39 délibérations étaient inscrits à ce dernier conseil municipal del’année, mercredi qui a débuté tout d’abord par une présentation très rapide du nouveau directeur Général des Services, Stanilas Lucienne, et une communication sur la gestion des flux de logements sociaux par un fonctionnaire de GPSO qui a indiqué qu’à Vanves, 10% de logements sociaux se libèrent par an, très majoritairement des T2. Mais avant d’entamer l’ordre du jour, Pierre Toulouse (EELV) a tenté de prendre la parole pour interpeller le maire sur l’installation d’un drapeau israélien au fronton de la mairie avec l’envoi d’un message de solidarité et de soutien aux otages. Mais Bernard Gauducheau lui a coupé la parole, alors qu’il aurait souhaité que cette indignation s’étende aussi vis-à-vis des victimes civils palestiniennes, et avait proposé un vœu qui a été refusé. « Ce refus de débattre d’une question que vous avez-vous-même contribué à mettre au cœur de notre vie municipale, méprise ainsi de nombreux administrés vanvéens choqués par cette indifférence aux souffrances de la population palestinienne. Nous regrettons que sur un sujet qui transcende les clivages politiques, notre assemblée n’ait pas été en mesure d‘exprimer un message de paix » aurait il exprimé
L’examen des délibérations a comme, pendant plus de trois heures, pour beaucoup très techniques et administratives, et notamment la présentation des rapports annuels des concessionnaires des principales délégations de services publiques, qui ont permis d’avoir quelques informations et échanges intéressants sur la restauration – « un document particulièrement indigeste » selon Aurélie Zaluski (EELV) - de la mise en fourrière – 224 en 2022 à cause surtout de stationnement abusif, Jean Cyril Le Goff (Renaissance) en profitant pour demander quelles rues seraient concernées par une interdiction autour du parc des expositions pendant les JO pour des questions de sécurisation : 4 c’est dire Moulin, Marcel Yol, Jullien, 4 Septembre. Enfin le marché qui a permis à Christine Vlavianos, adjointe au commerce de constater une disparition notable des volants, et au maire de longuement s’exprimer sur les difficultés des jours de marché en semaine, l’expérimentation du mercredi, en reconnaissant qu’on ne peut pas se limiter à un seul jour, le samedi, sur une surface de 28 000 m2 qui ne fonctionnerait que 4H par semaine - alors qu'on pourrait y installer un Bricorama - mais aussi que ce marché ne s’adresse pas aux petits salaires et aux petites retraites en ces temps d’inflation… en parlant même d'un "marché de luxe" pour cadres et CSP+, en concluant : «Je préserve pour l’instant ce marché couvert, mais cela ne durera pas vingt ans ! ».
Le public présent a ainsi pu apprendre – lorsque les intervenants s’exprimaient bien devant leur micro au lieu de se tourner vers le maire, car la sonorisation est toujours aussi déficiente – qu’une fromagerie pourrait s’installer dans le centre Ancien, que les écoles maternelle et élémentaire du Parc pourraient fusionner à la Rentrée 2024, pour permettre à une seule de directrice de les diriger à temps plein, ce qui n’est pas le cas lorsqu’elles disposent de deux directrices différentes, et que l’application Anybody de réservations de courts de tennis a été reconduite, à la suite d’une phase d’expérimentation probante : 793 réservations ayant rapporté 6500€