A un moment où il est beaucoup question de République et de laïcité, le curé et le maire de Vanves n’ont pas hésité à se retrouver dans l’église Saint Remy, pour mettre en avant le patrimoine de leur ville, hier matin. Ce tableau qui représente le baptême de Clovis croupissait dans les caves de la Mairie, ce qui n’avait pas empêché le maire mais aussi son responsable des archives de remarquer ses qualités artistiques, et de le faire restaurer. Avant qu’il ne soit enlevé de cette église, pour cause de restauration à la fin des années 60, il était exposé au dessus du baptistére alors installé à l’emplacement de la porte d’accés de l’église donnant sur le Passage des Ecoles. Il sera installé dans la sacristie. En tous les cas, cette restauration a donné lieu à une conférence de Charles Mériaux (avec le pére curé Bertrand Auville devant le tableau sur la photo) agrégé d’histoire, auteur de « La naissance de la France : Les royaumes des Francs (V-VIII éme siécle) sur le théme « le baptême de Clovis : Image d’Epinal ? Actualité épineuse ? » où il a tenté d’expliquer que « chaque époque, à travers ce baptême de Clovis, a refleté ses propres conceptions de l’histoire »
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LA PHOTO DU JOUR A VANVES : CLOVIS VEDETTE DES JOURNEES DU PATRIMOINE
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LA PHOTO D’UN JOUR D’ETE A VANVES : UN SITE VANVEEN POUR L’APPEL A PROJET « INVENTONS LA METROPOLE ! »
Après un protocole d’accord entre les villes de Paris et de Vanves au milieu des années 2000 sous l’ére Delanoë, voilà un appel à projet « Inventons la Métropole du Grand Paris » sous l’ére Hidalgo, 10 ans plus tard, qui pourrait permettre de requalifier tout ce secteur riverain entre Paris et Vanves entre les portes de la Plaine et Brançion. Le premier a échoué et était limité à la porte Brançion, le second plus étendu souhaite répondre aux soucis des riverains tant vanvéens que parisiens de régler des tas de questions soulevées notamment par l’association Agir Pour le Plateau : Sécuriser la traversée piétonne de ces deux portes, lutter contre les dépôts sauvages, améliorer la propreté, réaménager la voirie, couvrir le Périph etc…
Les maires de Vanves et du XVéme qui se connaissent bien ont proposé ce site dans le cadre de cet appel à projet d’aménagement et de construction de rang international. Des équipes du comité d’organisation sont en train de rendre visite aux maires sur leurs sites comme ce fut le cas hier sur ce site parmi 110 autres soumis à candidature, sachant que les terrains retenus pour l’appel à projet seront connus en Septembre. Porté par l’État, la MGP (Métropole du Grand Paris) et la SGP (Société du Grand Paris), cet appel à projets va bénéficier d’un engagement de 100 milliards d’euros de l’État via le Programme des investissements d’avenir (PIA). L’innovation sera sa marque de fabrique, sociale, mixité des usages (logements, activités, agricultures urbaine…), intégration de la nature en ville, adaptation du bâti au changement climatique…. Rappelons que le Premier Miniwstre a décidé en Mars dernier de fusionner ce programme avec les « hubs du Grand Paris », quartiers à inventer autour des futures gares du GPE. Et la maire de Paris a décidé d’associer des projets de « l’Arc de l’Innovation ».
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VANVES REFUSE DE SURSEOIR AUX COMPTEURS COMMUNICANTS DEMANDE PAR LE FRONT DE GAUCHE/PC
Le combat contre les compteurs de gaz et d’électricité intelligent dont l’installation chez les particuliers fait débat est relayé à Vanves par Boris Amoroz (FG/PC) depuis longtemps. Il a d’ailleurs présenté deux vœux au dernier conseil municipal du 28 Juin demandant à la ville de surseoir à leur installation. Ce qu’elle a refusé bien sûr.
