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vanvesauquotidien - Page 608

  • LA PHOTO DU JOUR : DEUX DEPOTS DE GERBE POUR LE 75e ANNIVERSAIRE DE LA LIBERATION DE VANVES

    L’anniversaire de la libération de vanves est toujours célébré dignement et simplement. Elle commence par un hommage à ces jeunes tués par les nazis place de l’Insurrection le 21 Août devant la plaque commémorative dans ce petit square à l’angle A.Fratacci/R.Marcheron par les élus communistes malakoffios avec une représentante de la ville de Vanves, Marie Françoise Goloubtzoff maire adjoint chargée des anciens combattants. Puis, par une commémoration simple, sans discours, devant le monument aux morts de Vanves en présence du maire, de la député, des sapeurs pompiers de Paris arrivés en retards à cause sûrement d’une intervention (mis à l’honneur pour avoir hissé le 25 Août 1944 Le drapeau tricolore en haut de la Tour eiffel à la place du drapeau nazi sous les tirs ennemis),  d’adjoints au maire, rentrés de vacances, d’anciens combattants et de vanvéens. Tout le monde a remarqué une incongruité : Le maire a déposé deux gerbes, en tant que conseiller régional, ce qui est nouveau depuis quelques mois, et en tant que maire, ce qui est normal.  «Heureusement qu’il n’a pas sa carte d’ancien combattant, car il en aurait déposé trois» persiflait une opposante. Il est vrai que les municipales sont dans six mois.

  • UN ETE DE SECHERESSE ET DE CANICULE : 42,9° A VANVES LE 25 JUILLET, RECORD BATTU

    Depuis le début des mesures en 1873, le Grand Paris n'avait dépassé la barre des 40°C qu'une seule fois, le 28 juillet 1947, avec 40,4°C. « Ce qui correspond à la température maximale moyenne à Bagdad en Iraq en juillet (43°) » soulignait l'institut de prévision. La nuit du mercredi 24 au Jeudi 26 Juillet avait, d'ailleurs été la plus chaude de l'histoire en France, selon Météo France. Mais Jeudi, le record a été atteint ce fameux Jeudi, avec 42,9° à Vanves. Pas âme qui vive en milieu de journée, notamment dans le Cenre Ancien, même la terrasse du Tout Va Mieux a été désertée, personne depuis 15H  jusqu’à 19H ! Du jamais vu ! Les vanvéens commençant à sortir pour s’aérer et respirer en début de soirée. Les chantiers, nombreux à Vanves, étaient même arrêté en milieu de journée

    Même la canicule de 2003 n'avait pas permis d'exploser ainsi le record  à Vanves alors que la première vague fin juin, avait vu un record absolu de température battu à Vérargues (Hérault) avec 46 °C. Bien évidemment, tout le monde se référait à 1947 qui a peu tué malgré son intensité, mais pas aux 70 jours de canicule qui ont marqué l’été 1911 à Paris et dans le département de la seine (petite couronne actuelle). Du début Juillet elle s’est étiré jusqu'à la mi-septembre, et a fait 41 072 décès dans l'Hexagone. Une véritable hécatombe qui a frappé pour un quart les personnes âgées, mais aussi des bébés de moins de deux ans ! Les travaux d'Emmanuel Le Roy-Ladurie, indique plus loin dans le temps, qu'un terrible coup de chaud en 1636 avait emporté 500 000 sujets du roi Louis XIII. «Ces hécatombes s'expliquaient par des épidémies de dysenterie, l'eau - souvent infectée - venant à manquer». D'après sa monumentale « Histoire humaine et comparée du climat » en trois tomes (Fayard), les étés 1718-19 sont également restés dans les annales avec 700 000 décès enregistrés, une région parisienne transformée en Sahara et même l'apparition de nuées de sauterelles !»

    Même si on s’en est moins aperçu, à Vanves comme dans les Hauts de Seine, notre Région a été touché par la sécheresse comme 80 autres départements français.  La Seine-et-Marne et le Val-d'Oise ont été en «alerte renforcée», faisant parties 21 départements où les prélèvements d'eau pour l'agriculture ont été réduits, l'arrosage des jardins et des espaces verts a été aussi fortement limité. L'Essonne et les Yvelines ont été  en «alerte jaune », les mesures de restriction d'eau sont moins fortes que dans les départements en «alerte renforcée». Mais «chacun est invité à réduire volontairement ses consommations en eau non indispensable» précisait on alors à la préfecture de Région. À Paris, dans les Hauts-de-Seine, en Seine-Saint-Denis et dans le Val-de-Marne, la Seine et la Marne faisaient l’objet d’un suivi régulier des débits. La situation des sources situées en Seine-et-Marne, dans l’Yonne et dans l’Eure qui contribuent à l’alimentation de Paris et son agglomération en eau potable a été également suivie. La situation de la Seine et de la Marne, dont le débit est soutenu pendant l’été par les lacs situés en amont (Le lac d’Orient sur la Seine, le lac du Temple sur l’Aube, le lac du Der sur la Marne et le lac de Pannecière sur l’Yonne) n’a pas conduit  à des restrictions particulières. Cependant, collectivités, services publics, entreprises, industriels ou bien encore agriculteurs de l’agglomération ont été également appelés à «réduire volontairement les consommations en eau ».

