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vanvesauquotidien - Page 73

  • LES BENEDICTINES DE VANVES CELEBRENT LEUR PATRONNE : SAINTE BATHILDE

    Les bénédictines ont marqué la fête de Sainte Bathilde patronne de leur congrégation, par une messe solennelle hier, et par des vêpres ce soir, afin de donner une certaine solennité à ces journées…Après un week-end fort chargé parqué par la fête du têt, et l’assemblée générale des Amis des Monastère à Travers Le Monde (AMTM) qui rassemble tous les monastères de cette congrégations, finance de nombreuses congrégations et  leurs projets, notamment au brésil, au Brésil, au Tchad, au Rwanda

    Epouse de Clovis, Saint Bathilde a fondé de nombreuses abbayes, entre autres celle de Chelles dans la vallée de la Marne (aujourd’hui diocèse de Meaux en Seine et Marne) où elle termina sa vie, dans la plus grande humilité, se consacrant au service de ses sœurs, des pauvres et des hôtes.  C’est en connaissance de cause que Dom Besse, féru d’histoire monastique, choisit le patronage de sainte Bathilde pour la congrégation de Vanves dont il voyait en Madame Delmas la future fondatrice. «Cette femme forte au cœur viril» qu’était Bathilde, modèle de courage avisé, de conviction religieuse autant que d’abandon à Dieu, Dom Besse la voulait comme protectrice de l’œuvre entrevue. Il avait reconnu en Madame Delmas une femme de cette trempe»

    Bénédictine Waddington Delmas avec soeur Marie Scholastique Richard à Paris  ont  donc créé cttte congrégation en 1921, mais elle ne s’est s’installé que bien plus tard à Vanves dans ce prieuré Saint Bathilde  construit en 1934 par dom Bellot,  après avoir fondé le monastère d’Ambositra à Madagascar en 1934. Un film a été réalisé par la société « les Films du Large » intitulé «La congrégation Sainte Bathilde à travers le monde » qui présente l’histoire et les perspectives de chaque monastère et sert  bien sûr de communication après du grand public et à la formation des novices.

    Cette congrégation compte aujourd’hui 200 sœurs et 10 monastères en France, à Madagascar, au Vietnam, au Bénin et en Ethiopie, dont plus d'une vingtaine à Vanves sans compter les novices en formation et des étudiantes. Il ne faut pas croire que ses sœurs vivent cloîtrés derrière les murs de ce prieuré. Elles sont en lien permanent grâce à tous ces moyens modernes de communications tant avec Vanves, en faisant partie de l'Equipe d'Animation Paroissiale,  en étant présent sur le terrain, qu’à travers le monde où elles se déplacent quelquefois. L'année passée, elles ont accueillies des réfugiés ukrainiens, et l'une d'entre elle s'est beaucoup investit dans la régularisation des sans papiers

  • VANVES ET LA SECURITE : LE PREFET BRUGERE ASSURE QU’IL Y A BESOIN D’UN ETAT FORT

    Deux mois après son arrivée à  la préfecture, Alexandre Brugére qui les consacré à rencontrer chaque maire dans leur ville, comme ce fut le cas avec Bernard Gauducheau,  les parlementaires, des représentants des entreprises et des forces vives altoséquanais, a présenté sa feuille de route le 24 Janvier dernier devant les conseillers départementaux dont Sandrine Bourg, en donnant le ton :  «Il y a besoin d’un État fort dans les Hauts de Seine qui assurera ses tâches régaliennes », a-t-il répété en abordant les thèmes de la  Sécurité, de l’immigration et laïcité… et en assurant vouloir travailler en tout transparence avec les élus et notamment les maires.

    D’ailleurs il présentera dans les tous prochains jours le bilan 2024 des chiffres de la délinquance où «la tendance est bonne, notamment en matière de cambriolages ou encore de destructions, dégradations et incendies volontaires » et il demandera à chacun des commissaires de police que « la plus grande transparence soit faite aux élus sur la réalité statistique de la délinquance ».

    Parmi toutes ces tâches, il a particulièrement insisté sur la sécurité avec des véritables avancées qui intéresseront les vanvéens :

    -Tout d’abord, «lutter sans relâche contre le trafic de drogue» avec le démantèlement systématique des points de deal, multiplication des opérations de contrôle et les fameuses places nettes ou encore «taper les consommateurs au portefeuille» avec les amendes forfaitaires délictuelles (AFD). Alexandre Brugère veut mener «une guerre totale contre la drogue» en assurant qu’il «n’y aura pas de modus vivendi». Notamment autour des écoles «qu’il faut sanctuariser sans point de deal à proximité et en les protégeant contre toute forme de menace ». 

    -Ensuite en  promettant «qu’à chaque trouble, la réaction de l’Etat sera irréprochable»  que ce soit pour lutter contre les rixes, essentiellement de jeunes mineurs,  qui touchent maintenant des communes qui jusqu’à présent n’étaient pas concernées, comme Vanves à l’automne dernier,  en souhaitant qu’un repérage systématique des parents, en particulier des femmes seules,  simplement dépassées ou d’autres complices par négligence  soit mené dans le cadre des instances de suivi existantes et que la poursuite des parents soit chaque fois recherchée auprès de la Justice…

    - Enfin pour inciter à développer la vidéosurveillance, grâce à la DSIL  avec comme contrepartie, le raccordement des caméras vers les commissariats et le salle centrale à Nanterre, expérimenter des solutions nouvelles pour les polices municipales…étant prêt à travailler dans la transparence avec les élus,  en partageant dans le détail certaines affaires, dans le respect du secret de l’enquête bien sûr ou de l’action des services de renseignement, car « ils connaissent bien  leurs populations, sont à leur contact et constituent la première ligne de défense contre la délinquance ».