« Comme vous le savez, des centaines de villes en France, comme Melun, Yerres, Bagnolet, Saint-Macaire, de tout bord politique, ont voté des délibérations similaires. L’Allemagne a décidé de surseoir au déploiement de ces systèmes. En effet, l'installation des compteurs communiquant, que GRDF et ENEDIS veulent imposer à tous les abonnées, sans avoir demandé leur avis ni obtenu leur assentiment, contient de nombreux risques. La principale est le souci de protection de la santé des habitants. En effet, s'ils sont installés, les compteurs communicants émettront ondes et rayonnements dont la prétendue innocuité est fortement contestée par diverses associations comme Robin des Toits, PRIARTEM, le CRIIREM, et même l’agence sanitaire européenne. Qui plus est, pour exploiter les fonctions des compteurs communicants LINKY, ENEDIS injecte des signaux dans le circuit électrique des habitations, par la technologie Courant Porteur en Ligne (CPL). Or, les câbles des habitations n'ont pas été prévus pour cela, ils ne sont pas blindés, et de fait le CPL génère des rayonnements nocifs pour la santé des habitants. Enfin, l’effet cocktail joue à plein, avec les ondes déjà présentes dans notre environnement » a-t-il expliqué en relevant que « par ailleurs, toutes les compagnies de réassurance excluent la prise en charge en Responsabilité Civile des dommages liés aux ondes électromagnétiques. Les compteurs communicants, bien que prétendus « intelligents », sont aisément piratables. Les économies d’énergie promises sont avant tout fictives. Les compteurs communicants, s'ils sont installés, permettront aux opérateurs de recueillir d'innombrables données sur notre vie privée, utilisables à des fins commerciales mais aussi de surveillance et de remise en cause des libertés publique. Le coût énorme de ce grand remplacement, alors que l’existant est robuste et fiable, sera en fin de compte payé par les usagers .Il apparaît que, contrairement à ce que prétendent les opérateurs, les programmes de compteurs communicants ne bénéficieront aucunement aux usagers mais bien aux sociétés commerciales qui préparent déjà leurs « offres » ainsi que des projets fort contestables comme « l'Internet des objets ». Les communes sont des organismes de service public dont l'objet est de servir la population et de la protéger, elles ne sauraient être instrumentalisées au profit d'intérêts commerciaux ».
La majorité comme l’opposition socialiste n’ont pas du tout partagé cet avis : « Les communes n’ont aucune compétence pour interdire ces compteurs, pour intervenir dans le comptage. Leur installation répond à des objectifs économiques et écologiques pour mieux maîtriser sa consommation, pour payer au juste prix. Ces compteurs n’émettent pas plus d’ondes que les autres appareils » a répondu Pascal Vertanassian (UDI) maire adjoint chargé de l’urbanisme. Jean Cyril Le Goff (PS) a même cité l’étude de l’ANFR selon laquelle « les niveaux des champs électromagnétiques émis par les nouveaux compteurs électriques Linky ne seraient pas plus importants que ceux des compteurs actuels ou de n'importe quel appareil électrique classique », en expliquant que c’est dans le cadre de la loi pour la transition énergétique que projet de remplacement des compteurs a été lancé. « Et cela aura un impact sur l’emploi » a-t-il précisé. « Ce débat sur les compteurs intelligents prend une vraie ampleur, car beaucoup de choses dérangent. On décide pour le bien de la population trop vite. Mais qui va payer cet investissement ? Le consommateur ou le contribuable » s’interrogeait Lucile Schmid (EELV). « Beaucoup de voisins nous inerpellent sur ece sujet. Il faut leur expliquer. Ils permettront de facturer leur consommation au prix réel et chacun pourra faire des efforts en voyant où il en est de sa consommation pour la réduire » a ajouté Gabriel Attal (PS) qui ajoutait : « Je ne vois pas pourquoi, il faudrait les interdire ! »
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