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vanvesauquotidien - Page 109

  • LES BENEDICTINES DE VANVES PERDENT L’UNE DES LEURS « BIEN CONNUE ET AIMEE » : LA MERE LAZARD

    Une messe d’action de grâce, en ce premier dimanche d’Avant, sera célébrée chez les Bénédictines à 10H pour la Mère Lazare, bien connue et aimée  de la communauté de Vanves qui est entrée dans la lumière de Dieu lundi dernier. A 75 ans, en 2003, elle avait été élue prieure de Vanves, et vait poursuivit son service jusqu’en 2010, assurant une continuité pendant que la congrégation cherchait comment y poursuivre sa présence, en passant le flambeau à Sœur Marie Madeleine Caseau.

    «Ainsi dans la lumière de la fête du Christ-Roi, Sœur Lazare Hélène de Rodorel de Seilhac,  Chevalier de la Légion d’Honneur est entrée dans la Vie le 27 novembre 2023 » a annoncé au début de cette semaine la prieure Marie Madeleine Caseau à sa communauté de Vanves où cette corrézienne, née un 10 Août 1928 à Paris, après une licence en lettres classiques, était entrée en Février 1953, voilà 70 ans. Elle y avait fait profession en février 1956, puis profession perpétuelle le 24 juin 1961. Elle a enseigné le latin, fut zélatrice au noviciat, écrit une thèse en latin chrétien, qu’elle a soutenu en 1967 : « l’utilisation par saint Césaire d’Arles de la Règle de saint Augustin », éditée en 1973. Elle a animée ensuite de nombreuses sessions de patrologie et sur la Règle de saint Benoît pour les monastères de France et de l’Afrique francophone. Elle a organisée à Jouarre des sessions de patristique pour former des professeurs dans les monastères féminins. Elle a participé également aux traductions en français fondamental des textes monastiques et patristiques en collaboration avec Sœur Lydie Rivière, Xavière. C’est encore pour les monastères féminins de France qu’elle a animé de nombreuses sessions de réflexion sur le travail et l’équilibre de vie monastique.

    Entre temps, elle est  devenue prieure déléguée du monastère de Vanves, pendant qu’une partie de la communauté, la prieure et le noviciat s’établissaient à St-Thierry, avec un chapitre commun aux deux communautés. En 1974, une fois prévue la location des locaux libérés par la communauté de Vanves, elle est arrivée à St-Thierry. Outre la liturgie et la sacristie, les cours aux sœurs en formation, elle a reçu la charge de l’atelier d’imprimerie, « où elle a toujours eu à cœur de faire collaborer les sœurs. Elle avait l’art de trouver du travail pour toutes les stagiaires du monastère» témoigne sœur Marie Madeleine. Elle a continué son travail de recherche, et participé au Conseil de l’AIM (Association Inter-Monastére), à la fondation du STIM. Pendant 25 ans, elle a donne les cours de patrologie au Grand Séminaire de Reims.

    En 2003, à 75 ans, elle est élue prieure de Vanves, et poursuit son service jusqu’en 2010, assurant une continuité pendant que la congrégation cherche comment y poursuivre sa présence. Après le chapitre général de 2010, plusieurs sœurs des communautés arrivent, et elle peut alors revenir à St-Thierry, transmettant le témoin de prieure à Mère Marie-Madeleine. Cette dernière période est marquée par une écriture difficile mais persévérante de l’histoire de la congrégation, dont elle leur a fait  partagé les fruits lors de l’année du centenaire.

