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vanvesauquotidien - Page 1077

  • LE MAIRE DE VANVES EN PLEINE GUERRE SCOLAIRE AU CONSEIL REGIONAL

    Entre un Jeudi matin « hystérisée », devant des grands témoins, à propos de ces conférences pour témoigner contre la radicalisation et le terrorisme, et vendredi matin où majorité et opposition ont rejoué la guerre scolaire, provoquant suspension sur suspension de séance  après des échanges assez virulents, l’assemblée régionale n’a pas montré une belle image de la politique, comme a pu le constater  Bernard Gauducheau, maire de Vanves et conseiller général . Valérie Pécresse a dû convoquer deux fois de suite vendredi matin, les présidents de groupe sur le « plateau »,  pour s’expliquer : « C’est insupportable que les voix de la présidente et de la vice présidente soient coupée et  couverte pendant leurs interventions, par des interpellations et des invectives » leur a-t-elle dit en leur rappelant que jamais du temps de JP Huchon, elle ne s’est permis une telle attitude lorsqu’elle était dans l’opposition.

     « Il s’agit de rétablit une égalité de traitement dans les mêmes conditions et modalités que le public (demi-pension, gratuité des livres scolaires, aides à l’équipement des élèves en LEP privé, frais de concours). Nous corrigeons ainsi une injustice vis-à-vis des lycéens défavorisés et d’équité » a expliqué Valérie Pecresse (LR), présidente de la région,  en rappelant que ses aides au privé avaient été supprimées en 2011, alors que les effectifs de ces lycées représentent 20% des lycéens franciliens. Ce qui n’a pas  été entendu par l’opposition PS-EELV-FG/PC/PG qui accusait la Majorité de vouloir produire plus d’inégalités, car ses établissements ne sont pas soumis aux mêmes obligations, (pas de gratuité de l’enseignement, choix des élèves, etc…) alors qu’ils bénéficient pourtant d’aides de l’Etat (rémunération des enseignants) et de la Région (construction et rénovation des bâtiments, et surtout de prendre des fonds publics pour financer du privé et de faire finalement une politique clientéliste. « Je n’arrive pas à comprendre que vous ne votiez pas une aide à la demi pension pour des lycéens défavorisés » leur a répliqué V.Pécresse en rappelant « qu’on ne pas parle pas d’établissements mais d’enfants ». 

    « C’est la gauche des années 1980 qui rallume la guerre scolaire » constatait le président du groupe UDI pour lequel « ce sont des  mesures de bon sens à vocation sociale » qui semble susciter des réactions d’opposition incompréhensibles : « L’heure est d’affirmer un choix politique majeur et donner corps à un principe d’égalité et de liberté d’enseignement » car « rien ne justifiait une inégalité de traitement. Ce choix politique, on l’assume et on le revendique ». Le Front de Gauche constatait que « ce débat a ceci d’intéressant qu’il révèle de véritables choix de sociétés qui sous tend les propositions faites….». Mais c’est la nouvelle maire LR de Noisy le Grand dont le nouveau directeur de cabinet vient de Vanves qui a mis  le feu aux poudres lorsqu’elle a tenté d’expliquer que des parents d’enfants préféraient mettre leurs enfants dans des écoles privés de sa ville, sans pouvoir ajouter qu’elles accueillent des enfants de toute religion et même de parents athés : « Vous n’avez pas le monopole du coeur. Des maires de droite font aussi du social »

  • LE MAIRE DE VANVES DEFEND LA MISE EN ACCESSIBILITE DES LYCEES AU CONSEIL REGIONAL QUI DEBAT DE LAPOLITIQUE EDUCATION DE PECRESSE

    Le Conseil régional a ouvert depuis hier, une nouvelle session très importante, consacrée au plan éducation de Valérie Pécresse (LR) à laquelle participe bien sûr Bernard Gauducheau, maire de Vanves  Prés d’une dizaine de rapports sont présentés depuis l’accélération de la rénovation des lycées en avançant d’un an la révision du PPI (Plan Pluri-annuel d’investissements), jusqu’à la lutte contre les addictions (alcool, drogue) avec  le rétablissement des bourses au mérite et des aides sociales aux lycées privés,   la mise en place d’un budget autonomie, la lutte contre le décrochage scolaire, l’ouverture des lycées au monde de l’entreprise, la carte des formations débouchant sur l’emploi, la lutte contre la radicalisation grâce à l’opération « grands témoins contre le terrorisme » grâce à Samuel Sandler pére de Jonathan  et Latifa Ibn Ziaten,  mére d’Imad  assassiné tous les deux par Mohamed Mehar en 2012 qui ont accepté de témoigner. «La Région entend ainsi prendre toute sa part dans la réaffirmation des valeurs de la République» a expliqué Valérie Pécresse. Des décisions dont devrait profiter le lycée Michelet bien sûr. Le maire de Vanves (sur la photo en train de voter électroniquement pour ses collègues absents)  est même intervenu sur la révision du PPI au nom du groupe UDI  et adéfendu la mise en accessibilité de ses établissements

