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vanvesauquotidien - Page 149

  • UN CONSEIL MUNICIPAL DE VANVES COURT ET ENLEVE

    Court conseil municipal mardi soir qui venait en complément du conseil du 9 Juin avec l’élection des 8 Délégués aux grands électeurs aux sénatoriales du 24 Septembre prochain. Pas de questions orales, des débats courts, 17 délibérations examinésen moins de 2H et surtour  un hommage unanime de l’assemblée municipale à M.Dagobert, DGS (directeur Général des Services) qui quitte la commune pour une autre ville après 20 ans de service. Le maire l’a remercié pour travail, son énergie, le temps passé à Vanves. Celui a rendu hommage aux élus, au temps passé par chacun d’entre eux au service de la population, regrettant que cette fonction soit de plus en plus brocardée. «J’ai dirigé des gens dévoués, compétents, qui mettent tout en œuvre pour que toutes ces décisions  prises soient appliqués, et qui est au contact de la population» a-t-il souligné. Il a remercié le maire pour ces liens de confiance , solide, stable, noué à travers ses 20 ans. «Un maire à la personnalité attachante, qui aime sa ville. Un vrai élu local. Bernard Gauducheau, c’st du travail, du terrain etc.. » a-t-il conclu

    Les principales décisions  sur lesquelles reviendra le blog, sont tout d’abord les changements  du jour du marché  qui se déroulera à partir de la rentrée les mercredi, jeudi et samedi matin, au lieu du mardi finalement, fréquenté par très très peu de commerçants. Ensuite une expérimentation pendant six mois de la possibilité de réserver des créneaux horaires sur les courts de tennis grace à la plateforme Anybuddy, et ce début le début juillet. Les élus Renaissance se sont préoccupés de la protection des données, et un seul élu, écologiste (Loic Mechinaud)  a voté contre.  Ensuite une convention de mécénat  avec OGIC et Franco-Suisse pour financer la réhabilitation des Glacières du parc F.Pic. «La ville de Vanves a décidé d’être proche des promoteurs » a constaté Pierre Toulouse en remarquant que« 60% de ses dons sont défiscalisés à condition de cela soit versé à un organisme labelisé » comme la Fondation patrimoine

  • LES PAVILLONS, UN ATOUT CLIMATIQIE POUR LA METROPOLE, MAIS PAS A VANVES..POUR L'INSTANT

    Selon, une étude de l’atelier Parisien de l’Urbanisme (APUR) présenté lorsd’un colloque le 21 Juin qui a fait salle pleine, l’habitat pavillonnaire est un atout climatique pour la métropole du Grand Paris. Leurs jardins sont autant d’îlots de fraicheur et de réserves à biodiversité à préserver. Un message qui devrait être entendu du côté de vanves où des dizaines de pavillons ont disparus pour être remplacés par des résidences et immeubles, certes à la suite de transactions privées, mais dont le permis de construire a été signé par le maire. Notamment dans le triangle rue du Clos Montholon/avenues de La Paix et du Général de Gaulle où ils ont quasiment tous disparus à cause de la proximitéde la gare du futur Grand Paris Express, et dans l’îlot dit  de la Mairie face à l’hôtel de ville.

    D’autant plus que, selon l’APUR que « nous sommes à un moment charnière. Une connaissance fine de ces quartiers pavillonnaires était nécessaire pour définir une stratégie urbaine à l’échelle métropolitaine. C’est maintenant qu’i faut le faire, sinon ce tissu va bouger, pas forcément comme on le souhaite » explique son directeur. Car des promoteurs n’hésitent pas à remplacer 2 à 3 pavillons par une centaine de logements (rue Marcheron, Ilot de la mairie etc…). «Il y a un véritable enjeu, en IDF, à maintenir un parc suffisant et accessible » ajoute l’Institut Paris Région

    416 500 pavillons ont été recensés dans le Grand Paris. Ils occupent 18% du territoire dont la moitié (48%) est végétalisé avec un taux de végétalisation occupant plus de la moitié de la parcelle. Des poumons extraordinaires où il fait globalement moins chaud lors des canicules. Et certains vanvéens peuvent en témoigner lorsqu’ils longent certains pavillons des rues JB Potin, Victor Hugo, François 1er etc…D’ailleurs le jardin à l’avant du pavillon, constitue la seule respiration verte de la rue.