    « Elle n’a pas fini son ouvrage, mais en est restée préoccupée jusqu’au bout. Au-delà de tous ses engagements et de ses recherches, il nous reste le témoignage d’une sœur toujours là pour les services en communauté. Elle a su dialoguer avec jeunes et anciens, en famille et avec les amis. Elle a pendant de nombreuses années accompagné avec cœur les oblats de la communauté. Toujours prévenante pour les sœurs ou les amis en difficulté, elle témoignait par sa manière d’être ce qu’elle enseignait.  Elle croyait en la vie monastique, et savait faire confiance aux plus jeunes. Nous rendons grâce au Seigneur de nous l’avoir donnée, et nous la confions à votre prière » invite Sœur Madeleine en ajoutant : « Elle écrivait à propos de ce faire-part : « Merci de ne pas écrire que je suis « retournée à Dieu » : c’est réservé au Fils, et Origène a eu des ennuis posthumes pour avoir cru en la préexistence… »

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

    EHPAD LARMEROUX

    Larmeroux à Vanves devrait bénéficier d’une subvention du département pour un montant de 267 596,00 € pour des travaux d’investissements comme l’a décidé la commission permanente qui s’est tenu lundi dernier. Les élus départementaux dont fait partie Sandrine Bourg, ont attribués aux établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et aux résidences autonomie (RA), en complément d’un financement de l’Etat, jusqu’à 1 330 616,30 € à des projets d’investissement concernant les EHPAD. L’établissement Maison de Retraite Larmeroux est un EHPAD ou maison de retraite médicalisée pour personnes âgées dépendantes qui dispose de 57 lits, qui existe depuis de longues années à Vanves. Il se dénommait à l'époque de sa création, entre les deux guerres,  la Maison des vieux travailleurs. Elle avait été  construite par les architecte Paul et Marcel Marne et a bénéficié depuis, de nombreux travaux de transformations dont la rénovation de sa chapelle

    LES MAIRES DU 92 ET LES JO 2024

    A l’occasion de l’assemblée des Maires des Hauts de Seine à laquelle a participé Bernard Gauducheau, maire de Vanves cette semaine, le préfet Laurent Hottiaux a confirmé qu’il  pilotera avant la mi-janvier une concertation locale avec l'ensemble des parties concernées - riverains, habitants, entreprises et commerces, transports, services publics (écoles, collèges lycées) et services de santé qui pourraient être impactés localement – par les JO de Paris 2024 à la suite de la présentation des périmètres de sécurisation autour des sites olympiques par la préfecture de police. Le territoire des Hauts de Seine va prendre une part très active avec 2 sites olympiques, 3 centres d’entraînement et 46 centres de préparation aux jeux partagés entre 20 commues qui recevront des délégations étrangéres. «Le département accueillera deux sites d’épreuves à Paris La Défense Arena à Nanterre pour les épreuves de natation, de para natation et  de water-polo, et au Stade Yves-du-Manoir à Colombes pour les épreuves de hockey sur gazon. De plus, le marathon pour tous, le marathon olympique et la course de cyclisme sur route traverseront neuf communes des Hauts-de-Seine. Le département concentre plus d’un tiers des centres de préparation aux Jeux de la région IDF, preuve de la forte mobilisation des communes alto-séquanaises au service des Jeux, et de la grande qualité de leurs infrastructures » a-t-il indiqué. Vanves est malgré tout concerné avec le parc des expositions mais qui est sur le territoire parisien, comme l’indiquait le blog hier

  • A VANVES ET ALENTOURS LES JO VONT-ILS ETRE UN ENFER POUR SES HABITANTS

    Les vanvéens ont été gâtés ces derniers jours avec les annonces faites tant par la présidente de la région Ile de France que le préfet de police concernant les Jeux Olympiques qui promettent aux vanvéens comme tous les franciliens, un temps de galère.

