Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

groupe scolaire max fourestier

  • LA RENTREE SCOLAIRE 2018 A VANVES : RETOUR A LA SEMAINE DES 4 JOURS

    C’est la rentrée scolaire pour plus de 4650 jeunes de 3 à 20 ans dans les établissements scolaires à Vanves : Plus de 2000 enfants dans les 6 écoles maternelle ( 786 élèves pour 29 Classes, soit une moyenne de 27,1 par classe) et 6 écoles élémentaires  (1322 élèves pour 53 classes soit une moyenne de 24,9 Par classe) de Vanves, prés de 2500 élèves à Michelet dont 650 collégiens, 1300 lycéens,  500 étudiants de classes préparatoires, prés de 500 collégiens au collège Saint Exupery, plus de 350 élèves au LEP Dardenne….   

    L’événement de la Rentrée, est le retour à la semaine de 4 jours, avec un véritable mercredi de congé durant lequel tous les accueils de loisirs seront ouverts toute la journée pour des activités pédagogiques, artistiques, culturelles et sportives. Il avait été voté par le Conseil Municipal fin 2017, après une consultation des parents   et animateurs qui s’étaient prononcés respectivement à 58,8% et à 73,9% pour un retour aux 4 jours. Elle avait été mise en place lors de la Rentrée 2014, après là aussi, une consultation de la communauté scolaire.  A l’école maternelle Max Fourestier, pour cette Rentrée, il était prévue  la fermeture d’une classe en maternelle, malgré une forte mobilisation des enseignants, parents d’élèves, et de la Municipalité, ce qui devrait  entraîner le passage de 23,8 à 27 élèves par classe. « Les enfants en situation de handicap risquent également de ne plus pouvoir y être accueillis comme ils le devraient en raison de la suppression de 2,5 temps plein de personnel enseignant et auxiliaire » notait alors les associations de parents d’élèves. Il était prévu aussi, la fermeture d’une classe également  à l’école élémentaire du Parc et une autre à l’école maternelle du Parc.

    La municipalité avait alors attirer l’attention des autorités académiques sur les conséquences que provoqueraient ses différentes fermetures de classe (moyenne par classe plus importante, décharge uniquement à 50% du directeur..) dû surtout à la baisse des naissances en 2015 (292 naissances en 2015 et 323 naissances en 2014), comparées à une relative stabilité entre 2010 et 2015. Mais la DASEN laissait alors entendre qu’elle pourrait revoir sa position en Septembre si les chiffres des inscriptions montraient des effectifs plus importants que prévus. Ainsi, les effectifs de l’école Cabourg (impactée par la livraison du programme NIWA prévue au 3e trimestre 2018) devraient être comptés le jour de la rentrée et provoquer,  en cas de besoin,  une ouverture de classe supplémentaire.

  • UN SQUARE DES DROITS DE L’ENFANT REQUALIFIE ET INAUGURE : « C’est le square dans lequel on joue et on est heureux ! »

    Le square des Droitsde l’Enfant - et des devoirs de l’enfant a ajouté le maire de Vanves - a été inauguré jeudi après midi au moment de la sortie de l’école afin qu’il y ait le maximum d’enfants avec leur famille, ce qui fut le cas devant le groupe scolaire Max Fourestier. Mais il a dû jouer au directeur d’école en rappelant à l’ordre tous ces enfants, un peu turbulant, qui lorsqu’ils sont entrés dans la cantine de la maternelle s’écriaient « C’est le goûter ! ». Mais il fallait passer par les discours auparavant qu’ont ouvert les éléves d’une classe de Fourestier en disant ce qu’ils en pensent : «C’est le square dans lequel en joue et on est heureux. Ce square est adapté aux différentes classes d’âge. On a participé à la plantation des arbustres. On espère que les enfants s’y plairont ».

    Les discours auraient pu s’arrêter là ! Mais le maire de Vanves a rappelé que cette inauguration est représentative de l’amélioration du cadre de vie de ce quartier : «On célébre la première phase d’un grand projet de requalification du Plateau qui a  fait l’objet d’une ZAC voilà 50 ans, avec un effort sur les espaces publics, en investissant 2 M€ sur 3 ans. Elle se poursuit avec la galerie marchande, la place des Provinces, les rues Auguste Comte et Rabelais. Sa rénovation vise à développer son attractivité avec une amélioration de l’éclairage, des matériaux utilisés, la regénération des arbres et des espaces verts en offrant une aire de jeux où on a développé la thématique de l’ïle aux Trésors » a-t-il déclaré en expliquant que ce chantier qui a coûté 700 000€, intégralement financé par GPSO n’a pas été facile.

    Il a permis de réaliser les allées, planter les jardinières de fleurs et le passage des nouveaux réseaux. L’éclairage public a été renouvelé rue Auguste Comte avec de nouveaux candélabres à LED, moins énergivores, dans la rue Auguste Comte et au Square des Droits de l’Enfant grâce à un éclairage homogène et chaleureux. Enfin les anciens revêtements de sol au niveau de l’école Fourestier et des accès aux résidences ont été démolis, de nouveaux jeux, un sol souple, des clôtures, des bancs ont été installés pour garantir la convivialité de cet espace. Enfin, des arbres et arbustes ont été planté, avec des plantes vivaces devant l’entrée de l’école primaire. Il a terminé par un appel à la vigilance de tous pour respecter ce nouvel espace

  • LE PLATEAU DE VANVES : PRES D’UN QUART DE SIECLE POUR AMENAGER CE QUARTIER

    Comme par hasard, Vanves Infos consacre un dossier sur son quartier du Plateau à un moment où il a été sous le feu de l’actualité durant le dernier trimestre de l’année 2015 entre l’annonce de l’installation d’une station GNV finalement abandonné et la création d’une association d’habitants « Agir pour le Plateau ». Occasion  de rappeler, pour l’équipe municipale,  ce qui a été fait, ce qui est en train d’être réalisé et ce qui est projeté.  C’est pour cette raison, que le Blog va contribuer à ce dossier en rappelant l’histoire de l’aménagement de ce Plateau, quelque peu oubliée ou occultée dans ce dossier.