    Ses lycées qui représentent 6,5  millions de m2 sont dans un état préoccupant, car les délais de constructions (9 ans) ou de rénovations sont trop longs, les crédits affectés à la maintenance ont été baissé de 370 à 240 M€, comme il l’a fait remarqué,   la plupart n’ont pas été équipés en THD (Très haut débit)... Des moyens qui n’ont pas été à la hauteur pour rattraper un retard en matière de rénovation et  pour remettre à niveau ces lycées qui doivent faire face aux effets du baby boom des années 2000 : 10% des lycées sont en sur-effectifs. Et beaucoup de classes sont installées dans des BD (Bâtiments Démontables) qui  coûtent extrêmement cher. L’exécutif a décidé d’avancer d’un an la révision du PPI (2016-22)  en mettant sur la table toutes les procédures (avec une approche opérationnelle « projet », la révision du référentiel régional des lycées franciliens qui définit le cadre et les normes de construction…) afin d’accélérer les chantiers. Quite pour aller vite à utiliser la procédure du  PPP (Partenariat Public Privé) même si cela représente un coût plus cher. La présidente de Région a même obtenu une dérogation du préfet de région, et le feu vert des recteurs pour valoriser du foncier  lycée disponible  pour  mener des opérations immobilières qui permettront de financer ces travaux, grâce aux nouvelles recettes générées

    « L’adoption du PPI est un acte important de la mandature, d’autant plus que la construction et la rénovation des lycées ont pris beaucoup de retards depuis 17 ans, 3 chantiers de rénovation sur 4 étaient en retard sous la précédente mandature. Au total, plus de 100 chantiers sont en retard » a-t-il déclaré en prenant l’exemple de Paul Langevin à Suresnes où il s’est écoulé 7 ans entre le début des études et le démarrage du chantier. « Il faut ajouter à cela un manque de transparence. Il était difficile d’avoir un bilan des chantiers en cours tant au niveau de la construction que de la rénovation, et de s’y retrouver. Il a fallut attendre 2012 pour connaître le PPI de la précédente mandature, lequel n’était pas articulé très clairement avec le précédent PPI »  a-t-il constaté. «A tout cela s’ajoute le baby boom de l’an 2000 qui n’a pas été pris en compte dans le précédent PPI » a t-il ajouté.

    « Une des premières demandes faîtes lorsque vous avez été élu, a été celle des recteurs d’académies demandant de réviser le PPI démontrant ainsi l’urgence et l’insatisfaction de la situation. Il devenait urgent de procéder à des changements de méthodes tant au niveau de la conception des espaces et conditions de vie des études que de la maîtrise d’ouvrage régionale sans oublier la maintenance des équipements » a-t-il expliqué en constatant que cette façon de faire permettra de tenir compte des réalités de territoire. « Enfin, force est de constater que très peu de lycées sont accessibles aux PMR » malgré un  schéma de mise en accessibilité lancé en 2013, avec des travaux dans 49 lycées, qui se termineront dans  24 lycées  fin 2016. Par ailleurs, une quarantaine de travaux de rénovation sont en cours respectant les normes d’accessiblités.

  • CAVADA DE NOUVEAU A VANVES POUR PARLER D’UNE EUROPE BOULEVERSEE ET EN CRISE

    A Vanves, pour la fête de l’Europe célébrée une semaine après la date officielle, la ville de Vanves avec le Mouvement Européen avait invité Lundi soir  Jean Marie Cavada, son président et député européen, à l’hôtel de Ville. Un personnage incontournable dans notre ville dés qu’il s’agit d’Europe, car ce n’est pas la première fois qu’il vient dans notre ville à l’invitation de Bernard Gauducheau, pour lequel « il est une institution à lui tout seul : On peut reprocher aux députés  européens de ne pas être sur le terrain. Ce n’est pas le casavec lui. Il a de surcroît des qualités de pédagogues » souvenir de son passé audiovisuel.

    Et les vanvéens présents ont pu s’en apercevoir en le questionnant après un exposé liminaire où il a beaucoup été question de crises qui n’ont pas réussi à mettre à bas l’Europe  (crise économique internationale,  crise de l’euro – « proposer de sortir de l’euro, c’est vouloir du mal à son pays » - crise grecque, crise des réfugiés : « L’Europe devait elle fermer ses frontières ? Non ! L’Europe a une responsabilité morale vis-à-vis de ses  réfugiés persécutés. Les démagogues de tout poil se sont déchaînés sur cette affaire qui nous déshonorent. Nous avions un devoir de les accueillir » a-t-il expliqué en considérant que « c’est la crise la plus grave que l’ion a eu à vivre depuis la création de l’Europe ». A ses yeux, personne ne peut croire que l’on vit mieux en fermant ses frontières : « c’est un crime de l’esprit. Elle touche à note identité. Elle montre que nous n’avons pas su créer les outils pour pacifier ceux qui sont turbulents autour de nous » a-t-il expliqué en étant reconnaissant à Jacques Chirac d’avoir refuser que la  France s’engage en Irak lorsqu’on voit les événements actuels avec Daesch. « On en paie aujourd’hui la facture. L’Europe n’est plus qu’une envie que les anti-européens tolérent ».

    Pour Jean Marie Cavanda, « l’Europe ne va pas bien ! Ce n’est pas une raison de ne pas l’aider ! C’est ce qui manque à nos leaders politiques. Le moment est venu de changer l’Europe, surtout lorsqu’on voit le Brexit, et de faire un pas vers une intégration plus forte pour les pays qui le veulent (en matière de défense, de sécurité extérieure, de conduite convergente de l’économie avec une fiscalité commune, une transition énergétique commune…). Pour les autres, ils resteront en l’état. Mais qu’on laisse faire ceux  le veulent. Puisque l’Europe est bouleversée, le moment est venu de la reconstruire. Mais où sont les leaders pour le faire ? »  s’est il interrogé en pensant aux pères de l’Europe (Monnet, Schumann), de l’(euro (VGE)…..