    En matière d’immigration, le préfet «assumera la très grande fermeté» de ses orientations. Il demandera un placement en rétention administrative des étrangers en situation irrégulière ayant commis un délit, en vue de leur expulsion. «S’il est en situation régulière, nous veillerons à lui retirer son titre pour qu’il puisse connaître exactement le même sort», a-t-il insisté ajoutant faire appel des décisions de remises en liberté prononcées par les juges. Il a indiqué que «la vigilance des services de l’État sera décuplée s’agissant des individus les plus dangereux, c’est-à-dire ceux fichés au fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), 252 dans le département» et qu’il présiderait lui-même les groupes d’évaluation départementales (GED)  qui permettent l’examen au cas par cas de leurs situations afin de garantir leur mise hors d’état de nuire ou, a minima, leur surveillance.  Par contre, il a regretté les défaillances du service public en ce qui concerne les procédures administratives des étrangers réguliers. «Cela vaut aussi pour les naturalisations avec des délais qui peuvent courir jusqu’à quatre ans. Alors même qu’il n’y a pas, de mon point de vue, de plus bel acte que de vouloir devenir français».

    Dans le cadre de la lutte contre l’islamisme «qui est l’une des grandes menaces auxquelles fait face notre pays», le préfet a indiqué « qu’il continuera à sensibiliser certains maires pour rechercher ensemble les mesures d’entrave adaptées». Tout en constatant que sur les 34 mosquées des Hauts de Seine, sa vigilance a été attirée sur un tiers d’entre elles «soit parce qu’elles sont sous l’influence de radicaux soit parce que des radicaux aspirent à en prendre le contrôle». Il a appelé à la plus grande vigilance les futurs candidats aux municipales sur le risque d’entrisme d’individus liés à l’Islam radical, afin de lutter contre l’islam radical. «À l’inverse, tout en respectant bien sûr le principe intangible de laïcité, le rôle de l’état est de tout faire pour favoriser un «Islam des Lumières» compatible avec la République »

  • VANVES COMMEMORE SES VICTIMES DE L’HOLOCAUSTE DEVANT LA STELE DU SQUARE DE L’INSURRECTION

    «Aujourd'hui, nous nous réunissons pour rendre hommage aux millions de victimes de l'Holocauste, un événement tragique qui a marqué à jamais l'histoire de l'humanité. En cette journée, nous rendons hommage à toutes les victimes de l'Holocauste : hommes, femmes, enfants, innocents, dont le seul crime fut d'appartenir à une culture, une religion ou une communauté différente.  Il est de notre devoir de perpétuer leur mémoire, de transmettre aux générations futures l’importance de la tolérance, de l'humanisme et de la paix. En cette journée de commémoration, nous réaffirmons notre engagement contre l’antisémitisme, le racisme, et toutes les formes de haine et d’intolérance» a déclaré Bernard Gauducheau, maire de Vanves, hier en fin de matinée, en cette journée de commémoration des Victimes de l’hollocauste devant la stéle, située dans le square de l’insurrection  où sont inscrits le nom des  119 vanvéens victimes de la barbarie nazie, en présence de nombreux jeunes aux côtés d’anciens combattants   

    Occasion de rappeler, une nouvelle fois que les noms de ses victimes vanvéennes, issus de tous les milieux,  de cette époque tragique,  inscrits sur cette stèle réalisée par Irène Zack en 1998, ont été retrouvés grâce aux  recherches d'Etienne Raczymow (†) et de Josette Sala qui étaient partis des figures emblématiques telles que Jean Bleuzen, Raymond Marcheron,  Louis Dardenne, Guy Mocquet, Mary Besseyre, Marcel Yol, Albert Culot et Albert Legris  dont des rues ou des places portent le nom. Ils découvrirent par la suite le petit enfant Georges Drajner, le jeune Franck Wolh qui ont fait partie des 4000 enfants emportés par la rafle du Vel 'Hiv avec Denial Suslanchi et ses deux frères, les instituteurs Cabourg fusillé, puis Fassin, déporté qui fut l'un des proches collaborateurs de Jean Moulin, Claude Chalufour et Jules Arvatinakis qui fuyaient à 20 ans le STO (Service du Travail Obligatoire) pour rejoindre le Général de Gaulle, Gilberte du Martray qui s'occupait d'un dispensaire.

    «Faire vivre la mémoire, c'est établir des liens durables avec les autres peuples qui ont porté et subi comme nous le fascisme. Faire vivre la mémoire, c'est aussi et surtout pour les prochaines années, construire une nouvelle résistance, une nouvelle vigilance républicaine qu irriguera plus profondément notre société pour ne plus jamais nous laisser surprendre et déborder par le pourrissement des âmes et des compromissions sur lesquelles les fascistes savent prospérer. Il est des pays où les gens au creux des lits font des rêves » entend on dans le Chant des Partisans » déclarait Guy Janvier (†), alors Maire, de Vanves, lors de son inauguration le 26 Avril 1998. 

    Un livre rappelle le souvenir de ces vanvéens écrit par René Sedes (†) et Josette Sala en Juin 2006 -  « Ils voulaient simplement ne pas vivre à genoux (1939-1945) » - qui constitue à la fois un travail de mémoire et un appel à la vigilance. Ce qui est plus que nécessaire aujourd’hui alors des émissions et reportages TV ont rappelé, ces jours-ci le souvenir de la libération des camps voilà 80 ans, et le témoignage bouleversant des rescapés encore vivant aujourd'hui.