    Lorsque le conseil municipal décida le 16 Septembre 1960, de lancer la rénovation de ce quartier de Vanves enserré entre le parc des expositions, le Périph,  la voie SNCF Paris Montparnasse, et les quartiers pavillonnaires toujours existants,  la situation était dantesque : rues étroites aux pavés défoncés et inégaux, carrefours inadaptés, 1097 logements délabrés ou dégradés (sur 1200), dans des immeubles d’un ou trois étages  avec WC sur le palier ou au fond de la cour, parfois sans gaz de ville, ni raccordement à l’égout… dans lesquels vivaient 1105 foyers (3000 personnes) , personnes âgées ou ménages sans enfants à cause de la modicité des loyers…malgré tout attachés à ce quartier (photo de bâtiments rue Louis Vicat). René Plazanet (1947-65) était alors le maire de Vanves lorsque fut lancée cette opération d’aménagement, mais ce fut son successeur, André Roche (1965-1980) qui a été la cheville ouvriére de cette mutation, conclue par Gérard Orillard (1980-1991) et aidé par Roger Aveneau conseiller général (1980-98) qui s’occupa tout particulièrement du relogement des habitants

    Le mérite de ces élus est d’avoir clairement exprimé leur volonté de piloter eux même cette opération autour d’un schéma directeur afin d’éviter la spéculation immobilière, de créer une cité dortoir ou un quartier résidentiel de haut standing. Ils arrêtèrent son périmètre,  14 à 15 ha concernant près de 500 îlots, choisirent le 30 Mars 1962 l’opérateur, la SEMICLE, société d’économie mixte créé en 1954 pour la construction ou la rénovation de logements économiques avec laquelle ils signèrent une convention le 18 Janvier 1963. Elle était chargée d’acheter les terrains, d’indemniser prés de 500 propriétaires expropriés dont 20 seulement entrainèrent jusqu’à une procédure judiciaire, de démolir et mettre en état les terrains, vendre leurs droits fonciers, arrêter le programme général de constructions et d’équipements collectifs. Afin de faciliter son démarrage, cette opération fut divisée en deux ZAC,  dont la première créée le 16 Juillet 1970 fut entièrement destinée au logement  majoritairement locatif pour reloger tous ses habitants, et réalisée entre 1972 et 1978 sur 2,9 ha. Une véritable opération tiroir, puisque le premier permis de construire fut demandé en Novembre 1969 et les expropriations prirent fin qu’en décembre 1972 lorsque les premières habitations HLM des rues J.Jaurés et Châtillon étaient terminées, et que les premiers logements en accession à la propriété étaient bien avancées (700 logements dont la moitié en locatifs), avec notamment le foyer Danton.    

    La seconde ZAC qui s’étendait sur 10 ha, créée le 21 Mai 1974  fit l’objet d’un concours d’architecte entre Janvier et Novembre 1973  remporté par M.Prieur. Le parti retenu a été de se protéger du Périph avec des bureaux et des parkings, en fermant l’opération au nord, et en l’ouvrant au sud pour assurer une continuité avec les autres quartiers, avec une grande voie piétonne (Auguste Comte). Elle a rencontrée quelques difficultés car il fallait libérer de grandes surfaces pour accueillir l’ensemble des équipements prévus pour accompagner cette opération d’aménagement : un groupe scolaire Max Fourestier, créateur des classes de Neige et du mi-temps pédagogique qui était présent lors de son inauguration en février 1983,  des  crèches dont celle du Plateau mais aussi celle maintenant installée dans l’îlot du métro, au rez de chaussée d’Audiens, un  centre commercial avec une grande surface Champion (SuperMarket maintenant) et des magasins, un hôtel Mercure de 400 chambres avec son atrium qui était le premier du genre en France à cette époque, une résidence dite des Célibataires, des  bureaux sur 24 000 m2, un gymnase baptisé du nom de son constructeur par les socialistes lors du mandat de Guy Janvier (1995-2001), les centristes ayant été tenté de le baptiser Gymnase de l’Europe, un local pour l’antenne de la police municipale devenu aujourd’hui l’espace Giner, après moultes utilisations diverses et variées….  et des logements (1850 dont 750 locatifs)  pour accueillir les habitants expropriés. C’est l’une des raisons pour laquelle le Maire demanda à la SEMICLE de transformer en HLM la résidence « Alsace-Lorraine » prévu initialement pour des logements en accession.

    Si la 1ére ZAC s’acheva en 1978, la seconde le fut en 1984 après quelques tumultes sur lesquels reviendra demain le Blog. Ainsi prés de 2218 logements ont été construits dont 1002 sociaux avec de nouveaux équipements sur 6600 m2 dont certains ont été remis gracieusement à la commune (groupe scolaire).  Le point d’orgue du réaménagement de ce quartier fut la construction de la nouvelle église Saint François d’Assise tout en brique lancée lors de la conclusion définitive de ces deux ZAC. Elle remplaçait une ancienne chapelle dont l’état de dégradation la rendait dangereuse qui avait marqué la vie de l’ancien Plateau  … A SUIVRE