    Cette semaine a commencée par l’annonce par Valérie Pécresse d’un ticket de métro à 4 €  contre 2,10 € actuellement  et le carnet à 32 € (contre 16,90 €) pendant la période de forte affluence (du 20 Juillet au 8 Septembre 2024). Un nouveau passe baptisé «Paris 2024» va par ailleurs être créé pour l’occasion: «Il permettra de se déplacer dans toute l’IDF et son tarif sera dégressif, allant de 16 € pour une journée à 70 € pour la semaine. Il permettra aux voyageurs d’accéder à la totalité du réseau francilien, aéroports et Orlyval compris» a-t-elle-même précisé. Cette augmentation des tarifs pour les usagers occasionnels doit permettre de financer la hausse de l’offre de transports qui aura lieu lors des Jeux olympiques, qui se dérouleront dans la capitale à l’été 2024, puisque 15 millions de visiteurs sont attendus dans la capitale pour les Jeux olympiques. «C’est le juste prix» a déclaré la présidente de région qui dit  « refuser que ces surcoûts soient payés par les Franciliens» en recommandant aux  voyageurs occasionnels, «d’acheter avant le 20 juillet leurs titres de transport, soit sur une carte Easy, soit sur Liberté +, afin de ne pas être impacté par ces hausses ». Evidemment, de nombreux élus ont dénoncé l’impact des JO Sur les usagers : «Les tickets seront à 4 euros pour tout le monde! C'est donc cela les jeux 100% accessibles en transports en commun ? Des métros et des bus réservés aux plus riches » ; Sans parler dés le 1er janvier 2024 de la hausse  du pass navigo qui va coûter 86,40 contre 84,10 euros en 2023, et du prix du ticket à l’unité qui va augmenter de 0,05 centime, passant de 2,10 à 2,15 euros

    Mais ce n’est pas tout, car deux jours plus tard, le préfet de police de Paris annonçait le dispositif sécuritaire autour des sites des JOP et les contraintes que cela entrainera avec quatre zones  et notamment deux à proximité immédiate de chaque site olympique. Vanves sera concerné comme Issy les Moulineaux et le 15é arrondissement puisqu’ils sont riverains du parc des expositions de la porte de Versailles, rebaptisé « Arena Sud » par les organisateurs des JO de Paris,  où les épreuves de volley-ball, tennis de table, haltérophilie ou encore de handball devraient être accueillies.

    Dans ce cas là, selon Laurent Nunez une zone de sécurisation (ou Silt) avec un périmètre lié à la protection contre le terrorisme est prévue, où La police pourra y réguler l’accès aux seuls détenteurs de billets pour les JOP 2024 et y effectuer de nombreux contrôles, c’est-à-dire à l’intérieur du périmétre du parc des expositions et des halls concernés. Autour, soit une zone rouge interdisant les véhicules motorisés, mais pas la circulation des piétons et des vélos, soit une zone bleue qui aura pour objectif de réduire la circulation motorisée aux abords des sites des épreuves mais sans l’interdire complètement. Avec un motif valable, une obligation liée au travail ou simplement l’accès à son domicile, les riverains pourront y circuler en voiture.

    Les transports en commun sont aussi concernés à la Porte de Versailles : la station de la ligne 12 restera ouverte, mais les stations en surface des lignes de tramway T2 et T3a  seront fermées.  Le T3a circulera bien à ce niveau-là, mais il faudra descendre à Georges-Brassens ou à Desnouettes. Pour le T2, un terminus provisoire devrait être mis en place à Suzanne-Lenglen devant le centre Aquaboulevard, et par conséquence, la station Porte d'Issy sera également fermée. 

    Ce dispositif  devrait faire l’objet de discussions avec les acteurs politiques et économiques locaux en vue de leur finalisation. «Rien n’est définitif, une phase de concertation va s’engager sur ces périmètres et sur les conditions d’accès à ces périmètres. Chaque préfet de département va conduire cette consultation avec les acteurs locaux comme les maires, les élus, les représentants de l’économie et de l’administratif. Nous allons tous les consulter pour recueillir leurs observations» a annoncé le préfet de police qui insistait : « c’est un exercice de consultation avec présentation des cartes de Paris, des Hauts-de-Seine et de Seine-Saint-Denis» a-t-il ajouté. Selon les éléments confirmés par les différents responsables de l’organisation, la concertation se poursuivra tout le mois de décembre et début janvier en vue «d’un dispositif finalisé mi-janvier».