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association vie et croissance

  • CENTENAIRE DE LA GUERRE 1914-18 A VANVES : 42 – DES RUSSES PARTAGES ENTRE LEUR MISSION ET LA REVOLUTION

    La délégation russe qui est venu en France pour les célébrations du centenaire de l’armistice le week-end dernier, a été très marqué, impressionné, et touché par cet hommage la veille du 11 Novembre aux 15 soldats russes « morts pour la France, et enterrés dans le carré militaire de Vanves. La plupart hospitalisés au lycée  Michelet, transformé alors en hôpital, sont décédés des suites de leurs blessures,  que ce soit le capitaine Nicolas Voloschinoff, les soldats Marouchine ou Kertachaw, en passant par le sous-lieutenant Alexandre Remizoff,

    L’empereur Nicolas II avait accepté d’envoyer des soldats russes, répartis en deux brigades, au prix d’une transaction, c'est-à-dire en échange d’armes, notamment, pour participer à cette guerre. Ils sont arrivés début 1916 en France et ont  participé début 1917 à l’offensive et l’échec cuisant du chemin des Dames où ils ont perdu 5000 soldats. Ils ont connus toutes les vicissitudes journalières  du front avec des pertes significatives. ayant fait partie des premières vagues qui se précipitaient sur les tranchées allemandes sous les bombardements qui s’efforçaient d’arrêter leur progression … Ses deux brigades ont été citées à l’ordre de l’armée.

    Mais en février 1917, la Révolution bolchévique est déclenchée par Lénine à Saint-Pétersbourg. Les soldats du corps russes sont préoccupés car ils ont profondément ressenti ses événements de Russie, prémices de la révolution d’octobre (le 15 mars le tsar a abdiqué, et le 13 avril les militaires ont prêté serment à un gouvernement provisoire). Alors qu’ils se sont installé sur leur base de départ face à Courcy et à la butte de Brimont à la  veille de l’offensive du 16 avril 1917, les soldats du 1er  régiment de la 1ére brigade s’agitent sérieusement. Ils prennent contact avec les autres unités et se réunissent en « soviet » la nuit dans les caves d’une verrerie abandonnée  pour se prononcer sur leur participation à l’attaque. Beaucoup étaient des ouvriers de Moscou, gagnés aux idées bolcheviques, qui voulaient aller prendre part à la Révolution dans leur pays. Les paysans, avertis des premières mesures de partage des terres exigeaient leurs droits : « On distribue les terres, nous arriverons trop tard pour obtenir notre part légale ! ». Après trois heures de délibération,  ils votérent à main levée pour participer à l’attaque à une courte majorité. « L’incident est clos, mais on a frôlé la catastrophe »  

    Pour éviter une contamination des troupes françaises, il est décidé de partager les deux brigades : la 1ère, plutôt « rouge » est envoyée dans un camp militaire, la Courtine; la 2ème, plutôt loyaliste, ou « blanche », est dirigée sur Felletin, également dans le département de la Creuse. Placer les deux divisions dans des camps proches est une erreur. A La Courtine, les Russes pro-Lénine créent des comités bolchéviques et exigent le retour immédiat en Russie. Ils essaient également de rallier les Russes loyalistes. Le camp est transformé en une faction autogérée. L’Ukrainien Globa prend la tête du mouvement. Les soldats russes profitent également de leur isolement pour fraterniser avec les populations locales et coopèrent aux travaux des champs. Effrayé à l’idée que les idées bolchéviques ne contaminent la population, l’Etat-major de l’Armée française envoie plus de 3.000 hommes pour mater la rébellion. Les populations civiles sont évacuées le 12 septembre 1917 à la périphérie du camp, et le surlendemain, La Courtine est pilonnée à coups de canon. Rapidement matés, au prix de 150 morts, les soldats russes se rendent. Globa est arrêté.

