.Hamon, LR, EELV et le parti animaliste.  3 Vanvéens sont candidats : Stephane Séjourné (LREM), Catherine Sibilla (UDI) et Lucile Schmid (Urgance Ecologie). Les militants et sympathisants de LREM sesont retrouvés hier soir à Il gardino pour assister au débat organisésur BFM,  avec Gabriel Attal, secrétaire  d'Etat et Florence Provendier, députée.

    Des élus et personnalités des Hauts de Seine ont signé une tribune soutenant la liste Renaissance de Nathalie Loiseau (LREM) dont les ministres Gabriel Attal et Sophie Cluzel,  les conseillers municipaux Antoinette Girondo, Jean Cyril Le Goff,  tout comme des maires principalement LR qui ont signé une tribune dans le JDD pour soutenir la liste conduite par François-Xavier Bellamy (LR) dont certains des Hauts de Seine. Isabelle Debré, vice Président du Conseil Départemental des Hauts de seine et Conseillére départementale du Canton de Vanves/Clamart confiait avoir été impressionné par la prestation de cet élu Versaillais lors des meetings

    Malgré tout, on ne peut pas dire que cette campagne a passionné les vanvéens, comme les français qui avaient bie d’autres préoccupations. Les élus, militants, sympathisants dont certains se sont mobilisés pour tenir les bureaux de vote, sortiront leurs calculettes dimanche soir. Mais avec la circonscription unique, ce sera trés simple : Avec un nombre d’Euro-députés français à élire, 79, il faudra obtenir 1% pour gagner un siège. Ils sauront très vite combien de députés aura  tel ou tel parti à un ou deux prés, si les plus forts restes le favorisent. Sachant qu’il faut obtenir au moins 5% pour avoir des élus (4 ou 5).

    Mais du fait qu’il y ait 34 listes le nombre de français qui auront voté pour une liste qui représente moins de 5% des voix, n’étant pas susceptible d’obtenir un siége, va être très élevé ! S’il était de 14/15%  de bulletins exprimés en 2014  qui n’ont pas servis à élire des eurodéputés – le record étant de 18% des bulletins exprimés en 1994 – selon les instituts, ce chiffre de déperdition des voix devrait osciller entre 19 et 26%.