  • 75e ANNIVERSAIRE DE LA LIBERATION DE VANVES : LE DRAME DE L’INSURRECTION

    Voilà 75 ans, le 25 Août 1944 était un vendredi ensoleillé. Tous les immeubles étaient pavoisés de drapeaux. Beaucoup d’habitants se précipitaient aux portes de Paris pour voir les chars américains et français. Le tambour municipal Dumez passait dans les rues pour annoncer une cérémonie des couleurs à 15H. « Tout Vanves était là. Les couleurs furent hissées à un mat fixé devant la mairie sous les applaudissements de la foule qui entonna la Marseillaise. Les cloches des églises sonnèrent à toute volée. Le nouveau maire A.Pallegeay qui portait un brassard FFI a prit la parole. La marseillaise fut de nouveau chantée. Puis la foule se rendit au cimetière pour un hommage aux morts. Plusieurs salves de fusils furent tirées. Enfin, un coussin de fleurs fut déposé devant le monument aux morts » racontait Mme Lemonnier (†), épouse d’un président de la section UNC,   dans son journal. « C’était épique » constatait Pierre Panetier (†). Un concert a été donné par l’Harmonie Municipale en fin d’après-midi devant le commissariat. Mais le répit fut de courte durée : des bombes incendiaires envoyées sur Paris la seconde nuit de liberté terrorisérent plus d’un vanvéen qui retrouvèrent le chemin de la cave.

    Une cérémonie simple est prévue aujourd’hui au monument aux morts comme c’est le cas pour cet anniversaire de la libération de Vanves. Mais elle est toujours précédée une autre, tout aussi simple avec un dépôt de gerbe devant la plaque située à l’agle A.Fratacci/R.Marcheron «là où sont tombés les fils de Malakoff fusillés par les nazis» organisée par le PCF avec les élus et anciens combattants de cette ville géré par les communistes. D’où le nom donné à ce carrefour de l’insurrection par les communistes lorsqu’ils gérés, moins d’un an, la ville de Vanves au lendemain de la seconde guerre mondiale.  Il rappelle le souvenir d’un événement qui s’y est déroulé 4 à 5 jours avant la libération

    La trêve demandée par les allemands le 20 Août à 14H n’avait pas été respectée à Vanves en raison de deux drames. Le premier s’était déroulé le 21 Août au Clos Montholon : deux tractions occupées par des résistants avaient croisé une colonne de camions allemands. La fusillade fut dramatique : 5 allemands et 4 résistants furent tués et 10 civils blessés. « Ce fut un véritable massacre » racontait une mercière qui a assisté au drame de sa fenêtre au 3éme étage d’un immeuble.  « Les allemands tiraient sur les résistants mais aussi sur les passants et même ceux qui regardaient à leur fenêtre. Il y avait des flaques de sang sur une centaine de mètres ». Selon le témoignage de Louis Kerautret (Maire de Vanves), à la suite de ces échanges de coups de feu, « les premières ambulances arrivent. Des blessés sont étendus à terre, une infirmière leur donne les premiers soins. Une camionnette à bord de laquelle se trouvent 2 FTP, Gabriel Crié et Gastonl Guittet stoppe. Les deux hommes chargent dans leur véhicule l’un des blessés qu’ils proposent de conduire chez un médecin, le docteur Gillet, avenue Marcel Martinie. Ils n’y parviendront pas. Au carrefour de l’Insurrection, des SS postés dans un blindé, assurent la protection des allemands en fuite. En voyant la camionnette dont le capot est orné d’un drapeau tricolore, ils tirent à la mitrailleuse. Gabriel Crié et Gaston  Guittet sont tués et le véhicule incontrôlé ira s’écraser contre un arbre ». Seul Emile Beauchamps, le blessé qu’ils transportaient, véritable miraculé, en réchappe grâce à l’intervention du docteur Gillet qui l’aurait alors transporté dans son cabinet, contre l’avis de ses habitants qui craignaient des représailles. Il lui aurait prodigué les premiers soins en attendant l’ambulance qui l’a transporté à Corentin Celton. Témoignage confirmé par Louis Kerautret qui indiquait alors que « deux heures plus tard, le blessé qu’ils convoyaient sera retrouvé et conduit à l’hôpital où il sera sauvé».