    Le Gouvernement français offre aux soldats russes trois possibilités : s’engager dans l’armée française, être volontaires comme travailleurs militaires, ou partir pour un camp en Afrique du Nord. Près de 400 hommes, équipés et armés par la France, vont former une légion russe qui s’illustrera en 1918 dans les batailles de la Somme, du Soissonnais, du chemin des Dames.  Environ 4 800 réfractaires sont envoyés en Algérie ou au Maroc pour travailler dans les mines ou le chemin de fer, ou remplacer dans les fermes, les fellahs envoyés au front, alors que plus de 11 000 Russes sont volontaires pour le travail en FranceQuant aux Russes de Vanves, certains se sont installés et ont fondés une petite communauté d’expatriés. En 1931, ils ont crée la paroisse orthodoxe de la Sainte-Trinité qu’ils ont décorés avec des icônes rapportées de la Mère patrie.

  • LES RENDEZ VOUS A VANVES D’UNE SEMAINE ENTRE UN PONT ET UN WEEK END PROLONGE

    Lundi 9 Mai

    A 12H à l'aéro-club Roger Janin, aux Mureaux : « Rêve de gosse », baptéme de l’air organisé par la JCE GPSO avec de 20 enfants handicapés et non handicapés

    A 14H30 au Conseil épartemental des Hauts de Seine : Isablle Debré participe à la commmission permanente

    A 19H30 à l’Hôtel de Ville : 1ére des 3ruinons publiques de quartier pour le Centre Ancien Ancien Saint Remy

    Mardi 10 Mai

    A 18H30 à l’espace Gîner : Vernissage de l’Atelier Passion Dessin, exposition des travaux d’élèves de cet atelier animé Charles Joly. Artiste peintre depuis 30 ans, il  propose depuis 2007 l’apprentissage du dessin classique à travers la transmission de la technicité. Débutants ou confirmés s’essayent aux crayons et aux pastels sous la bienveillance et les conseils du professeur pour que leur ouvrage soit juste et qu’il transmette ressenti et émotion au spectateur.

    A 20H à Panopée : Conférence sur « je crois en l’homme, je respecte la terre : l’écologie mon espérance »  avec 7 intervenants qui aideront à mettre en perspective les enjeux développés par le pape François dans son encyclique Laudato Si,les conversions auxquelles cela nous invite et des pîstes d’action pour chacun au quotidien : Bertrand Auville, curé de Vanves, Laurent de Cherisey  fondateur de l’association Simon de Cyréne, MgrFrancesco Follo, observateur permanent du Saint Siége à l’UNESCO, Jean Fontanieu secrétaire général de la Fédération de l4entraide protestante, Marie Madeleine et Stéphane Lamy parents, Vincent Morch philosophe, Anne Florence Quintin, délégué générale Observatoire des Cadres et du Management CFDT. Les débats seront animés par Angélique Bouin, journaliste à France Inter.

    Jeudi 12 Mai

    A 14H salle R.Baes : Conférence du CAD sur « Souvenirs de vos vacances en Vendée »

    A 18H au 24 rue J.Bleuzen : Inauguration du  magasin GIGATECCH ouvert par Sarkis Tramkoujian et Stéphane Boussard

    A 19H30 à Saint Remy : Concert de chants spirituels orthodoxe dans le cade du festival Saint Vladimir de musique sacrée des églises Orthodoxes de Vanves et de Sviblovo (Moscou)  

    Samedi 14 Mai

    A 10H au 20 rue A .Fratacci : Macaron de Folies qui s’agrandit, organise une grande fête pour inaugurer sa nouvelle boutique installée dans les ex-locaux occupé par la société Fourrez  au rez-de-chaussé d’un immeuble habité par quelques élus et personnalités de la ville.  

    Dimanche 15 Mai

    A 10H à Saint François :Messe de la Pentecote suivi d’un pique-nique

    A 15H au Théâtre Le Vanves : Conférence sur « la Russie entre tradition et modernité » de Dimutri Chakhovskoy suivie d’un concert de musique clzssique et d’un spectacle de danses et de chants russes organisé par l’association Vie et Croissance, l’école russe de Vanves et la paroisse Orthodoxe