    La présence de sols perméables facilite la gestion de seaux pluviales. L’APUR pousse même à encourager la plantation de grands arbres, des feuillus de préférence. La ville de Vanves qui a prévu d’aider les copropriétés à en planter, ne pourrait elle prévoir une subvention pour les pavillons (lorsque c’est possible)

  • LA SECTION TENNIS DU STADE VANVES VA DEVOIR COMMERCIALISER SES COURTS DE TENNIS

    La ville de Vanves devrait lancer une expérimentation d’un mode de gestion de réservation des cours de tennis du PMS André Roche grâce à la plateforme Anybuddy lors du conseil municipal de ce soir : Il s’agit notamment de donner la possibilité  de les  réserver pour une heure, la municipalité  considérant qu’ils ne sont pas assez occupés, actuellement. La section Tennis  aurait été informé officiellement des intentions de l’équipe municipale, ce qui n’empêche pas ce projet de susciter quelques inquiétudes

    Anybuddy est une start-up qui a été créé en 2017 pour faciliter la pratique du sport en la rendant plus accessible, mais aussi plus instantanée. Elle est la première application mobile gratuite qui permet de réserver un terrain de Tennis dans les meilleurs clubs, sans y être adhérent, en se synchronisant à son système de réservation, et en rendant réservable uniquement les créneaux réservables. Encore faut il que la section tennis du stade Vanves ait un logiciel de calendrier ligne ? Comme elle utilise le PMS André Roche qui appartient à la ville,  où sont installés ses courts de tennis, une convention tripartite doit être établie et signée entre Anybuddy, le club de tennis et la municipalité pour «une totale transparence et une possibilité de suivi par la municipalité», ce qui explique cette délibération présentée au conseil municipal. D’ailleurs, sur les 8000 clubs partenaires de cette plateforme, 90%  sont des clubs associatifs utilisant des infrastructures municipales.

    Les réservations faites par les joueurs Anybuddy entrent dans le cadre de gestion du club, et non de la municipalité. En effet, les joueurs Anybuddy qui réservent dans un club sont considérés comme des «adhérents à faible fréquentation» ou «adhérents à la journée». Ils sont sous sa responsabilité pendant toute la durée de leur réservation, Anybuddy ayant souscrit une assurance Responsabilité Civile Professionnelle pour à la fois les joueurs, le club et les installations. Un tel système nécessitera l’installation d’une solution de contrôle d’accès sur chaque court de tennis, ce qui n’est pas le cas actuellement, même si cette plateforme  propose d’automatiser l’accès au terrain en installant gratuitement des boitiers sécurisés

    Cette commercialisation de l’utilisation d’une partie des équipements sportifs vanvéens va à l’encontre de l’esprit de l’association Stade Vanves et de ses fondateurs, à moins d’avoir décidé à plus ou moins long terme, de remettre  en cause ses fondamentaux et d’aller vers un Office Municipal des Sports. Le débat a déjà eu lieu en son temps.  Il est vrai que le souci d’une ville comme Vanves est de rendre accessible ses installations à de nombreux sportifs amateurs qui souhaitent faire du sport, sont prêts à payer pour, mais sans avoir à prendre une licence annuelle ni à suivre des cours ou des entraînements hebdomadaires dans un club. Rien que pour le tennis, on compte pas moins de 3 millions de joueurs non licenciés en France.

    Mais à quel prix ? Au tennis, comme dans chaque section du Stade de Vanves, il reste malgré tout un esprit club entretenu par les plus actifs, face à des adhérents dont une grande majorité sont dans un esprit consommateur que renforce ce genre de plateformes. Beaucoup de dirigeants sportifs vanvéens ont l’impression que les parents laissent leurs enfants à l’école du mercredi (au foot, au basket, au tennis..) comme si c’était une garderie. Sans participer à la vie du club comme beaucoup d’anciens l’ont démontré en participant à l’organisation des déplacements, des rencontres et challenges. Sans parler de l’entretien des terrains : Ainsi,  il est de tradition qu’à la fin d’une partie sur un court de tennis en terre battue, chaque  joueur arrose le terrain et passe le filet. Ce qui ne sera pas le cas avec ses joueurs « d’une heure ». Et problématique pour des courts qui vont vite se détériorer et nécessiteront des travaux d’entretien coûteux chaque année